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Not named
DOCUMENT
D'ENREGISTREMENT
UNIVERSEL
RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2023
Not named
Sommaire
Le présent Document d'enregistrement universel a été déposé le 29 avril 2024 auprès de l'AMF, en sa qualité d'autorité compétente au titre du
Règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l'article 9 dudit règlement. Le Document d'enregistrement universel peut
être utilisé aux fins d'une offre au public de titres financiers ou de l'admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé
s'il est complété par une note d'opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au Document d'enregistrement
universel. L'ensemble alors formé est approuvé par l'AMF conformément au Règlement (UE) 2017/1129. Ce document a été établi par l'émetteur
MESSAGE DE LA GÉRANCE
02
RUBIS EN BREF
04
1
PRÉSENTATION
DU GROUPE
07
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
08
Histoire
08
Stratégie
09
Modèle d'affaires / DPEF /
14
Chiffres clés
16
PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS
18
Organigramme simplifié
18
Métiers
20
2
RAPPORT D'ACTIVITÉ
29
2.1 Rapport d'activité pour l'exercice 2023
30
2.2 Événements postérieurs à la clôture
37
2.3 Autre événement important survenu
depuis l'autorisation
de la publication des comptes
par le Conseil de Surveillance
37
FACTEURS DE RISQUE,
CONTRÔLE INTERNE
ET ASSURANCES
39
3.1 Facteurs de risque
40
3.2 Contrôle interne
55
3.3 Assurances
62
4
RSE ET PERFORMANCE
EXTRA-FINANCIÈRE / DPEF /
67
4.1 Déclaration de Performance
Extra-Financière
68
4.2 Limiter notre impact environnemental
et évoluer dans un contexte sécurisé
83
4.3 Lutter contre le changement
climatique
112
4.4 Attirer, développer et fidéliser
nos talents
126
4.5 Travailler de manière intègre
et responsable
143
4.6 Note méthodologique
156
4.7 Rapport de l'un des Commissaires
aux comptes, désigné organisme
tiers indépendant, sur la vérification
de la déclaration consolidée de
performance extra-financière
164
5
RAPPORT DU CONSEIL
DE SURVEILLANCE SUR LE
GOUVERNEMENT
D'ENTREPRISE
169
5.1 Code de gouvernement d'entreprise
170
5.2 Direction de la Société
171
3
5.3 Conseil de Surveillance
175
5.4 Rémunérations des mandataires
sociaux
198
5.5 Éléments complémentaires
221
Not named
/ DPEF / Déclaration de Performance Extra-Financière.
Lexique
LE GROUPE OU RUBIS
Ces termes regroupent les deux branches
Distribution d'énergies et Production d'électricité
renouvelable, ainsi que l'activité de Stockage de
produits liquides, c'est-à-dire Rubis SCA, Rubis
Énergie, Rubis Renouvelables, la JV Rubis Terminal,
ainsi que leurs filiales respectives telles qu'elles
sont présentées en note 12 de l'annexe des comptes
consolidés.
LA SOCIÉTÉ OU RUBIS SCA
Ces termes désignent la holding constituée sous
la forme d'une Société en Commandite par Actions
et dont les actions sont cotées sur Euronext Paris.
BRANCHE DISTRIBUTION D'ÉNERGIES OU
RUBIS ÉNERGIE
Ces termes désignent la société Rubis Énergie SAS,
filiale à 100 % de Rubis SCA, et ses filiales, dont les
deux activités sont le Support & Services
(négoce-approvisionnement, transport maritime
et raffinerie des Antilles) et le Retail & Marketing
(distribution d'énergies et de bitumes).
BRANCHE PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ
RENOUVELABLE OU RUBIS RENOUVELABLES
Ces termes désignent la société Rubis Renouvelables
SAS, filiale à 100 % de Rubis SCA, qui détient une
participation majoritaire dans Rubis Photosol SAS
et une participation minoritaire dans HDF Energy.
ACTIVITÉ PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ
PHOTOVOLTAÏQUE OU RUBIS PHOTOSOL
Ces termes désignent la société Rubis Photosol SAS,
filiale détenue majoritairement par Rubis
Renouvelables, et ses filiales.
ACTIVITÉ STOCKAGE DE PRODUITS LIQUIDES
OU JV RUBIS TERMINAL OU JV STOCKAGE
Ces termes désignent Rubis Terminal Infra, la filiale
opérationnelle de la société RT Invest, et ses filiales.
RT INVEST
Ce terme désigne la société mère de Rubis Terminal
Infra détenue par Rubis SCA à hauteur de 55 %
et par Cube Storage Europe HoldCo Ltd
(véhicule d'investissement créé par I Squared
Capital) à hauteur de 45 %.
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01
6
INFORMATIONS
SUR LA SOCIÉTÉ
ET SON CAPITAL
225
6.1 Renseignements sur la Société
226
6.2 Renseignements sur le capital social
et l'actionnariat
231
6.3 Dividendes
241
6.4 Actionnariat salarié
242
6.5 Options de souscription d'actions,
actions de performance et actions
de préférence
243
6.6 Relations avec les investisseurs
et analystes financiers
253
7
ÉTATS FINANCIERS
257
7.1 Comptes consolidés 2023 et annexe
258
7.2 Comptes sociaux 2023 et annexe
318
7.3 Autres informations relatives
aux comptes sociaux
332
7.4 Rapports des Commissaires
aux comptes
334
8
INFORMATIONS
COMPLÉMENTAIRES
345
8.1 Attestation des personnes
responsables
346
8.2 Incorporation par référence
347
8.3 Table de concordance du Document
d'enregistrement universel
348
8.4 Tables de concordance du Rapport
Financier Annuel et du rapport
de gestion
350
8.5 Annexe Taxonomie
353
Not named
02
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Message
de la Gérance
Répondre à des besoins en consommation d'énergie en augmentation constante et prendre
en compte le changement climatique sont aujourd'hui les deux enjeux que relève Rubis :
l'objectif est de continuer à fournir de l'énergie en toute sécurité et dans les meilleures
conditions économiques possibles, partout où le Groupe est présent.
En effet, les croissances démographique et économique mondiales imposent de garantir
l'accès à une énergie fiable et pérenne au plus grand nombre, mais aussi d'enrichir l'offre
avec des solutions décarbonées en veillant à maintenir la solvabilité de nos marchés.
LA STRATÉGIE DE RUBIS REPOSE SUR
UNE APPROCHE MULTI-PRODUITS, MULTI-PAYS,
LA MAÎTRISE DE LA CHAÎNE LOGISTIQUE
ET UN ACCÈS FIABLE À L'ÉNERGIE. COMMENT
CELA S'EST-IL TRADUIT POUR LE GROUPE
EN 2023 ?
Gilles Gobin : 2023 a été une excellente année
et ceci, sur l'ensemble de nos métiers. Le résultat
opérationnel courant (ROC) et le résultat net part
du Groupe (1) ont respectivement progressé de 22 %
et 8 % par rapport à 2022. Ces très bons résultats
s'expliquent notamment par l'activité soutenue
du réseau de stations-service et du secteur aviation
dans les Caraïbes et en Afrique de l'Est, ainsi que
du transport maritime.
À cela s'ajoute un développement dynamique du
photovoltaïque ; le portefeuille de projets sécurisés
a ainsi augmenté de 77 %.
Enfin, le stockage de produits liquides, exercé en JV,
a connu une belle progression grâce à la mise
en service de nouvelles capacités de stockage.
Au-delà de ces bons résultats, la stratégie que nous
menons depuis toujours repose sur une assise
financière saine et solide. Cela nous permet de
poursuivre nos développements sur des marchés
à forte croissance et d'inscrire l'ensemble de nos
actions dans une vision durable et de long terme,
indispensable s'agissant de l'énergie.
C'est ce modèle qui nous a permis de traverser
les crises sans impact majeur sur nos résultats
opérationnels, mais aussi d'investir dans la
production d'électricité renouvelable en France
et en Europe.
(1) Hors éléments exceptionnels.
POURQUOI AVEZ-VOUS DÉCIDÉ
DE CÉDER VOTRE PARTICIPATION DANS
LA JV RUBIS TERMINAL ?
Gilles Gobin : En 2020, nous avons souhaité donner
les moyens à Rubis Terminal de se développer sur des
opérations structurantes, ce qui a été le cas pendant
ces trois dernières années. Aujourd'hui, cette cession
va nous permettre d'accélérer le déploiement des
énergies renouvelables à la fois dans la Distribution
d'énergies, notre métier historique, et dans la
Production d'électricité photovoltaïque.
COMMENT ASSURER À VOS CLIENTS
PROFESSIONNELS ET PARTICULIERS CET
ACCÈS FIABLE ET PÉRENNE À L'ÉNERGIE ?
Jacques Riou : Nous nous attachons à fournir de
l'énergie en toute sécurité et dans les meilleures
conditions économiques possibles. L'ensemble des
pays dans lesquels nous sommes présents
bénéficient de notre maîtrise de la chaîne logistique
et nous adaptons nos produits et services aux
besoins et enjeux locaux.
Qu'il s'agisse de l'Afrique, avec par exemple
la fourniture de gaz liquéfiés et de bitume, ou des
Caraïbes, avec une logistique insulaire éprouvée,
ou encore de l'Europe pour l'approvisionnement
des zones reculées, nous contribuons à améliorer
la qualité de vie des populations.
Nos clients professionnels quant à eux disposent
d'une gamme complète de solutions adaptées
à leurs différents secteurs. J'ajoute que le mix
énergétique moins carboné que nous offrons permet
aux territoires de diversifier leurs sources d'énergie.
Par ailleurs, le Groupe s'est également fixé des
objectifs de réduction de ses émissions de CO2.
Depuis 2019, nous avons ainsi diminué l'intensité
carbone de nos opérations.
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03
LA VOLONTÉ DE RUBIS EST DE DEVENIR
UN ACTEUR MAJEUR DANS LA PRODUCTION
D'ÉLECTRICITÉ RENOUVELABLE EN FRANCE
ET EN EUROPE. COMMENT CELA S'EST-IL
CONCRÉTISÉ EN 2023 ?
Clarisse Gobin-Swiecznik : Avec un taux élevé
d'obtention d'appels d'offres de la CRE (1) depuis 2015,
nous sommes devenus un acteur de référence en
France. 2023 marque également le développement
à l'international, avec notre entrée en Italie
et en Espagne.
Notre diversification dans la production d'électricité
photovoltaïque se confirme comme un choix
stratégique pertinent alors que l'Europe se tourne
vers le « tout électrique » et les énergies
renouvelables. Notre objectif est d'atteindre 3,5 GWc
de capacités installées d'ici 2030 avec un niveau
de rentabilité des fonds propres équivalent à celui
de nos métiers historiques. Le Groupe est bien
positionné pour atteindre cet objectif et nous
prévoyons une forte croissance sur le marché
des petites installations et des toitures pour les
professionnels.
(1) Commission de régulation de l'énergie.
L'implication, le talent et l'esprit
de collaboration de nos équipes
ont permis de dépasser les
objectifs que nous nous étions
fixés pour 2023 et nous leur
en sommes très reconnaissants.
L'ensemble de la Gérance tient
également à remercier les
actionnaires pour leur fidélité
et la confiance qu'ils nous
témoignent dans les projets
que nous menons.
La Gérance
Gilles Gobin,
Jacques Riou,
Clarisse Gobin-Swiecznik
2023 a été une excellente année
sur l'ensemble de nos métiers.
La stratégie que nous menons s'inscrit dans une vision
durable et de long terme.
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Servir les énergies
d'aujourd'hui et de demain
Rubis est un groupe français indépendant, œuvrant au cœur des énergies depuis plus de 30 ans
pour apporter au plus grand nombre un accès pérenne et fiable à l'énergie. Nous répondons ainsi
aux besoins essentiels de mobilité, de cuisson et de chauffage de nos clients particuliers et
fournissons l'énergie nécessaire au fonctionnement des industries et des professionnels.
L'engagement de nos 4 700 collaborateurs
nous permet d'assurer un service de qualité auprès
de nos clients dans plus de 40 pays.
91
NOS MÉTIERS
Distribution
d'énergies
6 630 M
chiffre d'affaires
354 M
résultat net
+ 8 %
résultat net ajusté
part du Groupe
+ 19 %
augmentation
du résultat brut
d'exploitation
parcs
photovoltaïques
en exploitation
4 700
collaborateurs
Clarisse Gobin-Swiecznik, Gérante
Stockage
de produits liquides
(exercé en JV)
Production d'électrici
renouvelable
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05
PRÉSENCE DANS PLUS DE 40 PAYS
PRINCIPAUX OBJECTIFS RSE (1)
- 30 %
30 %
d'émissions de CO2
d'ici 2030,
scopes 1 et 2
de femmes en moyenne
dans les Codir
des branches d'ici 2025
Définition d'un
nouveau projet
sociétal Groupe
d'ici 2025
100 %
des business units ont
mis en œuvre des actions
sociétales répondant à un
besoin local d'ici 2025
- 20 %
100 %
d'émissions de CO2
d'ici 2030, scope 3A
de collaborateurs
formés chaque année
d'ici 2025
Caraïbes
49%
38%
45%
38%
27%
40%
des effectifs
13%
du chiffre d'affaires
16%
du RBE
33%
des effectifs
Europe
du chiffre d'affaires
du chiffre d'affaires
du RBE
du RBE
des effectifs
Afrique
GPL
Carburant
Bitume
Électricité photovoltaïque
Stockage
(1) Voir détails chapitre 4.
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Présentation
du Groupe
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
08
Histoire
08
Stratégie
09
Modèle d'affaires / DPEF /
14
Chiffres clés
16
PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS
18
Organigramme simplifié
18
Métiers
18
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- Histoire
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Histoire
UN GROUPE EN MOUVEMENT
Depuis plus de 30 ans, nous répondons aux besoins essentiels de nos clients particuliers, industriels
et professionnels. Nous opérons dans plus de 40 pays, au plus proche des enjeux locaux, pour fournir
un accès pérenne et fiable à l'énergie.
Présentation générale
1990
Création de Rubis.
Conscient de la contribution clé du secteur de l'énergie
pour lutter contre le changement climatique,
Rubis diversifie ses activités
et son offre vers des solutions décarbonées.
1993
Acquisition de la Compagnie Parisienne
des Asphaltes qui deviendra Rubis Terminal.
Démarrage de l'activité Stockage de produits
liquides.
1994
Acquisition de Vitogaz. Démarrage
de l'activité Distribution d'énergies en France,
qui deviendra Rubis Énergie.
2015
Nouvelle activité de distribution de bitume
et création de l'activité Support & Services,
comprenant le négoce-approvisionnement
et le transport maritime.
2020
1995
Introduction en bourse.
Rubis Terminal devient une joint-venture.
2000
Lancement des activités de Distribution à
l'international : Europe et Maroc, puis Antilles
en 2005, Afrique en 2010, Caraïbes en 2011.
2008
2021
Prise de participation dans HDF Energy.
Développement de l'activité Stockage
à l'international : Anvers et Rotterdam,
puis l'Espagne en 2020.
2022
Acquisition de 80 % de Photosol France
et création de la branche Production
d'électricité renouvelable (Rubis Renouvelables).
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Stratégie
SERVIR LES ÉNERGIES D'AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN
La croissance démographique et économique mondiale entraîne une augmentation constante des
besoins en énergie. Parallèlement, le réchauffement climatique nécessite une transition rapide vers
des sources d'énergie décarbonées. Cette transition doit se faire tout en assurant la sécurité
énergétique, c'est-à-dire l'accès à une énergie fiable et pérenne pour tous.
Excellence
Opérationnelle
Organisation
agile
Performance
financière
robuste
Dans ce contexte, nous avons construit une stratégie autour de trois piliers reposant
sur trois leviers d'action inscrits dans l'ADN même de notre Groupe
1
2
3
Poursuivre
nos développements
sur des marchés
à forte croissance
Devenir
un acteur majeur
de la production
d'électricité renouvelable
en Europe
Renforcer
notre contribution
sociétale et
environnementale
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- Stratégie
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Acteur majeur du secteur de l'énergie photovoltaïque
en France, nous développons des projets sur mesure
et possédons un savoir-faire sur l'ensemble de la chaîne
de valeur. Nous avons atteint des taux de réussite
inégalés dans le cadre des appels d'offres de la
Commission de régulation de l'énergie (CRE) et tous les
projets obtenus ont été construits. Nous développons
parallèlement des contrats long terme avec des entités
commerciales (Corporate Power Purchase Agreement).
En tant que précurseur dans le domaine de
l'agrivoltaïsme, nous œuvrons à la conception de projets
qui optimisent l'utilisation des terres agricoles tout
en soutenant la viabilité économique des exploitations
grâce à l'augmentation de leurs revenus.
Nos installations participent à l'objectif de l'UE
en matière d'énergie renouvelable, à savoir de parvenir
à une part de 32 % d'énergies renouvelables dans
la consommation finale brute d'énergie d'ici 2030,
réduisant de surcroît les émissions de gaz à effet
de serre.
Les perspectives de croissance au niveau européen
sont considérables. Fort de notre expérience en France,
nous nous sommes déjà positionnés en Italie
et en Espagne. Nous disposons des moyens pour
accélérer le développement de cette activité qui devrait
contribuer à hauteur de 25 % du résultat brut
d'exploitation du Groupe d'ici 2030.
Ainsi, nous prévoyons 3,5 GWc de capacités installées
d'ici 2030 afin de devenir un acteur majeur européen
dans la production d'électricité photovoltaïque.
DEVENIR UN
ACTEUR MAJEUR
DE LA PRODUCTION
D'ÉLECTRICITÉ
RENOUVELABLE
EN EUROPE
Pour répondre à la réalité d'un monde en mutation
et aux besoins croissants en énergie, nous ciblons
des acquisitions raisonnées et des investissements
adaptés en continuant à nous focaliser sur les marchés
pérennes à forte croissance.
Notre gamme de services multi-énergies et les produits
distribués répondent aux meilleurs standards européens
et internationaux. Pour soutenir cette dynamique,
d'importants investissements ont été réalisés (multipliés
par trois en 10 ans). En 2023, nous avons consacré
41,2 millions à la croissance et la transition énergétique
de la branche Distribution d'énergies et 77 millions d'euros
au titre de l'activité Production d'électricité
photovoltaïque. Nous avons toujours privilégié une
approche décentralisée afin d'offrir à nos clients des
solutions innovantes et adaptées répondant à leurs
besoins spécifiques. En Afrique et dans la zone Caraïbes,
nous occupons des positions de leader dans la majorité
de nos implantations et la maîtrise de l'outil logistique
d'importation nous procure un avantage concurrentiel
durable. Nous misons également sur le développement
des énergies renouvelables dans toutes nos géographies.
Nous pouvons ainsi renforcer nos positions et assurer
une performance financière robuste tout en
accompagnant le développement économique
et social des pays dans lesquels nous opérons.
POURSUIVRE NOS
DÉVELOPPEMENTS
SUR DES MARCHÉS
À FORTE
CROISSANCE
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G RO U P E
- Stratégie
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11
L'excellence opérationnelle vise en premier lieu à garantir
la sécurité des installations et des personnes.
Des programmes de formation complets, des inspections
régulières et le respect des procédures sont des éléments
essentiels d'une approche opérationnelle axée sur
la sécurité. Le Code éthique de Rubis précise que chaque
collaborateur doit adopter un comportement responsable
sur site, se conformer aux procédures de sécurité
et de protection de l'environnement et prêter une attention
particulière au respect de ces règles par tous (collègues,
fournisseurs, prestataires extérieurs, etc.). Depuis 2015,
le taux de fréquence des accidents du travail a diminué
de 36 % au sein du Groupe.
L'excellence opérationnelle implique également
la rationalisation des processus et la mise en œuvre
des meilleures pratiques dans toutes nos opérations.
En encourageant une culture de l'amélioration continue
et en tirant parti de la technologie, comme les systèmes
de surveillance avancés et la maintenance prédictive,
le Groupe améliore les performances de ses actifs et peut
accroître sa rentabilité. À ce titre, le Groupe a investi
56 millions d'euros en sécurité/maintenance et adaptation
de ses installations en 2023.
Cette recherche de l'efficacité sur toute la chaîne de valeur
nous permet de renforcer notre compétitivité sur le marché
en proposant des produits de qualité au meilleur prix et,
notamment, d'accueillir nos clients dans 1 084 stations-
service aux standards internationaux. En donnant la
priorité à l'efficacité, à la fiabilité, à la sécurité et à
la durabilité, le Groupe peut améliorer ses performances
opérationnelles et se positionner pour un succès à long
terme.
EXCELLENCE OPÉRATIONNELLE
En tant qu'acteur de l'énergie, nous jouons un rôle
essentiel pour le développement des pays dans lesquels
nous opérons tout en contribuant à la lutte contre
le changement climatique.
Notre offre en gaz liquéfiés permet de répondre
aux besoins croissants en énergie, en particulier pour
un usage domestique, et constitue une alternative plus
RENFORCER NOTRE
CONTRIBUTION
SOCIÉTALE ET
ENVIRONNEMENTALE
durable et moins nocive au charbon ou au bois. L'AIE(1)
estime que près d'un tiers des personnes qui auront accès
à la cuisson propre en Afrique d'ici 2030 l'auront grâce au
GPL.
Nous employons des collaborateurs de plus de
70 nationalités dans 45 pays et nous nous engageons
à développer les talents et à promouvoir l'inclusion
et l'égalité des chances. Plusieurs initiatives ont d'ailleurs
été mises en œuvre pour faire émerger les talents sans
distinction de genre. Aujourd'hui, 35,5 % des postes
à responsabilité sont occupés par des femmes, soit une
proportion supérieure à leur représentation dans l'effectif
global (26,4 %). Nous nous sommes également fixé
un objectif de 100 % des collaborateurs formés chaque
année d'ici 2025 et avons atteint plus de 89 % en 2023.
Souhaitant également promouvoir le développement
social et économique des communautés que nous
servons, notre objectif est que 100 % de nos business
units mettent en œuvre une action sociétale d'ici 2025.
En 2023, 94 % des business units ont soutenu une action
sociétale pour un total de 160 000 bénéficiaires.
Pour réduire notre empreinte carbone, nous avons défini
un plan de décarbonation de nos opérations avec
l'objectif de diminuer de 30 % nos émissions de CO2
à horizon 2030 (versus 2019). L'activité Production
d'électricité photovoltaïque a réalisé son premier bilan
carbone et a été intégrée en 2023 aux objectifs de
notre feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025.
(1) Source : AIE, International Energy Outlook, octobre 2023.
Not named
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- Stratégie
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Notre efficacité repose sur une organisation
décentralisée et agile. Cette approche permet aux
responsables de chaque filiale de maîtriser parfaitement
leur zone géographique et de mener une stratégie
opérationnelle adaptée aux enjeux et besoins locaux.
Dans le contexte actuel du secteur de l'énergie, l'agilité
organisationnelle est primordiale pour rester compétitif
et répondre à l'évolution des demandes du marché, aux
changements réglementaires et aux avancées
technologiques. En effet, les régions dans lesquelles
Rubis est présent ne sont pas homogènes dans leur
développement économique, leur structure de marché,
leurs opportunités et leurs défis.
Ce modèle, éprouvé au sein de nos branches historiques
depuis de nombreuses années, se traduit par
des équipes motivées et responsables. Le Groupe,
qui emploie près de 99 % de ses collaborateurs
localement, valorise la diversité des compétences et des
points de vue. Cette organisation encourage le partage
des connaissances, la créativité et la responsabilisation,
ce qui se traduit par une plus grande adaptabilité
et réactivité. En effet, en accélérant le processus
décisionnel, la décentralisation permet d'évoluer
rapidement afin d'apporter plus de solutions innovantes
à nos clients. Cela favorise l'amélioration continue
et la résilience du Groupe et se matérialise par des gains
de parts de marché.
Notre organisation agile nous positionne idéalement
pour répondre efficacement aux besoins locaux, tout
en respectant les standards HSE et éthiques rigoureux
définis par le Groupe.
Comme en témoignent les indicateurs clés du Groupe
depuis plus de 30 ans, la performance financière
de Rubis est robuste et durable. Elle se manifeste par
une politique généreuse de dividende avec un taux
de distribution supérieur à 60 % et un taux
de croissance annuel composé du dividende par action
de 8 % sur 10 ans.
Outre la performance opérationnelle, le développement
de Rubis repose sur des acquisitions stratégiques qui
renforcent des positions de marché solides et protégées
par des actifs tangibles, garants de la rentabilité
du Groupe sur le long terme. L'acquisition de Photosol
en 2022 en témoigne : cette activité contribuera
au moins à hauteur de 25 % du résultat brut
d'exploitation de Rubis en 2030.
Notre ambition en termes de performance repose
sur une discipline financière stricte, des multiples
d'acquisition attractifs et une utilisation prudente
des leviers financiers permettant de maintenir un faible
ratio d'endettement du Groupe.
C'est cette approche qui nous permettra de couvrir les
besoins en énergie d'aujourd'hui et de demain, de créer
de la valeur pour l'ensemble de nos parties prenantes
et de construire un avenir durable.
TAUX DE CROISSANCE ANNUEL COMPOSÉ
1 an
3 ans
5 ans
10 ans
15 ans
2022-2023
2020-2023
2018-2023
2013-2023
2008-2023
Résultat brut d'exploitation
+ 19
%
+ 16 %
+ 10 %
+ 14 %
+ 15 %
Résultat opérationnel courant
+ 22 %
+ 19 %
+ 10 %
+ 14 %
+ 15 %
Résultat net part du Groupe
+ 35 %
+ 8 %
+ 7 %
+ 13 %
+ 15 %
Bénéfice par action
+ 34 %
+ 8 %
+ 5 %
+ 9 %
+ 8 %
Dividende par action
+ 3 %
+ 3 %
+ 4 %
+ 7 %
+ 8 %
ORGANISATION AGILE
PERFORMANCE FINANCIÈRE ROBUSTE
Not named
SCHÉMA SIMPLIFIÉ DES ACTIVITÉS
PRODUCTION
D'ÉLECTRICITÉ
RENOUVELABLE
DISTRIBUTION
D’ÉNERGIES
STOCKAGE
DE PRODUITS LIQUIDES
(en JV)
photovoltaïques
Approvisionnement
Transport maritime
(Bio)
Gaz
Bitumes Lubrifiants Combustibles,
Produits
agro-
Produits
chimiques
carburants liquéfiés
et (bio)
biocarburants,
e-fuels
alimentaires,
engrais
combustibles
Électricité
Stations-service - Livraisons
PROFESSIONNELS
Entreprises du secteur
public et privé
PARTICULIERS
PROFESSIONNELS
Clients des stations-service
et utilisateurs de gaz liquéfiés
(en bouteille ou en vrac)
Industriels des combustibles,
biocarburants, groupes chimiques,
coopératives agricoles,
aéroports, distributeurs,
négociants, etc.
PROFESSIONNELS
Industriels, aviculture, agriculture,
hôtellerie, BTP, transports, etc.
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- Modèle d'affaires
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Modèle d'affaires
/ DPEF /
NOS RESSOURCES
NOTRE MODÈLE
NOS LEVIERS D'ACTIONS
NOTRE CONTRIBUTION
Tout au long de sa chaîne de valeur, Rubis a une
contribution particulière pour 6 des 17Objectifs
de développement durable (ODD) de l'ONU.
CAPITAL SOCIÉTAL
ET ENVIRONNEMENTAL
Membre du UN Global Compact
Plus de 2 M€ consacrés par
Rubis SCA aux actions sociétales
et au mécénat
30 Référents RSE
et 38 Référents Conformité
CAPITAL INDUSTRIEL
Distribution d'énergies
81 sites industriels dans le monde
stations-service
dans 23 pays
10 navires en pleine propriété
Production d'électricité renouvelable
91 parcs photovoltaïques
en exploitation en France
(435 MWc de capacité
opérationnelle)
458 MWc de projets
en construction ou attribués
4,3 GWc de portefeuille
de projets
Stockage de produits liquides (JV)
27 sites industriels en Europe
CAPITAL FINANCIER
2,3 Md€ : capitalisation boursière
du Groupe
283 M€ : investissements
industriels (hors JV)
Excellence
Opérationnelle
Organisation
Agile
Performance financière
robuste
Servir
les énergies
d'aujourd'hui
et de demain
CAPITAL HUMAIN
4 700 collaborateurs,
répartis dans 45 pays
> 26 % de femmes
Plus de 70 nationalités
Rubis distribue des
énergies dans des zones
géographiques où une
grande partie de la
population en est dépourvue
et développe la production
d'électricité renouvelable.
Objectif de baisse des
émissions de CO2 de 30 %
d'ici 2030 (base 2019,
périmètre Distribution
d'énergies et Production
d'électricité photovoltaïque
scopes 1 et 2).
Not named
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- Modèle d'affaires
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NOTRE CRÉATION DE VALEUR
Poursuivre
nos développements sur
des marchés à forte croissance
Devenir
un acteur majeur de la production
d'électricité renouvelable
en Europe
Renforcer
notre contribution sociétale
et environnementale
NOTRE STRATÉGIE
NOS MÉTIERS
CAPITAL INDUSTRIEL
Continuité de l'approvisionnement
essentielle aux économies des pays
où le Groupe opère
Diversité géographique des lignes
de métiers et de produits
Près de 97000 foyers français
approvisionnés en électricité renouvelable
(estimation en équivalent production)
CAPITAL FINANCIER
354 M€ : résultat net part du Groupe
3,42 € : bénéfice dilué par action
98 € * : montant du dividende
par action
: rentabilité des capitaux investis
2023 (moyenne sur 5 ans)
CAPITAL SOCIÉTAL
ET ENVIRONNEMENTAL
Promotion des énergies moins carbonées
(gaz liquéfiés, biocarburants, électricité
renouvelable, etc.)
202 M€ : impôts et taxes
0 accident industriel majeur
Plus de 160 000 personnes
bénéficiaires de nos actions sociétales
CAPITAL HUMAIN
> 89 % de collaborateurs formés
191 emplois nets créés
Près de 99 % de collaborateurs employés
localement
> 98 % de collaborateurs bénéficiant
d'une couverture santé
6,2 : taux de fréquence des accidents
du travail (- 36 % depuis 2015)
* Montant proposé à l'AG du 11 juin 2024.
Données au 31/12/2023 incluant la JV Rubis Terminal.
Distribution
d'énergies
Stockage
de produits liquides (JV)
Production d'électricité
renouvelable
Nos actions visant à favoriser la diversité, à accroître
le partage de la valeur créée et notre programme
de prévention de la corruption répondent aux ODD 5,
8 et 16. L'activité de distribution de bitume en Afrique
permet de répondre à l'ODD 9.
Not named
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- Chiffres clés
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Chiffres clés
COMPTEURS BOURSIERS
+113 000
Dividende par action
(en euros)
Actionnariat de Rubis
(au 17/04/2024)
(1) Périmètre Distribution d'énergies, portant principalement sur les émissions du transport maritime et terrestre externalisé, soit sur 45 %
des émissions du scope 3A, année de référence 2019 à périmètre constant.
Une fois encore,
le modèle équilibré
de Rubis, qui
associe branches
historiques
et énergie
renouvelable,
- 20 %
a prospéré sur
le marché incertain
de 2023 et
a largement atteint
ses objectifs.
5,7
millions de m3
de produits
distribués
GWh d'électricité
photovoltaïque
produite
objectif de
réduction
du scope 3A,
d'ici 2030(1)
heures de formation
dispensées
* Montant proposé à l'AGO du 11 juin 2024.
1,86
1,92
1,98*
2023
2022
2021
Public 69,36 %
BlackRock Inc. 5,83 %
Groupe Industriel Marcel Dassault 5,69 %
Plantation des Terres Rouges 5,03 %
Concert Compagnie nationale de navigation/Molis** 5,05 %
M. Ronald Sämann 5,01 %
Associés commandités et Gérants 2,27 %
FCP Rubis Avenir 1,62 %
Conseil de Surveillance 0,11 %
Autodétention 0,03 %
472
** Concert composé de Compagnie nationale de navigation, M. Patrick Molis, son Président, Mme Jade Molis, Mme Agathe Molis,
Mme Victoire Molis et M. Charles Gravatte.
Not named
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PERFORMANCES FINANCIÈRES
Chiffre d'affaires
(en millions d'euros)
opérationnel courant
Résultat
Résultat net
part du Groupe
(en millions d'euros)
(en millions d'euros)
Investissements industriels
hors JV Rubis Terminal
(en millions d'euros)
Ratio dette
nette corporate/RBE
2023
2021
2022
(1) Distribution d'énergies.
(2) Production d'électricité renouvelable.
Résultat brut
d'exploitation
(en millions d'euros)
392
509
621
293
263
354
0,9x
1,5x
1,4x
532
669
798
4 589
7 135
6 630
206
258
283
215 (1)
206 (1)
44 (2)
77 (2)
Not named
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- Métiers
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Métiers
DISTRIBUTION D'ÉNERGIES (96 % DU RBE GROUPE)
Ce métier est constitué de deux
activités :
Retail & Marketing : distribution
de carburants, de gaz liquéfiés
et de bitumes ;
Support & Services : logistique
dont négoce-approvisionnement,
transport maritime et raffinage
(SARA).
Rubis maîtrise l'ensemble
de la chaîne d'approvisionnement :
achat de produit acteur de
place sur les marchés de matières
premières ;
transport utilisation de navires
en pleine propriété et affrétés à
temps ;
stockage détention en propre
de terminaux d'importation dans
ses lieux d'implantation ;
distribution centres
emplisseurs de bouteilles
(gaz liquéfié), réseau de 1 084
stations-service, avitaillement
dans plus de 20 aéroports.
Le Groupe met également
à disposition de ses clients des
solutions moins carbonées comme
des biocarburants, biocombustibles
ou des solutions hybrides intégrant
une part d'énergie solaire.
Présentation des activités
RUBIS
Filiale à 80 %
Rubis Énergie
Rubis Renouvelables
Production
d'électricité photovoltaïque
(Rubis Photosol)
JV Rubis Terminal
France, Espagne, Pays-Bas
etώBelgique
France, Espagne
et Italie
Filiale à 100 %
Filiale à 100 %
Filiale à 55 %
DISTRIBUTION
D'ÉNERGIES
PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ
RENOUVELABLE
STOCKAGE
DE PRODUITS LIQUIDES
Retail &
Marketing
Support &
Services
Europe, Afrique
etώCaraïbes
Afrique etώCaraïbes
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- Métiers
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RÉPARTITION DES VOLUMES
PAR CATÉGORIE DE PRODUITS
Afrique
Rubis distribue des carburants et du gaz liquéfié
en Afrique de l'Est (réseau de 594 stations-service)
et du bitume en Afrique de l'Ouest. Les entités africaines
du Groupe se positionnent dans le top 3(1) dans la plupart
des pays, sur tous les segments de marché.
Dans la distribution de carburants et de gaz liquéfié,
les principaux concurrents dans cette zone sont Puma,
TotalEnergies, Vivo Energy, ainsi que des acteurs locaux
indépendants. En ce qui concerne la distribution de
bitume, Rubis est leader sur l'ensemble de ses marchés,
et la concurrence est locale.
(1) Estimation Rubis.
Leviers de croissance :
CARBURANTS EN STATIONS-SERVICE
Le programme de rénovation des stations-service lancé
en 2021 est désormais terminé. L'offre client s'est enrichie
de magasins de proximité, services de restauration, lavage
de voitures, etc. destinés à accroître la fréquentation des
stations-service, leurs volumes et leurs marges.
GAZ LIQUÉFIÉ
Ce combustible constitue une alternative de transition
pour un tiers de la population mondiale qui cuisine au bois,
à la paraffine et au charbon, ce qui génère une pollution de
l'air domestique nocive. L'usage du gaz liquéfié est promu
par l'Agence internationale de l'énergie et les
gouvernements d'Afrique du Sud, de Madagascar et du
Kenya, qui investissent dans des infrastructures dédiées
(dépôts de stockage notamment) et montrent l'exemple en
lançant des programmes de rénovation des installations
administratives à son profit.
BITUME
Le besoin en infrastructures routières ne cesse de croître
dans la zone. Présent dans trois pays au moment
de l'entrée dans ce secteur (en 2015 lors de l'acquisition
d'Eres), le Groupe est désormais implanté dans neuf pays,
le plus récent étant la Guinée (début 2024).
GPL
Carburant
Bitume
Carburants (hors stations-service et aviation)
16 %
Gaz liquéfiés 19 %
Bitumes 15 %
Aviation 12 %
Stations-service 38 %
36%
de la marge brute ajustée
1 884
collaborateurs
46%
des volumes
Retail & Marketing
Cette activité bénéficie d'une diversification
à la fois géographique et par segment de
produit qui assure une performance stable et
résiliente, peu affectée par la géopolitique et
les cycles économiques.
Not named
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- Métiers
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Rubis distribue des carburants
et du gaz liquéfié dans 19 territoires
(397 stations-service) et maîtrise
l'ensemble de la chaîne
d'approvisionnement. Le Groupe
se positionne dans le top 3 (1) dans
la plupart des pays, sur tous les
segments marchés. Les principaux
concurrents dans cette zone sont
Parkland (Sol), TotalEnergies, ainsi
que des acteurs locaux
indépendants.
(1) Estimation Rubis.
Leviers de croissance :
EXPANSION GÉOGRAPHIQUE
Pour répondre aux besoins des
entreprises et des industriels,
Rubis continue de développer
son activité commerciale
dans des marchés à fort
potentiel, tels que le Guyana
et le Suriname.
Caraïbes
38%
de la marge
brute ajustée
des volumes
GPL
Carburant
DÉVELOPPEMENT DES REVENUS
ANNEXES EN STATIONS-SERVICE
Rubis enrichit son offre en
stations-service de magasins de
proximité, services de restauration,
lavage de voitures, etc. Ces
installations génèrent des revenus
supplémentaires et contribuent
à l'excellente image de marque
du Groupe dans la région.
INSTALLATIONS SOLAIRES
AUPRÈS DE CLIENTS
PROFESSIONNELS
S'appuyant sur le savoir-faire
de la branche Production
d'électricité renouvelable, le Groupe
compte élargir son offre auprès de
ses clients professionnels. L'objectif
est de développer aussi bien des
installations en toiture que des
parcs au sol pour permettre une
production renouvelable et locale
d'électricité.
RÉPARTITION DES VOLUMES
PAR CATÉGORIE DE PRODUITS
39%
Carburants (hors stations-service et aviation)
33 %
Gaz liquéfiés 6 %
Autres 3 %
Aviation 14 %
Stations-service 44 %
883
collaborateurs
Not named
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- Métiers
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En Europe, Rubis distribue
essentiellement du gaz liquéfié
pour des clients résidentiels
(près des deux tiers) et professionnels.
Ce segment représente 73 % des
volumes de la zone. En Corse et dans
les îles anglo-normandes, Rubis
distribue des carburants à travers
un réseau de 93 stations-service
et propose des carburants aviation
et marin. Dans ses implantations,
le Groupe se positionne dans le top 3(1)
du marché, face à des concurrents
tels que Cepsa, DCC, Galp, Repsol,
SHV, UGI.
(1) Estimation Rubis.
Leviers de croissance :
GPL-CARBURANT
Le Groupe distribue du GPL-
carburant en France, en Espagne,
en Suisse et au Portugal. Cette
alternative aux carburants
classiques produit moins de CO2
et quasiment aucune particule.
Le marché est en forte croissance
avec des volumes en
augmentation de 23 %
par rapport à 2022 (2)
.
BIOCARBURANTS
Rubis distribue des biocarburants
et biocombustibles, tels que le
HVO (biocarburant à base d'huiles
usagées qui réduit de 90 % les
émissions de CO2 par rapport
à l'utilisation d'un diesel classique)
ou l'EcoHeat100, un combustible
domestique 100 % renouvelable.
SOLUTIONS HYBRIDES
Le Groupe accompagne
ses clients professionnels dans
leur transition énergétique
en élargissant son offre avec
des projets photovoltaïques
en toiture ou combinant du gaz
liquéfié et des panneaux solaires.
(2) Source CPDP (Comité professionnel du pétrole).
Europe
GPL
Carburant
Carburants (hors stations-service et aviation)
7 %
Gaz liquéfiés 73 %
Autres 2 %
Aviation 1 %
Stations-service 17 %
RÉPARTITION DES VOLUMES PAR CATÉGORIE DE PRODUITS
de la marge brute ajustée
15%
26%
des volumes
754
collaborateurs
Not named
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- Métiers
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Support & Services
APPROVISIONNEMENT ET SHIPPING
Rubis dispose de 16 navires pour assurer l'ensemble
de ses opérations de transport maritime. Dix d'entre
eux sont la propriété du Groupe (cinq bitumiers, trois
tankers pour les carburants et deux navires de
transport de gaz liquéfié). Les autres sont affrétés
en time-charter.
Dans ce cadre, en ligne avec les objectifs de
décarbonation des Nations Unies et aux objectifs
de réduction des émissions de CO2 fixés dans la
feuille de route RSE Think Tomorrow 20222-2025 du
Groupe, notre filiale Rubis Énergie adhère à la Sea
Cargo Charter, une initiative en faveur d'un transport
maritime responsable, transparent et efficient.
RAFFINAGE ET STOCKAGE
La raffinerie des Antilles (SARA), détenue à 71 %
par le Groupe, est implantée en Martinique et assure
de façon exclusive l'approvisionnement en carburants
et combustibles des trois départements français
d'Amérique (DFA). Les prix de mise à disposition
des produits et la rentabilité de SARA sont régulés
par les pouvoirs publics à travers un décret. Sa
capacité de production est de 800 000 tonnes par
an et elle produit une gamme complète aux normes
environnementales européennes : carburants pour
la mobilité route, mer, air, gaz liquéfié, etc. SARA
veut aller encore plus loin et se positionne à la fois
comme producteur et fournisseur de carburants
moins carbonés pour la mobilité terrestre, aérienne
et maritime, tels que l'hydrogène et les
biocombustibles.
Support & Services
regroupe les activités
d'approvisionnement
et de transport
maritime (shipping)
des produits
commercialisés
par le Groupe et l'activité
de raffinage et stockage
de SARA.
771 collaborateurs
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- Métiers
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PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ
RENOUVELABLE (4 % DU RBE GROUPE)
Ce métier est constitué d'une activité Production d'électricité
photovoltaïque et d'une prise de participation de 18,5 % dans
HDF Energy, un groupe international spécialisé dans
l'hydrogène-électricité.
Électricité photovoltaïque
Rubis est l'un des leaders
indépendants de la production
photovoltaïque en France avec
435 MWc de capacité en opération
(91 parcs photovoltaïques) et
91 MWc en construction. Du
développement d'installations
au démantèlement en passant par
la conception, le financement,
l'exploitation et la maintenance,
nous sommes présents sur toute la
chaîne de valeur.
Le Groupe s'adresse principalement
au marché des grandes
installations au sol ou en ombrières
avec un savoir-faire reconnu dans
le domaine de l'agrivoltaïsme. Nous
nous sommes volontairement
concentrés sur des localisations
stratégiques moins concurrentielles
et sur le développement de projets
complexes pour nous démarquer
des grands groupes présents sur ce
marché ; une stratégie très similaire
à celle développée par la branche
Distribution d'énergies.
L'électricité produite est
principalement revendue par le
biais de contrats long terme
obtenus grâce au mécanisme
d'appel d'offres de la Commission
de régulation de l'énergie (CRE).
Nous nous positionnons également
sur le marché des Corporate Power
Purchase Agreements (CPPA), des
contrats long terme avec des
contreparties commerciales.
En France, nos principaux
concurrents sont des filiales de
multinationales telles qu'Engie,
TotalEnergies, EDF ENR ou le
Groupe Mulliez (Voltalia), ainsi que
des producteurs indépendants tels
que Neoen ou Tenergie.
En 2023, nous nous sommes
développés en Italie et en Espagne
avec l'acquisition de plusieurs
projets prêts à construire.
Leader
indépendant
de la production
photovoltaïque
en France
435 MWc
de capacité en opération
(91 parcs photovoltaïques)
et 91 MWc
en construction
Not named
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- Métiers
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DIVERSIFICATION
CLIENTS
Jusqu'à présent, l'énergie
produite via nos grandes
installations au sol était
principalement revendue avec
des contrats CRE. Pour
accompagner la demande
croissante des entreprises
souhaitant décarboner leur mix
énergétique, nous nous
développons également sur le
marché des CPPA, des contrats
d'approvisionnement d'électricité
à tarif fixe pour des entités
commerciales pour une durée
de 10 à 20 ans.
PETITES INSTALLATIONS
PHOTOVOLTAÏQUES
L'intégration de Mobexi en 2022
puis d'Ener 5 début 2024,
nous permet de renforcer notre
offre sur le segment des petites
installations dès 100 kWc
à destination des industriels,
du monde agricole et des
collectivités pour leur apporter
des solutions durables,
innovantes et compétitives.
La réglementation française,
imposant progressivement
la solarisation des bureaux
de plus de 500 m2 et des
parkings de plus de 1 500 m2,
nous conforte dans cette
diversification stratégique.
DIVERSIFICATION
À L'INTERNATIONAL
Forts du socle que constitue la
France, nous avons mis en place
une stratégie visant à devenir un
acteur majeur de la production
d'électricité photovoltaïque
en Europe, zone dans laquelle
la demande d'électricité
renouvelable est croissante.
Après l'Italie et l'Espagne,
d'autres développements
sont envisagés. Nous étudions
également l'Outre-mer et
les Caraïbes, aussi bien pour le
segment des grandes
installations au sol que les
petites installations pour nos
clients professionnels.
Leviers de croissance :
171
collaborateurs
Électricité photovoltaïque
MWc
de capacités
en opération,
en construction
et attribuées
GWc
de projets en
développement
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25
Hydrogène-électricité
Dans le cadre
de son entrée au
capital de HDF Energy,
Rubis a conclu
un accord industriel
et financier qui prévoit
notamment une priorité
d'investissement
dans les projets
développés en Afrique,
et en Europe.
Le Groupe a investi dans deux
projets de centrales Renewstable®
développées par HDF Energy en
Guyane et à la Barbade. Chacune
de ces centrales présentera une
puissance installée de 50 MWc.
Le contexte d'économie insulaire,
caractérisé par un coût élevé de
l'énergie carbonée, permet
d'envisager plusieurs projets
dans les Caraïbes
similaires dans les Caraïbes,
mais également dans l'océan Indien
et en zone Méditerranée.
HDF travaille également en
collaboration avec Rubis Terminal
à la réalisation d'une première
barge hydrogène pour
l'électrification des bateaux à quai
dans le port de Rouen.
Cette barge fournira, dès la fin
de l'année 2025, de l'électricité et
de l'hydrogène aux grands navires,
réduisant de plus de 80 %
leurs émissions polluantes lors
des escales.
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STOCKAGE DE PRODUITS LIQUIDES (1)
(EN JOINT-VENTURE)
Détenue par Rubis SCA à 55 %, Rubis Terminal est le cinquième
opérateur de terminaux en Europe et le premier en France
(2)
.
La société est spécialisée dans le stockage et la manutention
de produits liquides et liquéfiés en vrac.
(2) Basé sur les capacités hors pétrole brut, en excluant les concurrents qui ont leur propre réseau de pipeline.
Chiffres clés
(incluant 50% de la JV d'Anvers)
La joint-venture dispose d'une
capacité de stockage de 4 millions
de m3. Ses 15 terminaux sont
positionnés dans des hubs
stratégiques en France, aux
Pays-Bas, en Belgique et
en Espagne où ils bénéficient de
connexions maritimes, fluviales,
oléoducs, ferroviaires et routières.
Rubis Terminal diversifie sa gamme
de produits : les biocarburants,
les produits chimiques
et agroalimentaires ainsi que
le stockage des réserves
stratégiques françaises
représentent 71 % des recettes
de stockage en 2023.
Les volumes de stockage
croissants dédiés aux UCO (huiles
de cuisson usagées) et aux
biocarburants et le lancement
d'un hub éthanol aux Pays-Bas
illustrent cette évolution vers
des produits moins carbonés. De
nouvelles expansions à Rotterdam,
Anvers et Tarragone sont dédiées
aux produits chimiques et aux
biocarburants. La construction
d'un site de cinq hectares dans
le port de Huelva (Espagne)
est en projet, dédié au stockage
notamment de nouvelles sources
d'énergie liquides et gazeuses
liquéfiées.
L'intégration de nouveaux produits,
notamment biosourcés, ainsi que
de nouvelles énergies à long terme
comme l'hydrogène vert, suite à
la signature d'un Memorandum Of
Understanding en octobre 2022,
font partie des prochaines étapes
majeures.
Rubis Terminal
est devenu un des
plus importants
stockistes chimiques
en Europe.
578
collaborateurs
M
de recettes
de stockage
144 M
de résultat brut
d'exploitation
56 M
d'investissements
(1) Rubis SCA a annoncé via un communiqué de presse publié le 10 avril 2024 avoir signé un accord définitif avec I Squared Capital pour la
cession de sa participation de 55 % dans la JV Rubis Terminal. Le closing de l'opération est attendu pour mi-2024.
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Carburants et combustibles
Carburants comme le gazole et l'essence distribués dans les stations-
service, carburant aviation, carburant marin et combustibles domestiques
utilisés pour les systèmes de chauffage individuels et collectifs.
%
Inclut 11 % de réserves stratégiques françaises.
Chimie
Produits chimiques destinés à la fabrication de plastiques,
polystyrènes et produits ménagers courants.
Carburants de substitution aux produits pétroliers, d'origine végétale.
Biocarburants
Agroalimentaire
Produits agro-industriels, notamment des engrais liquides, des huiles végétales
alimentaires et des mélasses pour diverses applications industrielles.
7
%
RÉPARTITION DES RECETTES DE STOCKAGE
PAR CATÉGORIE DE PRODUITS
12
%
41
%
40
4
millions de m3
de capacités
de stockage
Stockage
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Rapport
d'activi
2
2.1 RAPPORT D'ACTIVITÉ POUR L'EXERCICE 2023
30
Groupe Rubis
30
Branches
32
Distribution d'énergies
32
Production d'électricité renouvelable
36
Contribution de la JV Rubis Terminal
36
2.2 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE
37
2.3 AUTRE ÉVÉNEMENT IMPORTANT SURVENU DEPUIS L'AUTORISATION
DE LA PUBLICATION DES COMPTES PAR LE CONSEIL DE SURVEILLANCE
37
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D'ACTI VITÉ
-
Rapport d'activité pour l'exercice 2023
2.1
Rapport d'activité pour l'exercice 2023
Groupe Rubis
Dans un environnement global complexe et volatil, le Groupe a démontré une nouvelle fois sa résilience et généré une
croissance de son résultat net ajusté de 8 %(1).
Le positionnement multi-pays et multi-segments de la branche Distribution d'énergies ainsi que sa structure duale
midstream/downstream ont permis d'absorber les chocs externes de toutes natures et d'enregistrer une croissance en
volumes de 4 % et un ROC en hausse de 20 %. La branche Production d'électricité renouvelable, tirée par le fort développement
du secteur photovoltaïque a été particulièrement active, accroissant son portefeuille sécurisé de parcs de 77 % à 0,9 GWc,
concrétisant ses premiers développements hors France (Italie, Espagne) et générant un RBE de 29 millions d'euros, en
croissance de 66 % sur 2023 vs 2022 (9 mois consolidés). Enfin, la JV Rubis Terminal a réalisé un exercice record avec des
recettes stockage en hausse de 14 % et une contribution nette part Rubis de 13 millions d'euros.
(1) Hors éléments exceptionnels dont, en 2022, l'impact non récurrent de la cession du terminal en Turquie, les éléments liés à l'acquisition de
Photosol, la dépréciation de l'écart d'acquisition de Haïti et d'autres éléments non significatifs et, en 2023, les montants reçus en lien avec
l'issue positive d'un contentieux lié à une opération de M&A.
RÉSULTATS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en millions d'euros)
2023
2022
2023 vs 2022
Chiffre d'affaires
6 630
7 135
- 7 %
Résultat brut d'exploitation (RBE)
798
669
+ 19 %
Résultat opérationnel courant (ROC), dont
621
509
+ 22 %
Distribution d'énergies
647
540
+ 20 %
Production d'électricité renouvelable
4
(1)
Résultat net part du Groupe
354
263
+ 35 %
Résultat net ajusté part du Groupe
342
318
+ 8 %
Bénéfice par action ajusté (dilué) (en euros)
3,30
3,08
+ 7 %
Dividende par action (en euros)
98*
1,92
+ 3 %
Capacité d'autofinancement
583
432
+ 35 %
Investissements industriels, dont
283
258
Distribution d'énergies
206
215
Production d'électricité renouvelable
77
44
* Montant proposé à l'AGO du 11 juin 2024.
L'excellente activité opérationnelle de la branche Distribution
d'énergies a permis de compenser les perturbations
observées sur le front des changes, notamment au Nigéria
et en Afrique de l'Est, pays confrontés à des pénuries de
dollars aiguës provoquant dépréciations ou dévaluations
des monnaies locales. Les pertes de change ont atteint au
total 105 millions d'euros contre 84 millions d'euros en 2022
(respectivement 74,5 millions d'euros et 52 millions d'euros
en net des montants transférés au marché) et, sur le second
semestre, les actions entreprises, notamment au Kenya par
réduction de l'endettement en US dollars par conversion des
encaisses en monnaie locale, ont permis d'en réduire
fortement les effets.
La situation financière du Groupe en fin d'exercice est
robuste, avec un ratio d'endettement net rapporté au RBE
de 1,8 x ramené à 1,4 x en termes de dette corporate.
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Rapport d'activité pour l'exercice 2023
STRUCTURE FINANCIÈRE AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en millions d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Fonds propres totaux, dont
2 802
2 860
part du Groupe
2 671
2 733
Disponibilités
590
805
Dette financière brute (1)
1 950
2 091
Dette financière nette (1)
1 360
1 286
Dette financière nette corporate (2)
1 026
930
Ratio dette nette/fonds propres (1)
49 %
45 %
Ratio dette nette/RBE (1)
1,8
2,0
Ratio dette nette corporate/RBE (2)
1,4
1,5
(1) Hors IFRS 16.
(2) Hors dette sans recours au niveau des SPV de Photosol.
Au total, Rubis a généré une capacité d'autofinancement
de 583 millions d'euros (+ 35 %) et un flux de trésorerie lié
aux activités opérationnelles de 563 millions d'euros contre
421 millions d'euros en 2022 démontrant une excellente
qualité de résultat. Les investissements de 283 millions
d'euros comprennent la part de la branche Distribution
d'énergies, soit 206 millions d'euros, dont 80 % en
maintenance et 20 % en investissements de croissance et
transition énergétique, et 77 millions d'euros au titre des
installations photovoltaïques (Photosol).
ANALYSE DU MOUVEMENT DE LA POSITION FINANCIÈRE NETTE DEPUIS LE DÉBUT DE L'EXERCICE
(en millions d'euros)
Situation financière (hors obligations locatives) au 1er janvier 2022
(1 286)
Capacité d'autofinancement
583
Variation du besoin en fonds de roulement (y compris impôts payés)
(105)
Investissements du Groupe
(283)
Acquisitions nettes d'actifs financiers
(27)
Autres flux d'investissements nets en lien avec des affiliés
15
Variation des prêts, dépôts de garantie, avances et autres flux
(59)
Dividendes aux actionnaires et minoritaires
(212)
Augmentation de fonds propres
4
Incidences des variations de périmètre et change
10
Situation financière (hors obligations locatives) au 31 décembre 2023
(1 360)
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Rapport d'activité pour l'exercice 2023
Branches
Distribution d'énergies
La branche Distribution d'énergies regroupe d'une part
l'activité Retail & Marketing, comprenant les réseaux de
stations-service, gaz liquéfiés, bitume, fioul commercial,
aviation, marine, lubrifiants, réalisée sur les trois zones
géographiques (Europe, Caraïbes, Afrique), et d'autre part
l'activité Support & Services, regroupant les activités en
amont : raffinage, approvisionnement, négoce, shipping et
logistique.
RÉSULTATS DE LA BRANCHE DISTRIBUTION D'ÉNERGIES AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en millions d'euros)
2023
2022
2023 vs 2022
Volumes distribués (en milliers de m3)
5 718
5 487
+ 4 %
Chiffre d'affaires
6 581
7 102
- 7 %
RBE
797
680
+ 17 %
ROC
647
540
+ 20 %
Capacité d'autofinancement
575
440
+ 31 %
Investissements
206
215
RETAIL & MARKETING
Cotation des produits pétroliers
Après les sommets atteints en 2022, les cotations moyennes
des produits pétroliers se sont stabilisées autour de 24 %
en deçà, restant néanmoins dans les moyennes hautes des
10 dernières années. Les effets de change ont contrarié la
configuration 2023, plutôt favorable aux marges, avec une
marge unitaire ajustée en baisse de 2 % (ajustements au
Nigéria et à Madagascar sur le premier semestre).
D'une façon générale, Rubis est positionné sur des marchés
qui lui permettent de transférer au client final la volatilité
des prix (système de prix libres ou sous formule) et ainsi de
constater sur une longue période une relative stabilité de
ses marges. Les cotations records de l'année 2022 avaient
amené les gouvernements du Kenya et de Madagascar à
sortir temporairement du système de structure de prix, tout
en mettant en place, en parallèle, un mécanisme de
subventions aux distributeurs. L'accalmie sur les cotations
en 2023 a mis progressivement fin à ces mesures.
* Marge ajustée des pertes de change au Nigéria et des remboursements de manque à gagner à Madagascar.
-40
-39 %
-60
0
-20
20
40
645
60
54 %
80
1 002
100
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2022
2023
%
2021
0
-2 %
2 %
438
15 %
-6 %
1 %
2 %
9 %
7 %
-5 %
19 %
-6 %
-7 %
-30 %
-21 %
22 %
24 %
-9 %
-2 %
-24 %
103 %
707
451
359
542
528
321
493
765
Variation cotation ULSD
Variation marge unitaire*
Prix pétroliers (ULSD en €)
200
400
600
800
1 000
120
1 200
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Rapport d'activité pour l'exercice 2023
Synthèse de l'activité en volumes sur l'exercice 2023
Opérant à travers ses 31 centres de profit, l'activité Retail & Marketing a commercialisé 5,7 millions de m3 sur la période en
distribution finale (+ 4 %). On notera la bonne tenue respective de l'aviation (+ 36 %), du GPL (+ 5 %) et des réseaux de
stations (+ 4 %).
ÉVOLUTION DES VOLUMES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en milliers de m3)
2023
2022
2023 vs 2022
Europe
876
856
+ 2 %
Caraïbes
2 219
2 172
+ 2 %
Afrique
2 623
2 458
+ 7 %
TOTAL
5 718
5 487
+ 4 %
En 2023, ces volumes se répartissent selon les trois zones
géographiques : Europe (15 %), Caraïbes (39 %) et Afrique
(46 %), fournissant au Groupe une excellente diversité à la
fois climatique, économique (pays émergents et économies
développées) et par type d'utilisation (résidentielle,
transports, industries, utilities, aviation, marine, lubrifiants).
Les volumes et marges par catégorie de produits se
répartissent respectivement ainsi : 37 % et 31 % pour les
réseaux de stations-service, 33 % et 22 % pour l'ensemble
des autres carburants (aviation, fioul commercial, gazole
non routier, lubrifiants, naphta), 22 % et 36 % pour le GPL
et 7 % et 11 % pour le bitume.
Marge commerciale
La marge commerciale brute atteint 849 millions d'euros, en augmentation de 6 %, ramenée à + 3 % ajustée de la répercussion
de la dépréciation du taux de change sur le prix de vente aux clients bitume en Afrique de l'Ouest.
MARGE BRUTE RETAIL & MARKETING AU 31 DÉCEMBRE 2023
Marge brute
ajustée
(en millions
d'euros)
Répartition
2023 vs 2022
Marge brute
ajustée
(en euros/m3)
2023 vs 2022
Europe
209
26 %
+ 6 %
238
+ 4 %
Caraïbes
306
38 %
+ 9 %
138
+ 7 %
Afrique
291
36 %
- 6 %
111
- 12 %
TOTAL
806
100 %
+ 3 %
141
- 2 %
Résultats de l'activité Retail & Marketing
Les agrégats opérationnels RBE et ROC enregistrent une progression respectivement de 14 % et 20 % en 2023.
RÉSULTATS DE L'ACTIVITÉ RETAIL & MARKETING AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en millions d'euros)
2023
2022
2023 vs 2022
Volumes distribués (en milliers de m3)
5 718
5 487
+ 4 %
Chiffre d'affaires
5 548
6 061
- 8 %
RBE
576
503
+ 14 %
ROC
475
396
+ 20 %
Capacité d'autofinancement
370
268
+ 38 %
Investissements
155
141
L'Europe, principalement positionnée sur la distribution de
GPL, affiche des volumes en hausse de 2 % après une année
2022 particulièrement défavorable en termes de
températures hivernales.
La région Caraïbes a enregistré une bonne croissance des
volumes en 2023 (+ 2 % globalement et + 5 % hors Haïti),
tirée par la bonne dynamique du tourisme avec ses effets
sur les volumes aviation et réseaux.
Enfin, l'Afrique enregistre une bonne performance en termes
de volumes (+ 7%), l'Afrique de l'Est poursuivant ses efforts
d'optimisation et d'investissements dans les réseaux de
stations-service.
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Rapport d'activité pour l'exercice 2023
Les investissements de l'exercice atteignent 155 millions
d'euros se répartissant sur les 27 filiales opérationnelles et
concernent des investissements courants (stations-service,
terminaux, réservoirs, bouteilles, installations en clientèle),
destinés principalement à accompagner la croissance des
parts de marché d'une part et la maintenance des
installations d'autre part.
Retail & Marketing Europe
Espagne – France – Îles anglo-normandes – Portugal – Suisse
RÉSULTAT DE L'ACTIVITÉ RETAIL & MARKETING EUROPE AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en millions d'euros)
2023
2022
2023 vs 2022
Volumes distribués (en milliers de m3)
876
856
+ 2 %
Chiffre d'affaires
800
833
- 4 %
RBE
100
96
+ 4 %
ROC
60
58
+ 4 %
Investissements
38
34
La zone Europe présente le positionnement GPL le plus fort du Groupe : 50 % des volumes du Groupe y sont commercialisés
et le GPL représente 73 % des volumes de la zone, avec une clientèle estimée aux deux tiers résidentielle.
Les volumes sont en progression de 2 % sur l'ensemble de l'exercice, avec des marges unitaires fermes (+ 4 %).
Retail & Marketing Caraïbes
Antilles et Guyane françaises – Bermudes – Eastern Caribbean – Guyana – Haïti – Jamaïque – Suriname – Western
Caribbean
RÉSULTATS DE L'ACTIVITÉ RETAIL & MARKETING CARAÏBES AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en millions d'euros)
2023
2022
2023 vs 2022
Volumes distribués (en milliers de m3)
2 219
2 173
+ 2 %
Chiffre d'affaires
2 355
2 577
- 9 %
RBE
227
168
+ 35 %
ROC
194
134
+ 45 %
Investissements
57
51
Au total, 19 implantations assurent la distribution locale de
carburants (près de 400 stations-service, aviation,
commercial, GPL, lubrifiants et bitume).
L'activité dans la région a bénéficié de la forte reprise du
tourisme porté par le dynamisme de l'économie américaine
favorisant la bonne tenue des volumes (+ 2 % globalement
et + 5 % hors Haïti).
Hors traitement comptable de l'hyperinflation à Haïti, le
ROC est en hausse de 25 %, porté par les volumes et la
progression de marges unitaires (+ 7 %).
La situation à Haïti reste chaotique dans l'attente du
déploiement d'une force internationale chargée de maintenir
l'ordre. La filiale gère ses coûts et investissements a minima.
Il est rappelé que Haïti représente aujourd'hui une part peu
significative du Groupe avec respectivement 6 % et 4 %
des volumes et marges de distribution.
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Rapport d'activité pour l'exercice 2023
Retail & Marketing Afrique
Bitume : Afrique du Sud – Angola – Cameroun – Gabon – Libéria – Nigéria – Sénégal – Togo et sous-région
Produits blancs/GPL : Afrique du Sud – Botswana – Djibouti – Éthiopie – Kenya – La Réunion – Madagascar – Maroc –
Ouganda – Rwanda – Zambie – Zimbabwe
RÉSULTATS DE L'ACTIVITÉ RETAIL & MARKETING AFRIQUE AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en millions d'euros)
2023
2022
2023 vs 2022
Volumes distribués (en milliers de m3)
2 623
2 458
+ 7 %
Chiffre d'affaires
2 394
2651
- 10 %
RBE
249
240
+ 4 %
ROC
222
205
+ 8 %
Investissements
60
56
Les volumes progressent globalement de 7 %, avec :
une légère progression des ventes en réseaux : + 2 %,
avec la finalisation de la restructuration du réseau en
Afrique de l'Est : rebranding, développement des ventes
hors carburants, reprises de stations, dans un contexte
macroéconomique plutôt assombri (pouvoir d'achat,
crises monétaires) ;
un retrait des volumes de bitume de 8 % : un très bon
ancrage dans une dizaine de pays d'Afrique de l'Ouest
ainsi que l'Afrique du Sud et nouvellement la Guinée. Les
volumes ont baissé (- 15 %) au Nigéria dans un contexte
de renouvellement politique et crise de change aiguë ;
un quasi-doublement des volumes aviation au Kenya.
La marge commerciale ajustée est en retrait de 2 %, après
retraitement de pertes de change sur le Nigéria et
ajustements positifs de marge sur 2022, après
remboursement par l'État en 2023 d'un manque à gagner à
Madagascar.
En Afrique de l'Est, les résultats continuent leur progression
avec un ROC à + 8 % ; le programme de rénovation des
stations intégrant rebranding et ouvertures de commerces
associés porte ses fruits avec des résultats concrets sur la
fréquentation des points de ventes et les débits unitaires
moyens. Les ventes réseaux sont en progression de 3 %
en 2023 sur l'ensemble de l'Afrique de l'Est avec des marges
brutes en hausse de 26 %.
SUPPORT & SERVICES
Barbade et Dubaï (négoce) – Haïti – Madagascar – Martinique (SARA) – Shipping
RÉSULTATS DE L'ACTIVITÉ SUPPORT & SERVICES AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en millions d'euros)
2023
2022
2023 vs 2022
Chiffre d'affaires
1 032
1 041
- 1 %
RBE
221
177
+ 25 %
ROC, dont
172
144
+ 20 %
SARA
38
25
+ 51 %
autres
134
119
+ 13 %
Capacité d'autofinancement
205
172
+ 19 %
Investissements
51
74
Ce sous-ensemble regroupe les outils d'approvisionnement
de la branche en produits pétroliers et bitume :
la participation de 71 % dans la raffinerie des Antilles
(SARA) ;
l'activité négoce-approvisionnement, active en produits
blancs dans les Caraïbes (la Barbade) et surtout en
bitume dans la zone Afrique/Moyen-Orient avec un siège
opérationnel à Dubaï ;
en support-logistique, l'activité shipping (16 navires) et
« stockage et pipe » à Madagascar.
Les résultats de la raffinerie SARA ont connu une forte
volatilité entre 2019 et 2022, davantage pour des motifs de
traitement comptable (comptabilisation des indemnités de
fin de carrière et provisions et reprises subséquentes liées
au Grand Arrêt) qu'économiques : les résultats restent
néanmoins régulés par une formule garantissant un retour
de 9 % sur les capitaux propres.
La contribution de l'activité Support & Services (hors SARA)
atteint 134 millions d'euros (+ 13 %) et se décompose de la
façon suivante :
les volumes traités en négoce-approvisionnement font
ressortir une progression des volumes de 15 % tandis que
le shipping a bénéficié de l'effet conjugué de meilleurs
taux de fret et des investissements dans de nouveaux
navires ;
les activités de services portuaires et pipe à Madagascar
ont maintenu leur rythme historique.
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-
Rapport d'activité pour l'exercice 2023
Production d'électricité renouvelable
Différentes actions ont été lancées au début de l'exercice
pour positionner Rubis Photosol sur un axe de croissance
accéléré par :
la mise en place d'une première étape de financement
avec 115 millions d'euros accordés par un pool de
banques pour refinancer une partie des moyens déjà en
place (55 millions d'euros) et fournir des moyens
additionnels (60 millions d'euros) ;
l'accélération du développement international avec
l'annonce en juillet dernier de l'acquisition d'un portefeuille
RTB (ready-to-build) de 100 MWc en Italie. Des projets
similaires sont en cours de développement en Espagne.
RÉSULTATS DE LA BRANCHE PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ RENOUVELABLE AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en millions d'euros)
2023
2022 (9 mois)*
2023 vs 2022
Capacité installée (MWc)
435
384
+ 13 %
Production d'électricité (GWh)
472
403
+ 17 %
Chiffre d'affaires
49
33
+ 49 %
RBE
29
18
+ 66 %
Investissements
77
44
Dette financière nette, dont
507
417
dette financière SPV
334
321
* Consolidé depuis le 1er avril 2022.
Au 31 décembre 2023, le portefeuille de Rubis Photosol
comprend :
893 MWc de capacités sécurisées (contre 503 MWc
en 2022), comprenant les capacités en opération
(435 MWc contre 383 MWc), et les capacités en
construction ou attribuées (458 MWc contre 120 MWc) ;
un pipeline de projets de 4,3 GWc dont 1,4 GWc (contre
1,3 GWc) en développement avancé ou tender ready et
3,2 GWc (contre 1,7GWc) en early stage.
Dans le prolongement de 2022, l'exercice 2023 a été marqué
par une congestion administrative dans l'octroi des permis
de construire et des raccordements au réseau.
Les ambitions de Rubis Photosol à horizon de 2030 sont les
suivantes :
les investissements industriels cumulés atteindront
2,7 milliards d'euros sur la période 2023-2030 ;
le RBE contribuera au RBE du groupe Rubis à hauteur
d'au moins 25 % d'ici 2030 ;
les capacités installées atteindront 1 GWc d'ici 2025,
3,5 GWc d'ici 2030.
Parmi les principales réalisations de l'exercice :
l'entrée dans le segment toitures, au moment où ce
dernier se voit encouragé par la loi relative à l'accélération
des énergies renouvelables votée en février 2023
(définition de l'agrivoltaïsme, zones d'accélération et
simplifications administratives) ;
la signature d'un premier corporate PPA avec LeroyMerlin
et les actions dans le développement de ce segment de
marché destiné à croître fortement ;
le développement hors France (Italie, Espagne, Pologne),
avec un premier accord sous forme de partenariat
commercial en Espagne et l'acquisition d'un portefeuille
RTB de 100 MWc en Italie.
Dans ce contexte, l'exercice 2023 a accéléré le renforcement
des équipes de développement, portant le nombre total des
collaborateurs de Rubis Photosol à 170 au début de l'année
2024.
Contribution de la JV Rubis Terminal
En 2023, Rubis Terminal a opéré dans un environnement
global caractérisé par :
un contexte de taux d'inflation élevé qui a pu
généralement être transféré sur les recettes ;
le refinancement de la dette en 2022 avait intégré une
couverture de taux protectrice à 2,1 % ;
le marché des produits pétroliers est resté en
backwardation tout au long de l'exercice mais les
mouvements sociaux dans les raffineries et sites de
stockage en France ont généré des recettes
additionnelles pour Rubis Terminal ;
le marché européen de la chimie a été exposé à des
importations massives de zones plus compétitives (Asie
et États-Unis) générant des taux d'occupation proches
de 100 % sur Anvers et Rotterdam ;
les produits agroalimentaires ont connu des contraintes
et une forte volatilité (conflit Russie-Ukraine) entraînant
des stockages de précaution.
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Autre événement important
L'exercice a connu une excellente dynamique en termes de
recettes sur les trois zones d'intervention : France, Espagne
et zone Nord-Europe, avec un chiffre d'affaires stockage de
267 millions d'euros, en hausse de 14 %, avec des taux
d'utilisation des capacités de 94,6 % (en décembre 2023)
en ligne avec le record 2022.
La part des recettes hors carburants représente désormais
70,6 % (produits chimiques, engrais, huiles végétales ou de
récupération, biocarburants et stockage stratégique de
carburant contracté avec l'agence française (SAGESS)). Les
quatre segments principaux de produits sont en hausse.
RÉSULTATS COMMERCIAUX ET FINANCIERS DE LA JV RUBIS TERMINAL AU 31 DÉCEMBRE 2023
(en millions d'euros)
2023
2022
2023 vs 2022
Prestations de stockage (y compris 50 % de la JV d'Anvers), dont
267
235
+ 14 %
Produits pétroliers, dont
140
122
+ 14 %
biocarburants
33
28
+ 17 %
Produits chimiques
109
96
+ 14 %
Produits agroalimentaires
18
17
+ 7 %
Répartition par pays
France
134
120
+ 11 %
Espagne
70
65
+ 8 %
ARA
63
50
+ 26 %
RBE (y compris 50 % de la JV Anvers)
144
124
+ 16 %
Les investissements de l'exercice (incluant 50 % de la JV
d'Anvers) ont atteint 56 millions d'euros, contre 84 millions
d'euros en 2022, et se répartissent en :
maintenance : 31 millions d'euros (stable) ;
développement : 25 millions d'euros (contre 49 millions
d'euros).
La part de résultat net mis en équivalence chez Rubis SCA
(55 %) atteint un record de 13,3 millions d'euros.
L'endettement net total de la JV atteint 619 millions d'euros
à fin 2023 (incluant 50 % de la JV d'Anvers), soit un ratio
de RBE de 4,3 x. Le cash-flow libre après impôt, charges
financières et investissements de maintenance atteint
99 millions d'euros en base annuelle, ce qui, par rapport au
total des fonds propres de 530 millions d'euros, fait ressortir
un net cash return de 19 %.
L'activité négoce (CPA) a été cédée le 10 janvier 2024
(178 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2023).
2.2
Événements postérieurs à la clôture
Néant.
2.3
Autre événement important survenu depuis
l'autorisation de la publication des comptes
par le Conseil de Surveillance
Le 10 avril 2024, Rubis a annoncé avoir signé un accord
définitif avec I Squared Capital pour la cession de sa
participation de 55 % dans la JV Rubis Terminal.
La valeur d'entreprise de l'opération a été fixée sur la base
de 11 x l'EBITDA des 12 derniers mois à juin 2023. Le prix de
vente net pour la part de 55 % détenue par Rubis s'élèvera
à 375 millions d'euros versés sous la forme d'un paiement
de 125 millions d'euros au closing de l'opération, suivi par
trois versements de montant identique sur les trois années
suivantes. La plus-value de cession, estimée à 75 millions
d'euros, sera intégralement reversée aux actionnaires par le
biais d'un dividende exceptionnel de 0,75 euro par action
qui interviendra après le closing de l'opération, attendu pour
mi-2024. Le solde sera alloué à l'accélération de la transition
énergétique dans toutes les activités opérationnelles du
Groupe.
Pour Rubis, cette cession s'inscrit parfaitement dans la
stratégie du Groupe visant à faire croître son retour à
l'actionnaire en développant la branche Distribution
d'énergies, tout en orientant ses investissements vers la
production d'énergie renouvelable.
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3
Facteurs de risque,
contrôle interne
et assurances
3.1 FACTEURS DE RISQUE
40
3.1.1 Introduction
40
3.1.2 Présentation détaillée des facteurs de risque
42
3.2 CONTRÔLE INTERNE
55
3.2.1 Cadre du dispositif de contrôle interne
55
3.2.2 Contrôle interne comptable et financier
56
3.2.3 Contrôle interne des risques
60
3.2.4 JV Rubis Terminal
62
3.3 ASSURANCES
62
3.3.1 Holding (Rubis SCA)
62
3.3.2 Distribution d'énergies (Rubis Énergie)
63
3.3.3 Production d'électricité photovoltaïque (Rubis Photosol)
64
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FACTEU RS D E
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- Facteurs de risque
Le Groupe organise ses activités autour de deux branches (cf. chapitre 1) :
la Distribution d'énergies ;
la Production d'électricité renouvelable.
Rubis SCA détient par ailleurs 55 % des titres de la joint-venture Rubis Terminal, qu'elle contrôle conjointement avec son
partenaire et qu'elle comptabilise selon la méthode de mise en équivalence.
La diversité des activités et des produits manipulés expose le Groupe à des risques identifiés, actualisés régulièrement et surveillés
rigoureusement afin de les atténuer au maximum, en conformité avec les réglementations applicables, les standards
internationaux et les bonnes pratiques professionnelles.
Rubis a identifié 15 facteurs de risque relatifs à ses activités, considérés comme significatifs et spécifiques, répartis en quatre
catégories (section 3.1).
Par ailleurs, le Groupe a mis en place depuis de nombreuses années des procédures de contrôle interne (section 3.2) qui contribuent
à la maîtrise de ses activités et à l'efficacité de sa politique de gestion des risques.
Enfin, pour les risques résiduels qui ne peuvent être complètement éliminés, le Groupeveille, lorsqu'ils sont assurables, à ce qu'ils
soient couverts par des polices d'assurance adaptées (section 3.3).
3.1
Facteurs de risque
3.1.1 Introduction
Rubis procède annuellement, au moyen de cartographies,
à une revue des risques financiers, juridiques, commerciaux,
technologiques et maritimes susceptibles d'avoir un effet
défavorable et significatif sur son activité, sa situation
financière, y compris ses résultats, sa réputation ou ses
perspectives. En complément de ces cartographies, les
Directions concernées passent en revue les risques afin de
sélectionner ceux à présenter dans le présent chapitre, qui
sont ensuite présentés au Comité d'Audit et RSE de Rubis
SCA.
Seuls les risques jugés spécifiques auGroupe et importants
à connaître par les investisseurs à la date d'élaboration du
présent document sont décrits dans ce chapitre. Les
investisseurs sont invités à prendre en considération
l'ensemble des informations contenues dans le présent
document.
Les facteurs de risque sont répartis en quatre catégories
en fonction de leur nature :
risques industriels et environnementaux ;
risques liés à l'environnement externe ;
risques juridiques et réglementaires ;
risques financiers.
Les catégories ne sont pas présentées par ordre
d'importance. Dans chaque catégorie, le facteur de risque
dont l'impact est le plus important à la date d'évaluation
des risques est présenté en premier. Il faut noter que la
DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière)
contient une description des risques extra-financiers.
Certains de ces risques sont, compte tenu de leur
importance, également inclus dans les facteurs de risque
du présent chapitre. Afin d'éviter les répétitions
fastidieuses pour le lecteur et de présenter chaque facteur
de risque de manière concise, des renvois sont effectués
au chapitre 4 « RSE et performance extra-financière », qui
aborde dans le détail la gestion par le Groupe des risques
environnementaux, sociaux et sociétaux.
La description des principaux facteurs de risque de Rubis
(cf. infra) présente les conséquences éventuelles en cas de
survenance du risque et donne des exemples de mesures
mises en œuvre afin de les réduire. Le niveau d'évaluation
des risques présenté est relatif, c'est-à-dire qu'il permet de
mesurer l'importance (impact/probabilité) des risques
présentés dans ce document les uns par rapport aux autres
et non par rapport à des risques similaires présentés par
d'autres émetteurs. Ainsi, le niveau le plus élevé des risques
présents dans ce document ne correspond pas
nécessairement au niveau le plus élevé des risques d'autres
opérateurs.
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- Facteurs de risque
Probabilité :
Faible Moyenne ▲ ▲
Élevée ▲ ▲ ▲
Impact :
Faible Moyen ● ●
Élevé ● ● ●
Catégorie
Risque
Probabilité
Impact
Risques
industriels et
environnementaux
Risques liés au transport de produits
Transport maritime
●●●
Transport routier
Risques d'accident majeur dans les installations industrielles
●●
Risques d'accident majeur dans les installations de distribution
Risques liés aux systèmes d'information
Risques liés au développement de projets de parcs photovoltaïques
Risques liés à
l'environnement
externe
Risques pays et environnement géopolitique
Risques climat
Risques liés à l'évolution de la concurrence
Risques juridiques
et réglementaires
Risques liés à une évolution significative de la réglementation
Risques éthiques et de non-conformité
●●
Risques juridiques
Risques
financiers
Risques de change
Risques de variation des prix des produits
Risques liés aux acquisitions
Risques liés à la gestion de la participation dans la JV Rubis Terminal
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- Facteurs de risque
3.1.2 Présentation détaillée des facteurs de risque
3.1.2.1 Risques industriels et environnementaux
La branche Distribution d'énergies, décrite en détail dans le chapitre 1, présente des risques industriels et environnementaux
qui, selon les activités et la nature des produits manipulés (carburants, combustibles, bitumes, gaz liquéfiés) peuvent avoir
des impacts de nature et d'ampleur diverses. Ces activités sont soumises, dans la plupart des pays, à de nombreuses
réglementations très strictes en matière d'environnement, de santé et de sécurité, imposant la mise en place de dispositifs
de prévention des risques (par exemple, les réglementations européennes Seveso ou ADR pour, respectivement, les
établissements industriels et les transports routiers de matières dangereuses).
RISQUES LIÉS AU TRANSPORT DE PRODUITS (1)
Transport maritime
>
Probabilité : Impact : ● ● ●
Transport routier
>
Probabilité : ▲ ▲
Impact :
Description des risques
Les produits distribués par les entités de distribution sont considérés comme dangereux dans la mesure où ils sont
inflammables ou, pour certains, explosifs, et où ils peuvent également faire l'objet de déversements accidentels
susceptibles de générer des pollutions des sols et des eaux. Leur transport comporte donc un risque, tant du fait de la
nature du produit que des modes de transport utilisés, principalement par voie maritime ou routière.
Transport maritime
Dans le cadre de ses activités d'approvisionnement et de shipping, Rubis exploite 16 navires, dont 10 lui appartenant en
propre, les autres navires étant affrétés en time-charter. Le Groupe affrète également des navires au voyage.
La survenance d'un accident majeur, ycompris généré par des actes de piraterie, impliquant un navire (incendie, explosion,
pollution, accident de navigation), dont la probabilité de survenance demeure faible mais dont l'impact serait
potentiellement important, pourrait occasionner des dommages aux personnes, à l'environnement et/ou aux biens ainsi
qu'à la réputation du Groupe. La responsabilité du Groupe, de ses dirigeants ou salariés pourrait être recherchée.
Transport routier
Le transport des produits vers les sites de distribution ou chez les clients nécessite la circulation de nombreux camions
susceptibles de générer des risques pour les personnes et l'environnement. Les risques d'accidents sont accrus dans
certaines zones (Afrique, certaines îles des Caraïbes) en raison de la mauvaise qualité des infrastructures routières, des
distances parcourues et/ou de la densité de population présente sur les routes et à leurs abords immédiats. Les
conséquences d'un accident de la route impliquant des matières dangereuses sont généralement limitées dans l'espace,
du fait des faibles quantités transportées, mais pourraient générer des dommages aux personnes, à l'environnement et/
ou aux biens ainsi qu'à la réputation du Groupe en cas d'accident grave de la circulation.
(1) Ce risque est détaillé dans la DPEF, chapitre 4, section 4.2.
Exemples de mesures de gestion des risques
Transport maritime
Outre le respect de la réglementation applicable à la
navigation internationale (principalement les standards de
l'Organisation maritime internationale), des mesures sont
mises en place, telles que :
le vetting systématique des navires affrétés auprès de
filiales du Groupe ou d'armateurs tiers, effectué par une
société spécialisée, Rightship ;
l'adhésion à Oil Spill Response Ltd, une société pouvant
porter assistance en cas de pollution maritime
susceptible de se produire lors d'opérations de
chargement/déchargement de produits dans les
terminaux ;
en tant qu'affréteur ou armateur, le Groupe place son
risque shipping auprès de P&I Clubs d'envergure
internationale (cf. section 3.3.2.3).
Transport routier
Outre l'application de la réglementation applicable au
transport de marchandises dangereuses, des mesures
complémentaires sont prises pour prévenir les risques
d'accidents de la circulation, notamment :
des programmes de formation des chauffeurs à la
conduite défensive (defensive driving) en particulier
dans les pays où le risque est le plus élevé ; des consignes
particulières sont également appliquées (par exemple,
l'interdiction de circuler la nuit) ;
des programmes de renouvellement des flottes de
camions et d'installation d'équipements de surveillance
des véhicules en déplacement, tels que la
vidéosurveillance et/ou le suivi par géolocalisation
(tracking).
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- Facteurs de risque
RISQUES D'ACCIDENT MAJEUR DANS LES INSTALLATIONS INDUSTRIELLES (1)
Probabilité : Impact : ● ●
Description des risques
Au sein de sa branche Distribution d'énergies, le Groupe exploite des sites industriels dans lesquels sont principalement
manipulés des produits pétroliers (carburants, combustibles, bitumes, gaz liquéfiés). Ces produits sont par nature
inflammables et, dans certains cas, explosifs.
Il s'agit de terminaux d'importation ou de stockage de produits pétroliers, de centres emplisseurs de bouteilles de gaz
ainsi que d'une raffinerie. 16 sites (dont six non détenus à 100 % par une entité du Groupe) sont classés Seveso (seuil
haut et bas) dans l'Union européenne et 49 sites assimilés (dont quatre non détenus à 100 % par une entité du Groupe)
sont exploités en dehors de l'Union européenne.
Bien que les entités veillent à ce que ces installations et leur exploitation soient strictement conformes aux standards
prédéfinis par le Groupe et à la réglementation qui leur est applicable, un accident majeur (incendie, pollution) est un
risque inhérent à ces activités et justifie généralement leur assujettissement à une réglementation ainsi qu'à des
procédures internes strictes. Aucun site à lui seul n'ayant une contribution significative aux résultats du Groupe, seul
l'arrêt simultané de plusieurs d'entre eux pourrait entraîner des conséquences défavorables sur la situation financière
du Groupe.
(1) Ce risque est détaillé dans la DPEF, chapitre 4, section 4.2.
Exemples de mesures de gestion des risques
Du fait de la nature des activités de la branche Distribution
d'énergies, la sécurité des opérations constitue une
préoccupation constante des équipes. Pour prévenir les
risques accidentels et notamment les événements
industriels majeurs, outre le strict respect des
réglementations applicables type Seveso, d'importants
moyens sont mis en œuvre, tels que :
une démarche active de prévention des risques par la
mise en place de systèmes de management HSE
(hygiène, sécurité et environnement) et Qualité éprouvés,
garantissant la mise en œuvre de processus opérationnels
rigoureux ;
des investissements en matière de sécurité/défense
contre l'incendie/maintien/adaptation des installations
de 56 millions d'euros en 2023 ;
l'adhésion à des organismes professionnels tels que le
GESIP (Groupe d'étude de sécurité des industries
pétrolières), l'Ufip Énergies et Mobilités, ou le JIG (Joint
Inspection Group) qui apportent une assistance générale
en matière d'opérations, de formation et de sécurité ;
l'instauration d'organisations de gestion de crise
pouvant être mises en œuvre rapidement en cas
d'événement majeur afin d'en limiter les conséquences.
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- Facteurs de risque
RISQUES D'ACCIDENT MAJEUR DANS LES INSTALLATIONS DE DISTRIBUTION (1)
Probabilité : Impact :
Description des risques
La branche Distribution d'énergies exploite un réseau de 1 084 stations-service dans 23 pays, le plus souvent en confiant
leur gestion à des gérants ou à des revendeurs indépendants.
Bien que les quantités de produits stockés dans une station-service soient limitées (fréquemment moins de 80 m3), les
stations-service sont souvent situées en zone urbaine ou périurbaine et sont accessibles au public, ce qui constitue le
risque principal.
Un incendie ou une fuite de produit, y compris causé par acte de malveillance, pourrait occasionner des dommages au
personnel (le plus souvent non salarié du Groupe), aux clients et riverains, à l'environnement et/ou aux biens, ainsi qu'à
la réputation du Groupe.
(1) Ce risque est détaillé dans la DPEF, chapitre 4, section 4.2.
RISQUES LIÉS AUX SYSTÈMES D'INFORMATION
Probabilité : ▲ ▲
Impact :
Description des risques
Le Groupe est exposé, comme la plupart des entreprises, à des risques liés à l'usage de systèmes d'information. La gestion
quotidienne des activités du Groupe, notamment la conduite de ses processus industriels, logistiques, commerciaux ou
comptables repose sur le bon fonctionnement de l'ensemble des infrastructures techniques et des applications
informatiques. Le risque de dysfonctionnement ou d'interruption des systèmes critiques, d'origine technique (coupures
électriques ou de réseaux, défaillances de prestataires, etc.) ou malveillante (virus, intrusion informatique, etc.) ne peut
être écarté. La survenance d'un tel incident serait susceptible d'impacter le travail des équipes, quelle que soit l'activité
concernée (administrative, commerciale ou industrielle) en ralentissant leurs activités, et de conduire à la perte de
données personnelles ou sensibles. L'essor du télétravail et le développement de la digitalisation de l'ensemble des métiers,
incluant le recours au cloud, pourraient augmenter le risque. Le compartimentage des systèmes d'information des
différentes entités du Groupe rend toutefois peu probable la propagation d'une attaque d'amplitude majeure. En cas de
survenance d'un risque lié aux systèmes d'information, seule l'entité concernée, voire seul le service concerné, serait
localement affecté.
Exemples de mesures de gestion des risques
Pour prévenir les risques et notamment les accidents
majeurs, outre le strict respect des réglementations
applicables, des mesures sont mises en œuvre, telles que :
l'établissement d'une base documentaire d'exploitation
des stations-service axée sur la prévention/protection
des risques, incluant notamment la définition
d'instructions et de consignes de sécurité pour les
opérations, la formation régulière des gérants et du
personnel et la gestion rigoureuse des stocks de
carburant ;
la mise en œuvre de programmes de mise en conformité
technique des installations de distribution de
carburants, avec notamment le remplacement progressif
des réservoirs et canalisations enterrés par des
équipements à technologie double enveloppe équipés de
détecteurs de fuite assurant un contrôle permanent de
leur étanchéité pour se préserver de toute éventuelle
pollution ;
le déploiement de programmes de maintenance
préventive dans les stations-service selon des cahiers
des charges descriptifs régulièrement mis à jour, ainsi
que l'inspection régulière de la bonne réalisation de ces
actions de maintenance.
Exemples de mesures de gestion des risques
Le Groupe adapte en permanence ses mesures de
prévention, de détection et de protection de ses systèmes
d'information et de ses données critiques, notamment par :
la réalisation d'audits des infrastructures informatiques
et de campagnes de tests ;
des plans d'action et programmes d'investissements pour
renforcer de manière continue la sécurité et la
surveillance des systèmes d'information et des données
afin de s'adapter aux évolutions constantes ;
la mise en œuvre de plans de continuité d'activité (PCA)
et de plans de reprise d'activité (PRA) ;
des campagnes d'information et de formation des
utilisateurs afin de les sensibiliser aux cyber-risques.
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FACTEU RS D E
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- Facteurs de risque
RISQUES LIÉS AU DÉVELOPPEMENT DES PROJETS DE PARCS PHOTOVOLTAÏQUES
Probabilité : ▲ ▲
Impact :
Description des risques
L'activité de Production d'électricité photovoltaïque (via la filiale Rubis Photosol) gère la construction et l'exploitation de
parcs photovoltaïques en France. Au 31 décembre 2023, cette activité opère 435 MWc de capacité installée et dispose
de 4,3 GWc de portefeuille de développement dont 1,4 GWc en phase de développement avancé. Le succès de la phase
de développement de ces projets pour leur mise en service dans les délais attendus repose sur la satisfaction d'un certain
nombre de conditions et comporte des incertitudes dont les principales portent :
sur le résultat des études environnementales : ces études génèrent un coût important par projet et peuvent conduire
à l'abandon d'un projet notamment en raison de la découverte d'enjeux faune/flore trop importants. Dans une telle
hypothèse, aucun recouvrement des sommes engagées ne peut intervenir ;
sur les autorisations administratives et permis de construire : Rubis Photosol ne peut garantir qu'ils seront obtenus
pour les sites en cours de développement. Ils peuvent également faire l'objet de délais d'instruction plus longs en raison
principalement de l'augmentation du nombre de projets soumis aux services instructeurs, rendant les calendriers de
réalisation des projets plus incertains ;
sur la construction de l'installation : la défaillance d'un prestataire clé au titre d'un contrat de construction est
susceptible d'entraîner un retard plus ou moins significatif dans le délai de construction ainsi que dans le coût du
projet si un changement de prestataire devenait nécessaire. Un retard de mise en service de l'installation photovoltaïque
impacterait le contrat de vente d'électricité au titre de la durée dudit contrat. Par ailleurs, le prix de certains équipements
essentiels à l'installation peut augmenter du fait de la hausse du prix des matières premières et les délais de fourniture
sont susceptibles d'entraîner une hausse des coûts ;
sur le développement progressif des activités photovoltaïques à l'international : réalisée dans un premier temps en
Italie, en Espagne et en Pologne, cette expansion internationale dans de nouveaux environnements (réglementation
du secteur, règles de permiting, etc.) est susceptible d'avoir un impact sur le rythme de développement de ces projets,
bien que ces incertitudes restent limitées du fait de leur localisation au sein de l'Union européenne.
Exemples de mesures de gestion des risques
Analyses préalables internes approfondies afin d'évaluer
les probabilités de réalisation des projets et d'éviter le
lancement d'études sur des projets dont les conditions
de réalisation présentent d'importantes incertitudes.
Analyse de l'évolution des jurisprudences en matière
d'autorisations de construire et diffusion d'une veille
hebdomadaire.
Mise en place d'une charte d'engagements en faveur de
la concertation visant notamment à adapter les projets
à leurs territoires d'accueil.
Sélection des prestataires sur la base de critères
exigeants et inclusion de pénalités de retard et de
garanties financières conséquentes dans les contrats.
Analyses préalables internes et externes des conditions
de réalisation des projets dans les pays envisagés et
accompagnement local par des cabinets expérimentés
et reconnus dans le développement de projets d'énergies
renouvelables. Une agence a été ouverte en Italie afin de
superviser au plus près le développement des projets en
ligne avec les standards de Rubis Photosol (démarrage
des travaux de construction prévu en 2024).
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- Facteurs de risque
Exemples de mesures de gestion des risques
La diversité géographique des implantations duGroupe
permet d'atténuer son exposition aux risques d'un pays
donné en limitant la concentration des activités et donc
la dépendance à ce pays. Les risques existants sont, par
ailleurs, appréciés au moment des acquisitions et sont
pris en compte dans la gestion opérationnelle des filiales
qui en assurent un suivi régulier afin de les anticiper.
Dans les zones plus particulièrement exposées aux
risques sécuritaires, les mesures de protection des
collaborateurs et des sites sont renforcées selon
l'évaluation des risques environnants, afin de faire face
aux actes de malveillance, d'intrusion, de kidnapping, de
vandalisme ou de vol.
Face aux risques sanitaires, des plans de continuité
d'activité sont établis et des mesures de lutte contre les
maladies virales ou infectieuses (peste, malaria, Ebola,
Covid, etc.) sont prises (vaccinations, campagnes
d'information, etc.).
Concernant le risque de piraterie, les installations
portuaires et les navires du Groupe respectent le Code
international pour la sûreté des navires et des
installations portuaires (International Ship and Port
Facility Security ISPS). Les recommandations relatives
aux territoires qualifiés de « zones à haut risque » par
l'Organisation maritime internationale sont également
prises en compte.
3.1.2.2 Risques liés à l'environnement externe
La branche Distribution d'énergies, et par conséquent Rubis SCA, est sensible à des facteurs de risque conjoncturels et
structurels du fait de son secteur d'activité et des pays dans lesquels elle est présente.
RISQUES PAYS ET ENVIRONNEMENT GÉOPOLITIQUE
Probabilité : ▲ ▲
Impact : ● ●
Description des risques
Le Groupe (hors JV Rubis Terminal) est implanté dans 42 pays au 31 décembre 2023. En 2023, il a réalisé 10 % de son
ROC en Europe, 46 % dans les Caraïbes et 44 % en Afrique (en incluant les filiales implantées dans les DROM dans la
zone Europe, la ventilation est la suivante : 21 % Europe, 38 % Caraïbes et 41 % Afrique). Une partie des activités de la
branche Distribution d'énergies est exposée aux risques et incertitudes de pays ayant une gouvernance fragile ou
pouvant connaître, ou ayant connu, une situation politique, économique, sociale et/ou sanitaire pouvant être analysée
comme instable (notamment Haïti, le Nigéria, Madagascar ou le Suriname). La hausse des prix de marché des carburants
et combustibles peut accroître cette instabilité en raison du poids croissant du coût de l'énergie dans le budget des
particuliers et des entreprises.
Outre les conséquences habituelles, cette instabilité peut notamment se traduire, pour les filiales locales, par une révision
unilatérale des marges de distribution des carburants ou la non-application des structures de prix par les États régulant
les prix des produits pétroliers afin de réduire la pression liée au coût de l'énergie. Le point d'équilibre reste néanmoins
l'octroi de marges suffisantes aux opérateurs pour assurer une pérennité d'approvisionnement de produits de première
nécessité et pour maintenir des standards adéquats de sécurité.
Une autre facette du risque géopolitique concerne la sécurité des collaborateurs du Groupe pour laquelle des mesures
de protection strictes sont mises en place dans les pays à risque. La sécurité des personnes est, dans ces pays, un axe
prioritaire de management au même titre que la sécurisation des installations de stockage de produits pétroliers.
Hors cas extrêmes, la continuité de l'activité de distribution d'énergies des filiales est en principe assurée, ces produits
répondant à des besoins essentiels pour les populations. La survenance de manière concomitante dans plusieurs pays
de tels événements pourrait avoir une incidence défavorable sur les résultats du Groupe.
Enfin, l'activité de transport maritime pourrait être exposée à des actes de piraterie dans certaines zones dans lesquelles
elle est opérée (notamment dans le golfe de Guinée ou dans l'océan Indien), susceptibles de générer des dommages sur
les personnes à bord, sur le navire lui-même et sa cargaison, ainsi que des pertes financières du fait de retards dans les
livraisons attendues, voire l'impossibilité de livrer les cargaisons.
Conflit russo-ukrainien : Rubis ne dispose pas d'implantations en Russie ou en Ukraine ni ne s'approvisionne auprès de
fournisseurs implantés dans ces pays. Ce conflit a notamment contribué à l'augmentation des prix des produits pétroliers
et gaziers sur les marchés internationaux. À la date de publication du présent document, l'évolution du conflit demeure
toujours incertaine. Le Groupe reste attentif à la situation et à ses potentiels impacts sur ses activités et ses résultats,
ainsi qu'aux effets indirects du conflit sur la chaîne d'approvisionnement du secteur au niveau mondial.
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- Facteurs de risque
RISQUES CLIMAT (1)
Probabilité : ▲ ▲
Impact :
Description des risques
Risque physique
Le Groupe a réalisé, en 2023, 46 % de son ROC dans la zone Caraïbes, plus particulièrement exposée à des risques
naturels et climatiques dont l'intensité a tendance à augmenter (séismes, cyclones, etc.). La survenance d'événements
extrêmes pourrait porter atteinte à l'intégrité des sites, en particulier les terminaux d'importation nécessaires à
l'approvisionnement en produits pétroliers généralement situés en zones côtières, et entraîner la perturbation des
opérations des filiales concernées et donc des pertes d'exploitation. Les derniers cyclones survenus dans les Caraïbes
ont néanmoins modérément affecté les résultats du Groupe.
Dans une moindre mesure, la branche Distribution d'énergies est exposée aux variations de températures, principalement
en Europe (10 % du ROC consolidé du Groupe) lors d'hivers doux, affectant les volumes de vente des combustibles sur
le marché du chauffage.
Risque de transition
Rubis est exposé aux enjeux de son secteur en matière de transition énergétique. Bien qu'ayant initié la diversification
de ses activités vers des énergies renouvelables, l'essentiel de l'énergie vendue aujourd'hui par le Groupe est d'origine
fossile. L'évolution parfois rapide de l'environnement réglementaire et des politiques vers une économie bas carbone (taxe
carbone, certificats d'économie d'énergie, obligation d'incorporation des biocarburants) pourrait imposer une réduction
significative des émissions de CO2 et rendre d'autres énergies moins carbonées plus compétitives à terme. En outre, la
préoccupation croissante des parties prenantes (clients, investisseurs, assureurs, collaborateurs, société civile, etc.) en
matière de changement climatique est susceptible d'affecter défavorablement les activités de distribution de produits
pétroliers du Groupe, sa situation financière, son image, son attractivité et ses perspectives, avec des niveaux d'incertitude
variables et parfois difficilement mesurables sur le long terme. L'impact immédiat est considéré comme faible à modéré
selon les produits et les zones concernés.
(1) Ce risque est détaillé dans la DPEF, chapitre 4, section 4.3.
Exemples de mesures de gestion des risques
Le Groupe a créé en 2022 une nouvelle branche d'activité
de Production d'électricité renouvelable, un nouveau
pilier de la stratégie de Rubis, qui construit et exploite
des parcs photovoltaïques en France (435 MWc de
capacité installée et 4,3 GWc de portefeuille de
développement dont 1,4GWc en phase de développement
avancé).
Le Groupe s'attache à surveiller la vulnérabilité de ses
installations existantes et futures ainsi que de ses
activités en tenant compte des prévisions en matière
d'évolution climatique et en prenant toutes les mesures
appropriées en matière de sécurité, notamment par la
prise en compte des risques naturels dans la conception
et l'exploitation des installations exposées. Cela se
matérialise notamment par :
la diversification géographique (présence sur trois
continents) et l'élargissement du périmètre du
Groupe, limitant fortement l'exposition aux aléas
climatiques susceptibles d'intervenir sur une zone ;
la diversification des métiers et des produits vendus
par la branche Distribution d'énergies, tant par
catégorie de produits que d'utilisateurs (carburant
automobile, carburant aviation, gazole, fioul
combustible, gaz liquéfiés, bitume et lubrifiants),
limitant les impacts d'un événement climatique.
La stratégie de décarbonation (détaillée dans le
chapitre 4, section 4.3 du présent document) incluant
notamment un objectif de réduction de 30 % des
émissions deCO2 (scopes 1 et 2, année de référence 2019,
périmètre constant) d'ici 2030, défini en 2021, et un
objectif complémentaire de réduction de 20 % des
émissions de CO2 du scope 3A d'ici 2030 (périmètre
branche Distribution d'énergies, postes transport
maritime et routier externalisés principalement, soit 45 %
du scope 3A), défini en 2022, annoncés dans la feuille de
route RSE Think Tomorrow 2025 du Groupe. Rubis
a notamment mis en place des mesures visant à accroître
l'efficacité énergétique de ses installations industrielles
les plus consommatrices d'énergie afin de réduire leur
empreinte carbone, telles que la raffinerie en Martinique
ou les navires.
L'instauration d'une gouvernance et d'équipes en charge
du suivi des enjeux climatiques (évolutions réglementaires,
techniques, sociétales) et l'identification d'opportunités
de développement pour accompagner les réflexions des
instances dirigeantes. Un Comité stratégique Climat &
RSE Groupe ainsi qu'un Comité Diversification auxquels
participent des dirigeants du Groupe sont en place. Ces
Comités ont notamment pour rôle de suivre la trajectoire
de décarbonation du Groupe pour le premier et les projets
de diversification des activités pour le second. L'équipe
Climat & Énergies Nouvelles de la branche Distribution
d'énergies, créée en 2020, coordonne les efforts
opérationnels menés par toutes les filiales de la branche.
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- Facteurs de risque
RISQUES LIÉS À L'ÉVOLUTION DE LA CONCURRENCE
Probabilité : Impact :
Description des risques
La distribution d'énergies est confrontée à un environnement concurrentiel dynamique. Le profil des concurrents évolue
avec l'entrée dans la distribution d'acteurs du trading, qui bénéficient alors d'un avantage compétitif sur une plus grande
partie de la chaîne de valeur dans les marchés très dépendants de l'importation de produits pétroliers, ou d'acteurs locaux
soutenus par les gouvernements. En outre, l'utilisation des énergies fossiles est progressivement concurrencée par
d'autres énergies, bien que cela reste encore limité à ce jour à quelques zones géographiques où le Groupe opère,
principalement en Europe de l'Ouest.
L'absence de prise en compte de ces diverses évolutions dans la stratégie du Groupe serait susceptible de limiter ses
perspectives de développement.
Exemples de mesures de gestion des risques
La branche Distribution d'énergies privilégie les marchés
sur lesquels le Groupe a une position de leader, maîtrise
son approvisionnement et/ou possède un outil logistique
(terminal maritime d'importation, raffinerie, liaison
oléoduc) stratégiquement situé. La croissance externe
autour de ses zones d'activité contribue à augmenter les
synergies intragroupes et à accroître la compétitivité.
L'élargissement régulier du portefeuille de
fournisseurs (stockistes, raffineurs, traders) de la
branche Distribution d'énergies contribue à la
compétitivité des approvisionnements.
En Europe, l'activité de distribution se concentre très
majoritairement sur les gaz liquéfiés, considérés comme
une énergie de transition.
Le respect de standards élevés en matière de sécurité,
de qualité des produits et d'éthique constitue un
avantage concurrentiel différenciant, notamment sur les
marchés où les acteurs locaux ne sont pas en mesure de
répondre aux exigences de clients internationaux.
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- Facteurs de risque
3.1.2.3 Risques juridiques et réglementaires
RISQUES LIÉS À UNE ÉVOLUTION SIGNIFICATIVE DE LA RÉGLEMENTATION
Probabilité : ▲ ▲
Impact : ● ●
Description des risques
Réglementation environnementale
La tendance croissante au renforcement des réglementations en matière environnementale et de sécurité industrielle
auxquelles est soumise la branche Distribution d'énergies pourrait générer des coûts supplémentaires importants pour
la mise en conformité des installations, susceptibles d'avoir des impacts sur l'activité des entités et sur les résultats du
Groupe. Tant en France qu'à l'international, les sites et les produits sont soumis à des règles de plus en plus strictes de
protection de l'environnement (eau, air, sol, bruit, protection de la nature, gestion des déchets, études d'impact, etc.), de
la santé (poste de travail, risques chimiques des produits, etc.) et de la sécurité des salariés et des riverains. La branche
Production d'électricité renouvelable est également soumise à de nombreuses réglementations en matière d'urbanisme,
d'environnement ou d'agriculture pour l'activité agrivoltaïque.
Par ailleurs, pour la plupart des activités du Groupe, le respect des réglementations applicables nécessitera, lors de leur
fermeture, la mise en sécurité puis le démantèlement des sites et leur réhabilitation sur le plan environnemental après
leur mise à l'arrêt. Les coûts liés à ces opérations pourraient sensiblement dépasser les provisions comptabilisées par le
Groupe et avoir un impact négatif sur ses résultats opérationnels. Les dépenses futures pour restitution des sites sont
comptabilisées par le Groupe selon les principes comptables indiqués dans la note 4.11 de l'annexe des comptes consolidés.
Réglementation relative aux énergies renouvelables
La filiale Rubis Photosol exerce son activité en France, dans un environnement fortement réglementé et protecteur des
opérateurs. La mise en application de la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production
d'énergies renouvelables nécessite la publication d'un certain nombre de décrets d'application dont certains demeurent
en attente. En risquant de complexifier le déploiement des projets par l'insertion de nouvelles contraintes réglementaires,
cette loi est susceptible d'entraîner un décalage du calendrier de mise en service, voire de remettre en cause la faisabilité
de certains projets. Par ailleurs, l'évolution des orientations gouvernementales est susceptible d'exposer le Groupe à la
remise en cause des prix et tarifs réglementés d'achat d'électricité par les autorités françaises ou toute autre entité
publique habilitée. La vente d'électricité étant la finalité des installations photovoltaïques, une remise en cause des
mécanismes d'obligations d'achat (soit direct soit via des compléments de rémunération) pourrait entraîner des
conséquences défavorables sur la rentabilité des projets, selon leur niveau de maturité. En effet, une diminution du chiffre
d'affaires réduirait la capacité des sociétés projets (SPV) à rembourser leur dette bancaire ainsi que les comptes courants
qui leur sont consentis par Rubis Photosol. L'évolution des réglementations relatives aux énergies renouvelables est
néanmoins de plus en plus favorable à ces activités de production d'énergie renouvelable.
Réglementation fiscale
La réforme de la fiscalité internationale arrêtée par l'OCDE fin 2021, dite « Pilier 2 », visant à établir un taux d'imposition
minimal de 15 %, a été adoptée par la France dans le cadre de la Loi de Finances pour 2024 votée avant le 31 décembre
2023. Elle entrera en application en France pour tout exercice ouvert à compter du 1er janvier 2024.
En raison de son chiffre d'affaires, le Groupe entre dans le champ d'application de cette réforme. Après analyse des textes
applicables, le Groupe n'anticipe pas de charge d'impôt complémentaire en raison de cette réforme dans la plupart de
ses pays d'implantation, le taux effectif d'imposition yétant supérieur à 15 %. Une attention particulière est portée aux
filiales localisées à la Barbade et à Dubaï où la fiscalité est faible et où un impôt complémentaire pourrait être dû pour
atteindre le seuil de 15 %.
Par ailleurs, du fait de leurs contraintes budgétaires parfois accrues par l'augmentation des dettes publiques résultant
de la crise sanitaire de la Covid 19, certains États introduisent de nouvelles mesures fiscales et donnent à leurs services
de contrôle des pouvoirs renforcés.
Exemples de mesures de gestion des risques
Une veille réglementaire est assurée en permanence par
les équipes. En outre, une revue régulière de la situation
des sites est effectuée au regard des obligations
réglementaires existantes ou à venir.
Le Groupe contribue, notamment via les organisations
ou syndicats professionnels sectoriels, au développement
de normes adaptées aux enjeux de l'industrie.
L'évaluation par Rubis des risques afférents a conduit le
Groupe à comptabiliser des provisions à hauteur de
47 millions d'euros pour dépollution et renouvellement
des immobilisations (cf. note 4.11 de l'annexe des comptes
consolidés).
Rubis Photosol participe au débat public, notamment via
le Syndicat des énergies renouvelables (SER), afin de
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- Facteurs de risque
défendre les intérêts de la filière. Il procède à une veille
réglementaire rigoureuse et continue, afin de se
conformer aux réglementations ou de se prémunir contre
les éventuelles modifications légales pouvant affecter la
construction ou l'exploitation de ses parcs.
Les sociétés du Groupe s'assurent que les déclarations
fiscales et les paiements sont effectués conformément
aux réglementations locales. Elles établissent les
déclarations fiscales requises selon les juridictions dans
lesquelles le Groupe exerce ses activités.
Conformément à ses obligations légales, Rubis a effectué
son country-by-country reporting en déclarant la
répartition de ses bénéfices, impôts et activités par
juridiction fiscale et a établi sa documentation des prix
de transfert pratiqués entre les sociétés du Groupe
(Transfer Pricing Documentation – Master File).
RISQUES ÉTHIQUES ET DE NON-CONFORMI(1)
Probabilité : Impact : ● ●
Description des risques
Compte tenu de la localisation géographique d'une grande partie de ses activités, le risque de manquement aux règles
éthiques et de conformité fait l'objet d'une attention particulière du Groupe. Rubis veille à ce que l'ensemble de son
personnel agisse en adéquation avec les valeurs d'intégrité et de respect des normes internes et externes applicables
et à ce que le même standard soit respecté dans les entités dans lesquelles il détient une participation significative (au
premier titre desquelles la JV RubisTerminal). Dans un contexte de judiciarisation accrue, avec des autorités de contrôle
disposant de pouvoirs étendus, la non-conformité aux lois et réglementations (telles que lois anticorruption, sanctions
économiques internationales, RGPD, concurrence) ou la mise en cause de la responsabilité de l'entreprise et/ou de ses
dirigeants exposerait le Groupe à des conséquences néfastes sur ses équilibres financiers (sanctions administratives,
civiles, pénales), sa réputation, son attractivité, ses valeurs, ses sources de financement et, à terme, sa croissance et ses
résultats.
(1) Ce risque est détaillé dans la DPEF, chapitre 4, section 4.5.1.
Exemples de mesures de gestion des risques
Le Groupe veille très attentivement aux risques éthiques et
de non-conformité, en mettant en place des mesures
destinées à prévenir la réalisation de tels risques,
notamment :
un dispositif spécifique de prévention des risques de
corruption et de non-respect des règles de sanctions
économiques internationales (cf. chapitre 4, section
4.5.1.1), incluant notamment :
un référentiel documentaire formalisant le cadre
éthique dans lequel l'ensemble des collaborateurs du
Groupe doit exercer son activité professionnelle,
des formations dédiées à ces thématiques incluant
un module d'e-learning pour tous les collaborateurs,
un dispositif d'alerte interne Rubis Integrity Line
permettant à chaque collaborateur d'alerter sur des
manquements aux règles éthiques (dispositif détaillé
dans le chapitre 4, section 4.5.1.4) ;
les règles de gouvernance mises en place au sein de la
JV Rubis Terminal prévoient l'application de standards
éthiques au moins équivalents à ceux appliqués au sein
du groupe Rubis ;
une gouvernance au niveau du Groupe incluant : la
Direction RSE & Conformité, chargée de superviser et de
coordonner l'élaboration et la mise en œuvre de la
politique de conformité du Groupe ainsi que la gestion
des risques et les questions relatives à la RSE, la
nomination d'un Responsable Conformité au niveau de
chaque branche d'activité et un réseau de 38 Référents
Conformité (dont quatre au sein de la JV RubisTerminal)
présents dans la plupart des pays d'activité du Groupe.
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- Facteurs de risque
RISQUES JURIDIQUES
Probabilité : Impact :
Description des risques
Rubis exerce ses activités en France et à l'international dans des environnements légaux et réglementaires complexes
et en constante évolution.
La distribution d'énergie est généralement soumise à une réglementation rigoureuse et complexe dans le domaine de la
protection de l'environnement et de la sécurité industrielle. Du respect de cette réglementation découle l'obtention ou
le renouvellement des autorisations d'exploiter, des concessions portuaires ou des baux, portant sur les terrains sur
lesquels se situent les installations. La perte d'autorisation d'exploiter un site majeur, tel que la raffinerie de Martinique,
un site d'importation clé pour l'approvisionnement d'un pays ou de toute autre infrastructure essentielle, dont la
contribution aux résultats du Groupe est significative, serait susceptible d'entraîner des conséquences défavorables sur
les résultats du Groupe ou ses perspectives.
Les autres risques juridiques majeurs résident dans les litiges auxquels le Groupe pourrait être confronté avec des clients,
des fournisseurs et des prestataires de services, ou encore avec des riverains en cas de pollution majeure. Des litiges
peuvent également intervenir à la suite d'acquisitions de sociétés ou dans le cadre de partenariats. En matière fiscale,
les filiales du Groupe peuvent être soumises à des contrôles fiscaux et douaniers ou faire l'objet de procédures menées
par les autorités nationales, dans le cadre desquels il n'est pas garanti que les autorités fiscales valident les positions
prises par le Groupe, même s'il les juge correctes et raisonnables dans le cadre de ses activités. Ces litiges pourraient
porter sur des montants significatifs, susceptibles d'affecter les résultats du Groupe, notamment en matière de politique
des prix de transfert entre pays.
À ce jour, hormis la procédure judiciaire mentionnée dans la note 4.11 de l'annexe des comptes consolidés, il n'existe pas
de procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage, ycompris toute procédure dont Rubis a connaissance, en suspens
ou dont le Groupe est menacé, susceptible d'avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur
la situation financière ou la rentabilité du Groupe.
Exemples de mesures de gestion des risques
La gestion et le suivi de ces risques sont assurés
principalement par les départements financiers et
juridiques de la branche Distribution d'énergies, en lien
avec les filiales, avec l'assistance de conseils et de
cabinets spécialisés extérieurs. Le Secrétariat Général
de Rubis SCA est en étroite relation avec les directions
juridiques des filiales pour toutes les questions ou les
litiges importants pouvant avoir un impact significatif
pour le Groupe.
En matière fiscale, les sociétés du Groupe s'assurent que
les déclarations fiscales et les paiements sont effectués
conformément aux réglementations locales. Le Groupe
n'a par ailleurs aucune filiale qui ne soit pas sous-tendue
par des raisons d'activité économique (opérations
commerciales locales pour l'essentiel).
Le Groupe évalue les risques liés aux litiges en cours et
constitue des provisions conformément aux principes
comptables applicables afin de couvrir les risques qu'il
est en capacité d'évaluer de façon fiable (cf. note 4.11 de
l'annexe des comptes consolidés).
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- Facteurs de risque
Exemples de mesures de gestion des risques
La facturation des clients finaux se fait dans la devise
fonctionnelle de l'entité distributrice, sauf exception.
Lorsque cela est possible, des couvertures de change
sur les achats de produits sont mises en place dans le
cas où le cours de change du dollar, utilisé pour établir le
prix de vente du produit en devise locale, est fixé à
l'avance, et ce, afin de maintenir la marge.
La dépréciation de la monnaie locale est répercutée
dans les prix de vente dans la mesure du possible,
lorsque la mise en place de couvertures de change n'est
pas possible.
Des lettres de crédit sont négociées avec les banques
des pays concernés afin de garantir l'obtention de dollars
au cours officiel.
RISQUES DE VARIATION DES PRIX DES PRODUITS
Probabilité : ▲ ▲
Impact :
Description des risques
Les activités de distribution sont assez peu sensibles, à quelques exceptions près, aux prix des produits et à leur variation.
Dans certaines zones où Rubis opère, les prix des carburants sont administrés, ce qui permet une préservation des marges
dans ces pays (35 % des volumes sont réalisés dans des pays où les prix sont administrés). Toutefois, dans certains pays,
les structures de prix administrés ne sont pas toujours appliquées ou tiennent insuffisamment compte de la variation
du prix des produits sur les marchés internationaux, notamment lors de périodes pré-électorales ou dans un contexte
de forte hausse des prix de l'énergie, générant un manque à gagner pour les entités concernées (Madagascar, Kenya,
Bermudes). Les subventions ou compensations pour dédommager les distributeurs comme Rubis peuvent être payées
tardivement et en devise locale, ce qui crée une exposition aux risques de change. En outre, dans certains pays, les
gouvernements peuvent réquisitionner des volumes de carburants et combustibles à des prix moindres que ceux du
marché, ce qui peut entraîner une perte financière pour Rubis. Enfin, face à la hausse des prix de l'énergie, certains
concurrents peuvent décider de proposer des remises spontanées, susceptibles de réduire l'attractivité des stations-
service du Groupe qui n'auraient pas la capacité de s'aligner sur les prix.
L'activité de distribution de GPL, moins régulée, est plus exposée au risque de variation des prix des produits. La
répercussion sur les clients des variations pouvant être plus longue à mettre en œuvre sur certains marchés, des décalages
temporaires peuvent naître à la hausse comme à la baisse.
3.1.2.4 Risques financiers
RISQUES DE CHANGE
Probabilité : ▲ ▲
Impact : ● ●
Description des risques
Du fait de son implantation internationale et de son secteur d'activité, Rubis est naturellement exposé aux fluctuations
de devises étrangères (hors euro, sa devise fonctionnelle et de reporting) et principalement à celles du dollar US, la
majeure partie du chiffre d'affaires du Groupe étant réalisée dans cette monnaie. En effet, le Groupe achète les produits
pétroliers sur les marchés internationaux en dollars alors que les ventes et dépenses des filiales à l'étranger, hors zone
euro, sont généralement exprimées dans leur monnaie locale, qui, pour certains pays, est très fluctuante (par exemple,
le naira nigérian, le shilling kenyan ou le dollar surinamien). De fait, ces fluctuations sont susceptibles d'impacter les
résultats du Groupe, à la hausse comme à la baisse.
En outre, dans certains pays (Nigéria, Kenya, Zambie, Suriname et, dans une moindre mesure, Haïti et Rwanda), le manque
de disponibilité des devises (pénurie de dollars) peut générer des difficultés temporaires d'exposition au change et, dans
une moindre mesure, d'approvisionnement en produits pétroliers, achetés en dollars sur les marchés internationaux,
impactant l'activité des filiales qui y sont implantées.
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- Facteurs de risque
RISQUES LIÉS AUX ACQUISITIONS
Probabilité : Impact :
Description des risques
Les acquisitions font partie intégrante de la stratégie de croissance de Rubis. Les risques de ces opérations dépendent
essentiellement des difficultés ou des retards liés à l'intégration des acquisitions par le Groupe et, notamment, à la mise
en place des standards de gestion du Groupe. Des risques liés à l'évaluation de l'actif et du passif pourraient également
apparaître à l'issue de la réalisation de l'acquisition, la qualité de l'information transmise étant parfois limitée par le cadre
réglementaire local. Enfin, des facteurs d'environnement externe pourraient influer sur la réalisation des bénéfices
escomptés, notamment l'environnement macroéconomique, les risques pays tels qu'ils sont décrits dans la section 3.1.2.2,
l'évolution des marchés spécifiques sur lesquels la transaction a lieu, la réponse ou l'évolution de la concurrence ou la
perte d'un avantage logistique concurrentiel. Il existe un risque de perte de valeur lié à ces risques.
À la suite d'acquisitions importantes ces dernières années, le Groupe a enregistré des goodwill significatifs (1,66 million
d'euros au 31 décembre 2023).
Par ailleurs, la stratégie de diversification du Groupe vers des énergies moins carbonées s'est notamment matérialisée
depuis 2021 par les deux principales opérations suivantes :
l'acquisition de 80 % de Photosol France (devenu Rubis Photosol), finalisée le 14 avril 2022, l'un des principaux
développeurs indépendants d'électricité photovoltaïque en France ;
la prise de participation à hauteur de 18,5 % dans HDF Energy lors de son entrée en bourse en juin 2021. Cet
investissement est classé dans le bilan consolidé du Groupe en « Actifs financiers à la juste valeur » avec contrepartie
dans les autres éléments du résultat global. À ce titre, le Groupe est exposé à des pertes de valeurs.
Exemples de mesures de gestion des risques
La diversification de la branche Distribution d'énergies,
tant géographique que par catégorie de produits, permet
de réduire les conséquences de la réalisation du risque
sur les résultats.
Les hausses de coût du produit sont généralement
répercutées sur le client de manière contractuelle ou
unilatérale, lorsque les conditions de marché le
permettent. À défaut, des décalages temporaires
peuvent naître.
Des couvertures sur les achats de produits peuvent être
mises en place lorsque le prix de vente du produit est fixé
et déterminé à l'avance.
La branche Distribution d'énergies dispose d'un
département en charge de l'approvisionnement, qui
permet de sécuriser et d'optimiser en amont les flux
physiques de fourniture des produits.
Exemples de mesures de gestion des risques
La Gérance de Rubis SCA, en lien avec les Directions
Générales des filiales têtes de branche, examine en détail
les sociétés ou actifs qu'ils envisagent d'acquérir dans le
cadre de due diligences afin de mieux appréhender les
incertitudes, d'anticiper les risques et de les intégrer
dans la valorisation du projet.
Une procédure structurée d'intégration des acquisitions
est mise en œuvre, incluant notamment la nomination
d'un Directeur Général au fait des règles et procédures
du Groupe et du métier.
Conformément aux normes IFRS, Rubis effectue des
tests de perte de valeur des goodwill au moins une fois
par an et à chaque fois que la Direction identifie un indice
de perte de valeur (cf. note 4.2 de l'annexe des comptes
consolidés). Une dépréciation est comptabilisée si la
valeur recouvrable devient inférieure à la valeur nette
comptable, la valeur recouvrable étant la plus élevée
entre la valeur d'utilité et la juste valeur nette des coûts
de cession. Une perte de valeur de 40 millions d'euros a
été constatée au 31 décembre 2022 reflétant les
difficultés opérationnelles rencontrées par le Groupe à
Haïti compte tenu de l'environnement politique,
économique et sécuritaire du pays qui affecte l'ensemble
des secteurs d'activité. Le calendrier de retour à des
conditions normales ne peut être établi avec certitude.
La Gérance de Rubis SCA, en lien avec les Directions
Générales des filiales têtes de branche, analyse en détail
les programmes d'investissements des différentes
filiales du Groupe pour s'assurer que la création de valeur
attendue est réaliste.
Concernant l'acquisition de Photosol : maintien des
équipes dirigeantes ayant une parfaite connaissance
de leur métier pour assurer la continuité et le
développement des activités.
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- Facteurs de risque
RISQUES LIÉS À LA GESTION DE LA PARTICIPATION DANS LA JV RUBIS TERMINAL
Probabilité : Impact :
Description des risques
La JV Rubis Terminal, créée dans le cadre du partenariat conclu en 2020 entre Rubis SCA et un fonds d'infrastructure,
est détenue respectivement à 55 % et 45 % et contrôlée conjointement par les deux partenaires. Du fait de la perte du
contrôle exclusif par Rubis SCA, cette activité est comptabilisée depuis le 30 avril 2020 selon la méthode de la mise en
équivalence dans les comptes consolidés de Rubis SCA (cf. note 9 de l'annexe des comptes consolidés).
Ce partenariat vise à soutenir le développement de l'activité Stockage de produits liquides (opérée par Rubis Terminal
Infra et ses filiales) en renforçant ses positions existantes sur ses marchés (zone ARA, France et Espagne), en diversifiant
son offre et en envisageant de nouvelles opportunités de développement. Il permet de partager les risques économiques
et financiers en limitant les capitaux engagés.
En tant que partenaire au sein de cette coentreprise, Rubis SCA pourrait être exposé à un risque de perte de valeur de
sa participation en cas de difficultés quant à la concrétisation de la stratégie définie avec son partenaire, ce qui pourrait
influer sur la réalisation des bénéfices escomptés.
Outre les facteurs d'environnement externe habituels (tels que l'évolution de la concurrence, les risques pays et
géopolitiques) ou les risques juridiques et réglementaires (tels que la perte d'autorisation d'exploiter, un litige majeur,
l'évolution significative de la réglementation environnementale) susceptibles d'influer sur le développement de Rubis
Terminal Infra, un blocage en cas de désaccord entre les partenaires sur les décisions à prendre ou le non-respect par
le partenaire de ses engagements et obligations pourraient entraîner des conséquences défavorables sur les résultats
attendus. Le succès de ce partenariat dépend donc notamment de l'efficience du cadre de gouvernance mis en place.
Par ailleurs, Rubis pourrait subir un risque d'image en cas de survenance d'un risque opérationnel majeur (notamment
risque industriel) du fait du nom de la joint-venture associé au Groupe. Enfin, du fait de la détention à 55 % du capital
de la joint-venture par Rubis SCA, sa responsabilité est susceptible d'être engagée en cas de non-respect par Rubis
Terminal Infra de réglementations applicables à des entités considérées comme des filiales au sens de l'article L. 233-1
du Code de commerce.
Exemples de mesures de gestion des risques
Rubis SCA a choisi comme partenaire un fonds
d'infrastructure majeur ayant une politique
d'investissement sur le long terme. Ce fonds, ayant une
présence mondiale, investit en ligne avec les meilleurs
standards internationaux en matière d'ESG.
Le Groupe veille à la protection de ses intérêts en tant
que partenaire grâce notamment à la signature d'un
pacte d'actionnaires, à sa représentation au sein des
organes de gouvernance de la joint-venture (Conseil
d'Administration) et à la remontée d'informations
régulière par le management de Rubis Terminal Infra
(cf. section 3.2.4).
Des dispositifs contractuels sont inscrits dans le pacte
d'actionnaires, permettant la résolution des cas de conflit
et de blocage au sein du partenariat.
Rubis veille à ce que le même niveau de standard que
celui mis en œuvre dans ses entités contrôlées soit
respecté par les équipes de Direction de Rubis Terminal
Infra et s'en assure au moyen d'indicateurs de suivi et de
reporting transmis par la Direction.
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- Contrôle interne
3.2
Contrôle interne
3.2.1 Cadre du dispositif de contrôle interne
Référentiel
Pour la description ci-après des procédures de contrôle
interne, Rubis s'est appuyé sur le guide de l'AMF du 22 juillet
2010 portant cadre de référence en matière de gestion des
risques et de contrôle interne.
Il a toutefois tenu à adapter les principes généraux résultant
du référentiel de l'AMF à son activité et ses caractéristiques
propres.
Objectifs
Rubis s'est doté d'un certain nombre de procédures ayant
pour objectif de s'assurer :
de la conformité de ses activités aux lois et aux
règlements ;
de l'application des instructions et des orientations
définies par les organes sociaux de Rubis SCA et de ses
filiales ;
du bon fonctionnement des processus internes de la
Société, notamment ceux concourant à la sauvegarde
de ses actifs ;
de la fiabilité des informations financières ;
de l'existence d'un processus d'identification des
principaux risques liés à l'activité de l'entreprise ;
de l'existence d'outils de prévention de la fraude et de la
corruption.
Comme pour tout système de contrôle interne, celui mis en
place par Rubis ne peut, cependant, fournir une garantie
absolue à l'entreprise quant à sa capacité à atteindre ses
objectifs et à éliminer tous les risques.
Périmètre
La présente section décrit les procédures qui sont
applicables à Rubis Énergie (représentant la branche
Distribution d'énergies), contrôlée à 100 % par Rubis SCA,
et à ses filiales, et à Rubis Photosol (représentant la branche
Production d'électricité renouvelable), contrôlée à 80 % par
Rubis SCA, et à ses filiales. Ces procédures sont distinctes
en raison des spécificités des deux organisations et sont
donc décrites séparément.
La gestion de la JV Rubis Terminal est exercée
conjointement avec le partenaire. La Direction Générale de
la joint-venture a la responsabilité de mettre en place et
d'assurer le contrôle interne (en matières comptable,
financière et de risques) conformément aux standards et
réglementations applicables ainsi qu'aux attentes de ses
actionnaires. Les développements relatifs à cette joint-
venture sont détaillés dans la section 3.2.4 du présent
chapitre.
Composantes du dispositif
Bien qu'ayant acquis une dimension internationale, Rubis
souhaite demeurer une organisation décentralisée proche
du terrain afin d'apporter à ses clients des solutions
adaptées à leurs besoins en ayant la capacité de prendre
rapidement les décisions opérationnelles nécessaires. Les
échanges réguliers, et dès que nécessaire, entre la Gérance,
d'une part, et les Directions Générales et fonctionnelles de
Rubis Énergie ainsi que de ses filiales étrangères et de Rubis
Photosol, d'autre part, sont la pierre angulaire de cette
organisation.
Ce modèle managérial confère à chaque responsable de
site industriel ou de filiale une large autonomie dans la
gestion de son activité ; une telle délégation de
responsabilité étant cependant étroitement liée, d'une part,
au respect de procédures mises en place en matière
d'information comptable et financière et de suivi des
risques et, d'autre part, au contrôle régulier des directions
concernées de Rubis SCA, ainsi que des directions
fonctionnelles de Rubis Énergie et Rubis Photosol
(cf. sections 3.2.2.3 et 3.2.3.3).
Enfin, le Conseil de Surveillance de Rubis SCA, via son
Comité d'Audit et RSE, est informé par la Gérance des
caractéristiques essentielles du dispositif de contrôle
interne et de gestion des risques du Groupe. Il veille à ce
que les principaux risques identifiés aient bien été pris en
compte dans la gestion de la Société et que les dispositifs
pour assurer la fiabilité de l'information comptable et
financière soient bien en place (cf. chapitre 5, section 5.3.2).
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- Contrôle interne
3.2.2 Contrôle interne comptable et financier
Rubis SCA contrôle ses filiales têtes de branche : Rubis Énergie (branche Distribution d'énergies) d'une part, et Rubis Photosol
(activité Production d'électricité photovoltaïque) d'autre part, en collaboration avec la Direction Générale de ces dernières.
Rubis SCA élabore la stratégie du Groupe, anime et finance son développement, arrête les principales décisions de gestion
qui en découlent et s'assure de leur mise en œuvre, tant au niveau de ses filiales directes que des filiales de ces dernières.
Il dispose de structures et de procédures comptables et financières qui participent à la mise en place d'un contrôle interne
fiable.
3.2.2.1 Organisation générale du Groupe
LES DIRECTIONS DES FILIALES ET RUBIS SCA
La Direction Consolidation & Comptabilité de Rubis SCA et
celles de Rubis Énergie et Rubis Photosol procèdent à la
consolidation trimestrielle, semestrielle et annuelle des
comptes du Groupe. Elles procèdent :
à un contrôle de cohérence des comptes consolidés avec
les résultats prévisionnels consolidés établis par les
filiales ;
à la vérification de la correcte application des normes
IFRS ;
à l'analyse des comptes consolidés par le biais d'une
revue analytique, motivant la variation de chaque
rubrique des comptes consolidés entre deux arrêtés de
comptes.
Elles assurent une veille normative dont l'objectif est
d'identifier les éventuelles incidences sur les états financiers
du Groupe des réformes comptables en discussion.
Les équipes sont assistées d'un cabinet spécialisé dans les
métiers de l'audit et de l'expertise comptable et opèrent
sous la supervision des Gérants, du Directeur Général
Délégué et de la Directrice Consolidation & Comptabilité.
C'est ensuite vers Rubis SCA, via les Directions
Consolidation et Financière et, in fine, le Collège de la
Gérance, que convergent les résultats de l'information
comptable et financière établie par les filiales.
LE COMITÉ D'AUDIT ET RSE DU CONSEIL
DE SURVEILLANCE
Le Comité d'Audit et RSE, dont la composition et le
fonctionnement sont décrits au chapitre 5, section 5.3.2, a
notamment pour mission :
de procéder à l'examen des comptes, de s'assurer de la
permanence des méthodes, de la qualité, de l'exhaustivité
et de la sincérité des états financiers ;
de prendre connaissance de l'organisation des procédures
de contrôle interne en matière comptable et financière
et d'exposition aux risques.
En ligne avec l'ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre
2023 de transposition de la directive européenne CSRD en
droit français, les missions du Comité d'Audit et RSE,
anciennement Comité des Comptes et des Risques, ont été
étendues au suivi :
de la production de l'information de durabilité ;
de la procédure de sélection des vérificateur(s) de
durabilité (ou leur renouvellement) et recommandation
au Conseil de Surveillance et de leurs travaux et contrôle
de la conformité de leurs conditions d'exercice.
En outre, ce Comité s'est également vu confier le suivi de la
feuille de route RSE du Groupe, incluant les objectifs et
engagements climat, le suivi des évolutions réglementaires
significatives (e.g., taxonomie verte européenne, devoir de
vigilance) et de leurs enjeux pour le Groupe et le suivi des
principaux risques éthiques, sociaux et environnementaux.
Pour accomplir ces travaux, le Comité d'Audit et RSE entend
tous les responsables de la chaîne d'information : la Gérance,
le Directeur Général Délégué, la Directrice Consolidation &
Comptabilité, la Secrétaire Générale, la Directrice RSE &
Conformité, ainsi que les Commissaires aux comptes.
Les membres du Comité d'Audit et RSE ont accès aux
mêmes documents que les Commissaires aux comptes dont
ils examinent la synthèse des travaux.
3.2.2.2 Élaboration et remontée de l'information comptable et financière
Le système de contrôle interne s'appuie sur plusieurs canaux de remontée de l'information visant à identifier les points
sensibles de manière exhaustive.
LES RECUEILS DE PROCÉDURES
Rubis Énergie
Deux manuels ont été diffusés afin d'harmoniser les points
de contrôle interne et de traitement comptable des
différentes transactions réalisées :
le manuel de contrôle interne ;
le manuel des principes comptables.
Il existe, par ailleurs, des notes et des procédures formalisées,
notamment en matière :
de délégations et limites de pouvoir, tant en termes
d'engagement de dépenses (y compris les
investissements) qu'en matière de pouvoir d'approbation
des factures et de pouvoirs de paiement en banque ;
de gestion commerciale, pour encadrer les conditions
particulières accordées aux clients, pour limiter les en-
cours autorisés, pour obtenir des cautions bancaires en
garantie de paiement, etc.
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- Contrôle interne
Rubis Photosol
Des notes et procédures sont formalisées sur tous les
domaines considérés comme stratégiques dans l'entreprise,
et notamment en matière :
de délégations et limites de pouvoir, en termes
d'engagement de dépenses d'une part et de pouvoirs de
paiement en banque d'autre part ;
de facturation du chiffre d'affaires ;
de suivi des capex (comptabilisation, activation par
composants, déclarations fiscales liées, suivi budgétaire).
L'ensemble des interventions concourant à l'élaboration des
données financières (production, contrôle de premier niveau,
voire contrôle de second niveau) sont inventoriées dans un
programme de travail adapté à chaque type de société et
suivi de manière systématique.
Les rôles et responsabilités de l'ensemble des personnes
intervenant dans l'élaboration et la remontée de l'information
comptable et financière sont identifiés et synthétisés dans
des documents dédiés.
LES SYSTÈMES D'INFORMATION
Rubis Énergie
Rubis Énergie dispose d'un système d'information centralisé
permettant de regrouper la globalité de l'information
financière :
reporting de gestion de chaque société, standardisé et
uniformisé par type de métier/activité ;
comptes trimestriels, analyses mensuelles de marge, suivi
des dépenses d'investissement, suivi budgétaire et de
gestion prévisionnelle en trois phases (budget initial
validé au cours de l'année N-1 avec un plan triennal,
actualisation de la prévision budgétaire au deuxième
trimestre puis au quatrième trimestre de l'année N).
Toutes ces données financières sont archivées et sécurisées
quotidiennement.
Des contrôles de cohérence automatiques sont également
réalisés directement par le système informatique pour
limiter les éventuelles erreurs de saisie. Les documents
hébergés dans le système central servent également de
référence et de base de rapprochement aux équipes d'audit
interne dans le cadre de leurs missions.
Rubis Énergie exploite également un système de gestion
documentaire permettant à ses différentes filiales de
partager les informations d'ordre technique, HSE et juridique.
Les projets d'investissement et de construction importants
sont ainsi suivis de près par la DirectionTechnique de Rubis
Énergie.
Rubis Photosol
L'information comptable et financière de Rubis Photosol est
produite et enregistrée via un logiciel de gestion financière
modulaire intégrant le suivi des investissements, auquel
sont connectés un système de gestion de la trésorerie et
une solution de dématérialisation des factures fournisseurs.
Le serveur hébergeant l'outil de gestion financière est
sauvegardé quotidiennement.
Les systèmes d'information sont paramétrés de façon à
intégrer un certain nombre de contrôles, à limiter et/ou
bloquer les opérations en fonction des pouvoirs de chacun
et à intégrer certaines règles de contrôle interne,
notamment :
la règle dite des « quatre yeux » est systématiquement
intégrée dans la définition des profils dans l'ensemble des
systèmes impactant les flux financiers ;
les pouvoirs d'engagement de dépenses de l'ensemble
des collaborateurs concernés sont paramétrés dans le
système de validation des factures ;
des contrôles de cohérence automatiques sont intégrés
dans le système comptable pour limiter les erreurs de
saisie (doublons, nature et calcul de la TVA).
L'ensemble de ces outils est administré par la Direction
Administrative et Financière de Rubis Photosol.
Les droits d'administration des systèmes d'information sont
accordés à un nombre de personnes restreint et auxquelles
sont dispensées des formations spécifiques.
Les documents financiers, juridiques et opérationnels sont
produits et sauvegardés via un système de gestion
documentaire équipé d'un système de back-up avec serveur
redondant et sauvegardes quotidiennes.
Pour l'exercice 2023, les travaux relatifs aux comptes
consolidés ont été réalisés par l'équipe centrale Rubis SCA
sur l'outil Groupe (SAP BFC) et selon les procédures suivies
couramment.
LES BUDGETS ET LES REPORTINGS
Rubis Énergie
Les budgets sont élaborés en fin d'année par les filiales de
Rubis Énergie, dans le cadre d'un plan budgétaire de trois
ans glissants en fonction d'éléments de gestion et
d'indicateurs budgétaires définis et standardisés par métier.
Les indicateurs sont définis par la Direction Générale et les
directions opérationnelles de Rubis Énergie conformément
à la stratégie de Rubis.
Les indicateurs budgétaires sont notamment les suivants :
marge brute, RBE, ROC, résultat net, investissements,
capacité d'autofinancement, free cash-flow, endettement,
volumétries, réduction de l'empreinte carbone.
Les budgets sont élaborés par pays, par chaque filiale. Ils
sont revus par la Direction Contrôle de Gestion, Audit et
Consolidation de la branche, qui, après discussion et/ou
révision, élabore un budget consolidé qui est ensuite revu
par la Direction Générale de Rubis Énergie puis transmis à
Rubis SCA qui le passe en revue lors des Comités de
Direction.
La Direction Financière et Contrôle de Gestion de Rubis
Énergie élabore les reportings mensuels et analyse les
écarts entre réalisations actuelles, prévisions budgétaires
et réalisations des précédents exercices.
Les reportings sont diffusés dans les 10 jours calendaires
suivant la fin de chaque mois puis sont examinés et
comparés avec les prévisions initiales postérieurement en
Comité de Direction, en présence de la Gérance de Rubis
SCA.
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- Contrôle interne
Rubis Photosol
Sur la base des orientations stratégiques définies par la
Direction Générale de Rubis Photosol en lien avec la
Gérance de Rubis SCA, les budgets sont élaborés en début
d'exercice civil par chacune des directions opérationnelles,
pour leurs périmètres de responsabilité respectifs et avec
un horizon de deux ans.
Ces budgets sont intégrés dans un modèle de projection à
deux ans (dit « modèle court terme ») incluant les données
de la quasi-totalité des activités du périmètre Rubis
Photosol, ainsi qu'une vision consolidée au niveau de l'entité
de tête Rubis Photosol. Ce modèle permet notamment la
production des indicateurs clés indispensables au suivi de
l'activité, soit : chiffre d'affaires, RBE, résultat net,
investissements, dette nette, production d'électricité,
capacité installée.
Les indicateurs issus du modèle font ensuite l'objet d'une
revue par la Direction Générale de Rubis Photosol, qui
s'assure notamment de la cohérence avec les orientations
stratégiques définies en lien avec la Gérance de Rubis SCA
et de la cohérence des budgets entre eux. Certains budgets
peuvent alors faire l'objet d'une révision.
Les budgets définitifs validés par la Gérance de Rubis SCA
et la Direction Générale de Rubis Photosol sont intégrés
dans le modèle court terme définitif, dont les indicateurs
sont alors figés comme indicateurs de référence.
Ces budgets, et le modèle court terme par voie de
conséquence, font ensuite l'objet d'une mise à jour
trimestrielle. Lors de chaque clôture trimestrielle, les
données réalisées sont comparées avec les projections et
les écarts font l'objet d'analyses et d'explications.
Un modèle de projections à 35 ans (dit « modèle long
terme ») est également élaboré, à partir, d'une part, du
modèle court terme, et, d'autre part, d'hypothèses internes
(par exemple, évolution du portefeuille et MWc projetés) ou
externes (par exemple, évolution du prix de l'électricité).
Par ailleurs, un reporting, produit et diffusé mensuellement,
permet à la Direction Générale de Rubis Photosol de suivre
précisément les éléments clés de l'activité de Rubis Photosol
et ses filiales et présente les évolutions du portefeuille de
projets, la production d'électricité du mois, le chiffre
d'affaires correspondant, ainsi que les explications des
écarts avec les projections et les exercices précédents.
Enfin, un reporting mensuel (également accessible de façon
quotidienne via un outil dédié) permet le suivi des
expositions mark-to-market des produits dérivés Rubis
Photosol et ses filiales.
LE FINANCEMENT ET LA GESTION
DE LA TRÉSORERIE
Rubis Énergie
La Direction Financière de Rubis SCA et celle de Rubis
Énergie sont en charge de négocier auprès des banques les
besoins de financement des acquisitions. Elles analysent
les covenants bancaires. Les placements de trésorerie sont
effectués sur des instruments répondant à la notion de
trésorerie, à l'exclusion de tout placement spéculatif ou à
risque.
Rubis Photosol
La Direction du Financement de Rubis Photosol est en
charge de négocier auprès des banques les financements
de projets d'une part (dette sans recours) et le financement
corporate d'autre part (financement bancaire ou auprès de
particuliers).
Les covenants bancaires sont contrôlés deux fois par an,
sur la base des comptes annuels et semestriels.
La gestion de la trésorerie, le contrôle du respect des
différentes conditions imposées dans les conventions de
crédit et les conventions de trésorerie sont assurés par le
pôle Trésorerie au sein de la Direction Administrative et
Financière.
LES COMPTES
Rubis Énergie et Rubis Photosol
Les sociétés du périmètre Rubis Énergie et Rubis Photosol
établissent les liasses de consolidation trimestrielles,
semestrielles et annuelles. Les comptes semestriels et
annuels sont revus et audités par les Commissaires aux
comptes. Les Directions Financière et Consolidation de
Rubis SCA élaborent les comptes consolidés du Groupe
conformément aux normes émises par l'IASB (International
Accounting Standards Board) et adoptées par l'Union
européenne. Les procédures de consolidation prévoient une
série de contrôles garantissant la qualité et la fiabilité de
l'information financière.
3.2.2.3 Les organes de contrôle
Le système de contrôle interne s'appuie sur des procédures
techniques et opérationnelles visant à identifier les points
sensibles, ainsi que sur une organisation légère et resserrée
autour de la Gérance de Rubis SCA et de la Direction
Générale ainsi que des directions fonctionnelles et
opérationnelles de Rubis Énergie, afin de s'assurer, lors des
Comités de Direction, de l'efficacité des systèmes de
contrôle interne. Un manuel de contrôle interne a été rédigé
au cours de l'exercice 2020 en collaboration avec l'Institut
français de l'audit et du contrôle internes (IFACI) permettant
de recenser tous les points de contrôle à respecter dans
chaque domaine d'intervention des filiales de Rubis Énergie.
Ce manuel doit permettre aux différentes sociétés du
Groupe de s'auto-évaluer de façon régulière et de continuer
à
s'assurer que les risques de fraude ou de
dysfonctionnement sont correctement maîtrisés.
Chez Rubis Photosol, des Comités de Direction réunissant
les administrateurs et la Direction Générale de Rubis
Photosol se tiennent mensuellement. Ces Comités
s'assurent notamment de la mise en place d'un contrôle
interne efficient au sein du périmètre. En outre, Rubis
Photosol a un Comité de Direction interne dont la principale
mission est de s'assurer de la retranscription des décisions
et orientations définies lors du Comité de Direction avec
Rubis SCA.
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- Contrôle interne
LES DIRECTIONS FONCTIONNELLES DE RUBIS
ÉNERGIE ET RUBIS PHOTOSOL
Les directions fonctionnelles de Rubis Énergie, dans leurs
domaines respectifs, procèdent à des contrôles réguliers et
nécessaires des procédures mises en place. Des indicateurs
et procédures de reporting permettent d'assurer un suivi de
qualité.
Les directions fonctionnelles et opérationnelles de Rubis
Photosol se réunissent de façon mensuelle en présence de
la Direction Générale de Rubis Photosol. Ces réunions visent
à présenter les reportings, les tableaux de bord budgétaires,
l'état d'avancement des projets à leurs différents stades,
ainsi que les événements significatifs susceptibles
d'impacter les résultats. Les enjeux extra-financiers
(notamment la détermination des engagements RSE et la
cartographie des risques) y sont également présentés afin
de s'assurer de leur prise en compte opérationnelle par
l'ensemble des services.
L'AUDIT INTERNE
L'audit interne est une activité indépendante et objective
qui permet de s'assurer du niveau de maîtrise de ses
opérations et de veiller à la constante amélioration des
procédures en place. L'audit interne aide la Direction
Générale de Rubis Énergie à atteindre ses objectifs en
évaluant, par une approche systématique et méthodique,
ses processus de gestion des risques, de contrôle et de
gouvernance d'entreprise, en faisant des propositions pour
renforcer leur efficacité.
Chez Rubis Énergie, cette fonction est rattachée à la
Direction Contrôle de Gestion, Audit et Consolidation. Le
Directeur du département et ses collaborateurs effectuent
des missions d'audit interne sur l'ensemble du périmètre de
la branche Distribution d'énergies. Ces missions sont
proposées en début d'année à la Direction Générale de
Rubis Énergie. Les champs d'investigation sont nombreux
et portent principalement sur :
la vérification de la bonne application des procédures
établies localement et de celles établies par le Groupe,
notamment en matière de prévention de la corruption ;
l'amélioration des procédures internes en matière de
contrôle interne et d'arrêté des comptes ;
les contrôles d'inventaires, de caisse, des actifs
immobilisés ainsi que tous les autres actifs et passifs et
engagements hors bilan, retranscrits dans les comptes
de la société auditée.
L'audit peut aussi porter sur les dépenses d'investissements
et l'analyse des écarts entre retours attendus et rentabilité
effective.
L'auditeur a toute latitude pour mener à bien sa mission et
est indépendant du management local pour effectuer ses
contrôles. Le descriptif de mission ainsi que la grille du
rapport d'audit sont standardisés afin que les conclusions
puissent être appréhendées de la façon la plus efficace
possible par l'ensemble des destinataires, à savoir le
Directeur Général de la société auditée et la Direction
Financière et la Direction Générale de Rubis Énergie. Les
facteurs de risque identifiés dans le cadre des missions
d'audit interne servent également à mettre à jour la
cartographie des risques de la société concernée.
Les préconisations d'audit font l'objet d'un planning de mise
en œuvre des actions correctives qui doit être
impérativement respecté par la société concernée.
La bonne application de ces mesures correctives est, par
ailleurs, systématiquement contrôlée lors de l'audit suivant
de ladite société. En outre, un suivi de la mise en œuvre des
recommandations d'audit est réalisé chaque fois que le
statut d'une recommandation d'audit et/ou de réduction
d'un risque est amené à évoluer par chaque filiale à la
Direction Générale de Rubis Énergie, et ce, jusqu'à ce que
toutes les mesures préconisées par l'audit interne et/ou les
gestionnaires de risques aient définitivement été
appliquées.
Les consolideurs sont également chargés d'analyser les
résultats mensuels et la cohérence des données fournies
chaque mois par l'ensemble des sociétés du périmètre. Ce
travail permet d'anticiper les éventuelles erreurs de
comptabilisation et de renforcer la fiabilité des comptes du
Groupe.
Chaque filiale de Rubis Énergie est auditée en moyenne une
fois tous les deux ans. Les auditeurs internes ont travaillé
sur le développement d'un nouvel outil informatique
permettant un meilleur pilotage des risques et des plans
d'action associés par Rubis Énergie. Ce nouvel outil
contribue à renforcer la gestion des risques et les procédures
de contrôle et de due diligence. Il permet également une
évaluation plus poussée et détaillée de la performance de
chaque dispositif de contrôle interne.
LES COMITÉS DE DIRECTION
Le Comité de Direction de Rubis SCA est composé des
Gérants, du Directeur Général Délégué, du Directeur
Financier, de la Directrice Consolidation & Comptabilité, de
la Secrétaire Générale et de la Directrice RSE & Conformité.
Rubis Énergie et Rubis Photosol ont leurs propres Comités
de Direction. Pour Rubis Énergie, ce Comité est composé de
la Direction Générale, de la Direction Finance et de la
Direction Contrôle de Gestion, Audit et Consolidation. Du
fait d'un périmètre d'activité très large, des revues d'activité
par pays ou par zone sont réalisées deux fois par an pour
les filiales les plus importantes au sein de la branche
Distribution d'énergies, afin de conserver une vision fine des
enjeux et de rester en contact direct avec les Directeurs en
charge des filiales pays.
Des Comités de Direction se tiennent mensuellement entre
les équipes de Direction de Rubis SCA et celles de Rubis
Énergie d'une part et Rubis Photosol d'autre part. C'est au
cours de ces réunions que sont analysés les reportings et
tableaux de bord budgétaires ainsi que la performance et
les résultats de chaque branche d'activité, les projets de
développement et leur suivi, ainsi que les événements
considérés comme importants pour la vie de la Société et
du Groupe, tant en matière de stratégie et d'exploitation
que de personnel. Les questions et les points soulevés lors
des précédentes réunions peuvent, si nécessaire, être
également revus. Les enjeux extra-financiers, tels que le
déploiement et la mise en œuvre de la stratégie RSE
(notamment la feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-
2025) et les projets de décarbonation, font également l'objet
d'un examen lors de ces Comités de Direction.
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FACTEU RS D E
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- Contrôle interne
LES ORGANES DE CONTRÔLE DE RUBIS SCA
La Direction Consolidation & Comptabilité de Rubis SCA
effectue de nombreux contrôles qui visent à garantir la
fiabilité de l'information financière, notamment à l'occasion
des revues réalisées lors des phases de clôture des comptes.
La Gérance et le Directeur Général Délégué de Rubis SCA
analysent régulièrement les comptes des filiales et
rencontrent périodiquement les dirigeants de Rubis Énergie
et de Rubis Photosol afin de faire un bilan et d'évaluer les
risques et les actions correctrices éventuellement
nécessaires pour atteindre les objectifs (tant financiers que
RSE). Enfin, la Directrice RSE & Conformité Groupe
entretient un dialogue permanent avec les filiales autour de
sujets divers : litiges, marques, assurances, identification et
suivi des risques (cartographies) et conformité
(anticorruption, embargos, etc.).
3.2.3 Contrôle interne des risques
L'ensemble des risques majeurs et leur suivi ainsi que la
politique de couverture de ces risques font l'objet d'une
description détaillée figurant au présent chapitre,
section 3.1, ainsi qu'au chapitre 4.
En matière de risques, le Groupe est présent dans des
secteurs d'activité particulièrement contrôlés et
réglementés. Il dispose de ce fait d'une organisation
adaptée. Tous les établissements français classés Seveso
disposent de systèmes de gestion de la sécurité dont les
objectifs essentiels sont la définition de l'organisation, des
fonctions du personnel, des procédures et des ressources
permettant de déterminer et de mettre en œuvre une
politique de prévention des accidents majeurs.
Par ailleurs, les entités du Groupe exercent souvent leurs
activités dans le cadre de certifications Qualité ISO 9001
et ISO 14001, notamment en ce qui concerne l'établissement
et l'application des procédures et des consignes liées à la
sécurité et à l'environnement (cf. chapitre 4, section 4.2.1.2).
Elles exécutent de ce fait des procédures extrêmement
formalisées.
Les procédures de contrôle interne en matière de gestion
et de surveillance des risques visent à couvrir l'ensemble
des activités et des actifs du Groupe. Elles s'appuient sur
un processus d'identification et d'analyse des principaux
risques conforté par une organisation appropriée
permettant aux dirigeants de traiter les risques et de les
maintenir à un niveau acceptable.
3.2.3.1 Organisation générale du Groupe
LES DIRECTIONS DES FILIALES ET RUBIS SCA
Le contrôle interne des risques, au même titre que le
contrôle interne comptable et financier, fait l'objet d'un suivi
par les directions opérationnelles des filiales qui tiennent
Rubis SCA régulièrement informé.
Chez Rubis Énergie, la DirectionTechnique (QHSE) du siège
établit des procédures de remontée de l'information et des
dispositifs préventifs d'anticipation et de gestion des
risques détaillés au chapitre 4, section 4.2.1. Elle rapporte
les informations relatives aux principaux risques à sa
Direction Générale, certains événements étant également
susceptibles d'être abordés en Comité de Direction.
Chez Rubis Photosol, les procédures internes sont adossées
à des dispositifs de contrôle. La fonction de contrôle de
gestion a par ailleurs été renforcée.
Enfin, Rubis Énergie et Rubis Photosol présentent ces
principaux risques aux Directions concernées de Rubis SCA
(Gérance, Direction Consolidation & Comptabilité, Direction
Financière, Secrétariat Général en charge de la Direction
Juridique, Direction RSE & Conformité), par l'intermédiaire
de différents canaux de transmission tels que les
cartographies des risques (cf. section 3.2.3.2 ci-après).
LE COMITÉ D'AUDIT ET RSE DE RUBIS SCA
Le Comité d'Audit et RSE de Rubis SCA prend connaissance
de l'organisation des procédures de contrôle interne des
risques, dans les conditions exposées au présent chapitre,
section 3.2.2.1 et au chapitre 5, section 5.3.2.
3.2.3.2 Identification et suivi des principaux risques
Le système de contrôle interne s'appuie sur plusieurs canaux de remontée des principaux risques visant à identifier les points
sensibles de manière exhaustive.
LES CARTOGRAPHIES DES RISQUES
Rubis a élaboré et mis en place des cartographies des
risques auxquels peuvent être exposées les différentes
activités du Groupe. L'analyse de ces risques prend
également en compte leur occurrence et leur impact en
termes financiers et d'image (sur une échelle de 1 à 5). Ces
cartographies ont été élaborées en collaboration étroite
entre les Directions Juridique, Consolidation et Finance de
Rubis SCA, ainsi que par les responsables opérationnels et
les directions financières et techniques de Rubis Énergie.
Le dispositif de cartographie des risques a été étendu à
Rubis Photosol dans le cadre de son processus d'intégration.
Elles font l'objet d'auto-évaluations régulières pouvant
conduire à l'identification de nouveaux risques.
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FACTEU RS D E
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- Contrôle interne
Les risques analysés ont été classés en différentes familles :
risques de marché, d'erreur d'appréciation comptable,
d'assurances, risques commerciaux, environnementaux,
industriels, climatiques, logistiques, sociaux, juridiques et
informatiques. La catégorie relative aux risques juridiques
inclut notamment les questions de fraudes, de
manquements contractuels et, jusqu'en 2017, les risques de
corruption. En 2018, le Groupe a mis en place une
cartographie spécifique pour évaluer les risques de
corruption auxquels les entités peuvent être exposées,
conformément à la loi dite « Sapin 2 » (cf. chapitre 4,
section 4.5.1).
Les cartographies sont remplies annuellement par les
responsables opérationnels des sites industriels et par les
Directeurs des filiales françaises et internationales, assistés
par les responsables fonctionnels de Rubis Énergie. Elles
sont actualisées en cours d'année à l'occasion de chaque
Comité de Direction. Leur objectif est de donner,
annuellement, l'état du suivi des risques significatifs
identifiés et de décrire les éventuelles mesures prises ou à
prendre en vue de les réduire, à défaut de pouvoir les
éliminer complètement.
L'ensemble de ces cartographies fait l'objet d'une
consolidation au niveau de Rubis Énergie.
Chez Rubis Photosol, une cartographie des risques a été
formalisée en 2022, élaborée en collaboration étroite entre
le Secrétariat Général de Rubis SCA et la Direction Juridique
de Rubis Photosol, sur la base d'échanges avec les
responsables des différentes Directions (Développement
international et Développement France, Direction
Administrative et Financière, DirectionTechnique, Direction
Ingénierie et Construction, Direction Opération et
Maintenance, Ressources Humaines) ainsi que la Direction
Générale de Rubis Photosol.
Ces cartographies consolidées ainsi qu'une revue des
événements majeurs et des enjeux extra-financiers de
l'année écoulée sont transmis par la Gérance de Rubis SCA
au Comité d'Audit et RSE, lors des séances spécifiques
dédiées aux risques (cf. chapitre 5, section 5.3.2). À leur tour,
le Comité d'Audit et RSE et la Gérance en rendent compte
au Conseil de Surveillance lors des séances des mois de
mars et septembre.
LES REPORTINGS ET PROCÉDURES HSE ET RSE
Les directions fonctionnelles de Rubis Énergie et Rubis
Photosol ont mis en place des systèmes de remontée,
d'analyse et de partage de l'information relative aux
questions d'hygiène, de sécurité et d'environnement (HSE).
Ces dispositifs sont décrits plus précisément au chapitre 4,
section 4.2.1.2.
La Direction RSE & Conformité Groupe a en outre mis en
place un outil informatique de remontée et d'analyse des
données RSE (environnement, sécurité, social, conformité,
sociétal) décrit au chapitre 4, section 4.6 (note
méthodologique de la Déclaration de Performance Extra-
Financière).
3.2.3.3 Les organes de contrôle
Le système de contrôle s'appuie sur la responsabilité de gestion et de suivi des risques confiée par la Gérance à chaque
directeur de filiale ainsi que sur des audits tant internes qu'externes.
LES DIRECTIONS FONCTIONNELLES DE RUBIS
ÉNERGIE ET RUBIS PHOTOSOL
Dans son organisation décentralisée, le Groupe privilégie la
qualité et l'autonomie de ses collaborateurs qui assument
l'intégralité des responsabilités liées à leur poste, y compris
celle du contrôle des risques.
Rubis Énergie
La Direction Générale de Rubis Énergie est responsable, en
dernier ressort, de la politique de gestion des risques dans
le cadre défini par la Gérance de Rubis SCA.
En complément des équipes locales, les responsables
opérationnels de chaque entité sont assistés par les
directions fonctionnelles de Rubis Énergie : Direction
Technique/HSE, Direction Finance, Direction Contrôle de
Gestion, Audit et Consolidation (incluant la conformité),
Direction des Ressources et des Risques, Direction RSE/
Climat/Énergies Nouvelles.
Le Directeur d'une entité est globalement responsable de
la gestion et du contrôle des risques de ses installations.
Par ailleurs, chez Rubis Énergie, il existe une Direction
Technique qui intervient régulièrement au titre de conseil
opérationnel et procède à des audits d'inspection des
installations, dans le but de garantir le respect de standards
homogènes en matière d'exploitation, de sécurité et
d'environnement.
Rubis Photosol
La Direction Générale de Rubis Photosol est responsable,
en dernier ressort, de la politique de gestion des risques
dans le cadre défini par la Gérance de Rubis SCA.
L'AUDIT INTERNE
Certains risques extra-financiers sont intégrés dans les
programmes d'audit interne. La vérification de la fiabilité de
la mise en œuvre des politiques éthique et anticorruption
fait ainsi partie des sujets traités lors des inspections faites
localement par la Direction Contrôle de Gestion, Audit et
Consolidation de Rubis Énergie.
LES COMITÉS DE DIRECTION DES FILIALES
Lors des réunions des Comités de Direction des filiales
(cf. section 3.2.2.3), un point concernant la revue et le suivi
des risques est régulièrement renseigné et fait l'objet de
discussions entre les Directeurs des filiales et la Gérance.
LES ORGANISMES EXTÉRIEURS PERMANENTS
Il s'agit :
des Dreal (Directions régionales de l'environnement, de
l'aménagement et du logement) qui effectuent en France
des contrôles réguliers des installations industrielles des
sites et de l'application du « Système de Gestion de la
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- Assurances
Sécurité » en vue de vérifier la maîtrise par la filiale des
risques liés à son activité. Des systèmes analogues
existent pour les sites de certaines filiales étrangères ;
des organismes de certification ISO tels que l'AFAQ
(Association française de l'assurance qualité) ou le LRQA
(Lloyds Register Quality Assurance) qui auditent
régulièrement certaines filiales de Rubis Énergie
certifiées ISO 9001. Au cours de ces audits est
régulièrement contrôlé le respect des procédures,
consignes et modes opératoires mis en place dans le
cadre du plan Qualité afin d'assurer le maintien de la
certification acquise et d'initier de nouveaux axes
d'amélioration.
3.2.4 JV Rubis Terminal
La Direction Générale de Rubis Terminal Infra a la
responsabilité de mettre en place et d'assurer le contrôle
interne (en matières comptable, financière et de risques)
dans l'ensemble des filiales de la joint-venture,
conformément aux standards et réglementations
applicables. Rubis SCA exerce son contrôle via les
reportings mensuels adressés par la Direction Générale de
Rubis Terminal Infra aux membres désignés du Conseil
d'Administration au sein duquel Rubis SCA a des
représentants.
Le budget de Rubis Terminal Infra est élaboré par sa
Direction Générale avec la Direction Financière et voté par
le Conseil d'Administration de RT Invest.
La Direction Générale de RubisTerminal Infra transmet aux
actionnaires de RT Invest une mise à jour annuelle des
cartographies des risques consolidées (cartographie des
risques technologiques ; cartographie des risques financiers,
juridiques et commerciaux ; cartographie des risques de
corruption) de l'ensemble de ses filiales ainsi qu'une revue
des événements majeurs et des enjeux extra-financiers de
l'année écoulée.
3.3
Assurances
Afin de pallier les conséquences financières de la réalisation
d'un risque, le Groupe a souscrit plusieurs polices
d'assurance. Les principales concernent, d'une part, les
dommages aux biens et les pertes d'exploitation et, d'autre
part, la responsabilité civile.
Des couvertures spécifiques liées aux activités nouvellement
développées par le Groupe ont également été mises en
place.
Enfin, le Groupe a souscrit une police couvrant la
responsabilité civile de ses dirigeants.
Les programmes d'assurance sont souscrits auprès
d'assureurs et de réassureurs internationaux de premier plan
et le Groupe estime qu'ils sont en adéquation avec les
risques potentiels liés à ses activités. Cependant, le Groupe
ne peut garantir qu'en cas de sinistre, notamment en
matière environnementale, toutes les conséquences
financières seraient prises en charge par les assurances. Le
Groupe ne peut également garantir qu'il ne subira aucune
perte non assurée.
3.3.1 Holding (Rubis SCA)
Responsabilité civile des dirigeants
Sont assurés les dirigeants de Rubis SCA et de ses filiales
contrôlées ainsi que les dirigeants des joint-ventures
désignées détenues à 50 %.
Sont prises en charge les conséquences pécuniaires des
sinistres résultant de toute réclamation mettant en jeu la
responsabilité civile, individuelle ou solidaire et imputable
à toute faute professionnelle commise par les assurés dans
l'exercice de leur fonction de dirigeant.
Le plafond des garanties est fixé à 10 millions d'euros par
an en première ligne, à 10 millions d'euros par an en
deuxième ligne et à 30 millions d'euros par an en troisième
ligne tous sinistres confondus.
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- Assurances
3.3.2 Distribution d'énergies (Rubis Énergie)
Les programmes internationaux souscrits par Rubis Énergie pour son compte et celui de ses filiales ont été renouvelés
auprès d'assureurs de premier plan.
3.3.2.1 Dommages aux biens et assurance paramétrique
La police « tous risques sauf » a été renégociée pour un an
avec les mêmes assureurs.
La garantie des risques dommages en matière d'incendie
et d'événements assimilés s'élève à 200 millions d'euros par
sinistre pour les dépôts et à 15 millions d'euros par sinistre
pour les stations-service. Elle a été portée à 300 millions
d'euros pour la raffinerie SARA. Ces limitations
contractuelles d'indemnité ont été calculées en fonction
du sinistre maximal possible.
L'exposition du Groupe aux événements naturels,
notamment sur la zone Caraïbes, est garantie par une
couverture de 15 millions d'euros par sinistre et par
événement.
La police d'assurance paramétrique sur les ouragans
couvrant les sites dans les Caraïbes a été reconduite avec
une limite d'indemnité de 5 millions d'euros.
Dans le respect des législations locales, le programme
international Rubis Énergie est souscrit, dans les filiales
implantées hors Union européenne, auprès du réseau local
de notre apériteur, la police Rubis Énergie venant en
différence de conditions et de limites.
3.3.2.2 Responsabilité civile
Le programme Rubis Énergie mis en place couvre la
responsabilité civile exploitation et la responsabilité civile
après livraison. La garantie est de 150 millions d'euros par
sinistre, tous dommages confondus, et le programme a été
renouvelé avec les mêmes assureurs.
Dans le respect des législations locales, le programme
international Rubis Énergie est souscrit, dans les filiales
implantées hors Union européenne, en première ligne avec
une couverture minimale auprès du réseau local de notre
assureur, la police Groupe venant en différence de
conditions et de limites.
La police Groupe responsabilité civile atteintes à
l'environnement a été renégociée en janvier 2024 pour une
durée d'un an pour Rubis Énergie et ses filiales. La garantie
par sinistre est de 40 millions d'euros et couvre la
responsabilité environnementale, l'atteinte à la biodiversité
et les frais de dépollution.
SARA, du fait de ses activités de raffinage, a renégocié au
1er janvier 2023 son contrat pour une couverture spécifique
en première ligne pour deux ans, pour un montant de
20 millions d'euros par période d'assurance, le programme
Master venant en deuxième ligne.
L'assurance responsabilité civile aviation, souscrite par
Rubis Énergie pour ses filiales distribuant du carburant
aviation, est renouvelée à l'identique à hauteur de 1 milliard
de dollars pour les risques liés aux dommages causés aux
tiers lors des avitaillements.
3.3.2.3 Transport maritime
Une police responsabilité civile affréteur est souscrite
auprès d'un P&I Club, membre de l'International Group, pour
une garantie de 500 millions de dollars et de 1 milliard de
dollars en cas de pollution pour l'ensemble des activités/
filiales de Rubis Énergie. Les 10 sociétés armatrices de
navires sont couvertes auprès du même P&I Club, membre
de l'International Group, pour leur responsabilité civile.
L'assurance Groupe marchandises transportées a été
reconduite pour couvrir les dommages aux marchandises
pour un montant maximal de 70 millions de dollars pour
Rubis Énergie et ses filiales.
Une police corps de navires a été souscrite pour les garantir
en dommages et bris de machines.
3.3.2.4 Autres risques
Une police violences politiques (hors pools obligatoires) a été renégociée pour 30 millions d'euros pour couvrir les dépôts et
stations-service du Groupe.
3.3.2.5 Captive de réassurance
En août 2022, le Groupe a constitué la société RD3A,
entreprise captive de réassurances. RD3A est une filiale
française détenue à 100 % par Rubis Énergie et dédiée à
la réassurance des risques de Rubis Énergie et de ses
filiales. Elle a été agréée le 8 décembre 2023 par l'Autorité
de contrôle prudentiel et de résolutions (ACPR) pour opérer
comme réassureur non-vie.
Cette captive de réassurance a été créée pour optimiser
dans un premier temps le programme d'assurances
dommages et pour avoir la possibilité de faire un rachat de
franchise en même temps. La mise en place a été effective
au 1er janvier 2024 avec le renouvellement du programme
dommages (cf. section 3.3.2.1).
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- Assurances
3.3.3 Production d'électricité photovoltaïque
(Rubis Photosol)
Les programmes d'assurances souscrits par Rubis Photosol pour son compte et celui de ses filiales ont été renouvelés auprès
d'assureurs de premier plan spécialisés sur le secteur des énergies renouvelables.
3.3.3.1 Dommages survenant pendant la phase de construction
Pendant la phase de construction des installations
photovoltaïques, Rubis Photosol dispose de deux polices
d'assurance : une police responsabilité civile du maître
d'ouvrage (RCMO) d'une part et une police tous risques
chantier montage essais (TRCME) d'autre part.
Ces deux polices ont fait l'objet d'un renouvellement en
janvier 2022 avec le même assureur pour une durée de trois
ans. Le renouvellement est survenu dans des conditions
identiques à celles en vigueur en 2021.
Ces polices couvrent toutes les installations
photovoltaïques en construction dès lors qu'une déclaration
préalable auprès de l'assureur est réalisée.
La RCMO couvre chaque société déclarée développant un
projet d'installation photovoltaïque contre les conséquences
de sa responsabilité civile durant les chantiers à hauteur
d'un montant de 10 millions d'euros tous dommages
confondus.
La police TRCME couvre notamment contre les sinistres
liés aux incendies, attentats, vandalisme, vol, intempéries
(tempête, neige, grêle) et catastrophes naturelles.
L'ensemble des biens constituant la centrale, à l'exception
des postes HTB, sont couverts.
Les capitaux assurés représentent 10 % du montant de la
garantie dommage par centrale avec un maximum de
1 million d'euros.
Une police perte de recettes anticipées est également mise
en place pour l'ensemble des projets à hauteur des recettes
annuelles de l'installation concernée au cours d'une période
de 12 mois. Aucune recette n'ayant été générée à cette
date, il s'agit d'une estimation des recettes annuelles.
3.3.3.2 Dommages survenant pendant la phase d'exploitation
Le programme d'assurances Rubis Photosol en phase
d'exploitation comprend d'une part la police bris
d'installations photovoltaïques et dommages aux biens et
d'autre part la police perte de recettes.
Ces deux polices ont fait l'objet d'un renouvellement pour
une durée de trois ans en janvier 2024 sans modification
du montant de franchise.
La police bris d'installations photovoltaïques et dommages
aux biens couvre l'ensemble des installations (toitures,
ombrières et sols) à hauteur de la valeur déclarée de
chacune d'elles. Les sinistres consécutifs aux incendies,
attentats, vandalisme, vol, intempéries (tempête, neige,
grêle) et catastrophes naturelles sont couverts au titre de
cette police.
Les pertes de recettes visent à indemniser la société
couverte au titre des pertes de recettes engendrées par
tout sinistre pendant la phase d'exploitation et ce, pendant
une période de 12 mois.
3.3.3.3 Responsabilité civile
Une police responsabilité civile du producteur d'électricité
couvre chaque société développant une installation
photovoltaïque, quel que soit le type d'installation.
Les dommages survenant en cours de construction en
matière de responsabilité civile sont couverts annuellement
à hauteur de 10 millions d'euros et en phase d'exploitation
à hauteur de 6,5 millions d'euros.
La filiale d'entretien et maintenance de Rubis Photosol,
Photom Services, possède sa propre couverture en matière
de responsabilité civile. Ainsi, Photom Services a souscrit
une responsabilité civile professionnelle à hauteur de
8 millions d'euros par sinistre et par an. Elle bénéficie
également d'une responsabilité civile décennale.
L'ensemble de ces polices ont été renouvelées pour une
durée de trois ans à compter du 1er janvier 2022.
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FACTEURS DE RISQUE, CONTRÔLE INTERNE ET ASSURANCES
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4
RSE et performance
extra-financière
4.1 DÉCLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE
/ DPEF /
68
4.1.1 Un modèle pour une croissance durable
68
4.1.2 Les principaux risques RSE liés aux activités du Groupe
74
4.1.3 Comparabilité, fiabilité et contrôle des informations sociales et environnementales
82
4.2 LIMITER NOTRE IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET ÉVOLUER DANS UN CONTEXTE SÉCURISÉ
83
4.2.1 Notre démarche QHSE
/ DPEF /
83
4.2.2 Limiter notre impact environnemental
86
4.2.3 Évoluer dans un contexte sécurisé
/ DPEF /
105
4.3 LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
/ DPEF /
112
4.3.1 Gouvernance
112
4.3.2 Stratégie
113
4.3.3 Gestion des risques
114
4.3.4 Objectifs et indicateurs
119
4.3.5 Table de correspondance TCFD
125
4.4 ATTIRER, DÉVELOPPER ET FIDÉLISER NOS TALENTS
126
4.4.1 Promouvoir la diversité et l'égalité des chances
/ DPEF /
127
4.4.2 Développer les compétences
/ DPEF /
133
4.4.3 Veiller à la santé, à la sécurité et à la qualité de vie au travail
/ DPEF /
135
4.4.4 Faire participer les collaborateurs à la création de valeur du Groupe
/ DPEF /
138
4.4.5 Données sociales consolidées Périmètre Groupe
140
4.5 TRAVAILLER DE MANIÈRE INTÈGRE ET RESPONSABLE
143
4.5.1 Politique éthique de Rubis
143
4.5.2 S'engager pour le développement des territoires
/ DPEF /
149
4.6 NOTE MÉTHODOLOGIQUE
/ DPEF /
156
4.6.1 Périmètre RSE
156
4.6.2 Méthode de remontée des informations
157
4.6.3 Définitions
159
4.6.4 Table de concordance
162
4.7 RAPPORT DE L'UN DES COMMISSAIRES AUX COMPTES, DÉSIGNÉ ORGANISME
TIERS INDÉPENDANT, SUR LA VÉRIFICATION DE LA DÉCLARATION CONSOLIDÉE
DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE
164
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- Déclaration de Performance Extra-Financière
Tout en ayant acquis une dimension internationale, Rubis est resté une entreprise à taille humaine privilégiant, dans une
organisation décentralisée, le professionnalisme, l'expérience et l'autonomie de ses collaborateurs qui assument l'intégralité
des responsabilités liées à leur poste, y compris celle de la gestion des risques extra-financiers. Rubis considère en effet que
l'implication du management à tous les niveaux de l'organisation sur les sujets de RSE est l'élément clé pour assurer la pérennité
de ses activités (section 4.1.1). Afin de mieux orienter ses efforts, le Groupe a procédé à une analyse des risques qui a permis d'en
identifier 16 comme étant les plus matériels au regard de ses activités (section 4.1.2). Ces risques sont regroupés autour de cinq
enjeux prioritaires qui structurent la démarche RSE du Groupe :
limiter notre impact environnemental (section 4.2.2) ;
évoluer dans un contexte sécurisé (section 4.2.3) ;
lutter contre le changement climatique (section 4.3) ;
attirer, développer et fidéliser nos talents (section 4.4) ;
opérer de manière intègre et responsable (section 4.5).
4.1
Déclaration de Performance Extra-Financière
/ DPEF /
Rubis publie dans la présente section sa stratégie en matière de RSE, de manière à répondre, notamment, aux exigences de la
Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) comme prévu par la Directive européenne 2014/95/UE transposée par
l'ordonnance n° 2017-1180 et le décret d'application n° 2017-1265. Cette DPEF présente :
les principaux risques en rapport avec les activités du Groupe (1)
;
les politiques mises en œuvre pour y répondre ;
les indicateurs de suivi et leurs résultats.
En application des évolutions réglementaires, Rubis publiera à compter de l'exercice 2024 un rapport de durabilité comme prévu
par la Directive européenne 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (dite CSRD) transposée par
l'ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre 2023 relative à la publication et à la certification d'informations en matière de durabilité
et aux obligations environnementales, sociales et de gouvernement d'entreprise des sociétés commerciales.
(1) Incluant, pour la présente Déclaration de Performance Extra-Financière, les activités de la JV Rubis Terminal, que Rubis SCA détient à
55 % et sur laquelle elle a perdu le contrôle exclusif le 30 avril 2020.
4.1.1 Un modèle pour une croissance durable
Une infographie présentant le modèle d'affaires duGroupe est disponible au chapitre 1 du présent document, en pages 14-15.
4.1.1.1 Des activités structurées autour de deux branches
et d'une joint-venture
Acteur indépendant du secteur de l'énergie, présent dans
une quarantaine de pays en Europe, dans les Caraïbes et
en Afrique, Rubis est structuré autour de deux branches :
la Distribution d'énergies opérée par Rubis Énergie et
subdivisée en deux activités :
Retail & Marketing, distribution de carburants,
combustibles, gaz liquéfiés et de bitumes,
Support & Services, en appui de l'activité Retail &
Marketing : négoce-approvisionnement, shipping et
raffinage ;
la Production d'électricité renouvelable regroupant :
l'activité Production d'électricité photovoltaïque
opérée par Rubis Photosol, l'un des principaux
producteurs indépendants d'électricité photovoltaïque
en France,
la prise de participation de 18,5 % du Groupe dans le
capital de HDF Energy, pionnier mondial de
l'hydrogène-électricité (hors périmètre DPEF).
En outre, une activité de Stockage de produits liquides
(produits chimiques, carburants et biocarburants, produits
agroalimentaires) pour le compte d'une clientèle industrielle
diversifiée est également exercée par la JV Rubis Terminal.
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- Déclaration de Performance Extra-Financière
Inclusion de la JV Rubis Terminal (Stockage de produits liquides)
Conformément à la réglementation applicable (article L. 225-102-1 du Code de commerce), les activités de la JV Rubis
Terminal, que Rubis SCA détient à 55 % et sur laquelle elle a perdu le contrôle exclusif le 30 avril 2020, sont incluses
dans la présente Déclaration de Performance Extra-Financière. Les données de la JV Rubis Terminal sont présentées
comme suit : données environnementales présentées à 100 % et part du Groupe (55 %) ; émissions de gaz à effet de
serre à 55 % conformément aux méthodologies officielles ; données sociales/santé-sécurité à 100 % ; données sociétales
à 100 %. Pour plus d'informations, se référer à la note méthodologique, en section 4.6 du présent chapitre.
Via un communiqué de presse publié le 10 avril 2024, Rubis SCA a annoncé avoir signé un accord définitif avec I Squared
Capital pour la cession de sa participation de 55 % dans la JV RubisTerminal. Le closing de l'opération est attendu pour
mi-2024.
La stratégie de développement de Rubis est fondée sur des
positionnements de marchés spécialisés, une structure
financière solide et une politique dynamique d'acquisitions.
Outre ces aspects commerciaux et financiers, elle intègre
des objectifs extra-financiers qui permettent de poursuivre
une croissance durable. La régularité des performances des
équipes repose en effet sur une culture d'entreprise qui
valorise l'esprit d'entrepreneuriat, la flexibilité, la
responsabilité et l'adoption d'une conduite citoyenne et
solidaire. Rubis conduit ses activités en mettant en œuvre
une démarche RSE contribuant aux Objectifs de
développement durable (ODD) de l'Organisation des
Nations Unies.
4.1.1.2 Responsabilisation et liberté d'initiative : l'humain au cœur
de l'organisation
Rubis place les relations humaines au centre de son
organisation. Responsabiliser individuellement les femmes
et les hommes qui contribuent aux activités nécessite de
promouvoir la liberté d'initiative ainsi que les valeurs
éthiques, sociales et environnementales que Rubis souhaite
voir respectées par tous.
Sur l'ensemble de son périmètre, le Groupe a pour ambition
d'agir avec professionnalisme et intégrité. Cette exigence
constitue le garde-fou contre tout abus préjudiciable à
l'entreprise, à un collaborateur, à une relation d'affaires ou à
toute autre partie prenante extérieure et est matérialisée
par les principes suivants, détaillés au sein du Code éthique
du groupe Rubis (cf. section 4.5.1) :
le respect des législations et des réglementations en
vigueur ;
la promotion de la sécurité et du respect de
l'environnement ;
le respect des personnes ;
le rejet de la corruption sous toutes ses formes ;
la prévention des conflits d'intérêts et des délits d'initié ;
le respect des règles de concurrence.
4.1.1.3 Une gouvernance RSE renforcée grâce à un management impliqué
et sensibilisé aux risques éthiques, sociaux et environnementaux
La politique RSE est portée par la Gérance de Rubis SCA.
Elle s'appuie sur la Direction RSE & Conformité Groupe, qui
a notamment la responsabilité de proposer les lignes
directrices de cette politique et de piloter la démarche, en
coordination avec les différentes Directions impliquées
(Climat, HSE, Ressources Humaines, Finance, Juridique,
Mécénat).
Une partie de la rémunération variable annuelle des Gérants
est liée, depuis 2015, à des critères éthiques, sociaux et
environnementaux (cf. chapitre 5, section 5.4.2). Ces critères
sont également intégrés dans les lettres de cadrage des
dirigeants de la branche Distribution d'énergies qui fixent
leurs objectifs annuels. Une présentation des actions
menées et des résultats obtenus est faite chaque année au
Comité d'Audit et RSE du Conseil de Surveillance.
En 2023, Rubis a continué à étoffer ses équipes RSE, tant
au niveau Groupe que dans la Direction Climat, Énergies
nouvelles & RSE de la branche Distribution d'énergies. Un
réseau de 30 Référents RSE répartis dans les filiales a été
mis en place afin d'assurer le déploiement de la démarche
RSE de Rubis dans l'ensemble des entités.
Dans l'activité Production d'électricité photovoltaïque, un
poste de responsable RSE a été créé en janvier 2023, ayant
pour mission de décliner et d'adapter la stratégie RSE du
Groupe à cette nouvelle activité.
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-
Déclaration de Performance Extra-Financière
GOUVERNANCE DE LA RSE
CONSEIL
DE SURVEILLANCE
(ET SES COMITÉS)
Suivi des projets
mis en place dans le
cadre de la démarche
RSE du Groupe
5 membres ont
une compétence RSE
au sein du Conseil
COMITÉ
DE DIRECTION
PAR PAYS/ZONE
Au cours de ces réunions,
chaque Directeur de
pays aborde les enjeux
extra-financiers
locaux spécifiques
à ses activités ainsi
que la mise en œuvre
de la stratégie RSE
et les différents projets
de décarbonation
DIRECTIONS RSE
DES BRANCHES
Coordonnent la déclinaison
opérationnelle de la stratégie
RSE Groupe dans
leur périmètre
Accompagnent les réflexions
des directions fonctionnelles
Animent le processus
de reporting des données
extra-financières
dans leur périmètre
30 RÉFÉRENTS RSE
Animent la stratégie RSE au
sein de leur entité et pilotent
des plans d'action
DIRECTIONS
FONCTIONNELLES
DES BRANCHES
Déclinent
la stratégie
RSE au sein
de leur métier
Proposent
des initiatives
RSE propres
à leur métier
Contribuent
au reporting
des données
extra-financières
PAYS
Déclinent la stratégie
RSE au sein de leur
entité
Proposent des
initiatives RSE propres
à leur entité
Contribuent au
reporting des données
extra-financières
JV STOCKAGE
Remonte les
informations
concernant la JV auprès
de la Direction RSE &
Conformité Groupe
GÉRANCE
(OU COLLÈGE DE LA GÉRANCE)
Valide la stratégie RSE et suit
sa mise en œuvre
COMITÉ DE DIRECTION
Le Comité, dont la Directrice RSE & Conformité Groupe
est membre, assiste la Gérance (qui participe au Comité)
dans l'exécution de ses missions
DIRECTION RSE &
CONFORMITÉ GROUPE
Propose et pilote la stratégie RSE Groupe
Participe à la communication ESG auprès de la communauté
financière et assure l'engagement auprès
des différentes parties prenantes
Pilote la veille réglementaire et sociétale
Mène des études et projets exploratoires
Organise le reporting extra-financier du Groupe
et réalise la DPEF
FONDS
DE DOTATION
Proposition
Décision
Contribution
Support
Contribution
Support
Contrôle
permanent
de la
gestion de
la Société
RUBIS SCA
Décision
Proposition
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- Déclaration de Performance Extra-Financière
La JV Stockage poursuit la mise en œuvre de la politique
RSE qu'elle avait définie jusqu'à présent, en ligne avec les
principes généraux de Rubis. Conformément à la
réglementation, en tant que filiale détenue à 55 % par Rubis
SCA, la JV Stockage continue de remonter au Groupe ses
données RSE annuelles afin qu'elles soient incluses dans la
présente Déclaration de Performance Extra-Financière.
Cette entité étant toutefois contrôlée conjointement par
Rubis SCA et son partenaire, le Conseil d'Administration de
la joint-venture pilote et assure le suivi de la politique RSE
et adopte les objectifs RSE de la joint-venture. En tant
qu'actionnaire, Rubis SCA est représenté au sein du Conseil
d'Administration et veille à ce que la JV respecte des
standards au moins équivalents aux siens en matière de
RSE.
Enfin, le Comité d'Audit et RSE de Rubis SCA effectue un
suivi de l'analyse des principaux risques éthiques, sociaux
et environnementaux du Groupe, ainsi que des mesures
correctives apportées pour les prévenir (cf. chapitre 5,
section 5.3.2).
4.1.1.4 Une démarche de progrès continu
Depuis 2011, année de la première publication par Rubis d'un rapport RSE, le Groupe s'est engagé dans une démarche de
progrès continu afin de structurer sa démarche RSE.
2011
1er rapport
RSE
2022
Conclusions
de la mission
de décarbonation
Création de la
Direction RSE &
Conformité Groupe
2020
2023
Création
du Comité
Climat
renommé
Comité stratégique
Climat & RSE
Groupe en 2023
2022
séminaire
RSE Groupe
Plan d'action
droits humains
1er
au travail
Analyse
des scénarios
climatiques
2019
1er Bilan Carbone®
complet
2018
Ligne d'alerte
Rubis Integrity Line
et programme
anticorruption/
sanctions complet
2021
Feuille de route RSE
Think Tomorrow
2022-2025
2021
Adhésion
au Pacte
mondial des
Nations Unies
2015
Intégration de
critères RSE dans
la rémunération
variable annuelle
de la Gérance
2015
2017
Code éthique
2024
Lancement
de la démarche
Achats
Responsables
Publication
du nouveau
Code éthique
FAITS MARQUANTS 2023
L'année 2023 a été l'occasion pour le groupe Rubis de lancer
certains des projets clés de sa démarche RSE. Initiée
en 2021, avec la publication de la feuille de route RSE Think
Tomorrow 2025, le Groupe a continué à déployer
activement ses engagements, notamment avec :
la poursuite du renforcement des équipes pour soutenir
la mise en œuvre de la démarche RSE et l'intégration de
Rubis Photosol dans le périmètre RSE ;
la mise en place d'un Comité stratégique Climat & RSE
au niveau Groupe, en remplacement du Comité Climat,
présidé par un membre de la Gérance et animé par la
Direction RSE & Conformité Groupe. Ce Comité, qui réunit
des dirigeants de Rubis Énergie et Rubis Photosol ainsi
que leurs équipes RSE et Finance, s'est réuni deux fois au
cours de l'année 2023 ;
la publication du nouveau Code éthique du Groupe afin
de refléter les évolutions de notre démarche éthique et
RSE et d'intégrer les attentes de nos parties prenantes
et les évolutions sociétales ;
le lancement de notre démarche Achats responsables ;
la réalisation, par l'activité Production d'électrici
photovoltaïque, de son premier bilan carbone, publié
dans le présent rapport en section 4.3.4.2, sur les exercices
2022 et 2023 ;
le lancement du projet « Droits humains au travail » pour
approfondir les résultats de la cartographie des risques
droits humains effectuée en 2022 et permettre la
définition, en 2024, des plans d'action ;
le lancement en fin d'année 2023 d'un projet d'analyse
de scénarios de risques climatiques, physiques et de
transition et d'opportunités ;
la tenue d'une journée d'étude dédiée à la Corporate
Sustainability Reporting Directive (CSRD) réunissant
près de 40 participants, venant des différentes branches
d'activité du Groupe, pour familiariser et impliquer les
différentes Directions concernées par cette évolution
réglementaire ;
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-
Déclaration de Performance Extra-Financière
le lancement d'une analyse de double matérialité,
suivant la méthodologie d'évaluation de la matérialité
d'impact et la matérialité financière proposée par
L'EFRAG, qui sera intégrée au rapport de durabilité
portant sur l'exercice 2024 conformément à la
réglementation CSRD.
LA FEUILLE DE ROUTE RSE THINK TOMORROW
2022-2025
En septembre 2021, le Groupe a publié sa première feuille
de route RSE Think Tomorrow 2022-2025.
Avec cette feuille de route, Rubis renforce et pilote sa
stratégie RSE en ligne avec les Objectifs de développement
durable (ODD) des Nations Unies. Elle est construite autour
de trois axes déclinés en neuf engagements présentés dans
le tableau des risques de la DPEF figurant en section 4.1.2.2
du présent chapitre :
axe 1 : réduire notre empreinte environnementale ;
axe 2 : offrir un cadre de travail sûr et stimulant ;
axe 3 : contribuer à une société plus vertueuse.
Au 31 décembre 2023, ces engagements étaient assortis
de 19 objectifs et indicateurs, tels que :
réduire les émissions de CO2 issues des opérations :
- 30 % d'ici 2030 (base 2019) sur les scopes 1 et 2
(périmètre Distribution d'énergies et Production
d'électricité photovoltaïque). Un objectif complémentaire
de réduction de 20 % d'ici 2030 (base 2019) des
émissions de CO2 sur le scope 3A (périmètre Distribution
d'énergies, postes transport maritime et routier
externalisés principalement, soit 45 % du scope 3A) a
été défini en 2022 ;
réduire le nombre de déversements accidentels de
produits ayant un impact sur l'environnement supérieur
à 200 litres (nombre de déversements en 2025 < à celui
de 2020, soit 20) ;
réduire continuellement les accidents du travail avec
arrêt des collaborateurs et prestataires intervenant sur
nos installations : jusqu'en 2025, taux de fréquence < 4,5
pour les collaborateurs et nombre d'accidents avec arrêt
en baisse pour les prestataires et atteindre chaque année
l'objectif « zéro accident mortel » ;
augmenter la féminisation de l'encadrement supérieur :
en moyenne 30 % de femmes dans les Comités de
Direction en 2025 ;
sensibiliser les collaborateurs à l'intégrité des pratiques :
100 % des collaborateurs sensibilisés aux règles éthiques
et anticorruption en 2023.
Le détail complet et mis à jour en juin 2023 de cette feuille
de route, déployée dans les filiales qui l'adaptent en fonction
de leurs enjeux locaux, est disponible sur notre site internet.
Le suivi de cette feuille de route, intégrant l'activité
Production d'électricité photovoltaïque, sera publié au
1er semestre 2024.
SUIVI DE NOTRE PERFORMANCE RSE
Rubis SCA souhaite poursuivre ses efforts de transparence et interagir de manière plus proactive avec les agences de
notation extra-financières. En 2023, les efforts de Rubis ont plus particulièrement été reconnus par :
MSCI, qui a renouvelé notre note AA ;
le CDP, qui nous a attribué, pour la troisième année consécutive, la note B au questionnaire Climate Change.
Performance
versus secteur
Oil & Gas
Élevée
Supérieure
à la moyenne
Supérieure
à la moyenne
Dans la
moyenne
Agence
2021
2022
2023
AA
33,2
30,2
C-
B
AA
C-
B
AA
30,7
C
B
72
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- Déclaration de Performance Extra-Financière
NOTRE CONTRIBUTION AUX OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE (ODD)
La démarche de Rubis ainsi que nos objectifs et actions associés s'inscrivent dans le cadre des 17Objectifs de développement
durable (ODD) de l'ONU, dont certains concernent plus directement les activités du Groupe par leurs contributions positives :
Par sa mission de donner accès à l'énergie,
en particulier au GPL, au plus grand nombre,
dans des zones géographiques où une grande
partie de la population en est dépourvue,
nous contribuons en premier lieu à l'ODD 7
« Accès à l'énergie ». Nous distribuons
également des énergies renouvelables.
Création de notre nouvelle branche d'activité
Rubis Renouvelables en 2022 avec Rubis
Photosol, l'un des principaux producteurs
indépendants d'électricité photovoltaïque
en France.
Stratégie climat intégrant des objectifs
de réduction des émissions de CO2
(trajectoire well-below 2°C).
Présence dans 45 pays
aux enjeux climat diversifiés.
Promouvoir un environnement
de travail sûr où chacun
est traité avec respect,
ouverture et bienveillance.
Le Groupe s'efforce de déployer
une couverture sociale pour
les collaborateurs opérant
dans des pays où elle n'est pas
obligatoire.
L'activité de distribution
de bitume en Afrique
permet de répondre
aux besoins
de développement
en infrastructures
routières des pays.
Mise en œuvre d'un programme
de prévention de la corruption
dans l'ensemble de nos activités.
98 % de nos collaborateurs
bénéficient d'une couverture
santé même dans les pays
où elle n'est pas obligatoire.
9 pays concernés
par cette activité.
Objectif d'une moyenne de 30 %
de femmes dans les Comités
de Direction d'ici 2025 :
• Distribution d'énergies :
27,9 % en 2023.
• Production d'électricité
photovoltaïque : 20 %
en 2023.
Objectif de 100 %
des collaborateurs sensibilisés
aux règles éthiques
et anticorruption : 100 %
de l'effectif du Groupe en 2023.
ODD sur lesquels nous sommes plus particulièrement vigilants pour gérer et limiter l'impact de nos activités :
Rubis est par ailleurs membre du UN Global Compact depuis 2021 et soutient à ce titre les 10 principes du Pacte mondial
des Nations Unies.
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- Déclaration de Performance Extra-Financière
4.1.2 Les principaux risques RSE liés aux activités
du Groupe
Conformément aux articles L. 2251 et R. 225-105 du Code de commerce modifiés, Rubis a procédé à une analyse en
trois étapes de ses principaux risques extra-financiers (section 4.1.2.1) qui fait ressortir 16 risques principaux regroupés
autour de cinq enjeux prioritaires (section 4.1.2.2).
4.1.2.1 Une analyse des risques en trois étapes
ANALYSE DES CARTOGRAPHIES DES RISQUES
Des cartographies des risques, élaborées par les directions fonctionnelles du Groupe (RSE, HSE, Opérations, Finances,
Juridiques, etc.), sont remplies localement par les filiales opérationnelles, analysées à une échelle consolidée puis remontées
aux Gérants de Rubis SCA et présentées au Comité d'Audit et RSE. Elles permettent d'évaluer (impact et probabilité), sur
une échelle de 1 à 5, les événements susceptibles d'affecter défavorablement et significativement l'activité, la situation
financière, la réputation ou les perspectives du Groupe. Ces cartographies des risques sont mises à jour annuellement en
fonction de l'évolution des métiers et des implantations du Groupe, ainsi que des observations des collaborateurs, des parties
prenantes et du Comité d'Audit et RSE (cf. chapitre 3, section 3.2.3.2). Elles s'inscrivent dans une démarche de co-construction
afin d'aboutir à un diagnostic partagé.
PROCESSUS ANNUEL DE CARTOGRAPHIE DES RISQUES
ANALYSE DES RISQUES SECTORIELS
En complément de l'analyse des cartographies des risques
préexistantes, les équipes RSE de Rubis se sont appuyées
sur les travaux menés par d'autres entreprises et par des
organisations professionnelles afin de vérifier la cohérence
des éléments identifiés dans les cartographies des risques
et de les compléter le cas échéant.
Les référentiels existants (SASB Materiality Map®
notamment), des benchmarks sectoriels (IPIECA) ou
d'organisations/associations professionnelles (Medef, ORSE,
C3D) et les publications RSE d'autres entreprises ont été
utilisés pour apprécier les risques les plus matériels au
regard du secteur d'activité. Les préoccupations émanant
de parties prenantes (investisseurs, analystes ESG, société
civile) sont également suivies au moyen de la veille mise en
place par le Groupe. Les résultats permettent de pondérer
l'analyse des risques et de prendre en compte l'importance
de ces risques pour ses parties prenantes et d'identifier les
signaux faibles et grandes tendances des enjeux clés sur
lesquels le Groupe est attendu.
ANALYSE LOCALE
Chaque site ou filiale
évalue son exposition
aux risques
répertoriés dans
les cartographies
et précise les
mesures prises pour
prévenir les risques
ou les traiter.
2
DIFFUSION
Les cartographies
des risques sont
transmises aux
Directeurs des sites
du Groupe. Elles sont
accompagnées d'une
note explicative.
1
3
CADRAGE
Les directions
fonctionnelles du
Groupe se réunissent
pour évaluer
l'adéquation des
cartographies des
risques aux enjeux
identifiés par
le Groupe et par
les parties prenantes.
4
ANALYSE CONSOLIDÉE
Les directions
fonctionnelles
du Groupe évaluent
la matérialité de
chaque risque identifié
à une échelle
consolidée,
en se basant sur les
cartographies remplies
par l'ensemble
des sites.
5
REVUE DES RISQUES
Les Gérants de Rubis
SCA présentent une
revue des risques et des
mesures correctives
apportées au
Comité d'Audit et RSE
et aux Commissaires
aux comptes.
Cette revue donne lieu
à échanges entre
la Gérance et le Comité,
et les conclusions
de ses travaux sont
présentées au Conseil
de Surveillance.
74
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-
Déclaration de Performance Extra-Financière
PRINCIPALES PARTIES PRENANTES DE RUBIS
Un dialogue régulier avec les communautés
Engagé auprès des populations locales, le Groupe attache une grande importance au dialogue avec ses parties prenantes
et à la promotion du dynamisme des régions dans lesquelles il est implanté, tant sur le plan de l'économie et de l'emploi
que sur celui du vivre-ensemble.
Le dialogue avec les parties prenantes est entretenu, selon la qualité ou la mission de ces dernières, au niveau local
(filiale), à l'échelle de l'ensemble d'une branche ou directement par la société mère (Rubis SCA) (cf. section 4.5.2.1).
Rubis Photosol s'inscrit dans une démarche sincère de concertation avec les parties prenantes concernées par les projets
qu'elle entreprend. Un dialogue transparent, via des mécanismes de concertation, permet de s'assurer de l'acceptabilité
du projet de la part des communautés locales (cf. section 4.5.2.1).
Enfin, Rubis s'engage également auprès des communautés par une politique de mécénat active et ciblée, via son fonds
de dotation artistique Rubis Mécénat et ses actions sociétales avec les filiales, orientées essentiellement vers l'éducation
et la santé (cf. sections 4.5.2.3 et 4.5.2.4).
RÉUNIONS DE TRAVAIL PLURIDISCIPLINAIRES
Le résultat consolidé des cartographies des risques revu au
regard du benchmark décrit ci-avant a été présenté aux
Directeurs HSE (volets environnement et sécurité) et aux
correspondants en charge du volet social (sécurité des
personnes et RH) pour revue et validation sous l'angle extra-
financier. Cette revue a fait l'objet de réunions et d'échanges
réguliers avec la Direction RSE & Conformité Groupe.
Le résultat de cette analyse des risques a été validé par la
Direction Générale de la branche Distribution d'énergies puis
validé par la Gérance de Rubis SCA et le Comité d'Audit et
RSE. Depuis son intégration au périmètre financier du
Groupe en 2022, l'activité Production d'électricité
photovoltaïque réalise également sa cartographie des
risques qui aborde les sujets extra-financiers.
La JV Stockage a suivi le même processus d'évaluation des
risques qui ont été validés par sa Direction Générale. La
réalisation en 2020 de l'opération de cession de 45 % du
capital de l'activité de Stockage à un fonds d'infrastructure
n'a pas été de nature à remettre en cause, à ce stade,
l'analyse des risques RSE relatifs à la joint-venture dont
l'activité reste la même. La révision périodique de cette
analyse est désormais présentée par la JV Stockage à ses
actionnaires lors de réunions de son Conseil d'Administration
qui valide les objectifs.
COMMUNAUTÉ
COMMERCIALE
• Clients particuliers
et professionnels
• Fournisseurs
et sous-traitants
La volonté du Groupe
est de proposer
une offre diversifiée
en fonction de la zone
géographique de
chaque filiale et de
donner la possibilité
à nos clients de
consommer mieux.
COMMUNAUTÉ
FINANCIÈRE
• Investisseurs/
actionnaires
• Analystes financiers
La solidité financière
du Groupe ainsi que
la prise en compte
des enjeux
environnementaux,
sociaux et de
gouvernance à tous
les niveaux de
l'entreprise permettent
d'instaurer des
relations durables avec
notre communauté
financière.
RESSOURCES
HUMAINES
• Collaborateurs
• Instances
représentatives
du personnel
Le respect de tous
nos collaborateurs
permet de
travailler dans un
environnement
sûr et stimulant.
ADMINISTRATION
• Collectivités
territoriales
• Autorités nationales
• Autorités
de régulation
En adéquation avec
ses valeurs d'intégrité
et de responsabilité,
le Groupe veille
au respect
des normes
réglementaires
établies par les plus
hautes autorités.
SOCIÉTÉ CIVILE
• Associations
• Populations
riveraines
• Fédérations
professionnelles
Le développement
des territoires dans
lesquels Rubis
est implanté
et l'engagement
des populations est
source d'opportunités
et de partenariats
pour le Groupe.
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- Déclaration de Performance Extra-Financière
Afin de préparer les évolutions réglementaires à venir
(CSRD), le Groupe a initié en 2023 une analyse de double
matérialité, permettant d'identifier les impacts, les risques
et les opportunités du Groupe sur les enjeux de durabilité.
Les résultats de cette analyse, toujours en cours à la date
de publication du présent URD, seront présentés dans le
premier rapport de durabilité de Rubis qui portera sur
l'exercice 2024. L'évaluation a impliqué une analyse
documentaire, notamment de documents internes existants,
tel que les cartographies des risques, et de recherches
externes et sectorielles. Des parties prenantes internes et
externes, pour comprendre l'impact potentiel des activités
de Rubis (matérialité de l'impact) ainsi que la matérialité
financière liée aux questions de durabilité (matérialité
financière), ont également été interrogées. Cette analyse
sera présentée au Comité de Direction Groupe pour
validation au début du deuxième trimestre 2024 puis au
Comité d'Audit et RSE. Une présentation des résultats
(impacts, risques et opportunités) de Rubis et de la
méthodologie suivie sera faite dans le rapport de durabilité
2025 sur les données 2024, conformément à la
réglementation CSRD.
4.1.2.2 Seize risques regroupés autour de cinq enjeux clés
L'analyse des risques RSE fait ressortir 16 principaux risques
relatifs aux activités de la branche Distribution d'énergies
(Retail & Marketing et Support & Services), à l'activité
Production d'électricité photovoltaïque ainsi qu'à l'activité
Stockage de produits liquides*.
Ces risques sont regroupés autour des cinq enjeux suivants :
la limitation de l'impact environnemental de nos
activités ;
la protection de la santé et de la sécurité des personnes
opérant sur nos sites, ainsi que des riverains, et la
sécurité des installations ;
la lutte contre le changement climatique ;
l'attraction, le développement et la fidélisation des
talents ;
l'éthique des affaires en opérant de manière intègre et
responsable.
* Dans la mesure du possible, la description des risques relatifs à la JV Stockage est présentée de façon distincte des risques relatifs aux
activités Retail & Marketing et Support & Services (branche Distribution d'énergies) et Production d'électricité photovoltaïque. Cependant,
par souci de lisibilité pour le lecteur et pour limiter les répétitions, certains risques étant similaires et faisant l'objet de mesures de gestion
semblables, ils ne sont pas présentés dans des paragraphes distincts.
ENJEUX
PRINCIPAUX RISQUES
INDICATEURS DE SUIVI
MOYENS ET OBJECTIFS
PÉRIMÈTRE
Limiter
notre impact
environnemental
Pollution
des eaux
et des sols
Nombre de déversements accidentels
atteignant le milieu naturel > 200 litres
À horizon 2025, réduire le nombre de déversements
accidentels atteignant le milieu naturel > à 200 litres
à moins de 20 (année de référence 2020)
Distribution
d'énergies
0 fuite accidentelle, en dehors de toute rétention,
conformément à la classification du système
des fuites GHS(2)
Stockage (JV)
Rejets
atmosphériques
Émissions des sites industriels majeurs
(NOx, COV, SO2)
Dispositifs de récupération des vapeurs ;
installation d'écrans flottants sur les bacs
de stockage
Distribution
d'énergies
Stockage (JV)
Utilisation
des ressources
Consommation d'eau
Projet Green Water (Distribution d'énergies) :
dessalement d'eau de mer pour réduire
la consommation d'eau douce de la raffinerie SARA
Recours aux eaux de pluie, retraitement
des eaux usées
Distribution
d'énergies
Stockage (JV)
Dès 2024, maintenir une consommation
d'eau < 1 m3/MWc pour le nettoyage des modules
Production
d'électrici
photovoltaïque
Biodiversité
Indicateurs de mesure de retour
de la biodiversité
D'ici 2025, développer des indicateurs de mesure
de la biodiversité sur nos parcs
Production
d'électrici
photovoltaïque
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Déclaration de Performance Extra-Financière
RÉSULTATS 2023
RÉSULTATS 2022
ENGAGEMENTS FEUILLE DE ROUTE RSE
RUBIS (1)
SECTION
DPEF
11
14
Réduire les déversements accidentels
de produits
4.2.2.1
1
0
4.2.2.1
NOx
Distribution d'énergies (raffinage) : 234 tonnes
Stockage (JV) (part du Groupe) : 2,5 tonnes
NOx
Distribution d'énergies (raffinage) : 181 tonnes
Stockage (JV) (part du Groupe) : 2,75 tonnes
4.2.2.2
COV
Distribution d'énergies (raffinage) : 202 tonnes
Stockage (JV) (part du Groupe) : 191,4 tonnes
COV
Distribution d'énergies (raffinage) : 186 tonnes
Stockage (JV) (part du Groupe) : 159,5 tonnes
4.2.2.2
SO2
Distribution d'énergies (raffinage) : 363 tonnes
Stockage (JV) : NA
SO2
Distribution d'énergies (raffinage) : 288 tonnes
Stockage (JV) : NA
4.2.2.2
Eau utilisée
Distribution d'énergies (raffinage) : 255 978 m3
Stockage (JV) (part du Groupe) : 107102 m3
Eau utilisée
Distribution d'énergies (raffinage) : 252 906 m3
Stockage (JV) (part du Groupe) : 99 170 m3
4.2.2.3.1
Eau traitée
Distribution d'énergies (raffinage) : 95 310 m3
Stockage (JV) (part du Groupe) : 233 957m3
Eau traitée
Distribution d'énergies (raffinage) : 88 319 m3
Stockage (JV) (part du Groupe) : 212 660 m3
4.2.2.3.1
0,36 m3
NA
4.2.2.3.1
NA
NA
Nouvel objectif 2024
Préserver la biodiversité et le paysage
et veiller au bien-être animal
4.2.2.4
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Déclaration de Performance Extra-Financière
ENJEUX
PRINCIPAUX RISQUES
INDICATEURS DE SUIVI
MOYENS ET OBJECTIFS
PÉRIMÈTRE
Évoluer dans
un contexte
sécurisé
Sécurité des opérations
Nombre d'accidents industriels majeurs
Objectif « zéro accident industriel majeur »
Groupe
Sécurité des
personnes
Sécurité/santé
au travail
Taux de fréquence des accidents
avec arrêt > 1 jour déclarés
(hors accidents de trajet)
Réduire le taux de fréquence des accidents avec arrêt
(pour les collaborateurs)
Groupe
Nombre d'accidents avec arrêt > 1 jour
déclarés (pour les prestataires)
Maintien du nombre d'accidents avec arrêt < 32 jusqu'en
2025 (année de référence 2020)
Distribution
d'énergies
Maintenir un environnement sécurisé pour les prestataires
externes
Production
d'électrici
photovoltaïque
Nombre de décès consécutifs
à un accident du travail
Atteindre et maintenir chaque année l'objectif
« zéro accident mortel »
Groupe
Taux de formation en conduite défensive
des chauffeurs des pays les plus
exposés(3)
100 % des chauffeurs des pays les plus exposés formés
en 2023
Distribution
d'énergies
Taux d'audits HSE mensuels
sur les chantiers
100 % des chantiers font l'objet d'un audit HSE mensuel
dès 2024
Production
d'électrici
photovoltaïque
Sécurité/santé
des clients
et riverains
Pourcentage de sites industriels
possédant au moins une certification
(principalement ISO 9001, 14001
et 45001)
Maintien et renouvellement de nos certifications
Distribution
d'énergies
Stockage (JV)
Lutter contre
le changement
climatique
Émissions
de GES
Émissions de gaz
à effet de serre
Plan de décarbonation des opérations (à horizon 2030,
objectif de 30 % des scopes 1 et 2 (vs 2019,
périmètre constant))
émissions scopes 1 et 2
indicateur d'intensité carbone des activités
(scopes 1 et 2/RBE)
Distribution
d'énergies
Premier bilan carbone pour Rubis Photosol
Production
d'électrici
photovoltaïque
À horizon 2030, objectif de - 20 % du scope 3A
(hors produits vendus) (périmètre Distribution d'énergies,
principalement postes transport maritime et routier
externalisés soit 45 % du scope 3A) (vs 2019)
Émissions scope 3A
Distribution
d'énergies
Adaptation
des activités
Taux de business units ayant organisé
une opération de sensibilisation
à l'efficacité énergétique auprès
de leurs clients
À partir de 2022, au moins une opération
de sensibilisation par an et par business unit
Distribution
d'énergies
Indicateurs d'intensité carbone
des produits vendus
Objectif de réduction de l'intensité carbone
de nos produits à définir (4)
Émissions scope 3B (périmètre Distribution d'énergies
et Production d'électricité photovoltaïque)
Distribution
d'énergies
Production
d'électrici
photovoltaïque
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Déclaration de Performance Extra-Financière
RÉSULTATS 2023
RÉSULTATS 2022
ENGAGEMENTS FEUILLE DE ROUTE RSE
RUBIS (1)
SECTION
DPEF
Holding : NA
Distribution d'énergies : 0
Production d'électricité photovoltaïque : 0
Stockage (JV) : 0
Holding : NA
Distribution d'énergies : 0
Production d'électricité photovoltaïque : 0
Stockage (JV) : 0
4.2.3.1
Holding : 0
Distribution d'énergies : 6
Production d'électricité photovoltaïque : 13,1
Stockage (JV) : 6,9
Holding : 0
Distribution d'énergies : 4,7
Production d'électricité photovoltaïque : ND
Stockage (JV) : 14,3
Réduire les accidents corporels
en situation d'exploitation
avec arrêt de travail
4.2.3.2.1
13
11
4.2.3.2.1
1
NA
4.2.3.2.1
Holding : 0
Distribution d'énergies : 0 salarié ; 1 prestataire
Production d'électricité photovoltaïque : 0
Stockage (JV) : 0
Holding : 0
Distribution d'énergies : 0
Production d'électricité photovoltaïque : 0
Stockage (JV) : 0
Zéro accident mortel
4.2.3.2.1
82 % (88 % des chauffeurs salariés
et 80 % des chauffeurs externes)
81 % (91 % des chauffeurs salariés et 78 %
des chauffeurs externes)
Sensibiliser aux accidents
de la circulation dans nos activités
4.2.3.2.1
NA
NA
Nouvel objectif 2024 :
Assurer la sécurité de nos chantiers
4.2.1.2
Distribution d'énergies : 36 %
Stockage (JV) : 100 %
Distribution d'énergies : 32 %
Stockage (JV) : 100 %
4.2.1.2
245 kt eqCO2 scope 1
7,6 kt eqCO2 scope 2
0 % (vs 2019)
0,317
- 32 % (vs 2019)
235 kt eqCO2 scope 1
9,8 kt eqCO2 scope 2
- 3 % (vs 2019)
0,360
- 22 % (vs 2019)
Réduire l'empreinte carbone
de nos sites industriels, navires
et camions
(scopes 1 et 2)
4.3.4.2
0,20 kt eqCO2 scope 1
0,06 kt eqCO2 scope 2
43,69 kt eqCO2 scope 3A
0,07kt eqCO2 scope 1
0,06 kt eqCO2 scope 2
41,77kt eqCO2 scope 3A
4.3.4.2
230 kt eqCO2 scope 3A
- 19,5 % (vs 2019)
225 kt eqCO2 scope 3A
- 15,2 % (vs 2019)
Réduire l'empreinte carbone
de notre chaîne de valeur
4.3.4.2
36 %
48 %
Sensibiliser nos clients
à l'efficacité énergétique
4.3.4.1
Distribution d'énergies : 13 713 kt eqCO2 scope 3B
Production d'électricité photovoltaïque :
5,5 kt eqCO2 scope 3B
Distribution d'énergies : 13 034 kt eqCO2 scope 3B
Production d'électricité photovoltaïque :
2,7kt eqCO2 scope 3B
Réduire l'intensité carbone
de nos produits et diversifier nos métiers
4.3.4.2
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-
Déclaration de Performance Extra-Financière
ENJEUX
PRINCIPAUX RISQUES
INDICATEURS DE SUIVI
MOYENS ET OBJECTIFS
PÉRIMÈTRE
Attirer,
développer
et fidéliser
nos talents
Diversité et égalité
des chances
Taux de féminisation des instances
dirigeantes
30 % de femmes en moyenne dans les Codir en 2025
Distribution
d'énergies
Production
d'électrici
photovoltaïque
Maintenir une représentation d'au moins 30 %
du genre le moins représenté dans le Codir Groupe
Holding
40 % de femmes dans le Comité Exécutif d'ici 2030
Stockage (JV)
Développement
des compétences
Taux de collaborateurs formés
100 % des collaborateurs formés chaque année
d'ici 2025
Groupe (hors JV)
10 % des collaborateurs formés aux évolutions
de nos métiers (transition énergétique, RSE, nouvelles
technologies, IA, etc.) chaque année d'ici 2025
Groupe (hors JV)
Qualité de vie
au travail
Taux d'absentéisme pour maladies
non professionnelles
Maintenir un environnement social propice
au bien-être et à la fidélisation des collaborateurs
Groupe
Participation
des collaborateurs
à la création de valeur
du Groupe
Pourcentage de collaborateurs
augmentés au cours de l'année
Politique sociale du Groupe favorisant l'engagement
au travail des collaborateurs
Groupe
Opérer
de manière
intègre
et responsable
Lutte contre
la corruption
Taux de collaborateurs sensibilisés
aux règles éthiques et anticorruption
100 % des collaborateurs sensibilisés en 2023
Groupe
Durabili
dans les achats
Intégration de critères RSE/éthique
Lancement d'une démarche Achats responsables
en 2023
Distribution
d'énergies
Production
d'électrici
photovoltaïque
Impact territorial,
économique
et social
Nombre de bénéficiaires des actions
sociétales
Poursuite de la politique mécénat présente
à l'international
Groupe
Taux de business units mettant
en œuvre des actions sociétales
100 % des business units en 2025
répondant à un besoin local
Groupe
(1) Feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 concernant le périmètre Distribution d'énergies et Production d'électricité photovoltaïque (intégration à compter
de l'exercice 2023). La JV Rubis Terminal, contrôlée conjointement par Rubis SCA et son partenaire, a défini sa propre feuille de route Mid Term Sustainability
Roadmap 2022-2030.
(2) Les accidents pris en compte sont classifiés selon le SGH (Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques).
(3) Les pays d'implantation du Groupe considérés comme les plus exposés aux risques de sécurité routière sont ceux identifiés parmi les 100 pays les plus acciden-
togènes selon l'OMS : https://www.who.int/data/gho/data/indicators/indicator-details/GHO/estimated-road-traffic-death-rate-(per-100-000-population).
(4) Le Groupe prévoyait de définir un objectif de réduction de l'intensité carbone des produits vendus en 2022. Néanmoins, l'acquisition de Rubis Photosol ayant
conduit, par l'intégration de nouvelles activités, à faire évoluer le mix de produits vendus, la définition de cet objectif, qui nécessite d'importants travaux de
modélisation et de projection, a été reportée.
(5) Hors bénéficiaires de la donation exceptionnelle au Fonds de solidarité Ukraine de la Fondation de France.
(6) En 2023, les données 2022 ont été retraitées afin d'intégrer les actions sociétales menées directement par les business units sans le soutien de Rubis SCA.
NA : non applicable.
ND : non disponible.
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-
Déclaration de Performance Extra-Financière
RÉSULTATS 2023
RÉSULTATS 2022
ENGAGEMENTS FEUILLE DE ROUTE RSE
RUBIS (1)
SECTION
DPEF
Distribution d'énergies : 27,9 %
Production d'électricité photovoltaïque : 20 %
Distribution d'énergies : 28,6 %
Production d'électricité photovoltaïque : 20 %
Renforcer la mixité de nos équipes
4.4.1.1
Parité femmes/hommes
Parité femmes/hommes
4.4.1.1
25 %
25 %
4.4.1.1
Holding : 69 %
Distribution d'énergies : 90,1 %
Production d'électricité photovoltaïque : 77,8 %
Holding : 84 %
Distribution d'énergies : 90,1 %
Production d'électricité photovoltaïque : ND
Accompagner le développement
des compétences de nos collaborateurs
4.4.2
Holding : 0 %
Distribution d'énergies : 36 %
Production d'électricité photovoltaïque : 2 %
Holding : 72 %
Distribution d'énergies : 28 %
Production d'électricité photovoltaïque : ND
4.4.2
Holding : 0,61 %
Distribution d'énergies : 1,81 %
Production d'électricité photovoltaïque : 1,34 %
Stockage (JV) : 5,9 %
Holding : 0,56 %
Distribution d'énergies : 2,17%
Production d'électricité photovoltaïque : 1,86 %
Stockage (JV) : 7,1 %
Être un employeur attractif
4.4.3.2
Holding : 88,5 %
Distribution d'énergies : 59,2 %
Production d'électricité photovoltaïque : 63,7%
Stockage (JV) : 41,8 %
Holding : 100 %
Distribution d'énergies : 66,1 %
Production d'électricité photovoltaïque : 61,6 %
Stockage (JV) : 50,6 %
4.4.4
Holding : 100 %
Distribution d'énergies : 99 %
Production d'électricité photovoltaïque : 97 %
Stockage (JV) : 100 %
Holding : 100 %
Distribution d'énergies : 88 %
Production d'électricité photovoltaïque : ND
Stockage (JV) : 98 %
Renforcer la compréhension et l'adhésion
de nos collaborateurs à nos règles et principes
éthiques
4.5.1.2
Identification des catégories d'achats les plus
à risque
NA
Assurer une gestion responsable
de notre chaîne d'approvisionnement
4.5.1.4
Plus de 160 000 bénéficiaires
Près de 50 000 bénéficiaires(5)
Contribuer au développement local
et répondre aux enjeux sociétaux globaux
4.5.2.3
94 %
82 %(6)
4.5.2.3
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- Déclaration de Performance Extra-Financière
UNE POLITIQUE DE PRÉVENTION DES RISQUES ADAPTÉE AUX ACTIVITÉS
Des procédures adaptées pour traiter les enjeux identifiés
dans le cadre de l'analyse des risques sont mises en œuvre.
Les risques relatifs à la santé et à la sécurité des personnes
opérant sur les sites, ainsi que des riverains, et les risques
relatifs à l'impact environnemental des activités font l'objet
de mesures préventives renforcées, diligentées dans le
cadre de programmes d'inspections régulières et
d'investissements significatifs (cf. section 4.2).
Les risques sociaux sont gérés de manière décentralisée,
dans le respect des valeurs du Groupe, afin de valoriser au
mieux le capital humain et de prendre en compte les
spécificités des activités du Groupe. Outre la santé et la
sécurité au travail, qui sont les priorités de Rubis en tant que
groupe industriel, les questions de bien-être au travail,
d'égalité des chances et de participation des collaborateurs
à la croissance du Groupe font l'objet d'un suivi attentif
(cf. section 4.4).
D'autres enjeux, tels que les risques éthiques et de
corruption, font également l'objet de politiques et de
procédures dédiées élaborées dans le cadre d'un processus
d'amélioration continue (cf. section 4.5).
Le détail des principaux risques relatifs à la Déclaration de
Performance Extra-Financière, ainsi qu'aux politiques et
indicateurs y afférents, figure dans les sections 4.2 à 4.5 du
présent document. Les principaux risques y sont identifiés
au moyen du pictogramme suivant : / DPEF /. D'autres enjeux,
qui ne sont pas ressortis comme étant des risques
prioritaires lors de l'analyse des risques, mais qui sont
néanmoins considérés comme importants, tant pour le
Groupe que pour ses parties prenantes, ou devant faire
l'objet d'informations publiées conformément à la
réglementation en vigueur, figurent également dans les
sections 4.2 à 4.5.
La politique de prévention des risques de la JV Stockage,
mise en œuvre depuis de nombreuses années, a été
élaborée en ligne avec les standards du groupe Rubis.
Désormais co-actionnaire de cette joint-venture, Rubis
SCA, via ses représentants au Conseil d'Administration de
la joint-venture, continue à promouvoir les standards du
Groupe auprès du partenaire et à suivre les efforts et la
performance de la JV.
4.1.3 Comparabilité, fiabilité et contrôle des informations
sociales et environnementales
La comparabilité et la fiabilité des informations résultent essentiellement d'une standardisation des méthodes de remontée
des données sociales et environnementales détaillée dans la note méthodologique (cf. section 4.6).
Un contrôle des informations remontées est effectué dans le cadre de procédures de vérifications et d'analyses. Des actions
d'audit interne relatives à certaines informations extra-financières (éthique, anticorruption) sont également mises en œuvre.
Pour une meilleure lecture du présent chapitre, une table de concordance avec les dispositions du Code de commerce est
disponible en section 4.6.4.
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-
Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
4.2 Limiter notre impact environnemental
et évoluer dans un contexte sécurisé
La protection des personnes et de l'environnement est l'affaire de tous et est une priorité pour Rubis. Impliqué et responsable,
le Groupe œuvre constamment à la protection de son environnement (section 4.2.2) et s'attache à réaliser ses activités en
toute sécurité (section 4.2.3). Pour piloter cette démarche en matière de qualité, d'hygiène, de sécurité et d'environnement,
un cadre général a été défini et une gouvernance mise en place au niveau de chaque activité (section 4.2.1).
4.2.1 Notre démarche QHSE
/ DPEF /
4.2.1.1 Principes généraux
Un cadre général en matière de qualité, d'hygiène, de
sécurité et d'environnement (QHSE) a été défini afin de
limiter les impacts négatifs de nos activités et de prévenir
les risques.
Le cadre de la politique QHSE, rappelé dans le Code éthique
du Groupe, précise que chaque collaborateur doit adopter
un comportement responsable dans l'exercice de ses
fonctions, se conformer aux procédures d'hygiène, de
sécurité et de protection de l'environnement sur site et
prêter une attention particulière au respect de ces règles
par tous (collègues, fournisseurs, prestataires externes, etc.).
Ce cadre constitue le socle commun à l'ensemble des
activités du Groupe.
Afin que soient bien pris en compte les enjeux et risques
spécifiques aux activités de Distribution d'énergies, de
Production d'électricité photovoltaïque et de Stockage de
produits liquides (JV), chacune a élaboré sa propre
politique QHSE dans le respect des principes généraux du
Groupe. Ces politiques, pour la mise en œuvre desquelles
a été instaurée une gouvernance dédiée selon les activités,
explicitent les principes du Groupe en les traduisant par
des exigences opérationnelles.
L'objectif principal de ces politiques QHSE est de prévenir
les risques pour mieux protéger l'intégrité des personnes
et de l'environnement et minimiser les impacts en cas
d'accident majeur (cf. section 4.2.3). Cela se traduit par la
mise en œuvre des mesures nécessaires pour limiter au
maximum la survenance d'incidents et réduire ainsi la
probabilité de réalisation d'un événement grave. En outre,
le Groupe veille également constamment à atténuer son
empreinte environnementale (cf. section 4.2.2).
4.2.1.2 Système de management
PILOTAGE DE LA GESTION DES RISQUES
La mise en œuvre des politiques QHSE est animée par les
chefs d'établissements, assistés par les directions
industrielles, techniques et HSE des branches. Sur les sites
les plus importants, des ingénieurs qualité et/ou des
ingénieurs HSE participent également à cette démarche.
Les Directeurs des filiales de la branche Distribution
d'énergies et leurs directions fonctionnelles rendent compte
de leurs interventions dans le domaine HSE aux Comités
de Direction, qui se tiennent semestriellement pour les
filiales principales et annuellement pour les autres,
en présence de la Gérance de Rubis SCA. L'activité
Production d'électricité photovoltaïque anime sa propre
politique QHSE à travers les différentes Directions
concernées (RH, Exploitation
& Maintenance,
Développement, etc.) selon la phase du projet (chantier,
exploitation du site, etc.) et les thématiques à gérer. La
Direction de la JV Stockage rend compte de la mise en
œuvre de sa politique HSE et de ses résultats à son Conseil
d'Administration au sein duquel Rubis SCA est représenté.
DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
Considérant essentiel d'assurer la santé et la sécurité des
personnes et des biens présents au sein et à proximité de
ses installations, la branche Distribution d'énergies a mis
en place une «Charte Hygiène, Sécurité et Environnement
(HSE) ». Cette charte demande aux sociétés qui lui sont
affiliées de se conformer, parfois au-delà de la
réglementation en vigueur localement, à des objectifs HSE
considérés comme fondamentaux, tout en renforçant la
sensibilité des collaborateurs à la sécurité.
Ces objectifs d'ordre général portent essentiellement sur
les mesures suivantes :
diffuser les principes HSE fondamentaux de la branche
dans ses filiales afin de créer et renforcer la culture HSE ;
mettre en œuvre les meilleures pratiques professionnelles
sectorielles ;
disposer de systèmes documentaires établis selon les
référentiels « qualité » garantissant la fiabilité et la sûreté
des opérations ;
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
évaluer régulièrement les risques technologiques ;
renforcer la maintenance préventive des installations ;
inspecter régulièrement les procédés (activités de
transport incluses) et les installations et remédier aux
anomalies relevées ;
analyser tous les incidents et proposer à l'ensemble des
filiales des documents de retours d'expérience
concernant les événements remarquables afin d'éviter
leur renouvellement ;
former régulièrement les collaborateurs et les sensibiliser
aux risques technologiques.
Les actions suivantes sont également mises en œuvre en
fonction des activités exercées :
veiller à analyser l'état des installations au regard des
réglementations locales et des standards spécifiques
du Groupe et programmer, si nécessaire, des travaux de
mise en conformité ;
adhérer à des organismes ou associations (Gesip, JIG,
IATA, Oil Spill Response Ltd, WLPGA, Eurobitume, Energy
Institute) afin de partager des retours d'expérience,
mettre en œuvre les meilleures pratiques de la profession
et disposer d'une expertise performante pour les
opérations ou en cas de pollution maritime susceptible
de se produire lors d'opérations de chargement/
déchargement dans les terminaux (cf. section 4.2.2.1).
Tout accident ou presqu'accident doit être signalé et
documenté, afin de pouvoir en rechercher la cause, mettre
en place des mesures correctives et améliorer
continuellement nos processus.
PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ PHOTOVOLTAÏQUE
En accord avec les principes énoncés dans le Code de
conduite du Groupe, Rubis place au cœur de ses
responsabilités la santé des personnes et la sécurité de ses
activités ainsi que l'impact de ses opérations sur les
populations et la planète.
L'activité Production d'électricité photovoltaïque s'est dotée
d'une Charte QHSE synthétisant les mesures de prévention
des risques permettant de répondre aux engagements
suivants :
qualité : concevoir des installations qui allient
performance et durabilité, selon les meilleurs standards ;
hygiène : respecter les règles d'hygiène au travail, afin de
préserver la santé des collaborateurs ;
sécurité : garantir les conditions optimales pour la
sécurité des collaborateurs au travail, dans l'objectif zéro
accident ;
environnement : éviter et réduire les incidences de ses
activités sur les milieux naturels.
Tout accident ou presqu'accident doit être signalé et
documenté, afin de pouvoir en rechercher la cause, mettre
en place des mesures correctives et améliorer
continuellement nos processus.
En 2023, pour renforcer sa démarche HSE, Rubis Photosol
a sélectionné des cabinets externes pour réaliser des audits
sur les procédures et l'animation HSE en place et a pris
l'engagement d'avoir un audit HSE mensuel sur 100 % des
chantiers dès 2024.
STOCKAGE DE PRODUITS LIQUIDES (JV)
La Direction de la JV a déployé à l'ensemble de ses filiales
et joint-venture les valeurs culturelles partagées
comprenant les principes de la culture sécurité Always safe.
Ses trois principes fondamentaux sont :
« la sécurité est dans notre ADN », intégrer la sécurité à
tous les niveaux de l'entreprise comme pensée prioritaire ;
« culture de la prévention », partager ouvertement les
connaissances et les expériences afin d'améliorer la
prévention et de l'intégrer avant la conception et les
opérations ;
« attitude proactive », réfléchir et analyser pour agir
avant qu'un événement ne se produise en ayant une
attitude positive, honnête et transparente afin de s'aider
mutuellement à détecter les conditions dangereuses et
à les corriger rapidement.
La JV Stockage considère en effet que la protection de la
santé et la sécurité contribuent au succès de l'entreprise et
qu'il convient à cet égard de ne jamais les négliger, en
agissant en amont pour éviter tout accident ou toute
maladie professionnelle. La Direction de chaque site
industriel de la JV a l'obligation de prévoir un audit régulier
évaluant le respect des principes et des standards de
sécurité. Des indicateurs de performance ont été mis en
place, permettant d'engager et de suivre un processus
d'amélioration continue en matière de santé et de sécurité.
La Direction Générale de la JV et celle de chaque
établissement s'engagent annuellement vis-à-vis des
collaborateurs, clients, fournisseurs, administrations et
riverains des sites, à suivre une politique QHSE intégrant
des objectifs d'amélioration de la sécurité spécifiques à
chaque site. Les dirigeants acceptent également d'adhérer
à des standards internationaux QHSE reconnus, présentés
ci-après.
Enfin, la JV s'est engagée dans un programme pluriannuel
chiffré de diminution de ses consommations d'énergie, de
ses émissions de CO2 et de ses rejets dans l'air afin de limiter
son empreinte environnementale, au travers de la diffusion
en interne d'un document intitulé « Objectifs Groupe pour
les effets environnementaux et la consommation d'énergie ».
Suite à une analyse de matérialité réalisée en 2022, une
feuille de route avec des engagements à moyen terme,
RubisTerminal Infra SustainabilityMidTerm Roadmap 2022-
2030, a été établie et validée par le Conseil d'Administration.
Ce document, construit sur le principe des 3P (People,
Planet, Prosperity), prenant en compte la matérialité de son
activité sur son environnement, détaille des objectifs en
matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre,
du suivi de méthodes opérationnelles durables et sûres, tout
en atténuant son impact sur l'environnement. Par ailleurs,
les politiques environnementales de la JV définissent le suivi
et l'amélioration des consommations d'énergie et d'eau et
de gestion des déchets. Les résultats sont présentés dans
les sections correspondantes du présent chapitre
(section 4.3.4.3 pour l'intensité carbone de l'activité,
section 4.2.2.3.1 pour la consommation d'eau et
section 4.2.2.3.2 pour la gestion des déchets).
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Les actions suivantes sont également mises en œuvre :
suivi de programmes tels que HACCP ou GMP+ (cf. tableau ci-après), par lesquels la JV s'est engagée à respecter, dans
ses diverses activités, les dispositions réglementaires et les recommandations professionnelles du secteur, à se comparer
aux meilleures pratiques industrielles et à chercher constamment à améliorer ses performances dans les domaines de la
sécurité, de la protection de la santé et de l'environnement ;
adhésion, pour les dépôts de stockage de produits chimiques, au Chemical Distribution Institute – Terminals (CDI-T),
une fondation à but non lucratif qui œuvre pour l'amélioration de la sécurité sur les sites industriels chimiques.
CERTIFICATIONS DE SITES
Certains sites exploités sont certifiés et notamment ceux classés Seveso.
Certaines activités de la branche Distribution d'énergies (Vitogaz France, Sigalnor, SARA, Lasfargaz,
Rubis Energia Portugal, Vitogaz Switzerland, Rubis Energy Kenya, Vitogas España et Easigas) sont
certifiées ISO 9001 (système de management de la qualité), ainsi que l'ensemble des terminaux de
la JV Stockage.
Les activités de SARA (raffinerie activité Support & Services), de Vitogaz Switzerland, de Vitogas
España et de Rubis Energia Portugal (activité Retail & Marketing) sont certifiées ISO 14001 (système
de management environnemental), ainsi que la plupart des terminaux avec une activité de stockage
de produits chimiques de la JV Stockage (sauf site d'Anvers, en joint-venture). Cette norme donne un
cadre pour maîtriser les impacts environnementaux et entend conduire à une amélioration continue
de sa performance environnementale.
Les activités de Vitogaz Switzerland (activité Retail & Marketing) et les terminaux espagnols de la JV
Stockage sont certifiés ISO 45001 tandis que les activités de Rubis Energia Portugal (activité Retail &
Marketing) et les terminaux espagnols de la JV Stockage sont certifiés OHSAS 18001 (management
de la santé et de la sécurité au travail).
Pour les dépôts de produits chimiques de la JV Stockage, le Chemical Distribution Institute Terminals
(CDI-T) est en charge d'inspections et d'audits de la chaîne d'approvisionnement mondiale des produits
chimiques, sur la partie transport et stockage.
Le site de Dunkerque (JV Stockage) mène une démarche continue de maîtrise des risques liés au
stockage de denrées alimentaires. Formé aux bonnes pratiques par l'analyse des risques alimentaires, le
personnel applique les principes de cette démarche connue sous l'appellation HACCP et sait répondre
aux besoins spécifiques du secteur alimentaire, tels que la traçabilité du produit tout au long de la
chaîne logistique. De plus, le terminal a déclaré une activité de stockage de produit à destination de
l'alimentation animale. Cette activité a été enregistrée auprès de la DDPP (Direction départementale
de la protection des populations). Enfin, ce site se prépare à obtenir une certification GMP+B3 pour le
transbordement et le stockage de produits liquides à destination de l'alimentation animale.
Vitogaz France (activité Retail & Marketing) est certifié NF Service Relation Client (NF345) depuis 2015
et a été la première entreprise française certifiée dans la nouvelle version 8 depuis décembre 2018.
Cette certification, révisée en 2018, s'appuie sur les normes internationales ISO 18295-1 & 2. Véritable
guide des bonnes pratiques de la gestion de la relation client, elle prend en compte les attentes du
client et vise à garantir une qualité de service en constante amélioration. Pour Vitogaz France, cette
démarche de recherche de l'excellence dans l'expérience client vise à établir une relation commerciale
pérenne, délivrer un service de qualité dans la durée, garantir l'exhaustivité ainsi que la clarté des
informations transmises et agir promptement dans le respect de ses engagements.
Les terminaux espagnols de la JV Stockage, ainsi que ses terminaux de Rotterdam et Dunkerque
sont certifiés ISCC, et ISCC + pour Dunkerque. Cette certification montre que, depuis la collecte
des matières premières (issues de biomasse ou de déchets et résidus) jusqu'au processus de
transformation, la traçabilité est assurée, en conformité avec ce standard international de durabilité
applicable à tous les secteurs.
Les terminaux espagnols de la JV Stockage ainsi que le site d'Anvers (ITC Rubis) ont obtenu le
statut d'opérateur économique agréé (OEA). L'OEA est une démarche volontaire et partenariale
avec la douane. Le statut d'OEA permet à toute entreprise exerçant une activité liée au commerce
international d'acquérir un label de qualité sur les processus douaniers et sécurité-sûreté qu'elle met
en œuvre. Ce label permet de distinguer les entreprises les plus fiables. Délivré par l'autorité douanière
compétente de chaque pays, il est reconnu dans toute l'Union européenne et dans les pays signataires
d'accords de reconnaissance mutuelle.
36 % des sites industriels de la branche Distribution d'énergies (activités Retail & Marketing et Support & Services)
possèdent au moins une certification (ISO 9001, 14001 et 45001).
100 % des sites industriels de la JV Stockage possèdent au moins une certification.
Aucun site industriel (installation solaire) de l'activité Production d'électricité photovoltaïque ne possède de certification.
Une fois construits, les sites sont totalement autonomes : pas de flux de matière ni de personnel permanent sur place,
pas de client. Néanmoins, des audits externes Q18 (attestation portant sur la sécurité électrique des installations) sont
effectués par un organisme tiers indépendant sur l'ensemble des sites chaque année.
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
4.2.2 Limiter notre impact environnemental
Les impacts sur l'environnement générés par les activités du Groupe sont suivis et gérés très attentivement.
DES ACTIVITÉS AUX IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX SPÉCIFIQUES
Les métiers de Rubis sont organisés autour de trois
activités réparties en deux branches : Distribution d'énergies
(Retail & Marketing et Support & Services) et Production
d'électricité photovoltaïque, ainsi que d'une activité de
Stockage de produits liquides pour le compte d'une clientèle
industrielle diversifiée, opérée par la JV Rubis Terminal. Ils
présentent des risques industriels qui, selon les activités et
la nature des produits manipulés (carburants et
biocarburants, gaz liquéfiés, bitumes, produits chimiques
et agroalimentaires et électricité solaire), peuvent avoir des
impacts environnementaux de nature et d'ampleur diverses.
Ces impacts sont détaillés dans chaque partie de la
présente section.
L'impact environnemental des activités de la branche
Distribution d'énergies provient :
pour le Retail & Marketing, principalement des risques
de déversements accidentels ou de fuites de produits
sur les multiples sites du Groupe (dépôts de stockage,
stations-service, centres emplisseurs de bouteilles de
GPL, installations en clientèle, installations d'avitaillement
aviation ou marin) de taille généralement limitée ;
pour le Support & Services, principalement de l'unique
raffinerie du Groupe exploitée dans les Antilles françaises
(SARA), du fait des procédés de transformation
industrielle, ainsi que de l'activité de transport maritime
(shipping).
L'impact environnemental de l'activité Production
d'électricité photovoltaïque provient principalement du
traitement des déchets de chantier et des panneaux
photovoltaïques en fin de vie, de l'utilisation d'eau pour le
nettoyage des panneaux, ainsi que des incidences générées
par les travaux de construction des parcs photovoltaïques
et leur exploitation sur la biodiversité.
L'impact environnemental de l'activité Stockage (JV)
résulte de la taille importante des dépôts (et donc des
quantités de produits stockés et transférés) et de la nature
de certains produits manipulés qui nécessitent des
installations consommatrices d'énergie (chaudières par
exemple).
MESURES LIMITANT L'IMPACT
ENVIRONNEMENTAL DU GROUPE
Le présent chapitre détaille notamment les mesures de
prévention mises en œuvre et les données clés de suivi
relatives aux risques environnementaux prioritaires
suivants, identifiés au moyen du pictogramme
/ DPEF /
ώ:
prévenir la pollution des eaux et des sols susceptible
d'être générée par des déversements accidentels de
produits (section 4.2.2.1) ;
évaluer et limiter les rejets dans l'air de l'activité
industrielle (section 4.2.2.2) ;
optimiser l'utilisation des ressources en préservant les
ressources en eau (section 4.2.2.3.1).
Un autre risque que le Groupe considère comme non
prioritaire au regard de ses activités mais qui lui semble
néanmoins important est également présenté : la gestion
des déchets (section 4.2.2.3.2).
L'ensemble des actions mises en œuvre par le Groupe pour
réduire l'impact environnemental de ses activités, de même
que sa stratégie climat, visent également à préserver la
biodiversité (section 4.2.2.4).
4.2.2.1 Pollution des eaux et des sols
/ DPEF /
Les risques de contamination des eaux et des sols liés aux
activités du Groupe proviennent essentiellement de
déversements accidentels des produits stockés et/ou
transportés, qui peuvent, pour certains sites, résulter
d'activités antérieures à la présence du Groupe. De manière
générale, les entités investissent progressivement sur les
sites pour améliorer la sécurité de leurs installations et
éliminer, autant que possible, les risques de pollution.
L'activité Production d'électricité photovoltaïque ne présente
pas de risque significatif en termes de déversements
accidentels car la construction et l'exploitation des
installations photovoltaïques ne nécessitent pas de
manipulation (transport ou stockage) de substances
dangereuses en quantité. En outre, des kits anti-pollution
sont présents dans chaque engin de chantier afin d'agir
rapidement en cas de fuite du réservoir d'huile ou de
carburant.
DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
Activité Retail & Marketing
Risques
L'activité Retail & Marketing est susceptible de générer des
risques de contamination des eaux et des sols par
déversement accidentel, débordement de bacs, épandages,
fuites de bacs et/ou de canalisations, rejets d'eaux
résiduaires (en dépôts carburant, stations-service,
installations en clientèle). Le transport routier des produits,
nécessaire à l'approvisionnement des sites de distribution
et des clients (carburants, bitumes), est également
susceptible de générer des déversements accidentels.
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Mesures de prévention et de limitation
de la pollution
Une inspection systématique des bacs contenant des
produits dangereux ainsi que des canalisations associées
est effectuée dans les sites de stockage, suivant un
standard international, lors des différentes visites
périodiques obligatoires, généralement décennales. De plus,
afin d'éviter la pollution des eaux souterraines et des sols
en cas d'épandage accidentel, les bacs de stockage sont
fréquemment installés dans des bassins de rétention
étanches. Ces bassins de rétention sont maintenus fermés.
Leur ouverture pour vidange se fait manuellement, après
avoir effectué une vérification préalable d'absence de
polluants. Dans les zones de chargement ou de
déchargement des camions-citernes des sites de stockage,
les plateformes de rétention sont conçues en fonction des
produits manipulés et sont généralement connectées à des
séparateurs déshuileurs liés à des stations de traitement
ou des bassins tampons. Les eaux rejetées dans
l'environnement après traitement sont analysées
trimestriellement.
Les équipements des stations-service, susceptibles de
générer des pollutions dans le sol (essentiellement les cuves
et tuyauteries), sont périodiquement contrôlés (notamment
au niveau de leur intégrité et de leur étanchéité) et
progressivement remplacés par des équipements à
technologie à double enveloppe. Il s'agit de réservoirs et de
canalisations enterrés, à double paroi, équipés de détecteurs
de fuite assurant un contrôle permanent afin de se préserver
de toute éventuelle pollution. L'objectif à moyen terme
(2030) est de remplacer les réservoirs de plus de 30 ans
d'âge à simple enveloppe. Les territoires principalement
concernés par cette mesure sont les Bahamas, la Jamaïque,
les West Indies, Haïti et l'Afrique de l'Est. À titre d'exemple,
le remplacement des réservoirs de huit stations-service,
soit environ 25 réservoirs, a été effectué en 2023 dans la
zone Caraïbes pour un investissement global d'environ
4 millions de dollars US.
En parallèle, la branche procède au renforcement des
programmes de maintenance préventive de ces
équipements (cf. section 4.2.3.1) et améliore de manière
continue la formation sécurité/environnement des gérants
de stations-service, pour garantir notamment qu'ils
disposent bien des moyens de détecter immédiatement
toute perte de produit due à des équipements/pratiques
défaillants ou à des pratiques frauduleuses.
Les eaux pluviales susceptibles d'être contaminées au
contact des pistes de circulation sont de plus en plus
fréquemment traitées avant rejet dans l'environnement ; les
stations le nécessitant sont équipées de systèmes de
collecte et de traitement des eaux pluviales lorsque des
travaux de réfection de voirie sont effectués.
Concernant le transport routier de produits pétroliers,
outre l'application de la réglementation applicable au
transport de matières dangereuses, des mesures
complémentaires sont prises pour prévenir les risques
d'accidents de la circulation. Ainsi, des programmes de
formation à la conduite (defensive driving) ont été mis en
place dans les pays où ce risque est accru par les usages
de conduite, les distances parcourues ou la mauvaise
qualité des infrastructures routières.
Par ailleurs, le nettoyage des bouteilles de gaz s'effectue
en circuit fermé lorsqu'il est réalisé dans des dépôts équipés
de systèmes d'emplissage en ligne (via des convoyeurs) par
exemple via des tunnels de lavage, comme c'est le cas pour
nos dépôts français. Cela permet de limiter la consommation
d'eau et les risques de contamination des eaux usées.
Activité Support & Services
Risques
L'activité Support & Services (raffinage et shipping) peut
engendrer une pollution des eaux et des sols en cas de
déversements accidentels ou de fuites, ainsi que par
l'utilisation des eaux de procédés (eaux de dessalage,
traitements par stripping, purges de ballons), des eaux de
purges des bacs et des eaux de déballastage.
Par ailleurs, l'activité de shipping est susceptible de générer
des risques de pollution des eaux lors des opérations de
chargement/déchargement des navires ou en cas d'accident
de navigation.
Mesures de prévention et de limitation
de la pollution
Pour les affrètements maritimes, la branche fait appel à une
société spécialisée qui procède à une évaluation
systématique des navires affrétés (vetting). Cette société
collecte des informations relatives à l'état du navire (date
de construction, entretien, etc.) mais aussi à la qualité de
l'opérateur (fiabilité de l'équipage, etc.). Elle établit ensuite
une recommandation sur les risques d'utilisation du navire,
sur laquelle se fondent les équipes avant de conclure le
contrat d'affrètement.
La branche a également pris des dispositions préventives
en cas de pollution maritime dans ses terminaux, lors des
opérations de chargement/déchargement de produits.
Résultats
Pollution des eaux
(en kg)
2023
Matières en suspension rejetées dans l'eau*
Hydrocarbures rejetés dans l'eau
2022
2021
2023
2022
2021
Raffinage (Support & Services)
2 800
2 390
1 884
117
71
159
Retail & Marketing
Non
disponible
Non
disponible
Non
disponible
Non
disponible
Non
disponible
Non
disponible
* Matières en suspension rejetées dans l'eau : cf. définition en section 4.6.3.
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Dans la raffinerie, la mise en service d'un nouveau
décanteur lamellaire en début d'année 2019 a permis de
diminuer significativement les matières en suspension et
hydrocarbures dans les eaux de rejet. La baisse globale des
flux de polluants à la raffinerie sur 2021 et 2022 s'explique
par une meilleure performance du traitement des eaux
résiduaires et une arrivée plus faible d'eaux de procédés du
fait du fonctionnement des installations. Entre 2022 et 2023,
le taux d'utilisation des unités a crû d'environ 10 %,
augmentant les flux traités par le séparateur/décanteur
lamellaire.
Pollution des sols
La branche suit, conformément aux usages de la profession,
les déversements accidentels d'hydrocarbures liquides
dont le volume unitaire est supérieur à 200 litres, sur
l'ensemble des entités concernées. En 2023, les filiales ont
enregistré 11 incidents (liés à des fuites d'installation, des
accidents de circulation ou au non-respect de modes
opératoires principalement). Cette baisse par rapport à
l'année 2022 (14 incidents déclarés) est le fruit d'une
meilleure sensibilisation des équipes locales et des actions
de mise à niveau des standards HSE.
Tout déversement significatif doit être suivi d'une action de
réparation visant un retour aussi rapide que possible de
l'environnement à son état initial.
STOCKAGE DE PRODUITS LIQUIDES (JV)
Risques
L'activité de Stockage peut générer des pollutions
accidentelles des eaux et des sols, notamment par
débordements des rétentions secondaires qui entourent les
réservoirs, des tuyauteries ou des postes de transferts
situés sur les sites, par fuites de canalisations à l'extérieur
des sites, ainsi que par des rejets dans les eaux résiduaires.
Mesures de prévention et de limitation
de la pollution
Dans les sites de stockage et sur les canalisations de
transport dans le domaine public, un programme de
maintenance préventive est en place pour tous les réservoirs
et équipements contenant des produits dangereux.
L'inspection systématique des bacs contenant des produits
dangereux et de leurs canalisations associées est effectuée
suivant des standards internationaux, lors des différentes
visites périodiques. De plus, afin d'éviter la pollution des eaux
souterraines et des sols en cas d'épandage accidentel, les
bacs de stockage sont, sauf exception, installés dans des
bassins de rétention étanches (revêtements en béton ou
complexes argileux). Ces bassins de rétention sont
maintenus fermés. Leur ouverture se fait manuellement,
après avoir effectué une vérification préalable d'absence
de polluants.
Dans les zones de chargement ou de déchargement des
camions-citernes, des wagons-citernes et sur chaque
appontement de navires et barges de produits dangereux,
les plateformes de rétention sont conçues en fonction des
produits manipulés et sont généralement connectées à des
séparateurs déshuileurs liés à des stations de traitement
ou des bassins tampons. Aux points de rejets, des analyses
des eaux sont réalisées au minimum semestriellement, et
mensuellement en sortie des stations de traitement. Une
surveillance hebdomadaire ou mensuelle d'absence de
pollution flottante dans les puits de contrôle des eaux
souterraines, situés en aval hydraulique des installations,
est effectuée sur la quasi-totalité des sites.
Résultats
Pollution des eaux
(en kg)
2023
Matières en suspension rejetées dans l'eau*
Hydrocarbures rejetés dans l'eau
2022
2021
2023
2022
2021
Stockage (JV)
3 310
4 296
4 672
354
384
274
dont part du Groupe
1 821
2 363
2 570
195
211
151
* Matières en suspension rejetées dans l'eau : cf. définition en section 4.6.3.
Le volume des matières en suspension rejetées dans l'eau a diminué (- 23 %) malgré l'augmentation du volume d'eau rejetée
(plus de 425 000 m3).
Pollution des sols
Les incidents de pollution des sols par des produits
dangereux reportés correspondent aux pollutions d'un
volume supérieur à 200 litres survenant dans l'année. Sur
2023, un déversement a atteint l'environnement naturel mais
sans impact négatif sur l'environnement. Une analyse de
l'incident du déversement a été faite et la conclusion
confirme que le produit déversé n'est pas polluant pour les
eaux et les organismes aquatiques et ni pour les sols.
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4.2.2.2 Rejets atmosphériques de l'activité industrielle
/ DPEF /
Les activités de la branche Distribution d'énergies ne
s'inscrivent pas, à l'exception du raffinage dans les Antilles
françaises, dans un processus de transformation industrielle.
L'activité Production d'électricité photovoltaïque ne génère
pas de rejets de polluants atmosphériques dans l'air.
Les sites de stockage de la JV, du fait de leur taille,
constituent l'autre poste significatif de polluants
atmosphériques au sein du Groupe, qui s'attache à mettre
en œuvre une politique permettant de limiter ces émissions.
À cet effet, les différentes sources d'émissions de polluants
atmosphériques sont progressivement évaluées. Le bilan
carbone est quant à lui publié dans la section 4.3.4 relative
au changement climatique.
La Direction Générale de la raffinerie est chargée de la
gouvernance des rejets atmosphériques de l'entité. La
Direction s'appuie notamment sur son service Maîtrise des
risques industriels et énergie ainsi que sur son service
Laboratoire, tous deux regroupés au sein de la Direction
Hygiène, Qualité, Sécurité, Sûreté, Environnement et
Inspection (QHSSEI). Ces services sont chargés de déployer
l'ensemble des règles et pratiques permettant d'assurer le
suivi, le contrôle et la mise en œuvre des objectifs définis
par la gouvernance et les réglementations en vigueur. Ces
données sont ensuite consolidées, analysées et contrôlées
par le service HSE de la branche Distribution d'énergies.
DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
Activité Retail & Marketing
Risques
L'activité Retail & Marketing génère des rejets de COV
(composés organiques volatils), mais ces émissions restent
relativement faibles.
En effet, pour la distribution de gaz liquéfiés, les rejets de
COV sont générés par les connexions/déconnexions des
opérations d'emplissage de bouteilles et de camions et lors
des dégazages des bouteilles imposés pour leur inspection
technique. D'autres COV sont constitués de solvants
contenus dans les peintures utilisées pour les bouteilles.
Pour la distribution de carburant, les installations de
stockage et de distribution génèrent des rejets de COV pour
les essences, qui restent particulièrement limités, grâce aux
mesures prises en matière de collecte des vapeurs d'essence
détaillées ci-après.
L'activité Retail & Marketing n'est en outre majoritairement
pas émettrice de NOx.
Mesures de limitation
Dans les dépôts de carburant, notamment ceux équipés de
postes de chargement en source, les vapeurs d'essence sont
collectées lors des chargements des camions-citernes. Sur
le territoire français où la réglementation l'impose depuis
plusieurs années, elles sont alors traitées dans des unités
de récupération des vapeurs (URV) qui les condensent
avant réintégration dans les bacs de stockage. De plus, les
postes de chargement en dôme sont remplacés
progressivement par des postes de chargement en source
et les bacs de stockage d'essence sont de plus en plus
fréquemment équipés d'écrans flottants limitant
considérablement les rejets de vapeurs dans l'atmosphère
lors des phases de stockage.
Dans les stations-service, les vapeurs émises lors des
réceptions et des livraisons aux clients sont progressivement
récupérées, notamment sur le territoire français où la
réglementation l'impose depuis plusieurs années.
Activité Support & Services
Risques
Le raffinage génère des rejets dans l'atmosphère du fait de
ses procédés de transformation industrielle. Les principales
sources d'émissions sont les fours, les turbines à combustion
ou encore les chaudières et les torches.
Le shipping génère des rejets de SO2 dus aux carburants
consommés par les navires. Ces rejets sont toutefois bien
moindres depuis l'entrée en vigueur le 1er janvier 2020 de la
réglementation LowSulphur mise en place par l'Organisation
maritime internationale (IMO 2020), qui fixe à 0,5 % le seuil
maximal de teneur en soufre des carburants marins (contre
3,5 % auparavant).
Mesures de limitation
La surveillance en continu des émissions atmosphériques
de la raffinerie est renforcée par la mise en service
d'analyseurs de poussières et de monoxyde de carbone sur
les deux unités les plus émettrices. Des mesures de collectes
des vapeurs d'essences sont également mises en œuvre,
comme décrit dans la partie relative à l'activité Retail &
Marketing présentée ci-avant.
Chaque année, une campagne de contrôle des fumées de
la raffinerie est réalisée par un organisme habilité pour
valider les résultats de son autosurveillance.
Concernant le shipping, différentes solutions ont été mises
en œuvre afin de se conformer à la réglementation Low
Sulphur de l'Organisation maritime internationale :
la branche a équipé l'un de ses 10 navires d'un scrubber.
Ce scrubber permet de capter les rejets soufrés par
lavage des fumées d'échappement. Ainsi, ces filtres
disposés à la sortie des cheminées éliminent jusqu'à
90 % des dioxydes de soufre (SO2) et des particules
fines ;
les neuf autres navires du Groupe, ainsi que ceux affrétés
à temps, emploient désormais du fioul à faible teneur en
soufre (0,5 % maximum), dont la disponibilité dans les
trois zones d'activité (Caraïbes, Europe et Afrique) est
très satisfaisante.
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Comprendre ce que sont les polluants atmosphériques et les gaz à effet de serre
Les activités humaines (transport, habitat, industrie, agriculture) sont sources d'émissions de gaz à effet de serre et
de pollution atmosphérique. S'ils sont étroitement liés et que certaines mesures visent donc à réduire à la fois les
polluants atmosphériques et les gaz à effet de serre (par exemple, l'amélioration de l'efficacité des systèmes de chauffe
des sites de stockage ou l'optimisation des trajets des camions de livraison), ils ne doivent pas être confondus.
Les polluants atmosphériques, composés de gaz toxiques ou de particules nocives, ont un effet direct et
généralement local sur la santé et l'environnement lorsqu'ils dépassent certains seuils. Outre les activités humaines,
ils peuvent aussi provenir de sources naturelles telles que les volcans (dioxyde de soufre). Du fait de leurs impacts
négatifs, les rejets de ces polluants atmosphériques résultant des activités humaines sont encadrés et surveillés. Les
émissions de polluants atmosphériques faisant l'objet de mesures dans les activités Support & Services et Stockage
(JV) de Rubis portent sur :
les oxydes d'azote (NOx), se formant notamment lors des processus de combustion des énergies fossiles ;
le dioxyde de soufre (SO2), provenant de nombreux procédés industriels ainsi que de la consommation des
combustibles fossiles contenant du soufre ;
les composés organiques volatils (COV) dont le benzène que l'on trouve notamment dans les peintures ou les
carburants.
Les gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l'atmosphère et ont un rôle essentiel pour réguler et maintenir
la température moyenne sur la terre (effet de serre naturel). Contrairement aux polluants atmosphériques, les gaz à
effet de serre ont peu d'effets directs sur la santé. En revanche, l'excédent de ces gaz à effet de serre libérés par les
activités humaines est en grande partie responsable du réchauffement climatique (on parle d'effet de serre
additionnel).
Le gaz à effet de serre émis par les activités de Rubis est le dioxyde de carbone (CO2), qui fait l'objet d'une évaluation
(bilan carbone) et de mesures de réduction (cf. section 4.3.4).
Résultats
(en tonnes)
2023
Émissions de NOx
Émissions de COV
Émissions de SO2
2022
2021
2023
2022
2021
2023
2022
2021
Raffinage
(Support &
Services)
234
181
125
202
186
205
363
288
62
En 2021, les émissions atmosphériques de l'activité de raffinage ont baissé du fait de l'arrêt des unités de production pour
la réalisation des deux grands arrêts programmés pour maintenance périodique des installations. En 2023, les émissions
liées au fonctionnement de la turbine à combustion, qui a plus tourné qu'en 2022, ont entraîné une augmentation des
émissions de NOx.
STOCKAGE DE PRODUITS LIQUIDES (JV)
Risques
L'activité Stockage émet des COV (composés organiques
volatils) en surface des volumes de produits stockés qui,
suivant leurs propriétés physico-chimiques, peuvent se
vaporiser selon les conditions de stockage et de
manipulation.
Mesures de limitation
Collecte de vapeurs d'essences dans les terminaux
stockant des combustibles
Ces vapeurs sont récupérées lors du déchargement des
camions-citernes et envoyées vers des unités de
récupération des vapeurs (URV) qui les condensent en
essence liquide avant de les réinjecter dans les réservoirs
de stockage.
En complément, les bacs de stockage d'essence sont
équipés d'écrans flottants et les chargements sont
effectués au travers de postes de chargement en source
permettant de réduire au maximum les rejets de COV dans
l'atmosphère. Sur les sites de stockage de produits
chimiques, les vapeurs de produits toxiques sont collectées.
De plus, toute vapeur de produit chimique, y compris COV,
est collectée et traitée dans les dépôts d'Anvers
et Rotterdam. Ces deux sites ont été conçus, dès leur
création, pour collecter et traiter la totalité des vapeurs,
dont les COV se trouvant au-dessus des liquides et
repoussés hors des réservoirs lors des transferts.
Réduction des consommations d'énergie
dans les terminaux de stockage
La consommation énergétique des terminaux de stockage
résultant de la même source que celle génératrice de CO2
(les pompes et chaudières), les actions menées par la JV
afin de réduire l'énergie consommée sur ses sites, tant au
niveau des systèmes de chauffe existants que pour les
nouveaux, sont décrites ci-après (section 4.3.3.2).
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Résultats
(en tonnes)
2023
Émissions de NOx
Émissions de COV
2022
2021
2023
2022
2021
Stockage (JV)
4,6
4,9
10,5
348
290
269
dont part du Groupe
2,5
2,8
5,8
191,4
159,5
148
Les valeurs faibles calculées en 2023 dans les sites de
stockage montrent encore un impact très limité en NOx de
cette activité, avec une diminution de 6 %.
Au sein des terminaux où des chaudières sont en place, soit
les terminaux chimiques et mixtes, les émissions de NOx
sont en baisse du fait de la mise en service, à Strasbourg
et Rouen, de chaudières à gaz en remplacement de
chaudières fonctionnant au fioul lourd.
Concernant les COV, leur augmentation de 20 % en 2023
s'explique par une hausse structurelle de 7 % des activités
d'essence, principal émetteur de COV, par rapport à 2022
et de 20 % par rapport à 2021 en France.
Les SO2 ne sont pas relevés par la JV Stockage car les
combustibles utilisés sont soit du gaz soit des combustibles
liquides standards bas SO2 (imposés dans les pays de
l'Union européenne où les terminaux sont implantés).
4.2.2.3 Utilisation des ressources
En cohérence avec les principes de bonne gestion de ses
activités, Rubis fait de l'utilisation optimale des ressources
naturelles réclamées par sa chaîne de valeur une
composante essentielle de sa responsabilité d'entreprise
(section 4.2.2.3.1). Par ailleurs, bien que produisant peu de
déchets, le Groupe veille à limiter leur quantité et à les
valoriser (section 4.2.2.3.2).
.1 PRÉSERVATION DES RESSOURCES
EN EAU / DPEF /
Risques
L'activité Retail & Marketing ne nécessite pas une
utilisation récurrente et importante d'eau dans le cadre d'un
processus industriel. L'eau n'est consommée que de façon
très limitée pour les exercices incendie et la requalification
périodique des réservoirs de stockage ainsi que, sur les
centres emplisseurs de bouteilles, pour le lavage et la
requalification des bouteilles de gaz liquéfiés.
L'activité Support & Services (raffinage) génère une
consommation d'eau principalement du fait des besoins des
procédés de transformation industrielle (chaudières, etc.)
ainsi que pour les dispositifs de lutte incendie des
installations.
L'activité Production d'électricité photovoltaïque est
faiblement consommatrice d'eau car cette ressource n'est
pas un flux entrant dans le processus de production
d'électricité photovoltaïque. L'eau n'est utilisée que de façon
ponctuelle, lors du nettoyage des modules. La saleté à la
surface des modules photovoltaïques, provenant de
pollution, poussière, sable, feuilles mortes, d'éjections
d'oiseaux et pollen peut entraîner une diminution
significative de la production d'électricité. Pour maintenir le
rendement, il est nécessaire de procéder à un nettoyage en
l'absence de précipitations suffisamment abondantes pour
évacuer l'encrassement des modules.
La consommation d'eau de la JV Stockage provient
essentiellement des exercices incendie réalisés pour tester
l'efficacité des dispositifs en place, des besoins pour le
dosage des engrais liquides et des solutions à base d'urée
à destination de la réduction des NOx des moteurs diesels.
Une consommation d'eau est également nécessaire lors du
nettoyage des réservoirs avant l'inspection interne ou lors
d'un changement de produit. À cette consommation
habituelle s'ajoutent les besoins ponctuels en eau pour les
tests hydrauliques (tests de résistance) des nouveaux bacs.
Mesures de réduction des consommations
d'eau
Dans les activités les plus consommatrices (raffinage
activité Support & Services et JV Stockage), des efforts
importants sont fournis en vue de réduire la consommation
nette d'eau douce :
recours aux eaux de pluie pour le rechargement des
réserves incendie et le dosage des engrais. Les
installations concernées disposent ainsi de réservoirs de
collecte dédiés ;
retraitement des eaux utilisées permettant d'obtenir, sur
les sites de la JV Stockage, un volume d'eau usée retraitée
supérieur au volume d'eau douce utilisée, les eaux de pluie
sur les surfaces étanches étant également retraitées.
Dans la raffinerie, toutes les eaux de procédés sont
collectées et traitées avant rejet dans une unité moderne
de traitement des eaux résiduaires (TER). Des prélèvements
systématiques d'échantillons et des analyses régulières
permettent de vérifier que les eaux rejetées sont
conformes aux normes imposées par la réglementation,
après les différentes étapes de traitement ;
projet d'investissement dans des moyens de production
d'eau industrielle dans la raffinerie par dessalement
d'eau de mer (selon le principe d'osmose inverse)
permettant de réduire la consommation nette d'eau
douce. Ce projet, baptisé Green Water, devrait permettre
à terme de réduire la consommation d'eau de ville de la
raffinerie de 80 %. Seules les eaux domestiques
(sanitaires, cuisines) resteront quant à elles fournies via
le réseau d'eau potable.
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Pour l'activité Production d'électricité photovoltaïque, les
équipes en charge de l'entretien des sites optimisent les
fréquences de nettoyage sur la base des analyses
d'exploitation. Ainsi, le nettoyage des panneaux solaires
n'est pas systématique, il n'est effectué que s'il s'avère
nécessaire. Les équipes réalisent également une veille
technologique permanente afin d'opter pour les procédés
de nettoyage les plus économes en eau. Les équipes
travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales
pour adapter leurs interventions en fonction des éventuelles
mesures de restriction d'eau. Le nettoyage des panneaux
s'effectue à l'eau claire, sans aucun ajout d'additif. L'activi
de Production d'électricité photovoltaïque a pris
l'engagement de maintenir, dès 2024, une consommation
d'eau inférieure à 1 m3 par MWc en exploitation pour le
nettoyage des modules.
Résultats
(en m3)
2023
Eau utilisée*
Eau traitée*
2022
2021
2023
2022
2021
Raffinage (Support & Services)
225 978
252 906
150 104
95 310
88 319
65 417
Stockage (JV)
194 730
180 309
308 370
425 376
386 655
465 692
dont part du Groupe
107 102
99 170
169 604
233 957
212 660
256 131
* Les eaux utilisées et/ou traitées sont des eaux stagnantes (bassins, lacs) ou courantes (rivières) à la surface du sol, des eaux de mer, des eaux souterraines et
celles provenant du réseau de distribution approvisionnant le site. Les eaux traitées sont les eaux prélevées auxquelles peuvent être ajoutées les eaux pluviales,
expliquant le volume plus élevé d'eau traitée que d'eau utilisée pour la JV Stockage.
L'unité de dessalement Green Water a démarré en 2023 pour
une montée en charge sur l'année, son fonctionnement
continu étant prévu pour 2024.
Depuis 2018, la consommation d'eau de la JV Stockage est
optimisée. L'arrêt d'un important pompage de rabattage de
nappe phréatique destiné à la protection des eaux
souterraines contre des pollutions de surface après la
dépollution d'un large terrain a permis de réduire de 98 %
la consommation d'eau depuis 2013. Cette optimisation
permet de maintenir la consommation stable à l'heure
actuelle (augmentation de 8 % de la consommation d'eau
en 2023). L'augmentation de 10 % de l'eau traitée correspond
à l'augmentation de la consommation d'eau mais également
à une augmentation de la pluviométrie au cours de l'année
2023 dans les régions d'implantation de la JV.
(en m3/MWc)
2023
Eau utilisée
(en m3)
Puissance du parc
photovoltaïque
(en MWc)
Volume d'eau utilisé pour le nettoyage
des modules (en m3)/puissance du parc
photovoltaïque (en MWc)
2023
2023
Production d'électricité photovoltaïque
154
423
0,36
4.2.2.3.2 GESTION DES DÉCHETS
Les activités du Groupe génèrent peu de déchets dangereux,
eu égard à leurs métiers respectifs, ce qui ne constitue donc
pas un risque significatif. Les principales sources
génératrices de déchets sont les activités de stockage et
de raffinage. Afin de minimiser son impact, le Groupe veille,
dans la mesure du possible, à limiter la quantité de déchets
générés et à les valoriser. Pour les déchets résiduels ne
pouvant être valorisés, les filiales s'assurent de leur
traitement dans les conditions requises par les normes
applicables.
Risques par activi
L'activité Retail & Marketing n'est pratiquement pas
génératrice de déchets dangereux, hors activité de stockage.
Les seuls déchets dangereux produits sont essentiellement
constitués de résidus et de boues et sont traités dans les
conditions requises par les normes applicables localement,
évoquées ci-dessous pour la JV Stockage.
Ce résultat est conforme à l'objectif de maintenir une
consommation d'eau inférieure à 1 m3 par MWc en exploitation
pour le nettoyage des modules. Les technologies de
nettoyage actuellement utilisées sur les parcs solaires
consomment en moyenne 5 m3 d'eau par MWc ; de 3 m3/MWc
pour la technologie la plus économe à 8 m3/MWc pour la plus
consommatrice. Les technologies de nettoyage diffèrent
selon les types de modules installés et les recommandations
d'entretien des fabricants. Pour diminuer sa consommation
d'eau, l'activité Production d'électricité photovoltaïque
optimise la fréquence de nettoyage sur la base des analyses
d'exploitation. Le résultat obtenu en 2023 à 0,36 m3/MWc est
exceptionnel du fait d'un retard dans le planning de nettoyage.
Certains parcs qui auraient dû être nettoyés en 2023 ne
pourront l'être qu'en 2024.
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L'activité Support & Services (raffinage uniquement)
produit des déchets dangereux correspondant
essentiellement à des résidus et des boues d'hydrocarbures
(récupérés lors du traitement des eaux résiduaires et issus
des réservoirs et/ou des séparateurs lors des opérations de
maintenance) ainsi qu'à des produits chimiques.
L'activité Production d'électricité photovoltaïque ne
présente pas de risque significatif concernant la gestion
des déchets car la durée de vie d'une installation
photovoltaïque s'étend sur plusieurs dizaines d'années et les
filières de traitement des déchets spécifiques à cette
activité sont structurées. Des clauses contractuelles avec
les prestataires encadrent la gestion des déchets sur les
chantiers. Les bonnes pratiques de gestion des déchets à
respecter par les opérateurs font l'objet d'un affichage sur
site. Les déchets sont triés et stockés dans des bennes
adaptées et étiquetées. Un registre des déchets est tenu
par le maître d'œuvre, transmis à fréquence régulière au
bureau d'études en charge du contrôle des mesures
environnementales pendant le chantier, puis remis aux
équipes internes en fin de chantier. Ce registre permet
d'assurer la traçabilité des volumes de déchets et de vérifier
qu'ils ont été valorisés par des filières agréées. Les panneaux
solaires hors d'usage en attente de collecte sont stockés
dans des caisses étanches et à l'abri des intempéries. En
cas de stockage en extérieur, une bâche d'étanchéité doit
protéger des ruissellements pour éviter toute contamination.
Les panneaux solaires hors d'usage sont collectés par l'éco-
organisme agréé (Soren en France), afin d'être acheminés
vers le centre de traitement le plus proche.
La JV Stockage génère des déchets dangereux
comptabilisés de trois ordres (les déchets de construction
et de démolition ne sont pas pris en compte) :
déchets résultant de l'activité habituelle des sites,
notamment suite aux activités de maintenance et
d'inspection, principalement constitués de résidus et de
boues issus du nettoyage des réservoirs (et/ou des
séparateurs) lors des opérations de maintenance ou lors
des changements d'affectation des bacs. L'évacuation
de ces résidus et boues, comme de tous les autres
déchets, est enregistrée, déclarée et transférée
systématiquement vers des filières de valorisation ou de
destruction agréées. Les résidus et boues présentant un
pouvoir de combustion sont généralement envoyés vers
des filières de valorisation thermique agréées ;
produits non livrés aux clients, qui ne peuvent parfois
être évacués des sites que sous la qualification
administrative de « déchets dangereux » ;
déchets issus des travaux de dépollution, notamment
pour certains sites récemment acquis qui contiennent
une pollution historique des sols par des hydrocarbures
précédant l'arrivée de la JV sur les lieux.
Mesures de limitation et de valorisation
des déchets
Un inventaire permanent des substances ou matières
dangereuses est régulièrement transmis aux autorités
locales (dans l'Union européenne). Un registre est tenu à la
disposition des Directions régionales de l'environnement, de
l'aménagement et du logement (Dreal) dans chaque site
français.
Par ailleurs, la raffinerie et la JV Stockage ont mis en place
un tri systématique des « déchets industriels banals », qui
correspondent à l'ensemble des déchets qui ne sont ni
dangereux ni inertes.
Ce tri est effectué grâce à l'utilisation de conteneurs
adaptés et positionnés de manière réfléchie sur chaque site.
Pour l'activité Production d'électricité photovoltaïque,
Rubis contribue au recyclage des installations en fin de vie,
en favorisant l'économie circulaire grâce à des partenariats
avec des filières agréées.
Le recyclage des modules photovoltaïques est géré par le
biais de l'éco-participation (incluse dans le prix d'achat des
modules) versée à Soren, organisme agréé par l'État
français. Soren vise à obtenir une qualité de recyclage
optimale, directement corrélée à la valeur de revente de la
matière et qui bénéficie donc à la rentabilité de la filière de
recyclage. Les modules sont principalement composés de
verre, d'aluminium et de silicium, qui sont tous des matériaux
recyclables. Un module usagé est valorisé à 94 %.
Rubis Photosol a pris l'engagement d'adapter les méthodes
de conditionnement et d'évacuation des modules hors
d'usage aux nouveaux standards de la filière de recyclage
sur 100 % de ses sites d'ici 2025. En 2023, 9 % des modules
photovoltaïques hors d'usage sur sites ont été collectés par
l'éco-organisme agréé. Des discussions sont en cours avec
l'organisme collecteur concernant la prise en charge des
modules restants.
Soren a lancé en 2022 un projet visant à mettre en place
des critères d'éco-conception qui permettront une
excellence environnementale de la filière photovoltaïque en
France. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la loi n° 2020-
105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage
et à l'économie circulaire, qui réglemente les filières à
responsabilité élargie des producteurs (REP). Ces critères
d'éco-conception, applicables à compter du 1er janvier 2025,
répondront à trois objectifs : la réduction des ressources
non renouvelables ; l'accroissement de l'utilisation de
matières recyclées ; l'accroissement de la recyclabilité des
équipements. Rubis Photosol mobilise ses fournisseurs de
panneaux photovoltaïques afin de contribuer aux réflexions
pilotées par Soren et se préparer aux nouvelles exigences.
La durée de vie des onduleurs est prolongée au maximum.
En cas de défaillance, une recherche de panne est effectuée
afin de remplacer uniquement la pièce défectueuse et de
pouvoir conserver le bloc. Par ailleurs, les pièces de rechange
issues du circuit du réemploi sont privilégiées lorsqu'elles
sont disponibles. Lorsqu'ils sont dans un état de
fonctionnement satisfaisant et qu'ils peuvent servir pour
un nouveau projet, les onduleurs sont conservés comme
pièces de réemploi. Le recyclage des onduleurs et
transformateurs est assuré par leur fabricant et encadré
par la Directive DEE n° 2°12/19/UE. Le contenu des câbles
est recyclé en tant que matière première secondaire dans
la métallurgie du cuivre. Compte tenu de la valeur du cuivre,
cette filière de recyclage est rentable. Le prix est donc
incitatif à la collecte des déchets de cette nature. Les
gaines sont quant à elles envoyées vers une installation de
valorisation de la matière ou, par défaut, énergétique. Les
structures métalliques en acier sont revalorisées en matière
première. Les fondations en béton des locaux techniques
sont transformées en graviers et réutilisées comme remblai
pour des voiries ou des fondations.
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Résultats
(en tonnes)
2023
Volumes de déchets dangereux
Taux de valorisation des déchets
2022
2021
2023
2022
2021
Raffinage (Support & Services) (1)
414
69
144
100 %
83 %
91 %
Production d'électricité photovoltaïque (2)
NA
NA
NA
NA
NA
NA
Stockage (JV)
3 274
2 964
3 032
56 %
51 %
38 %
dont part du Groupe
1 801
1 630
1 668
NA
NA
NA
(1) Taux de valorisation des déchets retraités pour les années 2021 et 2022 afin de prendre en compte les déchets non dangereux dans le calcul.
(2) L'activité Production d'électricité photovoltaïque n'est pas génératrice de déchets dangereux sauf lors de la phase de construction et démolition (non prise
en compte). En 2023, aucun déchet dangereux n'a été généré lors de la phase de construction/démolition.
L'augmentation importante de déchets dangereux au sein
de l'activité Support & Services (branche Distribution
d'énergies) est due à l'élimination de terres polluées vers des
centres de traitements agréés. Ces terres étaient stockées
sur site suite à un déversement de fioul en 2021. La
valorisation des déchets consiste en la réutilisation comme
combustible ou autre moyen d'énergie des boues
d'hydrocarbures et autres déchets souillés par des
hydrocarbures. Les huiles sont régénérées pour réemploi.
Pour les métaux et composés métalliques, il s'agit de
recyclage ou de récupération.
L'augmentation de 10 % de la production de déchets
classifiés comme dangereux dans les sites de la JV
Stockage n'est pas très significative et peut s'expliquer par
l'augmentation des rotations de produits dans les réservoirs
de stockage (nombre plus élevé de nettoyages), ainsi que
par une meilleure classification de ces déchets.
L'augmentation de 10 % du taux de valorisation des déchets
s'explique par un effort supplémentaire de gestion réalisé
sur plusieurs sites.
Plastic Odyssey : une odyssée écologique pour un océan sans plastique
La branche Distribution d'énergies, en collaboration avec SARA, soutient fièrement Plastic Odysseydans son expédition
mondiale pour combattre la pollution plastique. Fondée par Simon Bernard, Alexandre Dechelotte et Bob Vrignaud, cette
initiative, reposant sur un « optimisme offensif », vise à sensibiliser et recycler les plastiques, en mettant l'accent sur des
solutions simples et économiques, donc réplicables, dans les pays émergents. L'expédition, débutant en Afrique et se
poursuivant en Amérique centrale, Caraïbes et Asie du Sud-Est, déploie plus de 150 dispositifs de recyclage low tech.
À bord du navire Plastic Odyssey, l'équipe partage ses innovations et connaissances à travers des conférences, des films
et des reportages. Un documentaire diffusé sur Canal+ illustre les défis et succès de cette première année. Lors des
escales, des initiatives locales remarquables sont mises en œuvre, comme au Liban, en Égypte, au Maroc et au Sénégal,
où l'accent est mis sur le recyclage, l'empowerment des femmes et le développement économique.
Cette odyssée écologique, saluée par l'État français, illustre l'importance de l'action directe et de la sensibilisation pour
un avenir sans déchets plastiques dans nos océans.
4.2.2.4 Biodiversité
DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
En 2022, une analyse préliminaire des risques
environnementaux a été conduite sous l'angle de la
biodiversité dans le périmètre de la branche Distribution
d'énergies. Cette étude spécifique des enjeux relatifs à la
biodiversité va lui permettre d'affiner son diagnostic et de
définir les axes prioritaires de son plan d'action pour y
répondre ainsi que d'éventuels dispositifs de gestion
complémentaires.
Ce premier état des lieux a été réalisé sur la base d'entretiens
avec sept représentants d'entités, suivis de l'envoi d'un
questionnaire à chaque business unit. La base de données
Encore (Exploring Natural Capital Opportunities, Risks and
Exposure) développée par Natural Capital Finance Alliance
en partenariat avec UNEP-WCMC (UN Environment
Programme – World Conservation Monitoring Center) a été
utilisée pour identifier les hotspots de biodiversité marine
et terrestre ainsi que les zones de stress hydrique situées
dans l'environnement de nos sites. Cette démarche a à la
fois permis de sensibiliser les équipes opérationnelles aux
enjeux de biodiversité et d'identifier les filiales et sites des
activités Retail & Marketing et Support & Services les plus
exposés.
De manière générale, les principaux impacts directs du
groupe Rubis sur la biodiversité sont liés aux opérations sur
les sites ainsi qu'au transport maritime et terrestre
nécessaire aux activités (rejets atmosphériques, dans les
sols et les eaux ; consommations d'énergie ; pollution sonore
et lumineuse).
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Certains sites sont situés dans des zones plus sensibles en
termes de biodiversité terrestre ou marine ou de stress
hydrique.
L'ensemble des actions mises en œuvre par le Groupe pour
réduire l'impact environnemental de ses activités, de même
que sa stratégie climat, visent également à préserver la
biodiversité.
À titre d'exemple, la raffinerie SARA, qui est l'entité la plus
consommatrice d'eau pour ses procédés de transformation
industrielle, n'est pas située dans une zone de stress
hydrique. Elle a néanmoins mis en œuvre le projet Green
Water permettant de dessaler et déminéraliser l'eau de mer
par osmose inverse et ainsi de prélever moins d'eau potable
sur le réseau public afin que la population en bénéficie. Ces
eaux, une fois traitées et resalinisées à un niveau proche de
celui de l'eau de mer, peuvent être ensuite rejetées.
La SRPP (filiale basée à La Réunion) a quant à elle mis en
œuvre des mesures de réduction de la pollution lumineuse
de son dépôt en réorientant les éclairages afin de limiter
l'éblouissement des pétrels de Bourbon, une espèce
endémique d'oiseaux en danger critique.
Concernant l'activité Production d'électricité photovoltaïque,
non incluse dans l'analyse préliminaire (réalisée avant son
entrée dans le Groupe), les enjeux spécifiques sont détaillés
ci-après.
PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ PHOTOVOLTAÏQUE
L'activité Production d'électricité photovoltaïque développe
des projets d'implantation respectueux de leur
environnement, dans l'objectif de « zéro perte nette de
biodiversité ».
Incidences potentielles des sites
photovoltaïques sur la biodiversité
L'aménagement des parcelles, l'installation des
infrastructures et leur exploitation peuvent avoir des
impacts sur les éléments suivants :
les sols : les parcs solaires ont une emprise foncière
d'environ 1 à 2 ha/MWc. La phase de construction
nécessite le terrassement des sols, la pose des fondations
des structures, le creusement de fossés pour enterrer les
câbles électriques de raccordement, la construction de
voies de circulation des engins et l'installation de clôtures
périphériques. Cela peut affecter certaines fonctions
écologiques des sols, notamment leur capacité à stocker
et à infiltrer l'eau, à héberger de la biodiversité et à
séquestrer du carbone ;
la flore : les pressions exercées en phase de construction
(défrichement, débroussaillage, compactage des
sols, etc.) peuvent avoir un impact sur la végétation. La
nature et l'ampleur de ces incidences sur la flore varient
en fonction du climat (avantages de l'ombrage des
panneaux dans les milieux chauds et secs), des espèces
végétales initialement présentes, de la conception des
parcs solaires (hauteur, densité, orientation et modalité
d'ancrage des panneaux), mais aussi des précautions
prises en termes de fauche ou de pâturage. En phase
d'exploitation, la création d'un microclimat sous les
panneaux peut également modifier la végétation en
créant des conditions favorables ou défavorables aux
espèces végétales, selon leurs préférences écologiques ;
la faune sauvage : la construction d'un parc solaire peut
altérer des milieux naturels avec pour conséquence la
perte d'habitats de certaines espèces. La mise en place
de clôtures autour du site peut fragmenter les corridors
de déplacement de la faune. Ces deux facteurs peuvent
créer des déséquilibres au sein des écosystèmes. A
contrario, délimiter une « zone de réserve » à éviter en
phase d'exploitation peut être favorable à certaines
espèces. Les bénéfices et les pertes liés à la modification
des milieux naturels doivent s'analyser au cas par cas.
Diagnostiquer l'écosystème du projet
Des études d'impact environnementales sont réalisées en
amont de chaque projet par un bureau d'étude indépendant
pour mesurer l'incidence du projet sur le milieu écologique,
paysager, physique et humain. Ces études couvrent les
impacts pouvant survenir sur l'ensemble du cycle de vie du
projet, pendant les phases de construction et d'exploitation
jusqu'au démantèlement des parcs photovoltaïques. Au-
delà du démantèlement, Rubis Photosol s'engage à prendre
en charge les travaux nécessaires pour la remise à l'état
d'origine du sol.
Le bureau d'études en charge de l'étude d'impact réalise un
état initial permettant de caractériser de manière objective
les espèces, habitats naturels, fonctions écologiques et
services écosystémiques présents. À cette fin, des
inventaires naturalistes sont réalisés sur les habitats, la
faune, la flore et les zones humides par des écologues qui
se déplacent à chacune des quatre saisons sur le site pour
répertorier les espèces ou zones sensibles pouvant présenter
un enjeu particulier de préservation. Cela permet d'évaluer
les enjeux de préservation associés et d'estimer les mesures
ERC (Éviter, Réduire, Compenser) à mettre en œuvre en
conséquence.
Dans un souci de transparence et pour faire progresser la
recherche scientifique, les relevés faune flore réalisés dans
le cadre de ces études sont partagés avec le grand public
sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel
(INPN).
100 % des projets > 1 MWc développés en 2023 par l'activité
Production d'électricité photovoltaïque (soit près de
l'intégralité des projets) ont fait l'objet d'une étude d'impact
environnemental préalable..
Adapter le projet aux enjeux écologiques
Rubis Photosol s'engage à mettre en œuvre les mesures
ERC (Éviter, Réduire, Compenser) préconisées par le bureau
d'études et répertoriées dans les conclusions de l'étude
d'impact. La délivrance du permis de construire est
conditionnée à la mise en œuvre effective des mesures ERC
et à la faiblesse des incidences résiduelles du projet.
[E] Sont mises en œuvre prioritairement des mesures
d'évitement, qui permettent de supprimer les effets
négatifs (par exemple, déplacer le projet ou réduire son
emprise géographique, renoncer à certaines zones
présentant trop d'enjeux environnementaux).
[R] Puis sont mises en œuvre des mesures de réduction,
qui permettent de diminuer autant que possible la durée,
l'intensité et/ou l'étendue des impacts qui n'ont pas pu
être évités (par exemple, surélever les clôtures pour
permettre le passage de la petite faune, adapter le
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
calendrier de travaux pour éviter les périodes de
reproduction, etc.). Pour une meilleure intégration dans le
paysage et réduire l'impact visuel, des haies peuvent être
plantées le long des clôtures entourant l'installation.
[C] Et enfin, en dernier lieu, sont mises en œuvre des
mesures de compensation des impacts résiduels qui n'ont
pu être ni évités ni réduits, consistant en des contreparties
au moins équivalentes aux effets négatifs significatifs
(par exemple, restauration, réhabilitation ou création de
milieux naturels).
L'Office français de la biodiversité (OFB) a lancé en
mars 2023 l'appel à projets de recherche ENVOLtaïque, qui
vise à préciser les incidences des parcs photovoltaïques
terrestres sur les communautés d'oiseaux. Les exploitants
de parcs photovoltaïques en France ont été invités à
proposer leurs sites à l'OFB et à autoriser l'accès à leurs
parcs aux bureaux d'études en charge de réaliser les suivis
avifaune sur cinq ans (du printemps 2024 à l'hiver
2028). Rubis Photosol a candidaté à la première phase de
l'appel à projets ENVOLtaïque mais aucun de ses sites n'a
été retenu car ne correspondant pas aux critères
d'échantillonnage recherchés par l'OFB pour les régions
Auvergne-Rhône-Alpes et PACA. Rubis Photosol s'engage
néanmoins à candidater aux prochains appels à projets qui
couvriront d'autres régions et qui lui permettront d'échanger
avec l'OFB et les chercheurs au sujet des réflexions
concernant le dimensionnement des parcs.
Contrôler le respect des engagements
écologiques
Un cahier des engagements environnementaux et
écologiques est annexé à chaque contrat de construction.
Ce cahier des engagements, spécifique à chaque projet,
reprend les mesures ERC (Éviter, Réduire, Compenser)
définies lors de l'étude d'impact environnementale et les
traduit en recommandations pratiques pour le maître
d'œuvre.
Un écologue d'un bureau d'étude indépendant vient
contrôler au minimum une fois par mois (deux fois par mois
pour les projets implantés sur des zones à forts enjeux
écologiques) que les mesures ERC sont respectées sur le
chantier. Chaque contrôle fait l'objet d'un rapport.
En 2023, deux fonctions ont été créées pour venir en support
des équipes de Développement et de Construction : les
missions du Responsable environnement et du Responsable
pré-construction permettront de mieux anticiper les
différentes contraintes et spécificités de chaque site dès
la phase de développement d'un projet, ainsi que de
renforcer le suivi du respect des mesures ERC applicables
durant les phases de construction et d'exploitation.
Utiliser des méthodes douces pour l'entretien
de nos installations
Afin de favoriser le retour de la biodiversité, l'usage de
produits phytosanitaires, d'engrais et de tout produit
chimique est évité au maximum.
Pour maîtriser la pousse de la végétation, le désherbage
mécanique et manuel est privilégié, ainsi que l'éco-pâturage
en partenariat avec des prestataires d'entretien d'espaces
verts (hors agrivoltaïsme). En 2023, 48 % des surfaces sont
entretenues en éco-pâturage (hors agrivoltaïsme).
Des clauses de vigilance relatives au bien-être animal sont
intégrées dans les contrats d'éco-pâturage signés avec les
prestataires pour l'entretien des espaces verts sur nos parcs.
Rubis Photosol a pris l'engagement de développer des
indicateurs de mesure de la biodiversité sur ses parcs d'ici
2025.
4.2.2.5 Taxonomie verte européenne
.1 PRÉSENTATION DES GRANDS PRINCIPES DU RÈGLEMENT TAXONOMIE
La taxonomie verte européenne, prévue par le règlement
Taxonomie UE 2020/852 du 18 juin 2020, est un système de
classification des activités économiques considérées
comme durables sur le plan environnemental par la
Commission européenne sur la base de critères scientifiques.
Ce règlement est issu du plan d'action pour la finance
durable lancé en 2018 par la Commission européenne afin
d'orienter les flux de capitaux vers les activités qu'elle a
identifiées comme prioritaires en fonction de leur capacité
à contribuer à l'un des six objectifs environnementaux
(cf. infographie ci-après). Une activité est considérée
comme « éligible » lorsqu'elle est décrite dans les règlements
délégués correspondants.
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Éligibilité et alignement 2023
Éligibilité 2023
Atténuation du
changement climatique
Prévention de la pollution
Utilisation durable de l'eau
et des ressources marines
Adaptation au
changement climatique
Protection et restauration
des écosystèmes
Économie circulaire
Une activité peut contribuer aux deux objectifs climatiques
de la taxonomie européenne et donc être éligible :
par sa performance intrinsèque (par exemple, s'agissant
du groupe Rubis, la production d'électricité d'origine
renouvelable) ;
lorsqu'elle permet directement l'exercice d'autres activités
durables. Elle est alors qualifiée d'activité habilitante ; ou
si elle favorise la transition vers une économie neutre en
carbone et qu'elle ne peut être remplacée par des
alternatives bas carbone réalisables techniquement et
économiquement. Elle est alors qualifiée de transitoire.
C'est le cas par exemple des activités de transport.
Ensuite, pour être considérée comme durable au sens de la
taxonomie, une activité « éligible » doit être « alignée ». Pour
cela, il convient de démontrer que ladite activité satisfait
aux exigences prévues à l'article 3 du règlementTaxonomie :
elle contribue de façon substantielle à l'un des six
objectifs environnementaux, c'est-à-dire qu'elle satisfait
aux critères techniques spécifiés dans les règlements
délégués ;
elle ne cause pas de préjudice aux cinq autres objectifs
environnementaux (principe du Do No Significant Harm) ;
et
elle respecte des garanties minimales.
Conformément au règlement Taxonomie et selon les
modalités définies par l'acte délégué « article 8 », trois
indicateurs basés sur les comptes consolidés du Groupe sont
publiés : la part de chiffre d'affaires, des dépenses
d'investissement (« capex ») et des dépenses opérationnelles
(« opex »), associées à des activités économiques considérées
d'une part comme éligibles et d'autre part comme alignées
avec les critères techniques de la taxonomie (notions
détaillées à la section 4.2.2.5.2 ci-dessous).
Pour la troisième année d'application de ces dispositions,
les entreprises non financières doivent publier :
la part de leurs activités éligibles et non éligibles à la
taxonomie pour les trois indicateurs susmentionnés ;
la part de leurs activités alignées et non alignées à la
taxonomie pour les trois indicateurs susmentionnés ;
les indicateurs relatifs aux données de l'exercice 2023,
avec comparatif des données 2022.
Dans ce cadre, une revue des activités de Rubis à l'aune de
la taxonomie verte européenne a été menée afin de
déterminer la part des activités du Groupe éligibles et
alignées à la taxonomie verte européenne. Conformément
au règlementTaxonomie, les indicateurs devant être publiés
portent sur les données financières consolidées. Par
conséquent, les activités de stockage de la JV Rubis
Terminal, société mise en équivalence dans les comptes de
Rubis SCA, ne sont pas incluses dans les indicateurs
taxonomiques de Rubis.
Le Groupe a retenu des hypothèses et des méthodes qui
font l'objet d'une description dans ce document dès lors
qu'elles sont matérielles et qui peuvent être amenées à
évoluer en fonction des interprétations et Foires Aux
Questions publiées par la Commission européenne.
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
4.2.2.5.2 ANALYSE DES ACTIVITÉS
DU GROUPE AU REGARD DE LEUR ÉLIGIBILITÉ
ET DE LEUR ALIGNEMENT
Éligibili
L'évaluation des activités éligibles de Rubis a été menée sur
la base d'une analyse détaillée de ses différentes activités
et au regard des activités décrites dans le règlement
Taxonomie. Cette analyse a été conduite par les équipes en
charge du reporting RSE et par la Direction Financière de
Rubis SCA, en s'appuyant sur les équipes des branches.
Certains choix méthodologiques ont évolué au regard des
interprétations et précisions de la Commission européenne.
Le reporting taxonomique a été inséré dans l'outil de
reporting financier du Groupe.
Au 31 décembre 2023, les branches d'activité du Groupe
sont les suivantes :
Distribution d'énergies : qui regroupe d'une part
l'activité de Retail & Marketing (distribution de
carburants en vrac et en stations-service, de bitume,
de gaz liquéfié, de GPL-carburant, de biocarburants et
de solutions hybrides) et d'autre part l'activité Support
& Services (approvisionnement et shipping, raffinage et
stockage) (Rubis Énergie) ;
Production d'électricité renouvelable : depuis 2021, le
Groupe développe le pôle énergies renouvelables,
dénommé Rubis Renouvelables. Au sein de cette branche
sont logées l'activité Production d'électricité
photovoltaïque de Rubis Photosol, l'un des principaux
producteurs indépendants d'énergie photovoltaïque en
France, et une participation (hors périmètre de reporting)
dans le capital de HDF Energy, pour des investissements
dans des projets de centrales hydrogène-électricité.
En outre, une activité de Stockage de produits liquides
(produits pétroliers et chimiques, biocarburants, engrais
et produits agroalimentaires) est réalisée par la joint-
venture Rubis Terminal qui est mise en équivalence dans
les comptes de Rubis. Aucune information n'est donc
reportée dans les indicateurs taxonomiques du Groupe.
Lors de l'analyse taxonomique, le Groupe a pu identifier,
parmi ses activités génératrices de chiffre d'affaires, deux
activités, pleinement éligibles parmi celles listées par le
règlement européen :
activité 4.1 – Production d'électricité au moyen de la
technologie solaire photovoltaïque : le Groupe réalise,
via l'activité Production d'électricité photovoltaïque, des
activités de construction, d'exploitation et de
maintenance de parcs photovoltaïques en France pour
son propre compte et celui de tiers. Cette année,
l'approfondissement des travaux a conduit à ajuster la
classification d'une partie des capex et opex liés à la
maintenance des actifs du Groupe et à les rattacher au
chiffre d'affaires auxquels ils se rapportent. En 2022, ces
flux étaient affectés à l'activité 7.6. Le chiffre d'affaires
n'a en revanche pas fait l'objet de reclassement ;
activité 6 – Installation, maintenance et réparation
de technologies liées aux énergies renouvelables :
le Groupe, via l'activité Production d'électricité
photovoltaïque et au travers de son entité Mobexi, réalise
des activités de pose de panneaux solaires et de
maintenance dans un objectif d'autoconsommation.
Dans cette activité figurent les contrats de maintenance
externes de la filiale Photom.
Il est à noter ici que les activités de l'entité Mobexi, acquise
par le Groupe au cours de l'année 2023 (intégrées à l'activité
Production d'électricité photovoltaïque), qui consistent en
la construction d'infrastructures, la pose de panneaux
photovoltaïque sur ces mêmes infrastructures et la
maintenance des actifs, ont été intégrées à l'analyse. Seul
le chiffre d'affaires généré par la pose de panneaux solaires
et les activités de maintenance associées a été considéré
éligible à l'activité 7.6 susmentionnée, les infrastructures
construites par l'entité, qui sont des hangars, ombrières pour
parking, ombrières avicoles, ne correspondant pas à la
définition d'un bâtiment au sens du règlement européen.
L'analyse a conduit à noter l'absence de chiffre d'affaires
éligible pour le reste des activités du Groupe (notamment
en lien avec la branche Distribution d'énergies non
mentionnées dans le règlement). Hormis les activités 4.1
et 7.6 pour la Production d'électricité photovoltaïque,
l'analyse de l'éligibilité pour les investissements et les
dépenses d'exploitation a donc été centrée sur des
« mesures individuelles ». Les activités considérées éligibles
sont :
activité 4.1 – Production d'électricité au moyen de la
technologie solaire photovoltaïque : le Groupe génère
des investissements pour soutenir l'activité de vente
d'électricité de son activité Production d'électricité
photovoltaïque ;
activité 4.10 – Stockage d'électricité : le Groupe
développe (via sa branche Distribution d'énergies, dans
le cadre du projet RSB) des infrastructures de production
d'énergie photovoltaïque couplées à des capacités de
stockage d'énergie par hydrogène pour assurer une
continuité de distribution de l'électricité. Le projet RSB
avait été classé dans l'activité 4.1 en 2022 car sa double
composante PV et stockage d'électricité, non
dissociables, permet une classification dans l'une ou
l'autre de ces activités. La classification en 4.10 a été
retenue en 2023 en privilégiant le maillon de stockage du
projet ;
activité 6.5 Transport par motos, voitures particulières
et véhicules utilitaires légers : le Groupe possède, pour
le siège et ses filiales, des véhicules en propre ainsi que
des contrats de location longue durée de véhicules
utilitaires légers et renouvelle sa flotte ;
activité 6.15 – Infrastructures favorables aux
transports routiers et aux transports publics à faible
intensité de carbone : le Groupe investit dans l'installation
de bornes de recharge et de stations de recharge pour
véhicules électriques et à hydrogène dans les espaces
extérieurs ;
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
activité 7.4 – Installation, maintenance et réparation
de stations de recharge pour véhicules électriques à
l'intérieur de bâtiments (et dans des parcs de
stationnement annexés à des bâtiments) : en lien avec
les objectifs de décarbonation de la flotte de véhicules
notamment, le Groupe installe des stations de recharge
électrique à l'intérieur de ses bâtiments et parkings ;
activité 6 – Installation, maintenance et réparation
de technologies liées aux énergies renouvelables : le
Groupe réalise des investissements et des dépenses
d'exploitation pour son activité de pose et maintenance
de panneaux solaires via son entité Mobexi et soutient
une politique d'investissement pour l'installation de
panneaux photovoltaïques qui permettent de décarboner
la consommation d'électricité de ses actifs. Il est à noter
que cette activité avait été classée en 2022 sous
l'activité 4.1 pour sa branche Distribution d'énergies. Les
précisions apportées par les FAQ ont conduit à procéder
à un reclassement de ces flux pour cette année. Lors des
précédents exercices, le Groupe excluait ces
investissements réalisés sur ses actifs de distribution de
produits pétroliers (boutique et stations-service) et ne
les reportait que pour ses bâtiments administratifs. Ces
investissements sont désormais intégrés de manière plus
large à l'analyse taxonomique ;
activité 7 – Acquisition et propriété de bâtiments : le
Groupe, au sens du règlement (dont l'inclusion par IFRS 16
de ses locations longue durée) détient l'usage et la
propriété de ses bâtiments à usage administratif et/ou
opérationnel, pour l'ensemble de ses activités en France
et à l'étranger.
Par ailleurs, au 31 décembre 2023, des capex non matériels
(inférieurs à 0,5 million d'euros) ont été engagés pour les
activités suivantes : 4.13 Production de biogaz et
biocarburants destinés au transport routier et bioliquides
et 5.13 Dessalement.
Enfin, en 2023, comme en 2022, le groupe Rubis a considéré
les activités de transport maritime et routier de carburants
et de bitume comme non éligibles.
En effet, le règlement délégué UE 2021/2139 précise
explicitement que les activités de transport de combustibles
fossiles ne peuvent pas être considérées comme alignées
au titre du critère de contribution substantielle de l'objectif
d'atténuation du changement climatique. Le transport de
bitume, qui n'est pas un combustible mais un produit dérivé
du pétrole brut, n'est quant à lui pas directement visé par
les textes. Néanmoins, dans un souci de cohérence avec
l'esprit de la taxonomie et du fait du caractère peu
significatif de cette activité, Rubis a traité cette activité de
la même manière que celle du transport de combustible
fossile et ne l'a donc pas prise en compte à ce stade dans
ses activités éligibles. Le groupe Rubis continue l'approche
de ne pas présenter en activité éligible une activité qui
pourrait structurellement, selon le texte, ne jamais être
alignée.
En conclusion, les capex éligibles du Groupe au titre de
l'exercice 2023 s'élèvent à 117,9 millions d'euros. Le ratio
d'éligibilité s'établit à 32,8 % des capex consolidés au
31/12/2023 contre 62,3 % de capex éligibles au titre de
l'exercice 2022. Cette variation s'explique par l'acquisition
de la société Photosol au 1er avril 2022, dont les
immobilisations en date de rachat avaient été intégrées au
calcul taxonomique l'année 2022 pour 392 millions d'euros.
Alignement
Description de la méthode retenue sur les critères
de contribution substantielle et les DNSH
Afin d'évaluer l'alignement de ses activités, Rubis SCA et les
filiales concernées ont systématiquement vérifié le respect
des critères de contribution substantielle à l'atténuation du
changement climatique ainsi que des DNSH (Do No
Significant Harm).
L'analyse menée a permis de démontrer l'alignement de ses
opérations, principalement pour les activités 4.1 relatives à
la production d'électricité par panneaux photovoltaïques
(via l'activité Production d'électricité photovoltaïque), 7.6
relatives à l'installation et la maintenance des équipements
(via l'activité Production d'électricité photovoltaïque et
Distribution d'énergies pour des mesures individuelles) et 7.7
relatives à la propriété et acquisition de bâtiments (via
l'activité Production d'électricité photovoltaïque).
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
SECTEUR D'ACTIVITÉ
ÉNERGIE
Activité taxonomique
Activité 4.1 – Production d'électricité au moyen de la technologie solaire photovoltaïque
CRITÈRES D'EXAMEN TECHNIQUE
Contribution substantielle à l'atténuation
du changement climatique
Commentaires sur l'alignement
Opinion sur l'alignement pour l'entité
Critère d'atténuation : l'activité consiste
à produire de l'électricité au moyen
de la technologie solaire PV.
Il s'agit pour l'entreprise de qualifier
l'activité qui est réalisée.
L'installation et l'exploitation de panneaux
solaires PV correspond bien à la définition
du critère de contribution substantielle.
Preuve d'alignement : objet des contrats
passés avec les tiers.
Do No Significant Harm
Commentaires sur l'alignement
Opinion sur l'alignement pour l'entité
DNSH 2
Adaptation au changement climatique :
cette activité respecte les critères établis
à l'appendice A des Actes Délégués.
L'entreprise doit démontrer avoir réalisé
une étude pour identifier et anticiper les
risques liés aux aléas climatiques.
Rubis Photosol et Rubis Énergie ont mené
une analyse des risques physiques pour
chacun des sites déclarés comme éligibles
et alignés.
Preuve d'alignement : analyse de risque et
plan d'adaptation.
DNSH 3
Utilisation durable et protection des
ressources hydrologiques et marines :
néant.
-
-
DNSH 4
Transition vers une économie circulaire :
l'activité consiste à évaluer la disponibilité
et, dans la mesure du possible, à utiliser
des équipements et des composants
hautement durables et recyclables et
qui sont faciles à démonter et à remettre
à neuf.
L'entreprise doit démontrer l'existence
d'une stratégie d'approvisionnement et sa
mise en œuvre, dans la mesure du possible.
Les projets d'installation de panneaux
solaires sur les stations-service de Rubis
Énergie et les parcs solaires de Rubis
Photosol s'accompagnent d'actions en
faveur de la durabilité et de la recyclabilité
des panneaux PV (stratégie de sourcing,
paiement d'écotaxe, engagement sur
le démantèlement des PV, business
cases, etc.).
Preuve d'alignement : analyse de rentabilité
et de durabilité, stratégie de sourcing,
paiement d'écotaxe.
DNSH 5
Prévention et contrôle de la pollution :
néant.
-
-
DNSH 6
Protection et rétablissement de la
biodiversité et des écosystèmes : cette
activité respecte les critères établis
à l'appendice D des Actes Délégués.
L'entreprise doit démonter avoir réalisé
une étude sur ses impacts au sein des
écosystèmes. La conformité a été retenue
car les mesures de compensation, si
nécessaires, ont été réalisées.
La réalisation d'une étude des incidences
sur l'environnement est encadrée par le
droit français. Dans les autres juridictions,
des cabinets spécialisés sont mandatés
pour la réalisation d'études d'impact.
Preuve d'alignement : autorisation
administrative de construction, études
d'impact.
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
SECTEUR D'ACTIVITÉ
ÉNERGIE
Activité taxonomique
Activité 6 – Installation, maintenance et réparation de technologies liées aux énergies renouvelables
CRITÈRES D'EXAMEN TECHNIQUE
Contribution substantielle à l'atténuation
du changement climatique
Commentaires sur l'alignement
Opinion sur l'alignement pour l'entité
Critère d'atténuation : l'activité correspond à l'une
des caractérisations suivantes, en cas d'installation
sur site sous la forme de systèmes techniques
de bâtiment :
(a) installation, maintenance et réparation
de systèmes photovoltaïques solaires
et de l'équipement technique auxiliaire ; (...)
Il s'agit pour l'entreprise de
qualifier l'activité qui est réalisée.
L'installation et la maintenance
de panneaux solaires PV correspond bien
à la définition du critère de contribution
substantielle.
Preuve d'alignement : objet des contrats
passés avec les tiers.
Do No Significant Harm
Commentaires sur l'alignement
Opinion sur l'alignement pour l'entité
DNSH 2 – Adaptation au changement climatique :
cette activité respecte les critères établis
à l'appendice A des Actes Délégués.
L'entreprise doit démontrer avoir
réalisé une étude pour identifier et
anticiper les risques liés aux aléas
climatiques.
Rubis Photosol a mené une analyse des
risques physiques pour chacun des sites
déclarés comme alignés.
Preuve d'alignement : analyse de risque et
plan d'adaptation.
DNSH 3 – Utilisation durable et protection
des ressources hydrologiques et marines : néant.
-
-
DNSH 4 – Transition vers une économie circulaire :
néant.
-
-
DNSH 5 – Prévention et contrôle de la pollution :
néant.
-
-
DNSH 6 – Protection et rétablissement
de la biodiversité et des écosystèmes :
néant.
-
-
SECTEUR D'ACTIVITÉ
CONSTRUCTION & IMMOBILIER
Activité taxonomique
Activité 7– Acquisition et propriété de bâtiments
CRITÈRES D'EXAMEN TECHNIQUE
Contribution substantielle à l'atténuation
du changement climatique
Commentaires sur l'alignement
Opinion sur l'alignement pour l'entité
Critère d'atténuation : dans le cas de bâtiments
construits avant le 31 décembre 2020, un certificat
de performance énergétique relevant au minimum
de la classe A a été délivré. À défaut, le bâtiment
fait partie des 15 % du parc immobilier national
ou régional les plus performants en matière de
consommation d'énergie primaire opérationnelle (...)
Les grands bâtiments non résidentiels (...) sont
exploités de manière efficace grâce à la surveillance
et l'évaluation de la performance énergétique.
Il s'agit pour l'entreprise de
démontrer la performance
énergétique de ses bâtiments
au regard d'étude technique ou
démontrer la performance élevée
des bâtiments par rapport au parc
immobilier national ou régional
sur lesquels ils sont construits
(sur la base d'étude de marché).
L'entreprise doit également
démontrer l'utilisation efficace
des biens.
Pour les actifs immobiliers du siège Rubis
Énergie et Vitogaz France, des études
(CCTP, GTB) ont permis de démontrer
l'alignement des nouveaux actifs ou droits
d'utilisation aux exigences du critère de
contribution substantielle.
De même pour les actifs en Espagne,
via une étude des performances
énergétiques du marché espagnol (étude
de marché des performances énergétiques
nationales Top 15).
Preuve d'alignement : contrats passés
avec les tiers, DPE, étude de marché sur
la performance énergétique en Espagne.
Do No Significant Harm
Commentaires sur l'alignement
Opinion sur l'alignement pour l'entité
DNSH 2 – Adaptation au changement climatique :
cette activité respecte les critères établis
à l'appendice A des Actes Délégués.
L'entreprise doit démontrer avoir
réalisé une étude pour identifier
et anticiper les risques liés
aux aléas climatiques.
Le groupe a réalisé une évaluation
des risques physiques de ses actifs.
DNSH 3 – Utilisation durable et protection
des ressources hydrologiques et marines :
néant.
-
-
DNSH 4 – Transition vers une économie circulaire :
néant.
-
-
DNSH 5 – Prévention et contrôle de la pollution :
néant.
-
-
DNSH 6 – Protection et rétablissement
de la biodiversité et des écosystèmes :
néant.
-
-
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Analyse de l'alignement selon la réglementation
en vigueur : description de la méthode retenue
sur les garanties minimales
L'analyse du respect des garanties minimales a été menée
à l'échelle du groupe Rubis par la Direction RSE & Conformité
Groupe, en lien avec les interlocuteurs RSE des différentes
entités.
Le respect du critère des garanties minimales par le Groupe
repose sur l'engagement de Rubis vis-à-vis des principes
des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de
l'Homme, des Principes directeurs de l'OCDE à l'intention
des entreprises multinationales, ainsi que sur l'engagement
du Groupe à respecter les principes et les droits fixés par
les huit conventions fondamentales citées dans la
déclaration de l'Organisation internationale du travail. Les
procédures que le Groupe met en place pour respecter ces
engagements comprennent, entre autres, l'adhésion au
Global Compact de l'ONU, la cartographie et la publication
des facteurs de risques inhérents à l'activité de Rubis et la
mise en place d'un mécanisme d'alerte au niveau du Groupe.
Ces procédures ont été renforcées pour l'année 2023 avec
le lancement d'une démarche Achats responsables (plus
d'informations en section 4.5.1.3 du présent document) et
la mise en place d'un dispositif de suivi des mesures
d'atténuation prise par le Groupe et par ses fournisseurs. Le
Groupe a également défini une feuille de route RSE pour
identifier et atténuer les risques dans sa chaîne de valeur.
Les politiques du Groupe concernant la lutte contre la
corruption (en lien avec la loi Sapin 2), l'évasion fiscale et le
respect des droits humains sont présentées à la section 4.5.1.
En ligne avec ses engagements rappelés dans son Code
éthique et avec les principes directeurs de l'OCDE précités,
le Groupe réalise ses activités de manière loyale et
transparente et respecte les règles du droit de la
concurrence. Les mesures visant à renforcer la démarche
du Groupe sur les droits humains au sein de la chaîne de
valeur sont inspirées du devoir de vigilance français (auquel
le Groupe n'est pas légalement soumis).
Le Groupe Rubis ne fait l'objet d'aucune condamnation
juridique à même de justifier le non-alignement de ses
opérations identifiées comme éligibles.
4.2.2.5.3 INDICATEURS TAXONOMIQUES
Chiffre d'affaires
Définition de l'indicateur
Au 31 décembre 2023, les montants correspondants à des
activités éligibles (A.2), à savoir le chiffre d'affaires éligible,
correspondent à la quasi-totalité du chiffre d'affaires de la
filiale Rubis Photosol, pour un montant de 48 millions d'euros.
Les montants correspondants à des activités alignées (A.1),
à savoir le chiffre d'affaires éligible et aligné, correspondent
également à la quasi-totalité du chiffre d'affaires de Rubis
Photosol. Le dénominateur correspond au chiffre d'affaires
consolidé du Groupe (soit 6 630 millions d'euros).
Résultats
Les résultats détaillés en utilisant les tableaux
réglementaires sont présentés au chapitre 8, section 8.5. En
synthèse, 0,7 % du chiffre d'affaires Groupe est éligible et
aligné.
Dépenses d'investissement (« capex »)
Définition de l'indicateur
Au 31 décembre 2023, la ventilation du numérateur du ratio
d'éligibilité (A.2), à savoir les capex éligibles de Rubis, est la
suivante :
pour les activités pleinement éligibles : les capex de la
filiale Rubis Photosol éligibles représentent 98 millions
d'euros sur l'activité 4.1 (contre 412,8 millions d'euros
en 2022) et 1,2 million d'euros sur l'activité 7.6 (contre
741 milliers d'euros en 2022). Ces capex sont
principalement composés des installations
photovoltaïques et du matériel nécessaire à l'entretien et
la maintenance des actifs du Groupe. À noter que les
immobilisations liées à l'acquisition de Photosol le 1er avril
2022 intégrée aux capex éligibles du Groupe pour
l'activité 4.1 en 2022 s'élevaient à 396 millions d'euros, soit
17 millions d'euros de capex sur la période hors capex
d'acquisitions ;
pour les « mesures individuelles » : les capex correspondent
aux mesures de Rubis Énergie pour la décarbonation de
la flotte de véhicules vers des modèles électriques ou
hybrides (activité 6.5), pour l'installation de panneaux
solaires sur les bâtiments d'exploitation et sur les bureaux
(activité 7.6), pour l'exercice de la propriété de bâtiments
(activité 7.7) et des coûts de R&D sur des projets de
stockage d'électricité pour pallier l'intermittence du
renouvelable (activité 4.10).
Les montants correspondants à des activités alignées (A.1),
à savoir les capex éligibles et alignés, correspondent
notamment aux capex de Rubis Photosol pour leur totalité
et une partie de capex de Rubis Énergie sur les activités
éligibles.
Il est à noter ici que 100 % des capex éligibles au titre des
activités 4.1 et 7.6 de la filiale Rubis Photosol sont alignés
aux critères techniques de la taxonomie et se rattachent
aux activités pleinement éligibles.
Le total des dépenses d'investissement utilisé comme
dénominateur pour le calcul de l'indicateur de dépenses
d'investissement de la taxonomie s'élève à 360 millions
d'euros et correspond aux augmentations d'immobilisations
corporelles et incorporelles sur la période, y compris les
augmentations du droit d'utilisation de la norme IFRS 16 et
les regroupements d'entreprises. Il peut être rapproché
comme suit avec les chiffres affichés dans les notes 4.1
et 4.3 des états financiers :
(en milliers d'euros)
Variations de
périmètre
Acquisitions
Reclassements
Total
Note 4.1.1 Immobilisations corporelles
3 631
279 495
-
283 126
Note 4.1.2 Droits d'utilisation
527
60 106
-
60 633
Note 4.3 Immobilisations incorporelles
9 547
6 469
-
16 016
TOTAL
13 705
346 070
-
359 775
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Résultats
Les résultats détaillés en utilisant les tableaux
réglementaires sont présentés au chapitre 8, section 8.5. En
synthèse, 32,8 % des capex du Groupe sont éligibles et
31,1 % sont alignés en 2023 contre 62,3 % des capex du
Groupe éligibles et 61 % alignés en 2022 du fait du rachat
de Photosol en 2022. Hors effet rachat de Photosol, en 2022
le ratio capex éligible se serait élevé à 2 % et le ratio
d'alignement à 6,7 %. Les capex proforma sont également
présentés au chapitre 8, section 8.5. En 2023, la ligne 7.7
Acquisition et propriété de bâtiments intègre un montant
non récurrent de 8,6 millions d'euros correspondant au
nouveau siège social de deux entités de la branche
Distribution d'énergies.
Dépenses d'exploitation (« opex »)
Définition de l'indicateur
L'analyse des opex a conduit à identifier des flux pour
l'activité Production d'électricité photovoltaïque et la
branche Distribution d'énergies. Pour l'activité Production
d'électricité photovoltaïque, les opex sont liés aux activités
éligibles et alignées. Les opex sont principalement
constitués de coûts d'entretien et réparation, d'achat de
pièces de rechange et de frais d'études et R&D. En 2023, le
total opex a été complété des coûts des salariés réparant
les actifs (au regard des interprétations de la Commission
européenne (1)). Pour la branche Distribution d'énergies, le
montant d'opex identifié par le règlement et éligible au titre
de « mesures individuellement durables » est non significatif
et peut être considéré comme non essentiel. Il est
principalement lié à des frais de recherche et développement
non capitalisés et à des coûts d'entretien et réparation.
Résultats
Les résultats détaillés en utilisant les tableaux
réglementaires sont présentés au chapitre 8, section 8.5. En
synthèse, 5,71 % des opex du Groupe sont éligibles et
4,82 % sont alignés en 2023 contre 1,94 % des opex du
Groupe éligibles et 1,33 % alignés en 2022.
INFORMATIONS ADDITIONNELLES
L'industrie pétrolière et gazière joue un rôle clé en matière
d'accès à l'énergie, en particulier dans beaucoup de régions
où Rubis opère et où une grande partie de la population est
dépourvue de cet accès à l'énergie. La nécessité de réduire
les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial,
traduite par la taxonomie verte européenne, est bien
intégrée par Rubis qui investit dans la transition énergétique
et dans la décarbonation et la diversification de ses
activités historiques (cf. présentation de la démarche du
Groupe dans la section 4.3 « Lutter contre le changement
climatique » du présent chapitre).
Ainsi, en juin 2021, le Groupe a acquis une participation de
18,5 % dans HDF Energy (hydrogène-électricité) dans le
cadre d'un partenariat stratégique. Du fait de la nature de
l'opération (participation minoritaire par acquisition de
titres pour un montant de 78,6 millions d'euros), celle-ci ne
peut être prise en compte dans les capex tels qu'ils sont
définis dans la taxonomie, bien qu'elle corresponde à une
activité éligible (activité 4.1 Production d'électricité au
moyen de la technologie solaire photovoltaïque) : les
centrales développées visent à fournir une électricité
continue ou à la demande à partir d'énergie renouvelable
(éolienne ou solaire), associés à des piles à combustible de
forte puissance permettant de remédier aux problèmes
d'intermittence des énergies renouvelables.
Depuis 2017, Rubis collabore avec HDF Energy sur le projet
de Centrale électrique de l'ouest guyanais (CEOG), dont
SARA détient 30 %. Il s'agit d'une centrale innovante,
constituée de panneaux photovoltaïques, de batteries et
d'un stockage hydrogène produit à l'aide d'électrolyseurs.
Elle permettra, à compter de sa mise en service prévue en
juillet 2026, de fournir l'équivalent de 10 000 foyers en
électricité stable, garantie et non polluante.
De manière générale, le mode de développement de ces
projets, généralement en joint-venture, ne permettra pas de
les comptabiliser dans les indicateurs taxonomiques et donc
de valoriser à ce titre la diversification du Groupe vers des
activités moins carbonées, y compris lorsque les activités
sont éligibles voire alignées.
JV Stockage
La JV RubisTerminal est spécialisée dans le stockage et la
manutention de produits liquides et liquéfiés en vrac, tels
que les carburants et les combustibles, les produits
chimiques et les produits agroalimentaires. Elle est mise en
équivalence dans les comptes du Groupe depuis le 30 avril
2020 et détenue à 55 % par Rubis SCA. Elle ne peut donc
pas être intégrée dans les indicateurs taxonomiques du
Groupe, conformément au règlement UE 2020/852. La JV
a toutefois été analysée dans son ensemble, étant donné
que la joint-venture est incluse dans la DPEF du Groupe.
Dans ce cadre, une revue des activités de la JV à l'aune de
la taxonomie verte européenne a été menée afin de
déterminer la part des activités de l'entreprise éligibles à la
taxonomie verte européenne. Aucune activité de la JV
générant des revenus n'a été identifiée comme éligible à
la taxonomie verte européenne, étant donné la prise en
compte partielle et spécifique des activités de stockage au
sein du règlement délégué sur le climat. En effet, la
taxonomie n'intègre pas nécessairement l'ensemble des
activités constituant la chaîne de production complète du
produit fini qui, lui seulement, peut être éligible. L'activité
potentiellement éligible de la JV aurait été le stockage de
matières premières destinées à la production de
biocarburants ou autres produits et d'énergie. Cependant,
(1) https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52022XC1006(01).
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
après étude plus précise des textes et des échanges avec
les équipes de la JV, il est apparu que les activités de
stockage non explicitement décrites dans les textes de la
taxonomie verte européenne ne font pas partie des activités
éligibles. Toutefois, des discussions au niveau des
organisations professionnelles de stockistes sont en cours
pour clarifier le rôle des activités de stockage. En effet, il est
important de souligner la contribution essentielle de la JV
dans la chaîne de valeur des produits suivants, qui sont
éligibles à la taxonomie, grâce à son activité de stockage
pour l'industrie manufacturière :
activité de stockage de produits chimiques : elle
représente 40,9 % du chiffre d'affaires de la JV Stockage
au 31 décembre 2023, produits utilisés ensuite dans
diverses industries (activité 3.11 noir de carbone,
activité 3.16 acide nitrique, activité 3.17 matières
plastiques de base telles qu'elles sont définies dans le
règlement délégué 2021/2139) ;
activité de stockage d'énergie et de biocarburants :
l'activité de stockage de biocarburants (activité 4.13 telle
qu'elle est définie dans le règlement délégué 2021/2139)
représente 12,4 % du chiffre d'affaires de la JV Stockage
au 31 décembre 2023 ;
activité de mélange permettant la mise sur le marché de
produits additivés prêts pour les consommateurs : la JV
intervient en particulier pour effectuer les mélanges qui
permettent d'intégrer une part de biocarburant
réglementaire dans les carburants commercialisés
(activité 4.13 du règlement délégué 2021/2139).
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
4.2.3 Évoluer dans un contexte sécurisé
/ DPEF /
La sécurité des opérations constitue une préoccupation
permanente des équipes HSE du Groupe et plus
particulièrement de la branche Distribution d'énergies et
de la JV Stockage, du fait de la nature de leurs activités.
La branche Distribution d'énergies exploite 16 sites
industriels classés Seveso (seuil haut et bas, dont une
raffinerie) dans l'Union européenne, ainsi que 49 sites
assimilés en dehors de l'Union européenne (sites de
stockage de produits pétroliers ou chimiques et centres
emplisseurs de bouteilles de gaz liquéfiés). La JV Stockage
exploite quant à elle 27sites industriels classés. Les équipes
HSE sont dans une démarche d'amélioration continue des
dispositions et des procédures relatives à la sécurité des
biens et des personnes, notamment les collaborateurs mais
aussi les personnes intervenant sur site, les clients et les
riverains. Des référentiels stricts relatifs à la sécurité, à la
santé et à l'hygiène industrielle sont mis en œuvre par
l'ensemble des filiales du Groupe. Les efforts portent sur la
sécurité des installations, afin de prévenir la survenance
d'accidents majeurs, ainsi que sur la sécurité des personnes,
en prévenant les accidents au poste de travail et les
atteintes à la sécurité des clients et riverains. Le Groupe
continue à investir régulièrement pour faire évoluer ses
installations, afin de respecter les normes environnementales
et de sécurité les plus strictes et garantir ainsi la protection
des individus et de leur environnement (air, eau, sol et
urbanisme à proximité de ses établissements). Ces
investissements sont garants de la fiabilité des opérations
et donc de la compétitivité du Groupe. En 2023, ils ont été
de 56 millions d'euros pour la branche Distribution d'énergies
(contre 109 millions d'euros en 2022 qui incluaient l'achat
de deux navires pour un montant global de 32 millions
d'euros). La JV Stockage a quant à elle investi 31 millions
d'euros en 2023 (contre 27millions d'euros en 2022). L'activi
Production d'électricité photovoltaïque (91 sites en
activité au 31 décembre 2023) n'est pas considérée
dangereuse par rapport aux autres activités du Groupe, la
législation ICPE ne s'appliquant pas à cette activité. Au sein
de cette activité, la sécurité des opérations est assurée par
différentes Directions selon l'état d'avancement du projet :
la Direction des Ressources Humaines, la Direction du
Développement, la Direction Engineering Procurement
Construction et la Direction Exploitation & Maintenance.
Qu'est-ce qu'un site Seveso ?
De manière générale, tous les sites industriels ou agricoles susceptibles de créer des risques ou de provoquer des pollutions
ou nuisances pour les riverains sont qualifiés d'installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE).
Certaines de ces ICPE sont classées Seveso, leur exploitation étant soumise, en France, à autorisation du préfet. En effet,
lorsqu'un site industriel manipule des produits dangereux, les conséquences d'un accident peuvent vite devenir graves.
À la suite d'un accident industriel survenu en 1976 dans une usine chimique en Italie, les pouvoirs publics européens ont
adopté une directive dite Seveso, du nom de la ville située à proximité de l'usine où s'est produit l'accident, destinée à
prévenir les risques d'accidents industriels majeurs. La directive européenne Seveso, modifiée trois fois depuis son
adoption en 1982, classe les installations industrielles selon le niveau de danger qu'elles représenteraient en cas d'accident.
La classification se fait, selon la quantité de produits dangereux stockés, en site Seveso « seuil haut » ou « seuil bas ».
Les mesures de prévention devant être mises en place par les exploitants sont adaptées au type de site. Elles reposent
sur une étude de danger régulièrement actualisée (obligation de la réexaminer tous les cinq ans et de la mettre à jour si
nécessaire).
4.2.3.1 Sécurité des opérations : une ambition zéro accident industriel
majeur / DPEF /
La majeure partie des installations de la branche
Distribution d'énergies, ainsi que celles de la JV Stockage,
en France ainsi que dans le reste de l'Europe (sites de
stockage et centres emplisseurs de bouteilles de gaz
liquéfiés), est soumise à la réglementation Seveso et doit,
de ce fait, se conformer à des normes très strictes dans le
domaine de la protection de l'environnement et de la
sécurité industrielle (évaluations régulières des risques,
instauration de mesures destinées à les prévenir et à gérer,
le cas échéant, les conséquences d'accidents potentiels).
Ces normes sont progressivement mises en place dans les
autres filiales extra-européennes en tenant compte des
contraintes de l'environnement local.
RISQUES
Les Directions des filiales, avec l'assistance des
responsables des activités de distribution, des
établissements industriels et des activités de transport
maritime établissent des cartographies des risques
(cf. chapitre 3, section 3.2.3.2).
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Concernant la sécurité des opérations, le principal risque
serait la survenance d'un accident majeur dans les
installations industrielles ou les installations de distribution
(stations-service), notamment une explosion ou un incendie
qui pourrait occasionner des dommages aux personnes, à
l'environnement et/ou aux biens, etc.
MESURES POUR LIMITER LES RISQUES
INDUSTRIELS ET POUR GARANTIR LA SÉCURITÉ
DES OPÉRATIONS
Afin de réduire les risques industriels inhérents aux activités,
qu'elles soient soumises ou non aux réglementations
européennes, et conformément à l'objectif « zéro accident
industriel majeur » que le Groupe s'est fixé, les équipes QHSE
sont amenées à travailler sur les éléments suivants.
Améliorer la maintenance préventive
des installations et l'appréhension
des risques par les collaborateurs
La branche Distribution d'énergies et la JV Stockage ont
poursuivi le déploiement de leurs outils respectifs de
maintenance préventive des installations (Gestion de la
maintenance assistée par ordinateur GMAO). Ces
systèmes permettent de planifier les interventions de
surveillance et de maintenance préventive, de répertorier
toutes les opérations de maintenance effectuées, de façon
à créer un historique d'entretien, d'anticiper les besoins en
pièces de rechange, d'évaluer les coûts d'entretien en liaison
avec la gestion des équipements de chaque matériel et de
préparer les budgets prévisionnels.
En outre, la branche Distribution d'énergies implique progressivement ses collaborateurs dans une démarche d'amélioration
continue de la sécurité des installations, en respectant la règle Plan – Do – Check – Act.
CARACTÉRISER
LES RISQUES
Planifier la mise
en œuvre d'actions
préventives
et de barrières.
ANALYSER LES
RÉSULTATS DE
L'ÉVALUATION
Définir les axes
d'amélioration de la
prévention des risques.
TRAITER LES
RISQUES
Mettre en œuvre
les actions
préventives
planifiées.
ÉVALUER LE
DISPOSITIF
Tester la performance
des barrières.
PLAN
CHECK
ACT
DO
Par ailleurs, pour améliorer la compréhension des systèmes
et l'appréhension des risques liés aux installations classées
Seveso, la JV Stockage a fait la promotion de l'usage du PID
(Piping and Instrument Diagram). Il s'agit d'un système de
présentation des fonctions de procédés permettant par
ailleurs de répertorier les tuyaux, les réservoirs et les pompes
d'un site et d'harmoniser les anciens schémas disparates
en les remplaçant par un schéma unique fiable pouvant être
dupliqué sur tous les sites.
Utiliser des procédures de retours
d'expérience
Les modalités d'organisation de ces procédures varient en
fonction des activités.
La branche Distribution d'énergies utilise son extranet pour
diffuser, à l'ensemble de ses filiales, une base documentaire
intégrant notamment des retours d'expérience. Ainsi, à la
suite d'événements accidentels, après analyse de ceux-ci,
des recommandations sont formulées telles que l'adaptation
de mesures organisationnelles, la mise à jour de procédures
de prévention des risques, le renforcement d'actions de
formation des collaborateurs, la modification d'installations
ou le renforcement de la surveillance d'équipements.
La procédure de déclaration par les filiales des incidents,
des presqu'accidents et des accidents, qui donne lieu à des
retours d'expérience, constitue un excellent indicateur de la
culture sécurité des entités et un élément important dans
le processus d'amélioration continue. Ainsi, la branche
diffuse chaque année en moyenne une vingtaine de retours
d'expérience à l'ensemble de ses filiales, détaillant pour
chaque événement sa description, ses conséquences, ses
causes principales ainsi que les recommandations
principales à mettre en œuvre pour éviter la réitération de
tels événements ; ceux-ci ont notamment concerné des
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
domaines très variés tels que l'inspection de bouteilles de
gaz liquéfiés avant emplissage, l'arrimage de containers sur
remorques, la réalisation de travaux en stations-service, le
chargement de camions-citernes en dépôts, la livraison de
carburant en clientèle, etc.
La JV Stockage a développé un outil de partage de la
sécurité (Rubis Terminal Operational Platform) afin de
faciliter et d'encourager la collecte et les échanges
d'informations liées à la sécurité. Cette interface rassemble
les comptes rendus d'incidents et presqu'accidents sur
chaque terminal et s'accompagne d'un module de gestion
des retours d'expérience ainsi que de rapports et de
tableaux de bord. Il est utilisé par les équipes QHSE locales
et favorise les interactions entre sites, en vue de limiter la
répétition d'événements à risques.
Prévenir et maîtriser les risques
technologiques : le dispositif préventif
de sécurisation des installations
La prévention des risques technologiques est assurée par
la réalisation d'inspections régulières des sites et des filiales
du Groupe, effectuées par les directions industrielles et
techniques de la branche Distribution d'énergies et de la JV
Stockage. Elles font l'objet de rapports établis en
concertation avec les chefs d'établissements et les
responsables des filiales concernées, afin d'analyser les
anomalies et/ou les insuffisances potentielles et de prendre
les mesures nécessaires pour y remédier. Au sein de la
branche Distribution d'énergies, en 2023, 22 filiales ont été
auditées.
Outre les inspections et les retours d'expérience, chaque
entité met en place des mesures préventives propres à son
activité, notamment :
des programmes d'inspections internes de tous les bacs
de stockage de gaz liquéfiés et de carburants,
généralement programmés tous les 10 ans ou selon les
standards internationaux ;
l'installation et le maintien en état d'équipements de
sécurité tels que des jaugeurs, des alarmes de niveau,
des défenses incendie, des systèmes de détection de
gaz, etc. ;
la vérification systématique que le stockage de toute
substance, existante ou nouvelle, a préalablement été
autorisé par un arrêté d'exploitation si nécessaire ;
l'analyse et la prise en compte systématiques des
risques identifiés dans la fiche de données de sécurité
des produits (FDS) et la formation systématique du
personnel à la manipulation de tout produit
potentiellement dangereux ;
dans le cadre de la réglementation Seveso, une procédure
de prévention des accidents majeurs dans les
établissements français impliquant des substances
dangereuses, complétée par des « mesures de maîtrise
des risques instrumentées » (MMRI) ;
l'inspection périodique des installations de défense
incendie et la mise à jour régulière des plans de secours,
en concertation avec les autorités locales. De plus, ces
installations sont testées régulièrement par la mise en
œuvre d'exercices simulant au mieux les conditions
d'accidents potentiels.
Si, malgré la mise en œuvre de ces mesures de prévention
rigoureuses, un événement majeur se produisait, il est prévu :
l'instauration d'une organisation de gestion de crise
pouvant être déclenchée rapidement en cas d'événement
majeur. Par exemple, les établissements à risque
concernés disposent de plans d'intervention en cas
d'urgence visant à maîtriser le sinistre au plus vite, avec
les ressources locales, afin de garantir au mieux la
sécurité des personnes et des biens. Ces plans sont
associés à des procédures d'astreinte 24/7et de gestion
de crise pouvant être activées en fonction de la gravité
de l'événement. Enfin, certaines filiales organisent
régulièrement des sessions de formation sur la
communication en cas de crise au travers d'exercices de
simulation d'accidents leur permettant de tester les
protocoles de communication préétablis ;
la possibilité d'être assisté par des sociétés spécialisées.
La branche Distribution d'énergies a par exemple adhéré
à Oil Spill Response Ltd en vue de bénéficier d'une
assistance en cas de pollution maritime sur ses dépôts
de carburants. Elle adhère également à des organismes
professionnels tels que le Gesip (Groupe d'étude de
sécurité des industries pétrolières et chimiques), le
WLPGA (World Liquefied Petroleum Gas Association) ou
encore le JIG (Joint Inspection Group) ou IATA
(International Air Transport Association), organismes
experts dans le domaine de l'avitaillement en carburant
des aéronefs qui apportent une assistance générale en
matière d'opérations, de formation et de sécurité.
Les sites de stockage Seveso concernés de la JV Stockage
disposent de moyens soit internes soit externes pour
répondre à des accidents de pollution. Par exemple, des
sociétés spécialisées sont contractées pour collecter un
épandage en rivière qui pourrait être entraîné par le courant.
RÉSULTATS
En 2023, aucun accident industriel majeur ne s'est produit
dans le cadre des activités du Groupe. Outre la
préoccupation permanente concernant la prévention des
accidents industriels majeurs, le Groupe reste également
constamment mobilisé pour continuer à réduire au
maximum la survenance d'accidents industriels mineurs.
Pour plus d'informations, se référer aux sections 4.2.3.2.1
« Sécurité et santé au travail » et 4.2.2.1 « Pollution des eaux
et des sols ».
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
4.2.3.2 Sécurité des personnes / DPEF /
La sécurité des personnes découle directement de la
sécurité des opérations. Rubis est attentif aussi bien à la
sécurité au travail (section 4.2.3.2.1) qu'à la sécurité des
clients et riverains (section 4.2.3.2.2). L'objectif fixé reste de
ne dénombrer aucun décès sur les installations opérées
par des filiales du Groupe, incluant la JV Stockage, et de
réduire au maximum le nombre d'accidents susceptibles
d'engendrer des arrêts de travail aussi bien pour le personnel
des filiales que pour les prestataires d'entreprises
extérieures. En ce qui concerne les accidents de la
circulation routière (particulièrement sur le continent
africain où le niveau d'accidentologie est élevé), chaque
filiale a la responsabilité de mettre en œuvre les instructions
préventives et les plans de formation nécessaires pour
réduire au maximum le taux d'accidents enregistrés en
fonction des contraintes locales.
4.2.3.2..1 SÉCURITÉ ET SANTÉ AU TRAVAIL / DPEF /
Une politique volontariste en matière de sécurité et de santé
au travail est mise en œuvre. Elle porte aussi bien sur la
prévention des accidents du travail, que sur la prévention
des maladies professionnelles et non professionnelles.
Risques
Au-delà des risques génériques inhérents à toute activité
industrielle, les activités de Rubis comportent des risques
plus spécifiques en matière de sécurité et de santé au
travail liés notamment :
aux propriétés intrinsèques des produits manipulés
(matières dangereuses) ;
au transport (sécurité routière) : chaque année, les
véhicules transportant les produits parcourent de
nombreux kilomètres.
Chaque entité du Groupe s'efforce d'offrir les conditions de
travail les plus sûres à ses collaborateurs ainsi qu'aux
prestataires intervenant sur ses sites.
Mesures mises en place
Le Code éthique de Rubis fixe un cadre général pour la
culture sécurité du Groupe, selon lequel chaque
collaborateur doit adopter un comportement responsable
dans l'exercice de ses fonctions, se conformer aux
procédures d'hygiène, de sécurité et de protection de
l'environnement sur site et prêter une attention particulière
au respect de ces règles par tous (collègues, fournisseurs,
prestataires externes, etc.). Sur ce fondement, une politique
en matière de qualité, d'hygiène, de sécurité et
d'environnement (QHSE) a été élaborée au niveau des
différentes activités du Groupe afin de protéger l'intégrité
des personnes et minimiser les impacts en cas d'accident
majeur.
Depuis 2015, la rémunération variable de la Gérance de
Rubis SCA intègre un critère relatif à l'évolution de
l'accidentologie (taux de fréquence des accidents du travail
par million d'heures travaillées), marquant son engagement
et son implication sur les enjeux de sécurité.
Accidents du travail et sécurité des intervenants
Afin de garantir au mieux la sécurité des intervenants sur
les sites du Groupe, chaque entité a la responsabilité de
mettre en œuvre des sessions de formation des intervenants
extérieurs aux risques générés par les installations et les
produits manipulés dans les établissements. Afin de prévenir
les risques d'accidents lors de la réalisation de travaux
susceptibles de générer un danger (travaux en hauteur,
travaux en espace confiné, travaux électriques, etc.), un
système de permis de travail est en place. Le permis de
travail est un document élaboré avant ce type d'intervention
afin de mieux encadrer les activités et les risques inhérents
à celle-ci. Il décrit ainsi les tâches à accomplir, les dangers
associés et les mesures de sécurité à mettre en place. Ce
processus est progressivement digitalisé grâce à un outil
mis en place dans toutes les filiales de la branche
Distribution d'énergies.
Dans l'activité Production d'électricité photovoltaïque, la
filiale étant maître d'ouvrage, elle s'assure que ses
prestataires de maîtrise d'œuvre respectent ses exigences
de sécurité sur les chantiers. Des clauses HSE sont inscrites
dans les cahiers des charges soumis aux prestataires de
construction. Un Plan Général de Coordination (PGC) est
établi par le Coordonnateur Sécurité et Protection de la
Santé (CSPS), sous la responsabilité de la filiale, définissant
les mesures générales de prévention. Le Chef de Projet
responsable du chantier effectue bimensuellement une
action de sensibilisation pour rappeler les règles en matière
de sécurité et d'environnement sur site. Un CSPS mandaté
par la filiale est responsable de coordonner et de planifier
les interventions multiples afin de prévenir les risques liés à
la co-activité sur les chantiers.
La JV Stockage, dont les équipes opérationnelles
bénéficient déjà de formations sur le sujet, atteint un taux
de 100 % des collaborateurs des sièges de chaque pays
ayant suivi une formation de sensibilisation aux risques
HSE qui fait, en outre, partie des formations pour toute
personne embauchée.
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Dans le but de réduire davantage le nombre d'accidents, la
sécurité est restée au centre de la formation et des
communications internes en 2023 au sein de la JV Stockage.
La valeur Always safe est soutenue par la campagne « Neuf
règles qui sauvent des vies » (Life-Saving Rules) lancée en
janvier 2023. Chaque mois, les départements HSE des
différents pays organisent des conférences sur la sécurité
pour rappeler aux employés les gestes et attitudes de
sécurité qu'ils doivent adopter pour travailler en toute
sécurité et renforcer ainsi la culture de la sécurité. Ce
message a été renforcé lors du Safety day auquel tous les
collaborateurs de l'entreprise ont participé.
De plus, avant intervention dans un établissement, chaque
prestataire doit approuver un plan de sécurité (parfois
appelé plan de prévention ou protocole de sécurité)
définissant les risques liés à l'intervention, les instructions
de sécurité et les consignes d'urgence.
Objectif : zéro décès et réduire au maximum le nombre
d'accidents susceptibles d'engendrer des arrêts de travail
aussi bien pour le personnel des filiales que pour les
prestataires d'entreprises extérieures.
Maladies professionnelles et santé
Le Groupe est attentif aux risques liés aux maladies
professionnelles et a mis en place depuis plusieurs années
des formations gestes et postures pour les salariés
occupant des postes exposés.
Concernant les autres facteurs de risque santé, des
campagnes de mesures d'exposition sont réalisées,
notamment par la raffinerie SARA, concernant en particulier
les produits chimiques, le bruit et les vibrations, les
légionelles et l'amiante.
S'agissant des maladies non professionnelles, le Groupe est
présent dans certains pays présentant des situations
d'épidémies. Des programmes de sensibilisation et
d'assistance sont notamment élaborés dans certaines
filiales, par exemple dans le cadre de la lutte contre le sida
(Afrique du Sud), l'épidémie Ebola et la malaria (Nigéria), la
peste (Madagascar), le choléra (Haïti) ou encore le
chikungunya (Caraïbes).
Enfin, des systèmes de couvertures sociales privées pour
les salariés sont mis en place afin de leur permettre
d'accéder à des soins (cf. section 4.4.3.2).
Sécurité routière
Dans le domaine de la sécurité des transports, l'amélioration
des résultats en termes d'accidentologie routière dans ses
activités est une préoccupation constante du Groupe, et
en particulier de la branche Distribution d'énergies. Outre
l'application de la réglementation applicable au transport
de matières dangereuses, des mesures complémentaires
sont prises dans le transport routier. Ainsi, afin d'éviter la
survenance d'accidents de la circulation, certaines filiales
de la Distribution d'énergies renforcent leurs programmes
de prévention des risques routiers et mettent en œuvre des
instructions spécifiques aux contraintes locales, telles que
l'interdiction de circuler la nuit dans certains pays et/ou la
réalisation de tests aléatoires d'alcoolémie ou de drogue.
Des programmes de formation à la conduite défensive
(defensive driving) ont ainsi été mis en place dans les pays
où ce risque est accru par les usages de conduite, les
distances parcourues, la mauvaise qualité des
infrastructures routières ou les spécificités du produit
transporté. Les pays d'implantation du Groupe considérés
comme les plus exposés aux risques de sécurité routière
sont ceux identifiés parmi les 100 pays les plus
accidentogènes selon l'OMS : https://www.who.int/data/gho/
data/indicators/indicator-details/GHO/estimated-road-
traffic-death-rate-(perpopulation). En 2023,
82 % des chauffeurs (88 % des chauffeurs salariés et 80 %
des chauffeurs externes) ont ainsi été formés.
En outre, des mesures de modernisation des équipements
(flotte de véhicules) sont mises en œuvre, notamment à
Haïti où, en 2018, un plan d'action sur cinq ans d'un montant
d'environ 17 millions de dollars a été mis en place pour
remplacer 70 camions-citernes appartenant aux
transporteurs travaillant pour Dinasa. Certaines filiales ont
quant à elles déployé ou programmé le déploiement de
systèmes d'assistance par informatique embarquée
(France, Suisse, Portugal) et de tracking (Nigéria, Bermudes,
Jamaïque, Afrique du Sud, Madagascar).
Former pour prévenir les risques
Compte tenu des risques liés à ses activités, le Groupe
investit dans la formation de ses employés en matière de
santé, de sécurité et d'environnement. Les données
détaillées sont présentées dans la section 4.4.2.
Résultats
Accidents du travail
Le nombre d'accidents du travail avec arrêt > 1 jour
enregistrés par les services des ressources humaines des
filiales (incluant la JV Stockage) est en hausse par rapport
à l'exercice précédent (53 en 2023 contre 45 en 2022). Si
l'évolution de ce taux de fréquence est un indicateur de suivi
important pour le Groupe, un travail important est mené par
les équipes pour que tous les accidents, quelle que soit leur
zone de survenance, soient remontés. Le Groupe s'attache
ainsi à avoir un reporting aussi complet que celui imposé
par la réglementation européenne. Outre l'analyse de la
variation du taux de fréquence, la qualité du reporting, qui
peut conduire à des variations à la hausse, est donc
également un indicateur clé de la culture sécurité.
Sur le périmètre Distribution d'énergies, le processus de
reporting HSE a été fiabilisé (nouvel outil déployé entre 2021
et 2023) et permet d'avoir une meilleure visibilité sur les
accidents. En 2023, Il ya eu 43 accidents entraînant un arrêt
de travail de plus de 1 jour (dont 7 en Suisse et 13 au
Portugal). La majorité de ces accidents avec arrêt de travail
(28 sur 43) ont pour cause une chute de plain-pied ou une
mauvaise manipulation de charges lourdes avec pour
conséquences des entorses et des lombalgies. Les efforts
fournis depuis plusieurs années par les filiales
opérationnelles en matière de santé et de sécurité, via la
sensibilisation des collaborateurs aux risques liés aux
activités (cf. section 4.4.2) et l'amélioration des procédures
QHSE (cf. section 4.2), ont permis de réduire progressivement
et significativement le taux de fréquence des accidents du
travail. Ce taux a diminué de 27 % depuis 2015 au sein de
la branche Distribution d'énergies (taux de 8,2 en 2015
contre 6 en 2023, pour 1 million d'heures travaillées) et de
62 % au sein de la JV Stockage (18,3 en 2015 contre 6,9
en 2023).
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
Le taux de fréquence des accidents du travail de l'activité Production d'électricité photovoltaïque est de 13,1 %.
Nombre
d'accidents
du travail avec
arrêt > 1 jour*
Dont nombre
d'accidents
mortels
Taux de fréquence
des accidents du
travail avec arrêt
(pour 1 million
d'heures travaillées)*
Taux de fréquence
des accidents
du travail avec arrêt
(pour 200 000
heures travaillées)*
Nombre
de maladies
professionnelles
Nombre
d'incapacités
totales et définitives
de travail
2023 2022
2021
2023 2022
2021
2023 2022
2021
2023 2022
2021
2023 2022
2021
2023 2022
2021
Holding
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Distribution
d'énergies
43
32
27
0
0
1
6
4,7
4
1,2
0,9
0,8
0
1
1
1
0
2
Production
d'électricité
photovoltaïque
3
NA
NA
0
NA
NA
13,1
NA
NA
2,6
NA
NA
0
NA
NA
0
NA
NA
TOTAL
46
32
27
0
0
1
6,2
4,7
4
1,2
0,9
0,8
0
1
1
1
0
2
Stockage (JV)
7
13
8
0
0
0
6,9
14,3
9
1,4
2,9
1,8
0
0
1
4
1
0
TOTAL INCLUANT
LA JV
53
45
35
0
0
1
6,2
5,8
4,6
1,3
1,2
0,9
0
1
2
5
1
2
* Incluant les accidents de trajet pour les entités françaises. À compter de 2022, les indicateurs « accidents du travail avec arrêt > 1 jour » et « taux de fréquence
des accidents du travail avec arrêt » n'incluent plus les accidents de trajet qui sont comptabilisés par les entités françaises, même s'ils restent bien entendu
considérés comme tels au regard des déclarations faites auprès des caisses d'assurance maladie, conformément à la réglementation française. En effet, d'une
part, ces accidents ne sont comptabilisés comme des accidents du travail que dans une minorité de pays et, d'autre part, les mesures HSE définies et mises en
œuvre par les entités du Groupe portent avant tout sur la prévention des accidents se produisant dans le cadre du temps de travail des collaborateurs. À noter
que les trajets effectués pour les besoins de l'activité du collaborateur pendant son temps de travail restent inclus dans la comptabilisation des accidents du
travail (itinérants, chauffeurs, etc.).
En 2021, quatre accidents de trajet déclarés par des entités du périmètre Distribution d'énergies avaient donné lieu à des arrêts de travail supérieurs à un jour.
Si l'on recalcule le taux de fréquence en excluant ces accidents de trajet, il est de 4 pour la Distribution d'énergies et 4 pour l'ensemble Distribution d'énergies
+ holding.
En 2023, comme en 2022, aucun accident mortel n'est à
déplorer.
Les autres accidents du travail ayant conduit à un arrêt
supérieur à un jour sont essentiellement la conséquence
d'accidents peu graves tels que des chutes de plain-pied,
la conséquence de manipulation de charges lourdes
(bouteilles de GPL notamment) ou des blessures légères
(coupures, brûlures). Le taux de gravité (mesuré par rapport
au nombre de jours d'absence pour accident du travail) des
accidents du travail des collaborateurs est en hausse
en 2023 par rapport à 2022 : 0,23 vs 0,16 (0,30 vs 0,19 en
incluant la JV Stockage). Il signifie que le nombre de jours
d'arrêts des accidents a été plus élevé malgré leur faible
niveau de gravité.
Le taux d'absentéisme pour accident du travail et maladie
professionnelle reste à un niveau très faible au sein du
Groupe, atteignant 0,18 % en 2023 (0,24 % en incluant la
JV Stockage).
Accidentologie des prestataires extérieurs
Pour les prestataires extérieurs, un suivi des accidents
survenant sur les sites du Groupe est également mis en
place : 14 accidents ont été déclarés par les filiales en 2023
(vs 11 en 2022). Le décès d'un prestataire est à déplorer
en 2023 au sein de la branche Distribution d'énergies.
ABSENCES POUR ACCIDENT DU TRAVAIL ET MALADIE PROFESSIONNELLE*
2023
2022
2021
Holding
0 %
0 %
0 %
Distribution d'énergies
0,18 %
0,13 %
0,07 %
Production d'électricité photovoltaïque
0,35 %
NA
NA
TOTAL
0,18 %
0,13 %
0,06 %
Stockage (JV)
0,69 %
0,46 %
0,35 %
TOTAL INCLUANT LA JV
0,24 %
0,16 %
0,10 %
* Pourcentage de jours d'absence par rapport au nombre total de jours travaillés par an.
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Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
4.2.3.2.2 PROTECTION DE LA SAN
ET DE LA SÉCURITÉ DES RIVERAINS ET CLIENTS
/ DPEF /
Les filiales du Groupe attachent une importance particulière
aux questions de santé et de sécurité des riverains et
clients.
Risques
Lorsque des riverains vivent ou exercent une activité à
proximité immédiate des sites, ils peuvent être exposés aux
risques industriels susceptibles de se produire. Si la plupart
des sites industriels Seveso ne sont pas situés en zone
urbaine et ne sont accessibles qu'aux personnes habilitées,
les stations-service, qui sont des installations accessibles
au public, sont souvent situées en zone urbaine ou
périurbaine. Le risque est toutefois moindre pour ces
dernières, du fait des quantités de produit limitées qui ysont
stockées.
Chaque Directeur de site de la branche Distribution
d'énergies à la responsabilité de s'assurer que les impacts
et nuisances potentiels générés par son site industriel sont
limités pour les riverains.
Au sein de l'activité Production d'électricité photovoltaïque,
selon le cycle de vie du site, la Direction Engineering
Procurement Construction, pour la phase de chantier, et
la Direction Exploitation & Maintenance, pour la phase
d'exploitation du site, s'assurent que les activités n'ont pas
d'impact sur les populations avoisinantes telles que les
riverains.
Pour l'activité de Stockage (JV), ce sont également les
Directeurs des sites qui ont cette responsabilité.
Mesures mises en place
L'ensemble des mesures décrites dans la section relative à
la sécurité des opérations visent également à protéger la
santé et la sécurité des riverains et clients. En fonction du
secteur dans lequel elles évoluent et des attentes
spécifiques de leur clientèle, les filiales prennent diverses
initiatives, notamment :
une politique exigeante de prévention des risques existe
dans l'ensemble des filiales, afin de protéger toute
personne susceptible d'être exposée aux risques de
manipulation des produits stockés ou distribués. Cette
politique, qui se traduit par des dispositifs internes de
prévention et de contrôle importants, est détaillée dans
l'ensemble de la section 4.2.3, dans la section 4.4.2, ainsi
qu'au chapitre 3, section 3.1 ;
la réglementation Seveso, extrêmement rigoureuse
quant aux obligations en matière de santé et de sécurité,
est respectée par les sites européens concernés ;
plusieurs filiales ont obtenu des certifications ISO 9001
et 14001 et d'autres se sont engagées dans cette
démarche (cf. section 4.2.1.2). Ce type de reconnaissance
démontre les engagements pris en faveur de la santé et
de la sécurité des personnes et du respect de
l'environnement ;
un programme de maintenance préventive et de mise
en conformité des installations est mis en place dans les
stations-service.
La qualité de la relation client est un élément clé de la
stratégie des filiales, mais aussi une donnée importante
dans l'information relative à la protection et la santé des
consommateurs. Les initiatives corrélatives varient en
fonction du type de clientèle.
Résultats
Vitogaz France est certifié NF Service Relation Client
(NF) depuis 2015. Cette certification, révisée en 2018,
s'appuie sur les normes internationales ISO 18295-1 & 2.
Véritable guide des bonnes pratiques de la gestion de la
relation client, elle prend en compte les attentes du client
et vise à garantir une qualité de service en constante
amélioration. Pour Vitogaz France, cette démarche de
recherche de l'excellence dans l'expérience client vise à
établir une relation commerciale pérenne, délivrer un service
de qualité dans la durée, garantir l'exhaustivité ainsi que la
clarté des informations transmises et agir promptement
dans le respect de ses engagements.
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- Lutter contre le changement climatique
4.3 Lutter contre le changement climatique
/ DPEF /
4.3.1 Gouvernance
Rôle du management
Rubis a mis en place une gouvernance structurée,
impliquant tous les niveaux du management, pour veiller à
ce que les enjeux climatiques soient pleinement intégrés
dans la stratégie du Groupe.
La Gérance de Rubis SCA porte ces sujets qui sont abordés
au niveau du Comité de Direction du Groupe.
L'un des Gérants préside également le Comité stratégique
Climat & RSE Groupe, qui s'est réuni deux fois en 2023. Ce
Comité, animé par la Direction RSE & Conformité Groupe,
réunit les Directions Générales, Financières et RSE/Climat
de la branche Distribution d'énergies et de l'activité
Production d'électricité photovoltaïque. Ce Comité a pour
rôle de structurer et veiller à ce que la démarche Climat &
RSE du Groupe soit conforme aux différents enjeux
auxquels le Groupe doit répondre. Sur la partie climat, le
rôle de ce Comité consiste à :
piloter la trajectoire carbone du Groupe (objectifs de
réduction des GES, plan de décarbonation, etc.) ;
projeter les activités du Groupe dans un environnement
évolutif en tenant compte des scénarios de risques
climatiques prospectifs, suivant les évolutions des
marchés du CO2 et suivant les évolutions réglementaires.
En outre, un Comité Diversification, réunissant la Gérance
ainsi que des membres des Directions Générales de la
holding et de la branche Distribution d'énergies, revoit
régulièrement les opportunités de diversification dans les
énergies nouvelles, qu'il s'agisse de croissance organique,
de partenariats stratégiques ou d'acquisitions. Il s'est réuni
trois fois en 2023.
Les principaux acteurs de cette transition ont été initiés
aux techniques de la comptabilité carbone et aux enjeux
climatiques. En outre, en novembre 2022, lors d'un séminaire
RSE, les Directeurs Généraux des filiales, l'ensemble des
référents RSE ainsi qu'une partie de la Direction Générale
du Groupe (près de 80 personnes) ont réalisé une session
de la Fresque du climat, afin de sensibiliser au réchauffement
climatique.
Par ailleurs, dans le cadre de la revue des objectifs de
décarbonation de la branche Distribution d'énergies, quatre
webinaires ont été organisés à destination des Directeurs
de filiales, des Référents RSE et des collaborateurs des
filiales. Ces webinaires ont permis de présenter la feuille de
route du Groupe ainsi que ses objectifs (notamment la
trajectoire de décarbonation scopes 1 et 2 de la branche,
les bilans carbone complets depuis 2019), mais également
d'aborder des sujets tels que la solarisation (décarbonation
et diversification), l'hydrogène et la compensation carbone.
Le Groupe reconnaît l'importance et l'urgence de la lutte contre le changement climatique ; nous sommes conscients des enjeux
de notre secteur en matière de transition énergétique. En effet, le secteur pétrolier et gazier joue un rôle clé en matière d'accès à
l'énergie, indispensable pour répondre aux besoins essentiels des populations (se déplacer, se chauffer, se maintenir au frais,
s'éclairer, cuisiner) et accompagner leur développement. Or, aujourd'hui encore, dans beaucoup de régions où nous opérons, et
notamment en Afrique, une grande partie de la population est dépourvue d'accès à l'énergie.
L'évolution des attentes de la société et la nécessité de
réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau
mondial nous conduisent donc à trouver un juste équilibre
en tenant compte :
de la nécessité de contribuer à la lutte contre le
changement climatique en réduisant les émissions de
CO2 liées à nos activités ;
des attentes de ceux qui souhaitent avoir accès à une
énergie abordable et fiable, pour répondre à leurs besoins
essentiels, et des impacts socio-économiques de la
transition énergétique. Nous avons donc un rôle à jouer
afin que cette transition soit le plus juste.
Dans ce contexte, le Groupe se transforme ainsi en un
groupe multi-énergies, notamment par l'acquisition de
Photosol en 2022, producteur d'électricité photovoltaïque,
afin d'accompagner la transition énergétique en tenant
compte des réalités et besoins locaux.
En outre, la feuille de route RSE ThinkTomorrow 2022-2025
publiée en septembre 2021 par Rubis inclut les engagements
climat du Groupe (cf. section 4.3.4).
Le plan de cette section suit les recommandations de la
Task force on climate-related finance disclosures (TCFD)
(cf. table de correspondance en section 4.3.5).
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En outre, certaines filiales ont lancé auprès de leurs
collaborateurs des actions de formation plus spécifiques
sur les enjeux climat et leur stratégie de réduction des
émissions de CO2. Par exemple, Vitogaz France a mis en
place une communication régulière sur ces sujets et
organisé des sessions « Bilan Carbone Personnel » pour
permettre à chacun de se rendre compte de son propre
impact et rester mobilisé. La Société Réunionnaise de
Produits Pétroliers (SRPP) a organisé pour l'ensemble de son
personnel des ateliers de sensibilisation dans le cadre du
programme CEE SEIZE (comprendre les enjeux climatiques
et énergétiques du territoire, connaître les écogestes
adaptés au contexte de son entreprise, acquérir des bonnes
pratiques en matière de maîtrise de la demande en
électricité (MDE)) dont la SRPP a été lauréate en 2023.
Galana (Madagascar) organise des sessions mensuelles de
sensibilisation de ses collaborateurs, animées entre autres
par des quiz ou concours entre collaborateurs. La raffinerie
SARA a réalisé des vidéos sur la feuille de route et la
décarbonation diffusées dans ses sites et a organisé une
formation bilan carbone pour les principaux acteurs internes
de SARA. Plusieurs filiales ont réalisé des Fresques du climat
au sein de leur organisation mais également en externe
comme Galana qui a animé une fresque avec les
enseignants de l'écoleToamasina Primary School afin qu'ils
l'intègrent dans le programme scolaire des élèves. Au
31 décembre 2023, 332 collaborateurs ont été sensibilisés
à la Fresque du climat dans 12 filiales. Un renforcement des
dispositifs d'animation et de sensibilisation aux enjeux
RSE et climatiques est en cours de préparation par le
Groupe pour un déploiement courant 4, à destination
des collaborateurs des filiales.
Suivi par le Conseil de Surveillance
Le suivi de la stratégie et de la performance climat du
Groupe est assuré par le Conseil de Surveillance de Rubis
SCA. Dans le cadre de ses travaux, le Conseil de Surveillance
s'appuie sur son Comité spécialisé, le Comité d'Audit et RSE.
Celui-ci a examiné en 2023 les enjeux climatiques actuels
pour le Groupe, incluant une revue de la présentation du
risque climat dans les facteurs de risque publiés par le
Groupe, la présentation des objectifs de réduction des
émissions de CO2 ainsi qu'un point d'avancement sur les
travaux réalisés en matière de taxonomie européenne sur
les objectifs « adaptation au changement climatique » et
« atténuation du changement climatique ». Le Conseil de
Surveillance est régulièrement informé de la stratégie de
Rubis en matière de développement dans les énergies
renouvelables (acquisition de Photosol activité Production
d'électricité photovoltaïque).
L'importance accordée par le Groupe aux questions
climatiques se reflète, entre autres, dans l'inclusion depuis
l'exercice 2019 d'un critère de performance en matière
d'efficacité énergétique pour l'attribution de la rémunération
variable annuelle de la Gérance. Ce critère est basé sur
l'atteinte d'objectifs d'amélioration de l'intensité carbone
(efficacité opérationnelle) de la branche Distribution
d'énergies (activités Retail & Marketing et Support &
Services) et intégrera, à compter de 2024, l'activité
Production d'électricité photovoltaïque. L'atteinte de ce
critère est vérifiée chaque année par le Comité des
Rémunérations et des Nominations du Groupe et soumis à
l'approbation de l'Assemblée Générale annuelle des
actionnaires.
4.3.2 Stratégie
Rubis s'engage en intégrant les enjeux de transition
énergétique dans sa stratégie. Si de nombreuses pistes sont
à explorer, d'importants défis technologiques, sociétaux et
économiques restent à relever pour faire diminuer la part
des énergies fossiles dans le mix énergétique et proposer
des énergies moins carbonées accessibles à tous. Afin que
ces solutions fonctionnent et soient source de progrès, elles
doivent être adaptées aux spécificités de chacun de nos
territoires. Enfin, pour être durable, la croissance doit aussi
être inclusive. Il est donc indispensable que les politiques
mises en œuvre pour favoriser une transition vers une
économie à faible émission et résiliente au changement
climatique aient des effets bénéfiques sur le plan social.
Dans ce contexte, afin d'avancer concrètement vers cette
croissance moins dépendante des énergies fossiles, Rubis
a identifié comme axes principaux de sa stratégie climat :
la décarbonation de ses activités historiques (émissions
liées aux opérations) : l'objectif de réduction de 30 %
des émissions carbone des opérations d'ici 2030 (année
de référence 2019, scopes 1 et 2, périmètre Distribution
d'énergies et Production d'électricité photovoltaïque, qui
a été défini sur la base d'une étude sur les leviers de
décarbonation. En 2022, un objectif complémentaire de
réduction de 20 % d'ici 2030 (base 2019) des émissions
de CO2 sur le scope 3A (périmètre Distribution d'énergies,
postes transport maritime et routier externalisés,
déplacements professionnels, amont de l'électricité, soit
45 % du scope 3A) a été défini ;
la diversification des activités Retail & Marketing
(intensité carbone des produits vendus) autour de trois
thèmes : mobilité électrique, offres de biocarburants et
offres de solutions hybrides ;
la production d'énergies renouvelables : le Groupe a ainsi
finalisé l'acquisition de Photosol (producteur d'électricité
photovoltaïque) en avril 2022 et a acquis en 2021 une
participation de 18,5 % dans HDF Energy (hydrogène-
électricité).
Ces axes stratégiques sont développés dans la
section 4.3.3.2.
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L'adaptation du Groupe, par la réduction de l'empreinte
carbone de ses activités et la diversification de son offre,
est un facteur clé pour poursuivre une croissance durable
et répondre aux risques climat (évolutions réglementaires
telles que la mise en place de taxes carbone, risques
physiques liés aux effets du changement climatique, etc.).
Les enjeux climatiques présentent des opportunités de
développement vers de nouvelles offres et produits pour la
branche Distribution d'énergies et pour la JV Stockage, afin
d'accompagner la transition énergétique en s'adaptant aux
besoins et réalités de chaque géographie où le Groupe est
implanté. En effet, conformément aux accords
internationaux sur le climat, incluant l'Accord de Paris
de 2015, si la lutte contre le changement climatique est un
enjeu mondial et relève d'une responsabilité commune, les
enjeux de transition sont distincts selon les zones
géographiques.
Dès à présent, Rubis participe directement au développement
d'énergies renouvelables, en particulier via son activité
Production d'électricité photovoltaïque, qui contribue par
ailleurs à l'innovation, et au déploiement de solutions bas
carbone (diesel de synthèse, hydrogène vert, captage de CO2
par les algues, puits carbone biologique), tout en développant
la formation et l'emploi et en améliorant l'empreinte
environnementale locale et globale.
Pour accompagner sa prise de décision d'investissements,
Rubis a défini en 2022 une méthodologie d'utilisation d'un
prix interne du carbone dont la mise en œuvre progressive
a démarré en 2023.
La feuille de route RSE Think Tomorrow 2025 du
Groupe publiée en septembre 2021 inclut les objectifs
climat du Groupe (cf. section 4.3.4).
À ce stade, Rubis n'a pas pris d'engagement « Net Zero
Carbone ». En effet, l'atteinte de cet objectif nécessiterait
aujourd'hui de recourir massivement à des mesures de
contribution à la neutralité carbone planétaire
(compensation). Si Rubis n'exclut pas le recours mesuré à
de telles actions ponctuelles dans des contextes bien
déterminés afin de contribuer à l'objectif de neutralité
carbone planétaire, il ne souhaite pas fonder sa stratégie
climat sur ce mécanisme. Le Groupe veille avant tout à
mettre en œuvre des mesures de réduction de ses émissions
et de diversification de ses activités conformément
notamment à l'avis de l'Ademe publié en juillet 2021. Les
quelques projets de contribution à la neutralité carbone
planétaire (compensation) mis en œuvre sont sélectionnés
avec le plus grand soin, notamment en tenant compte de
leurs co-bénéfices et de l'implication et de la présence
locale d'une filiale, afin qu'ils s'inscrivent dans la démarche
RSE globale du Groupe.
4.3.3 Gestion des risques
4.3.3.1 Description des risques
Les enjeux climatiques sont intégrés aux processus
d'analyse des risques du Groupe, en particulier dans les
travaux de cartographie des risques qui contiennent une
rubrique dédiée. Ainsi, chaque business unit évalue chaque
année son exposition aux risques climat.
Les risques climat auxquels Rubis est exposé, et plus
particulièrement la branche Distribution d'énergies, sont
présentés plus en détail dans un facteur de risque dédié en
chapitre 3, section 3.1.2.2 et sont regroupés en deux grandes
catégories : le risque physique (vulnérabilité des installations
aux aléas naturels, impact des variations de températures
sur les ventes de produits dans les zones les plus exposées,
notamment en Europe) et le risque de transition (évolution
de l'environnement réglementaire, en particulier en Europe
avec le programme Fit for 55 de l'Union européenne ;
attentes des parties prenantes). Il est à noter que 23 % des
émissions sont liées aux business units des pays de l'UE
(36 % des scopes 1 et 2 et 25 % des émissions liées aux
volumes de produits vendus) où les réglementations en
matière de transition énergétique sont les plus avancées.
Ces risques sont également décrits dans la réponse du
Groupe au questionnaire Climate Change 2023 du CDP
accessible sur le site du CDP.
Le Groupe a démarré son analyse de scénarios de risques
climatiques, physiques et de transition fin 2023.
Ces risques n'ont pas la même matérialité pour la branche
Distribution d'énergies, l'activité Production d'électricité
photovoltaïque et pour la JV Stockage du fait de la nature
différente de leurs activités. Présente uniquement en
Europe, la JV Stockage a pour activité principale la mise à
disposition de capacités de stockage de produits liquides
pour des tiers (combustibles dont des biocarburants,
produits chimiques, produits agroalimentaires) et distribue,
de façon anecdotique (la filiale de négoce CPA a été cédée
début 2024), de faibles volumes de combustibles.
Afin de renforcer la prise en compte des risques climatiques
dans son processus décisionnel, Rubis a défini en 2022 une
méthodologie d'utilisation d'un prix interne du carbone
(mise en œuvre progressive en 2023 dans l'ensemble des
filiales du périmètre Distribution d'énergies). Cet outil
permettra au management de mieux intégrer les risques et
enjeux climatiques des projets d'investissements
(croissance externe ou organique) qui lui seront présentés.
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4.3.3.2 Mesures de gestion de l'empreinte carbone
Les actions opérationnelles menées par le Groupe pour
maîtriser et réduire l'empreinte carbone liée à ses activités
et ainsi renforcer sa résilience climatique visent à :
améliorer l'efficacité énergétique de ses opérations ;
diversifier ses activités historiques ;
développer la production d'électricité renouvelable.
Ces actions ne sauraient être complètes sans agir sur la
demande, en mettant en œuvre des mesures
d'accompagnement et de sensibilisation des clients pour
réduire leurs émissions en consommant mieux et moins.
Enfin, quelques actions de contribution à la neutralité
planétaire (compensation carbone) sont ponctuellement
mises en œuvre par les filiales du Groupe.
AMÉLIORER L'EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
DE NOS OPÉRATIONS
Des efforts importants sont menés au quotidien par le
Groupe pour réduire les consommations énergétiques de
nos activités industrielles, optimiser les charges
d'exploitation et réduire l'impact des activités sur le
changement climatique. Les sites industriels les plus
consommateurs d'énergie font l'objet d'attentions
particulières. Les consommations d'énergie ayant par
ailleurs pour corollaire des rejets dans l'air autres que les gaz
à effet de serre, certaines des mesures décrites ci-après
visent également à réduire les émissions polluantes
abordées dans la section 4.2.2.2.
En 2021, la branche Distribution d'énergies a conduit une
étude complète, avec le support d'un cabinet spécialisé, afin
de préciser la trajectoire de décarbonation des scopes 1, 2
et 3A (hors produits vendus). Un objectif ambitieux de
réduction des émissions d'opération (scopes 1 et 2) a d'ores
et déjà été défini par le Groupe : - 30 % en 2030 (année
de référence 2019, périmètre Distribution d'énergies et
Production d'électricité photovoltaïque, à périmètre
constant, les évolutions de périmètre prenant en compte
les principes du GHG Protocol). En , un objectif
complémentaire de réduction de 20 % des émissions sur
le scope 3A (i.e., hors produits vendus) a été défini (année
de référence 2019, périmètre Distribution d'énergies, portant
sur le transport maritime et terrestre externalisé, soit 45 %
du scope 3A).
Distribution d'énergies
Les actions de réduction des consommations énergétiques
sont mises en œuvre ou engagées sur les principales
sources d'émission carbone (cf. détail complet des émissions
carbone en section 4.3.4.2), à savoir :
le transport maritime des produits distribués, soit 172 kt
représentant 36 % des émissions de CO2 du bilan
complet hors produits vendus de la branche ;
les consommations énergétiques des installations
industrielles de la branche, soit 124 kt représentant 26 %
des émissions de CO2 du bilan complet hors produits
vendus. 81 % de ces émissions proviennent de la
raffinerie SARA (101 kt en part du Groupe), une activité
de transformation industrielle nécessitant la
consommation d'énergie pour sa réalisation ;
dans une moindre mesure, le transport terrestre de ses
produits, soit 69 kt représentant 14 % des émissions de
CO2 du bilan complet hors produits vendus de la branche.
Exemples d'actions
Des actions relatives aux navires du Groupe ont été
prises, telles que l'optimisation des trajets, les contrôles
et surveillance du chauffage du bitume pour réduire la
consommation des soutes, etc. Afin de continuer cette
trajectoire de réduction, les filiales progressent sur
l'utilisation de biocarburants dans les soutes et étudient
l'installation de dispositifs de capture et stockage du
carbone intégrés (CCUS), dans un marché de la
navigation bas carbone encore peu mature, hétérogène
et dynamique. Ainsi, la filiale Rubis Eastern Caribbean
(REC) a commencé à utiliser, en 2022, 1 167 tonnes de
HVO100 (Hydrotreated Vegetable Oil ou huile végétale
hydrotraitée d'origine 100 % renouvelable) dans sa flotte,
soit l'équivalent de 7 % de ses besoins en carburant
marin. Cela démontre également la capacité technique
du Groupe à employer ce nouveau type de carburant.
Des navires ont été avitaillés en biocarburants : ainsi,
deux navires employés par REC dans les Caraïbes ont
été avitaillés en bio-VLSFO en novembre 2023 à la
raffinerie SARA. Le bio-VLSFO est un carburant qui
intègre du biocarburant avec du fioul à très faible teneur
en soufre ; la filiale RAME a effectué le premier
avitaillement de B24 pour son navire Bitu Atlantic en
septembre 2023. Le B24 est un mélange de 24 % de
biodiesel et de 76 % de fioul lourd. Le biodiesel utilisé
dans ce mélange a été fabriqué à partir d'huile de cuisson
usagée, est certifié durable par l'organisation ISCC et
réduit les émissions de 91 % par rapport au fioul lourd
qu'il remplace.
L'objectif défini à compter de 2023 et pour les années
suivantes est d'avoir recours à davantage de
biocarburants dans les navires, selon leur disponibilité
sur le marché. Par ailleurs, l'adhésion en 2021 de Rubis
Énergie à la charte Sea Cargo Charter a induit des
progrès dans la collecte des données des émissions
maritimes. Cette charte engage les affréteurs et les
armateurs à suivre des principes directeurs et à fournir
des informations transparentes sur les émissions de
carbone associées à leurs opérations de transport.
L'Organisation maritime internationale (OMI) a également
encadré la trajectoire de décarbonation à suivre pour les
navires, au travers du CII (Carbon Intensity Index).
SARA a conduit une revue de ses processus de
production qui a fortement contribué au rehaussement
de l'objectif de réduction de - 20 % à - 30 % en 2030
(année de référence 2019) sur les scopes 1 et 2 du
périmètre Distribution d'énergies et Production
d'électricité photovoltaïque.
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- Lutter contre le changement climatique
Des actions d'économies d'énergie dans les stations-
service, comme le remplacement des éclairages des
pistes par des LED ou la solarisation de stations au Kenya
et dans les Caraïbes par l'installation de panneaux
photovoltaïques permettant de réduire les achats
d'électricité mais également d'améliorer la fiabilité de
l'accès à l'électricité.
La solarisation de dépôts et de locaux administratifs.
En 2023, la solarisation de nos actifs s'est intensifiée via
l'installation de panneaux photovoltaïques par de
nombreuses filiales sur leurs bâtiments, représentant
l'équivalent de 1,5 MWc installés. Le rythme des actifs en
cours de solarisation est en augmentation sensible et
s'intensifiera ces prochaines années, avec une estimation
d'un portefeuille de projets internes de ce type à plus de
2 MWc à l'étude. La filiale Dinasa à Haïti a solarisé 100 %
de ses actifs pour assurer l'éclairage de ses dépôts.
Des actions relatives au transport terrestre :
progressivement, des solutions moins carbonées sont
testées dans les différentes filiales du Groupe. Grâce à
son réseau d'approvisionnement complet et bien géré, la
filiale FSCI (îles anglo-normandes) est en mesure de
fournir du carburant HVO de première qualité à des prix
compétitifs à Guernesey, Jersey et Aurigny. Cette action
est allée au-delà du scope de la branche car désormais
des entreprises externes utilisant des véhicules
commerciaux demandent et utilisent du HVO. À compter
de 2023, l'ensemble des véhicules de la SRPP (La réunion)
roulent désormais au HVO, un diesel de synthèse,
conforme à la directive européenne énergies
renouvelables. De son côté, dans le cadre d'une
expérimentation, Vitogaz Switzerland a passé commande
de deux camions électriques en 2022 dont la livraison a
eu lieu début 2024. Par ailleurs, des opérations
d'optimisation des tournées de livraison, le renouvellement
de flottes vers des véhicules consommant moins et la
formation des chauffeurs à l'écoconduite sont déployés
avec le concours des sociétés de transport réalisant ces
prestations pour les filiales du Groupe.
Production d'électricité photovoltaïque
L'activité Production d'électricité photovoltaïque, intégrée
au Groupe en avril 2022, a réalisé son premier bilan carbone
en 2023 sur les exercices 2022 et 2023. Son empreinte
carbone est très limitée par rapport aux autres activités du
Groupe (résultats en section 4.3.4.2) et provient du scope
3A (achats de matériel incluant le fret et la fin de vie des
équipements ; transport). Le détail est présenté en pages
suivantes.
Stockage (JV)
Les consommations énergétiques des installations
industrielles de la JV Stockage, représentent 11,6 kt
(scopes 1 et 2 du bilan complet de la JV) en 2023. Elles
proviennent de l'utilisation de chaudières pour maintenir à
température certains produits nécessitant un stockage au
chaud et pour le fonctionnement des systèmes de
traitement des vapeurs (combustion des vapeurs).
Exemple d'actions
Dans le cadre des programmes de modernisation, les
chaudières des sites de la JV sont remplacées par des
systèmes de pompes à chaleur ou des systèmes mixtes
(pompes à chaleur et chaudière) ou, lorsque les conditions
locales le permettent, par des systèmes de chauffe plus
écologiques (géothermie par exemple). La JV installe
également des panneaux solaires pour l'autoconsommation
et pour réduire la consommation d'électricité.
DIVERSIFICATION DE NOS ACTIVITÉS
HISTORIQUES
Distribution d'énergies
En ligne avec son ADN, le Groupe privilégie une approche
décentralisée pour identifier des solutions adaptées aux
spécificités de chaque contexte local (climatologie, parc
automobile, etc.). Ces projets sont développés autour des
trois thématiques suivantes :
l'offre de solutions hybrides : solarisation d'installations,
avec ou sans stockage, en complément de l'utilisation
d'autres sources d'énergie ;
l'offre de biocarburants ;
la mobilité électrique.
Des projets de diversification des activités et de
commercialisation de carburants au cycle de vie moins
carboné ont été d'ores et déjà engagés par certaines filiales.
Exploration des solutions bas carbone produites
localement
La branche Distribution d'énergies développe des solutions
adaptées aux territoires où elle est implantée dans l'optique
de rendre faisable et accessible la production locale
d'énergies bas carbone à base d'intrants, résidus ou déchets,
collectés localement. La durabilité ainsi visée présente une
grande valeur du point de vue de l'indépendance énergétique
de ces territoires, de la montée en compétences à proximité
immédiate des lieux de consommation, ainsi qu'un impact
parfois significatif sur la balance commerciale du pays.
Production d'énergies renouvelables à la raffinerie
de la Martinique
SARA a choisi de capitaliser sur les atouts de sa géographie,
de son processus industriel et de son positionnement
d'acteur énergétique incontournable de la zone pour
diversifier ses activités dans le domaine des énergies
renouvelables.
Véritable laboratoire de la transition énergétique, SARA
développe depuis plusieurs années des projets de
valorisation de l'hydrogène produit par ses activités en
électricité verte (ClearGen). De plus, SARA poursuit
activement sa mission dans la lutte contre le changement
climatique par de nouveaux projets. Elle étoffe ainsi son
offre de produits par la mise à disposition de biocarburant
avec le lancement courant 2023 d'une production de bio-
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- Lutter contre le changement climatique
VLSFO permettant de contribuer à la décarbonation du
secteur maritime. Enfin, SARA s'intègre dans une démarche
forte de diversification en participant au développement
de plusieurs projets de production d'hydrogène à la
Guadeloupe et à la Martinique et à la production d'électrici
verte en Guyane (projet CEOG) qui permettra l'alimentation
de 10 000 foyers.
JV Stockage
La JV Stockage diversifie progressivement ses activités en
développant le mix de produits stockés dans ses terminaux.
En 2023, les carburants et combustibles d'origine fossile
représentaient 40 % (29 % de carburants et 11 % de
stockage stratégique) des recettes des produits stockés
(40 % en 2022). D'autres produits liquides, tels que des
biocarburants, produits chimiques, engrais, oléagineux ou
mélasses, sont également stockés et représentent 60 % du
chiffre d'affaires de la joint-venture (60 % en 2022 et 52 %
en 2021).
Projet de stockage de GNL
Elengyet la JV Stockage ont signé un accord de coopération
pour lancer des études pour la mise en place d'un stockage
de GNL sur le terminal de Reichstett (Bas-Rhin). L'objectif
est de répondre aux besoins en GNL de détail du centre
ouest de l'Europe pour le transport routier, fluvial et
l'industrie.
DÉVELOPPEMENT DE NOUVELLES ACTIVITÉS
DANS LES ÉNERGIES RENOUVELABLES
En avril 2022, Rubis a finalisé l'acquisition de Photosol, lui
permettant d'accélérer la transition vers les énergies
renouvelables et la décarbonation. Avec une capacité de
893 MWc en service et prêt à construire à fin 2023, ainsi
que 4,3 GWc de projets en développement, Photosol est l'un
des principaux développeurs indépendants d'électricité
photovoltaïque en France, avec l'objectif d'atteindre plus de
1 GWc de capacité installée en 2026 en France et 3,5 GWc
d'ici 2030 en Europe.
Ces activités sont regroupées au sein d'une nouvelle
branche, Rubis Renouvelables. Cette branche est dédiée au
développement des énergies renouvelables ou bas carbone,
en complément des activités historiques de Support &
Services et de Retail & Marketing de la branche Distribution
d'énergies, ainsi que du Stockage opéré par la JV Rubis
Terminal. À horizon 2030, cette nouvelle branche devrait
représenter 25 % du résultat brut d'exploitation du Groupe.
Par ailleurs, la collaboration avec HDF Energy (dans
laquelle Rubis SCA détient une participation de 18,5 %)
se poursuit sur divers projets après la mise en service de
ClearGen (pile à combustible de 1 MW à la raffinerie SARA)
et la participation de 30 % de SARA dans la Centrale
électrique de l'ouest guyanais (CEOG). Rubis Énergie a pris
une participation de 51 % dans l'entreprise conjointe
développant le concept Renewstable® à la Barbade (projet
RSB) visant à garantir la production stable de 12 MW
d'énergie solaire le jour et en soirée et 3 MW de puissance
la nuit. Le Groupe porte ainsi le projet contribuant le plus
à ce jour, en production de base, à hauteur de 7 %, à
l'objectif 2030 du gouvernement barbadien d'atteindre
100 % d'électricité renouvelable sur l'île. D'autres filiales
de la branche Distribution d'énergies complètent leurs
activités traditionnelles en cherchant à investir dans les
énergies renouvelables.
PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ PHOTOVOLTAÏQUE :
PRODUIRE UNE ÉNERGIE DÉCARBONÉE
En tant que producteur d'électricité photovoltaïque, le
Groupe contribue naturellement à la transition énergétique
en fournissant une énergie décarbonée aux territoires.
L'activité Production d'électricité photovoltaïque reste
propriétaire des installations et les exploite pendant toute
leur durée de vie. Dans cette approche long terme, nous
concevons des installations qui allient performance et
durabilité.
96 750 foyers (1) alimentés en électricité d'origine
renouvelable (vs 82 600 en 2022) par nos parcs solaires
en 2023.
En 2023, la production d'électricité de Photosol (472 GWh)
a contribué à éviter 230 800 tonnes de CO2 (2) (vs 197000
en 2022).
Sélectionner les équipements
les plus performants
L'activité Production d'électricité photovoltaïque sélectionne
les fournisseurs qui offrent les garanties les plus solides sur
les équipements. Les modules installés sur les parcs solaires
bénéficient d'une garantie performance de 30 ans en
moyenne. Un audit qualité indépendant de l'usine de
fabrication de modules de chaque fournisseur est réalisé
pour s'assurer de la bonne performance des modules.
Concevoir et construire nos parcs
selon les meilleurs standards
Le design de l'installation est optimisé grâce à des outils de
conception qui permettent de déterminer la meilleure
configuration pour atteindre l'objectif de puissance visé. Les
processus Qualité de 100 % des prestataires de maîtrise
d'œuvre en électricité et structures ont la certification
ISO 9001. Des audits externes sont effectués par un
organisme indépendant pour la certification annuelle (Q18)
attestant de la sécurité électrique des installations.
Piloter la productivité de nos installations
et les maintenir en bon état de
fonctionnement
La performance des installations est analysée en
permanence par un logiciel d'intelligence artificielle pour
identifier et quantifier les sous-performances, dont les
causes sont traitées lors des phases de maintenance. En
cas de défaut sériel constaté sur des modules impactant
(1) Estimation - Facteur appliqué à la production d'électricité, selon la consommation unitaire des résidences principales hors chauffage,
publiée par l'Ademe : chiffres-clés 2018 – climat, air et énergie.
(2) Estimation - Facteur appliqué à la production d'électricité, selon l'évaluation du CO2 évité par l'électricité solaire et éolienne, publiée par
RTE dans la note « Précisions sur les bilans CO2 ». Méthodologie : scénario de référence reflétant le merit order simulé sur la zone Europe
par RTE.
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- Lutter contre le changement climatique
significativement la performance d'un parc ou induisant un
risque de sécurité, une opération de repowering peut être
décidée : il s'agit de remplacer tout ou partie des modules
par de nouveaux modèles. En 2023, un outil d'hypervision
permettant l'automatisation du monitoring a été déployé
pour les nouvelles installations, afin de gagner en efficacité
dans le pilotage à distance et la planification des
maintenances à réaliser.
Maîtriser notre empreinte carbone
L'activité Production d'électricité photovoltaïque réalise son
bilan carbone, en incluant l'ensemble de la chaîne de valeur
(scopes 1, 2 et 3), selon la méthode du GHG Protocol.
Les émissions directes et indirectes (scopes 1 et 2) générées
par les activités de l'entreprise représentent moins de 1 %
de l'empreinte carbone du Groupe. Cela inclut le chauffage
des bureaux, l'utilisation des véhicules de la flotte
d'entreprise pour la maintenance de nos sites, ainsi que les
consommations d'électricité de nos parcs photovoltaïques.
Les émissions induites par nos activités intervenant dans
notre chaîne de valeur amont ou aval (scope 3) représentent
plus de 99 % de notre empreinte carbone. Cela inclut
notamment la fabrication des panneaux photovoltaïques,
des structures et des autres équipements (onduleurs,
transformateurs, postes de livraisons, câbles),
l'acheminement de ces matériaux depuis leur site de
fabrication jusqu'à nos parcs, les prestations de services
que nous achetons (pose des structures, travaux
d'électricité, études, etc.), ainsi que le recyclage des
équipements en fin de vie.
Le bilan carbone de chaque type de module est un critère
dans la sélection opérée par l'entreprise. Nos fournisseurs
de panneaux photovoltaïques doivent faire réaliser ce bilan
carbone par un cabinet indépendant selon la méthode ECS
(évaluation carbone simplifiée). Les modules que nous
sélectionnons sont systématiquement en dessous de
500 kg eqCO2/kWc et les plus sobres en carbone (couches
minces) atteignent 210 kg eqCO2/kWc (selon la méthode
ECS). Nous n'excluons aucune technologie dans la mesure
où celle-ci permet d'obtenir le meilleur bilan économique et
écologique.
L'entreprise effectue également une veille technologique sur
les innovations déployées par les fournisseurs en termes
d'allégement des structures, qui permettent un processus
de fabrication moins énergivore.
Pour les trajets de nos collaborateurs, nous avons mis en
place une politique d'écomobilité. L'usage des transports en
commun est privilégié pour les déplacements professionnels.
En cas de trajet en train de plus de cinq heures, l'usage de
l'avion est possible. Pour effectuer les derniers kilomètres,
un pool de véhicules donnant la priorité aux modèles
hybrides est à disposition des salariés via des loueurs. Pour
les trajets quotidiens domicile-travail, les salariés sont
incités à réaliser leurs déplacements en utilisant les
transports en commun (avec le remboursement à 100 %
des abonnements de transport) ou en utilisant leur vélo
(avec la mise à disposition d'un local de stationnement
sécurisé). Afin de réduire les distances des trajets
nécessaires à la maintenance de notre parc photovoltaïque,
celle-ci est déléguée à un prestataire local si l'installation
solaire est située à plus d'une heure de route de nos agences
régionales chargées de la maintenance.
ACTIONS À DESTINATION DES CONSOMMATEURS
Conscients que l'utilisation par nos clients des produits
distribués génère des émissions de CO2, nous menons des
actions à destination des consommateurs afin de les inciter
à mieux consommer ces produits dans leur vie quotidienne.
En 2023, 36 % de nos business units ont organisé une
opération de sensibilisation à l'efficacité énergétique auprès
de nos clients.
Depuis de nombreuses années, des actions à destination
des clients, professionnels ou particuliers, sont réalisées :
accompagnement des consommateurs dans des
programmes d'économies d'énergie, notamment via des
missions d'information et de sensibilisation sur les
habitudes de consommation énergétique ;
sensibilisation des clients aux produits renouvelables
de Rubis : dans les îles anglo-normandes, de nombreuses
publicités sont diffusées dans plusieurs publications
locales afin de faire connaître les produits comme le
diesel renouvelable, le fioul renouvelable et le solaire aux
habitants de l'île. Nous promouvons ainsi les performances
environnementales du HVO auprès de clients
professionnels et particuliers ;
promotion de l'utilisation des gaz liquéfiés, une énergie
de transition : les gaz liquéfiés s'inscrivent dans la
transition énergétique, en particulier dans les pays
émergents où une partie importante de la population se
trouve dans une situation de précarité énergétique. Leurs
caractéristiques permettent de répondre aux
préoccupations d'accès à l'énergie tout en préservant de
la déforestation massive par le remplacement du charbon
de bois. Une vingtaine de nos filiales sont positionnées
sur le marché de la distribution de gaz liquéfiés
(conditionné et vrac) et incitent à leur utilisation, en
remplacement d'énergies plus émettrices de CO2, telles
que le fioul pour le chauffage et le bois ou le charbon de
bois pour la cuisine. En 2023, les gaz liquéfiés ont
représenté près de 22 % des volumes de produits vendus
par la branche Distribution d'énergies.
Par exemple, à Madagascar, plus de 97 % des ménages
dépendent encore du bois de chauffe et du charbon de bois
pour l'énergie de cuisson. Pour remédier à la déforestation
massive, l'État malgache a identifié différentes actions, dont
le recours à des énergies alternatives.
Vitogaz Madagascar s'intègre dans cette politique
énergétique, en promouvant l'utilisation des gaz liquéfiés en
bouteille et en facilitant l'accès des ménages à ce produit.
L'extension des points de vente de gaz au détail a ainsi
permis de lever une des barrières à l'achat de bouteilles de
gaz liquéfiés. En outre, des opérations de sensibilisation sur
l'accès au gaz ont été réalisées auprès du ministère de
l'Environnement et du Développement durable, du ministère
de l'Économie et des Finances, ainsi qu'auprès de différentes
sociétés mais également via la mise en place d'un
partenariat avec les régions.
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- Lutter contre le changement climatique
En matière de sensibilisation des consommateurs, Vitogaz
Madagascar a poursuivi la réalisation d'émissions culinaires
avec des chefs cuisinant au gaz, valorisant de plus le
patrimoine culinaire des différentes régions du pays.
Par ailleurs, Vitogaz France, Vitogas España, Rubis Energia
Portugal et Vitogaz Switzerland poursuivent la promotion
de l'utilisation du gaz liquéfié en tant que carburant. Un
véhicule roulant au GPL émet jusqu'à 20 % de CO2 en moins
par rapport à un véhicule essence et pratiquement aucun
polluant (particules, oxyde de soufre SO2 ou oxyde d'azote
NOx) (cf. encadré sur les émissions polluantes en
section 4.2.2.2).
Les données quantitatives relatives aux émissions de CO2
liées à l'utilisation par les clients de produits vendus par le
Groupe sont publiées dans le tableau « Émissions de gaz à
effet de serre » figurant en section 4.3.4.2.
CONTRIBUTION À LA NEUTRALITÉ PLANÉTAIRE
En 2023, plusieurs projets de contribution à la neutralité
planétaire ont été lancés ou étudiés, dans des territoires où
l'implication locale des filiales est élevée. Privilégiant la
décarbonation à la compensation carbone, le Groupe monte
en compétence sur le développement de projets carbone à
forte plus-value territoriale. L'objectif est d'augmenter
l'impact de nos actions grâce au levier de la finance
carbone. Cela s'appuie sur les revenus de la revente de
crédits à haute valeur ajoutée (carbone bleu, fort contenu
local, multiples co-bénéfices) générés par les actions de
séquestration carbone certifiées. Le sujet est d'assurer une
durabilité dans tous ces aspects tout en agissant
positivement sur le climat.
Par exemple, à Madagascar, les filiales Vitogaz Madagascar
et Galana coordonnent, pour le compte de la branche,
unique financeur de la parcelle, un projet de replantation de
mangroves dans la province de Mahajanga. Les plantations
sont réalisées par un intermédiaire local, une entreprise
sociale à fort ancrage territorial et impliquant les
populations locales tout au long du projet. En 2023,
84 hectares de palétuviers ont ainsi été plantés. Outre les
enjeux territoriaux, un hectare de mangroves captera
environ 10 fois plus de CO2 qu'un hectare de forêt terrestre,
du fait de ses caractéristiques propres. En complément, une
biodiversité endémique s'y redéveloppera.
Vito Corse s'engage à accompagner et à soutenir des
initiatives visant à protéger l'environnement et la spécificité
du territoire insulaire. En 2023, Vito Corse a signé un
partenariat pluriannuel avec le GIS Posidonie et l'Université
de Corse dans le cadre du projet « Renforcement des puits
de carbone en milieu marin RENFORC 2023 ». Ce
partenariat permettra la préservation et l'agrandissement
des forêts sous-marines que constituent les herbiers de
posidonies, ayant un grand pouvoir de fixation de carbone
(plus d'une tonne par hectare et par an) et faisant partie
d'un des écosystèmes les plus précieux de Méditerranée.
La JV Stockage est désormais membre du Club CO2, la
principale association française dans le domaine du
captage, de l'utilisation et du stockage du carbone (CCUS-
Carbon Capture, Utilisation and Storage). Cette association
est un lieu d'échanges, de partage d'informations et
d'initiatives entre les acteurs industriels et de la recherche
intéressés par la chaîne de valeur du CCUS. En rejoignant
le Club CO2, la JV Stockage a confirmé son engagement à
façonner un avenir durable et son intention de promouvoir
et de développer le CCUS en tant que solution clé pour
accélérer la lutte contre le changement climatique.
4.3.4 Objectifs et indicateurs
Afin d'agir sur ces risques et de définir sa trajectoire de
transition, Rubis suit la démarche « mesurer, réduire,
contribuer à la neutralité planétaire ». Pour évaluer au mieux
notre empreinte carbone, nous réalisons depuis 2019
l'évaluation complète des émissions de gaz à effet de serre
de nos activités, incluant celles de la JV Stockage, et de
nos produits vendus, afin d'identifier les leviers les plus
efficaces dont nous disposons pour la réduire. Ce bilan a
été initialement réalisé conformément à la méthodologie
conçue par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la
maîtrise de l'énergie), fondée sur les préconisations de la
norme ISO 141 (se reporter à la note méthodologique
en section 4.6.1.1 pour plus de détails sur le périmètre de
reporting) et a été réalisé la première année avec le support
d'un cabinet certifié par l'Ademe qui a formé les équipes de
Rubis à la comptabilité carbone. En 1, le Groupe a
réévalué ses émissions de gaz à effet de serre dans le
strict respect du GHG Protocol. L'affinement de la
méthodologie et l'intégration de nouvelles filiales ont
conduit le Groupe à réviser les résultats de l'année 2019,
servant de référence pour la fixation des objectifs de
réduction des émissions de CO2 du Groupe. Les
modifications apportées sont décrites dans les notes sous
le tableau des émissions.
Les émissions de gaz à effet de serre sont comptabilisées
sur trois périmètres ou scopes :
scope 1 : les émissions directes provenant des
installations fixes ou mobiles situées à l'intérieur du
périmètre organisationnel de l'entreprise ;
scope 2 : les émissions indirectes liées à la production
d'électricité, de chaleur et de froid consommés ;
scope 3 : les autres émissions indirectes générées par
les activités des tiers en amont et en aval de celles de
l'entreprise. Ces émissions sont présentées en deux
catégories distinctes, le scope 3A (transport amont et
aval externalisé des produits, déplacements, achats de
biens et services, électricité amont, immobilisations,
déchets) et le scope 3B (émissions générées par l'usage
des produits vendus).
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Lutter contre le changement climatique
Émissions indirectes
générées par l'utilisation
des produits vendus
SCOPE 3B
Émissions indirectes
générées par l'ensemble
du cycle de vie des activités,
à l'exclusion des produits
vendus
SCOPE 3A
Émissions indirectes
relatives à l'achat d'énergie
à des tiers
SCOPE 2
Émissions directes
générées par les sources
détenues ou contrôlées
SCOPE 1
Produits vendus
Émissions des produits
vendus aux clients
Transport
(actifs détenus)
Installations
et équipements
de l'entreprise
Approvisionnement
en énergie
En amont
cycle de vie
des activités
Achats
Transport
en
amont
Déplacements individuels
Clients et visiteurs
Fin de vie
des
produits
vendus
Immobilisations
Transport en aval
En aval
cycle de vie
des activités
3B
1
3A
2
Déplacements individuels
Voyages d'affaires
Il est à noter que l'impact du Groupe sur les gaz à effet de
serre est limité à l'impact carbone, car les émissions de gaz
à effet de serre autres que le CO2 ne sont pas significatives,
voire inexistantes. En effet, contrairement à d'autres acteurs
du secteur pétro-gazier, Rubis n'a pas d'activités extractives,
émettrices de méthane.
Concernant l'activité Production d'électricité photovoltaïque,
acquise en avril 2022, son premier bilan carbone a été réalisé
en 2023, en ligne avec le GHG Protocol.
4.3.4.1 Objectifs climat
Le Groupe définit progressivement et méthodiquement ses
objectifs de réduction des émissions de CO2. À terme,
l'objectif est de réduire l'empreinte carbone de l'ensemble
de ses scopes.
La branche Distribution d'énergies a élaboré un plan d'action
afin de réduire ses émissions de CO2. Sa conception repose
sur une large consultation des filiales ainsi que des
directions fonctionnelles, avec l'appui de consultants
spécialisés dans chacun de ses métiers clés (transport
terrestre, maritime, raffinage, gestion de sites de stockage).
Sur la base de ce plan d'action consolidé et défini sur la
période 2019-2030, des objectifs de réduction des
émissions sont progressivement définis, de manière
méthodique. Ils ont été communiqués dans la feuille de route
RSE ThinkTomorrow 2025 publiée en septembre 2021
et dont un suivi de l'avancement est publié chaque année.
Afin de partager ses efforts et dans un souci de
transparence, le Groupe répond au questionnaire Climate
Change du CDP depuis 2021 et a maintenu la note B pour
sa troisième année de reporting.
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- Lutter contre le changement climatique
DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
Réduire les émissions de CO2
de nos opérations
Réduction de 30 % d'ici 0 des émissions des scopes 1
et 2 (périmètre Distribution d'énergies et Production
d'électricité photovoltaïque, année de référence 2019, à
périmètre constant, en conformité avec le GHG Protocol).
Les leviers identifiés pour atteindre cet objectif reposent à
la fois sur des initiatives de la branche et de ses filiales mais
également sur des avancées technologiques et
réglementaires.
Cet objectif a été complété en 2022 par un objectif
portant sur le scope 3A (hors produits vendus) : réduction
de 20 % d'ici 0 des émissions du scope 3A (périmètre
Distribution d'énergies, année de référence 2019, portant sur
le transport maritime et routier externalisé, soit 45 % du
scope 3A).
Les leviers identifiés pour atteindre cet objectif portent
notamment sur les flottes de véhicules et navires utilisés
pour le transport des produits importés et/ou vendus
(recours à des biocarburants, renouvellement de flotte,
optimisation des trajets, slow-steaming) et, dans une
moindre mesure, les bonnes pratiques d'écoconduite.
Réduire l'intensité carbone de nos produits
Un objectif de réduction de l'intensité carbone des produits
vendus aux bornes du Groupe (Distribution d'énergies et
Production d'électricité photovoltaïque, hors JV Stockage)
sera défini à terme. Pour ce faire, des travaux de modalisation
sont à réaliser.
Sensibiliser nos clients
En 2023, 36 % (vs 48 % en 2022) de nos business units ont
organisé une opération de sensibilisation à l'efficacité
énergétique auprès de nos clients.
PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ PHOTOVOLTAÏQUE
Les émissions de CO2 de Rubis Photosol sont principalement
sur le scope 3A mais ne représentent qu'une part très
minime du Groupe (moins de 0,3 %) du bilan carbone global.
STOCKAGE (JV)
La JV Stockage a formalisé et publié au travers d'une feuille
de route ses objectifs à horizon 2025 et 2030 exprimés en
intensité carbone (kg de CO2 rapportés au throughput out
(i.e., par tonne de produit sorti des terminaux de la joint-
venture), selon le type de dépôt (cf. valeurs déclarées pour
2023 en section 4.3.4.2)).
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- Lutter contre le changement climatique
4.3.4.2 Émissions de gaz à effet de serre
(en kt eqCO2)
2023
2022
2021
2020
2019
Scope 1 (1) Émissions directes de gaz à effet de serre
Distribution d'énergies (Retail & Marketing)
32
35
36
31
30
Distribution d'énergies (Support & Services)
213
200
160 (3)
178 (3)
214 (3) (6) (7)
TOTAL SCOPE 1 DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
245
235
196
209
245
Production d'électricité photovoltaïque
0,20
0,07
NA
NA
NA
JV Stockage part du Groupe (2)
8,0
7,9
10,8
10
NA
TOTAL SCOPE 1 PART DU GROUPE
253,2
243
206,8
219
245
Scope 2(1) Émissions indirectes associées à la production d'électricité, de chaleur ou de vapeur achetée pour nos sites
Distribution d'énergies (Retail & Marketing)
5,2
4,8
5,4(4)
5,1 (4)
6,1 (4)
Distribution d'énergies (Support & Services)
2,4
5,0
5,6
1,8
1,4
TOTAL SCOPE 2 DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
7,6
9,8
10,9
6,9
7,6
Production d'électricité photovoltaïque
0,06
0,06
NA
NA
NA
JV Stockage part du Groupe (2)
3,6
3,6
4,7
3
NA
TOTAL SCOPE 2 PART DU GROUPE
11,26
13,46
15,6
9,9
7,6
TOTAL SCOPES 1 ET 2 DISTRIBUTION
D'ÉNERGIES
252,6
244,8
206,8
216
252,3
TOTAL SCOPES 1 ET 2 PRODUCTION
D'ÉLECTRICITÉ PHOTOVOLTAÏQUE
0,26
0,13
NA
NA
NA
TOTAL SCOPES 1 ET 2 PART DU GROUPE
264,4
256,3
222,3
229
NA
Scope 3(1) Autres émissions indirectes
Distribution d'énergies (Retail & Marketing/
Support & Services)
13 943
13 259
13 050 (4) (5) (6)
12 427 (4) (5) (6)
13 762 (4) (5) (6)
dont scope 3B : utilisation par les clients des
produits vendus pour usage final (catégorie 11)
13 713
13 034
12 867
12 259
13 57 (8)
Production d'électricité photovoltaïque
49,2
44,4
NA
NA
NA
dont scope 3B : utilisation par les clients des
produits vendus pour usage final (catégorie 11)
5,5
2,7
NA
NA
NA
JV Stockage part du Groupe (2)
412,2
519,8
561
355
NA
TOTAL SCOPE 3 PART DU GROUPE
14 404
13 779
13 611
12 782
NA
TOTAL DES ÉMISSIONS PART DU GROUPE
14 668
14 035
13 833
13 011
NA
(1) Cf. détail des postes calculés pour chacun des scopes 1, 2 et 3 dans la note méthodologique, section 4.6.3.
(2) Part tenant compte de la détention capitalistique du Groupe, soit 55 %.
(3) Retraitement dû à une augmentation de périmètre par l'intégration du navire Asphalt Teranga dans la flotte de Rubis Énergie.
(4) Retraitement dû à des erreurs matérielles.
(5) Retraitement dû à des changements de méthode dans la comptabilisation des émissions liées aux spot charters suite à l'harmonisation des méthodologies
avec celles de la Sea Cargo Charter.
(6) Retraitement dû à l'augmentation de périmètre organisationnel du bilan carbone (acquisition de filiales).
(7) Retraitement dû à des erreurs matérielles de comptabilisation des données (SARA, consommation de carburant marin aux Bahamas, correctif taux de
détention Galana, etc.).
(8) Retraitement suite au correctif du taux de détention appliqué à Galana.
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- Lutter contre le changement climatique
Répartition globale des scopes 1, 2 et 3
(hors JV Stockage)
Scope 2 0,1 %
Scope 3 98,2 %
Scope 1 1,7 %
Répartition globale des scopes 1, 2 et 3 par activité
(hors JV Stockage)
Retail &
Marketing 97,2 %
0,1 %
Production
d'électricité
photovoltaïque 0,3 %
Support &
Services 2,5 %
Répartition des scopes 1, 2 et 3 hors émissions
liées à l'utilisation des produits vendus
(hors JV Stockage)
Scope 1 46,6 %
Scope 2 1,4 %
Scope 3 52 %
Hors produits
vendus
Répartition des émissions des scopes 1 et 2 par activité
(hors JV Stockage)
Retail &
Marketing
14,6 %
Shipping 51,2 %
Raffinage 34,1 %
Production
d'électricité
photovoltaïque
Répartition globale des scopes 1, 2 et 3 par zone géographiqueꢀ*
(hors JV Stockage)
Caraïbes 46 %
Europe 13 %
Afrique 41 %
* Les émissions sont comptabilisées dans les zones géographiques dont les
entités dépendent (Europe pour la France Métropolitaine, Caraïbes pour la
Guadeloupe, la Martinique et la Guyane française, Afrique pour La Réunion).
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- Lutter contre le changement climatique
De manière générale, les énergies consommées par les
installations industrielles du Groupe (électricité, vapeur,
combustibles) participent au bon fonctionnement des
installations industrielles au quotidien, incluant les
équipements de sécurité (motopompes incendie, groupes
électrogènes de secours, etc.).
En ce qui concerne les émissions liées à l'usage des produits
vendus, la branche Distribution d'énergies (ainsi que la JV
Stockage de façon très marginale) distribue des produits
pétroliers qui émettent, lors de leur utilisation par la clientèle,
du CO2. Ce poste constitue la principale source d'émissions
de CO2 du Groupe et la quasi-intégralité des émissions du
scope 3, bien qu'en 2023, 47% de la marge brute provenait
des ventes de gaz liquéfiés et de bitumes qui sont des
produits moins ou pas émetteurs de CO2 lors de leur
utilisation, et qui correspondent à 13 % des émissions
totales du Groupe.
En 2023, une hausse de 3 % par rapport à 2022 (soit + 7,6 kt)
des émissions des scopes 1 et 2 a été observée. Elle
s'explique en particulier par une hausse des émissions liées
aux activités maritimes opérées par le nouveau navire
Demerara acquis en 2022 pour soutenir une croissance
d'activité. Le complément résulte en grande partie d'une
hausse du taux de fonctionnement de la raffinerie SARA.
L'augmentation des émissions en lien avec les opérations
s'est révélée limitée au regard de l'augmentation des
volumes de carburant distribués (+ 4 %), traduisant une
amélioration de l'efficacité énergétique de nos opérations
(voir intensité carbone opérationnelle en 4.3.4.3 ci-après).
Sur le scope 3A (+ 2 %), la hausse s'explique principalement
par la prise en compte des émissions non récurrentes liées
à l'acquisition des navires St James et Kensington (prises
en compte dans le bilan carbone l'année de leur acquisition),
et dans une moindre mesure à l'activité de transport
maritime dans la zone Caraïbes. Une stabilisation a été
observée dans les émissions des scopes 1 et 2 de la JV
Stockage (augmentation de 1,1 % pour le scope 1 et 0,8 %
pour le scope 2), mais on observe une réduction du scope 3,
principalement due à la diminution des émissions des
produits vendus en raison de la baisse des ventes.
4.3.4.3 Indicateurs d'intensité carbone
DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
Indicateur d'intensité
carbone opérationnelle
2023
2022
2021
Tonnes eqCO2
(scopes 1 et 2)/
RBE x 1 000
0,317
0,360
0,375
La branche Distribution d'énergies a défini en 2021 un
indicateur plus pertinent que celui précédemment utilisé
pour évaluer l'intensité carbone de ses opérations. En effet,
l'indicateur précédent rapportait les émissions de CO2 des
scopes 1 et 2 aux volumes d'émissions vendues en MWh. Or,
pour certaines activités, aucune émission n'est liée à
l'utilisation des produits vendus. Notamment, les ventes de
bitume ne peuvent être converties en MWh puisque le
bitume n'a pas d'usage énergétique par nos clients
(utilisation pour des projets d'infrastructures routières plus
particulièrement). L'indicateur ne reflétait donc pas
correctement la diversité des activités de la branche
Distribution d'énergies et le résultat de ses actions pour
réduire les émissions carbone de ses opérations.
En 2023, la baisse de l'intensité carbone opérationnelle
s'explique principalement comme suit :
au numérateur, les émissions scopes 1 et 2 ont augmenté
de 3 % en 2023 par rapport à 2022. Cette augmentation
des émissions en lien avec les opérations s'est révélée
limitée au regard de celle des volumes de carburant
distribués (+ 4 %) ;
au dénominateur, la hausse du RBE est principalement
liée à l'amélioration de la profitabilité globale de nos
opérations.
STOCKAGE (JV)
Un changement de méthode a été introduit entre 2019
et 2020 selon lequel la JV Stockage considère désormais
les volumes de produits sortis (throughput out) au lieu des
volumes de produits entrés et sortis (throughput in + out)
comme référence, afin de s'aligner sur d'autres indicateurs
financiers qui utilisent également le throughput out comme
référence.
Par ailleurs, la JV distingue les dépôts selon trois catégories
d'activités : les dépôts de distribution de combustibles
(36 % de la capacité de stockage de la JV) ; les dépôts
mixtes (46 %) et les dépôts de produits chimiques (18 %).
Indicateurs
2023
2022
2021
Kg CO2/tonne
de throughput out
(total tous dépôts)
1,31
1,25
1,62
L'augmentation de 4,9 % de cet indicateur correspond à une
diminution globale du thoughput out de 4 % et à une
augmentation des besoins en chauffage des réservoirs
(chaudières et traçage électrique), ce qui accroît les
scopes 1 et 2.
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- Lutter contre le changement climatique
PRODUCTION ET CONSOMMATION D'ÉNERGIE DES SITES INDUSTRIELS
(en GJ)
2023
Production d'énergie
Consommation d'énergie
2022
2021
2023
2022
2021
Raffinage (Support & Services)
622 875
577 496
349 630
1 576 003
1 532 763
1 026 336
Retail & Marketing*
2 786
412
NA
524 039
551 171
348 950
JV Stockage
NA
NA
NA
330 574
318 798
423 631
dont part du Groupe
NA
NA
NA
181 816
175 338
232 997
* La production d'énergie pour l'activité Retail & Marketing représente uniquement l'électricité photovoltaïque produite et autoconsommée.
La raffinerie est équipée d'une turbine à combustion en
cogénération pour la production d'électricité (3,5 MWh) et
de vapeur surchauffée (9 t/h) ; deux chaudières produisent
également de la vapeur surchauffée, l'une principale (22 t/h)
et l'autre secondaire (15 t/h). En 2023, le volume global
d'énergie produite (électricité et vapeurs) a représenté 38 %
de l'énergie consommée sur la période, soit une proportion
stable par rapport à 2022.
La production d'énergie liée à l'activité Retail & Marketing
est en croissance sur l'année 2023. Un programme de
solarisation de nos sites et de certaines stations-service
est en cours (capacité totale installée de 1 495 kWc au
31 décembre 2023).
En 2023, les sources d'énergie des bâtiments de la branche
Distribution d'énergies sont le gaz naturel, le GPL, le fioul, le
gazole, le biocarburant, l'électricité fournie par le réseau et
les installations photovoltaïques sur site et un réseau de
chaleur.
La forte augmentation des prix de toutes les énergies a
accéléré les investissements visant à réduire notre
consommation.
4.3.5 Table de correspondance TCFD
En 2017, laTCFD (Task force on climate-related financial disclosures) du Conseil de stabilité financière du G20 a publié ses
recommandations en matière d'informations relatives au climat à publier par les entreprises.
Thématiques
Recommandations de la TCFD
Source de l'information
dans le reporting de Rubis
Gouvernance
Décrire la gouvernance
de l'organisation concernant
les risques et opportunités
relatifs au climat.
Décrire la supervision des risques et opportunités relatifs au climat
par le conseil d'administration.
Décrire le rôle du management dans l'évaluation et la gestion
des risques et opportunités relatifs au climat.
DEU 2023 section 4.3.1
CDP C1.1
DEU 2023 section 4.3.1
CDP C1.2
Stratégie
Décrire les impacts existants
et potentiels des risques
et opportunités relatifs au climat
sur les activités de l'organisation,
sa stratégie et sa planification
financière, dans la mesure
où l'information est pertinente.
Décrire les risques et opportunités relatifs au climat que
l'organisation a identifiés pour le court, moyen et long terme.
Décrire les impacts des risques et opportunités relatifs au climat
sur les activités de l'organisation, sa stratégie et sa planification
financière.
Décrire la résilience de la stratégie de l'organisation, en prenant
en considération différents scénarios relatifs au climat, y compris
un scénario à 2 °C ou moins.
DEU 2023 section 4.3.2
CDP C2.2
DEU 2023 section 4.3.2
CDP 3.3
Gestion des risques
Décrire comment l'organisation
identifie, évalue et gère
les risques relatifs au climat.
Décrire les processus de l'organisation pour identifier et évaluer
les risques relatifs au climat.
Décrire les processus de l'organisation pour gérer les risques relatifs
au climat.
Décrire comment les processus pour identifier, évaluer et gérer
les risques relatifs au climat sont intégrés dans le management
des risques de l'organisation.
DEU 2023 section 4.3.3
CDP C2.1
DEU 2023 section 4.3.3
CDP C2.2
DEU 2023 section 4.3.3
CDP C2.2
Indicateurs et objectifs
Décrire les indicateurs et
objectifs utilisés pour évaluer et
gérer les risques et opportunités
relatifs au climat, dans la mesure
où l'information est pertinente.
Décrire les indicateurs utilisés par l'organisation pour évaluer les
risques et opportunités relatifs au climat, en liaison avec sa stratégie
et son processus de management des risques.
Publier les émissions de gaz à effet de serre (GES) des scope 1,
scope 2, et, si c'est pertinent, scope 3 et les risques correspondants.
Décrire les objectifs utilisés par l'organisation pour gérer les risques
et opportunités relatifs au climat et sa performance par rapport
aux objectifs.
DEU 2023 section 4.3.4
CDP C6
DEU 2023 section 4.3.4
CDP C6
DEU 2023 section 4.3.4
CDP C4.1
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
4.4 Attirer, développer et fidéliser nos talents
Conscient que l'engagement de ses collaborateurs est l'un des facteurs nécessaires à la réussite du Groupe, Rubis veille à
l'épanouissement de chacun dans son cadre professionnel afin d'attirer, de développer et de fidéliser ses talents. Poury parvenir,
Rubis porte plus particulièrement ses efforts sur la promotion de la diversité et l'égalité des chances (section 4.4.1), le développement
des compétences de ses collaborateurs (section 4.4.2), la santé, la sécurité et le bien-être au travail (section 4.4.3) et la participation
des collaborateurs à la création de valeur du Groupe (section 4.4.4).
Les cartographies des risques du Groupe ont permis
d'identifier les risques sociaux principaux liés aux activités.
Ces risques concernent principalement la santé et la
sécurité des collaborateurs et du personnel des entreprises
extérieures intervenant sur les sites du Groupe. Outre ces
risques, un enjeu clé relatif à la gestion des ressources
humaines a été identifié par les Directions concernées de
chaque branche : attirer, développer et fidéliser les talents,
dans un contexte de croissance du Groupe où les ressources
humaines doivent être adaptées à la stratégie de
développement de Rubis. Cet enjeu se matérialise par les
thématiques abordées dans le présent chapitre.
Afin de valoriser au mieux le capital humain et de prendre
en compte les spécificités des activités du Groupe, et en
ligne avec sa culture, Rubis a choisi de déployer une
politique sociale de manière très décentralisée. La branche
Distribution d'énergies, l'activité Production d'électricité
photovoltaïque, ainsi que la JV Stockage gèrent de manière
autonome leurs ressources humaines, dans le respect des
valeurs de Rubis, et mettent en place localement des
actions adaptées à leurs besoins et enjeux. Comme rappelé
dans le Code éthique du Groupe, les sujets de santé,
sécurité au travail, diversité, égalité des sexes et qualité de
vie au travail, sont autant de sujets qui font l'objet de
principes généraux que tous se doivent d'appliquer.
Par ailleurs, afin d'accompagner le développement des
compétences et de favoriser les mobilités internes, un
processus d'identification et d'accompagnement des
talents a été mis en place dans la branche Distribution
d'énergies. Des entretiens avec des acteurs clés du Groupe
ont été réalisés et un Comité de Pilotage a été créé
regroupant des salariés du Groupe aux fonctions, activités
et métiers divers. Ces étapes ont permis de définir une
notion de « Potentiel » et de « Talent » déclinable dans tous
les territoires et activités du Groupe, ainsi que de valider
des critères de détection et d'identification communs. Après
une phase de validation de ces processus via des filiales
« pilotes », le déploiement de ce dispositif sur l'ensemble des
entités de la branche a démarré au premier trimestre 2023
et sera ensuite reconduit annuellement.
Du fait du marché très dynamique dans le secteur des
énergies renouvelables, l'activité Production d'électricité
photovoltaïque identifie un risque d'attractivité et de
rétention des talents du fait d'une concurrence accrue entre
les différents acteurs.
État et évolution des effectifs
Au 31 décembre 2023, l'effectif du Groupe était de
4 700 collaborateurs dont 578 au sein de la JV Stockage.
Les effectifs de la branche Distribution d'énergies ont plus
particulièrement augmenté dans la zone Europe (+ 6,6 %).
Les effectifs de l'activité Production d'électricité
photovoltaïque, sont en augmentation, avec
171 collaborateurs en 2023 contre 112 en 2022.
L'activité shipping du Groupe nécessite par ailleurs le
recours à des équipages embauchés via des agences
d'intérim ou en contrat à durée déterminée d'usage. Au
31 décembre 2023, l'effectif des équipages ayant signé un
contrat de travail avec une entité du Groupe (en contrats
temporaires internationaux) ou avec une agence d'intérim
était de 436. Ces effectifs non permanents ne sont pas pris
en compte dans les indicateurs sociaux publiés. Rubis
apporte toutefois une vigilance particulière afin de s'assurer
que les conditions de travail de ces équipages sont en ligne
avec les conventions de l'Organisation internationale du
travail (OIT) qui leur sont applicables (cf. section 4.5.1.1).
En 2023, aucune non-conformité n'a été relevée lors des
audits externes réalisés sur le respect de la Convention du
travail maritime.
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
VARIATION DES EFFECTIFS PERMANENTS PAR BRANCHE ET PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
Nombre de salariés
31/12/2023
31/12/2022
31/12/2021
Variation
2023/2022
Distribution d'énergies (Retail & Marketing/Support & Services)*
3 925
3 788
3 685
+ 3,6 %
Europe
754
707
680
+ 6,6 %
Caraïbes
1 287
1 263
1 242
+ 1,9 %
Afrique
1 884
1 818
1 763
+ 3,6 %
Total France (y compris DROM/COM)
752
737
730
+ 2 %
Holding (France)
26
25
24
+ 4 %
Production d'électricité photovoltaïque (France)
171
112
NA
+ 52,7 %
TOTAL
4 122
3 925
3 709
+ 5 %
Stockage (JV)
578
573
626
+ 0,9 %
dont France
304
305
296
- 0,3 %
TOTAL INCLUANT LA JV
4 700
4 498
4 335
+ 4,5 %
* Les salariés France sont comptabilisés dans les effectifs des zones géographiques dont ils dépendent (Europe pour la France métropolitaine, Caraïbes pour la
Guadeloupe, la Martinique et la Guyane française, Afrique pour La Réunion).
VARIATION DES EFFECTIFS NON PERMANENTS (CDD) PAR BRANCHE ET PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
Nombre de salariés
31/12/2023
31/12/2022
31/12/2021
Variation
2023/2022
Distribution d'énergies (Retail & Marketing/Support & Services)*
214
NA
NA
NA
Europe
24
NA
NA
NA
Caraïbes
83
NA
NA
NA
Afrique
107
NA
NA
NA
Total France (y compris DROM/COM)
48
NA
NA
NA
Holding (France)
0
NA
NA
NA
Production d'électricité photovoltaïque (France)
10
NA
NA
NA
TOTAL
224
NA
NA
NA
Stockage (JV)
26
NA
NA
NA
dont France
8
NA
NA
NA
TOTAL INCLUANT LA JV
250
NA
NA
NA
* Les salariés France sont comptabilisés dans les effectifs des zones géographiques dont ils dépendent (Europe pour la France métropolitaine, Caraïbes pour la
Guadeloupe, la Martinique et la Guyane française, Afrique pour La Réunion).
4.4.1 Promouvoir la diversité et l'égalité des chances
/ DPEF /
La diversité et l'inclusion font partie de l'ADN du Groupe.
Elles constituent une richesse pour l'entreprise et un levier
essentiel de la performance des équipes. Le Groupe veille
donc à l'absence de toute discrimination, qu'elle soit liée à
l'origine, la religion, le genre ou l'orientation sexuelle, l'état
de santé et/ou le handicap, les opinions politiques, les
convictions religieuses ou la situation familiale. Ces valeurs
sont réaffirmées clairement dans notre Code éthique. Pour
que chacun soit protégé contre une éventuelle
discrimination, un dispositif d'alerte professionnelle est
déployé dans l'ensemble du Groupe, Rubis Integrity Line,
afin que toute situation portant atteinte aux valeurs
portées par le Groupe et ses filiales puisse être signalée.
L'Integrity Line permet à tous les collaborateurs du Groupe,
ainsi qu'aux collaborateurs extérieurs et occasionnels, de
déposer un signalement de manière sécurisée via un site
internet (cf. section 4.5.1.4).
La lutte contre les discriminations correspondant à un enjeu
social important, le Groupe s'est fixé l'objectif de n'avoir
aucun cas de discrimination avéré rapporté, notamment
via sa ligne d'alerte éthique.
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
4.4.1.1 Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
RISQUES
Le Groupe réalise principalement ses activités dans un environnement industriel dans lequel les hommes sont historiquement
majoritaires. La réalité diffère selon les branches d'activités, les métiers et les pays dans lesquels Rubis est présent. Le
Groupe, en ligne avec ses principes de non-discrimination et convaincu que le manque de mixité nuit à la création de valeur,
a souhaité prendre des initiatives visant à faire émerger les talents sans distinction de genre.
RÉPARTITION FEMMES-HOMMES AU SEIN DU GROUPE AU /12/2023
Groupe Rubis (incluant la JV Stockage)
Femmes 26,4 %
Hommes 73,6 %
Groupe Rubis (hors JV Stockage)
Femmes 27,5 %
Hommes 72,5 %
MESURES MISES EN ŒUVRE POUR AMÉLIORER L'ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES
ET LES HOMMES
Afin d'améliorer l'égalité professionnelle entre les femmes
et les hommes, des actions sont progressivement mises en
place au sein des entités, notamment grâce à l'objectif
d'atteindre d'ici 2025, 30 % de femmes en moyenne dans
les Comités de Direction de Rubis Énergie et ses filiales et
de Rubis Photosol. À titre d'exemple, la filiale jamaïcaine de
la branche Distribution d'énergies (Rubis Energy Jamaica)
est l'une des premières entreprises des Caraïbes
anglophones à s'être engagée, dès 2019, dans une procédure
de certification en matière d'égalité femmes-hommes
établie par le Programme de développement de
l'Organisation des Nations Unies (Gender Equality Seal).
Cette certification inclut notamment les objectifs suivants :
éliminer les écarts de rémunération fondés sur le genre ;
accroître le rôle des femmes dans la prise de décision ;
améliorer l'équilibre entre le travail et la vie personnelle ;
améliorer l'accès des femmes aux emplois
traditionnellement masculins ;
éradiquer le harcèlement sexuel au travail ;
communiquer de manière plus inclusive, non sexiste.
Des accords d'entreprise promouvant l'inclusion des femmes
et l'égalité professionnelle ont en outre été conclus dans
certaines filiales du Groupe, venant compléter les mesures
déjà existantes en matière de lutte contre la discrimination
à l'embauche, d'égalité de rémunération, de déroulement de
carrière, etc.
Vitogaz France a, par exemple, conclu un accord d'entreprise
visant notamment l'accès des femmes aux postes à
responsabilité, la neutralisation de la période de congés de
maternité ou d'adoption sur l'appréciation professionnelle
et le déroulement de carrière et enfin la conciliation entre
vie professionnelle et obligations familiales.
La SRPP (La Réunion) a, quant à elle, renouvelé son accord
d'entreprise en 2021 avec notamment quatre objectifs
(suivis par des indicateurs quantitatifs définis) visant à
favoriser l'égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes :
atteindre un pourcentage égal de révision de situations
individuelles par sexe sur la période de durée de l'accord ;
assurer un égal accès à la formation aux hommes et aux
femmes ;
lors de chaque recrutement en CDI, CDD ou en mission
d'intérim, présenter au moins une candidature féminine
dans les secteurs à prédominance masculine (par
exemple, en centre emplisseur de gaz) ; inversement,
présenter au moins une candidature masculine dans les
secteurs à prédominance féminine (par exemple, dans
les services administratifs et comptables) ;
100 % des salariés bénéficieront d'un entretien avec leur
hiérarchie au retour d'une absence pour maternité ou
congé parental et 100 % des demandes de congé
paternité seront accordées à la première demande aux
dates choisies par le salarié.
Des opérations de communication sont également réalisées
afin de valoriser l'engagement des femmes au sein de
l'entreprise et contribuer ainsi à lutter contre les préjugés
de genres dans le milieu professionnel. Ainsi, les filiales du
Groupe favorisent la féminisation de nos métiers à
prédominance masculine et luttent contre toute forme de
discrimination et de sexisme, notamment en s'assurant que
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
tant leur processus de recrutement que leur politique de
rémunération et leur gestion de carrière donnent à chacun
les mêmes opportunités.
À titre d'exemple, la filiale de Rubis opérant dans l'est des
Caraïbes (Rubis Eastern Caribbean) s'est impliquée
activement dans la campagne internationale Women's
History Month, qui consiste à mettre en lumière les
contributions des femmes aux événements de l'histoire et
de la société contemporaine, en rendant publiquement
hommage au travail réalisé par ses collaboratrices.
Vitogaz Madagascar a défini une charte d'engagement en
faveur d'un Women Friendly Workplace, portant sur
différents enjeux :
la promotion de l'évolution professionnelle de tous ;
le renforcement de la politique de la société en faveur de
la parentalité pour maintenir un équilibre vie
professionnelle vie personnelle ;
la considération des enjeux spécifiques de la santé des
femmes ;
le renforcement de la lutte contre le sexisme, le
harcèlement et les violences sexuelles au travail ;
l'engagement dans la société : soutien aux droits des
femmes et de leur protection contre toute forme de
violence ;
l'encouragement des collaborateurs à devenir
ambassadeurs de la charte au sein de la société.
Le 8 mars 2023, de nombreuses filiales se sont mobilisées
pour célébrer la Journée internationale des droits des
femmes sur le thème « Pour un monde digital inclusif :
innovation et technologies pour l'égalité des sexes ». Rubis
Énergie Djibouti a par exemple organisé un petit-déjeuner
traditionnel où toutes les Rubis Énergie Djibouti ladies se
sont retrouvées afin de passer un moment chaleureux et
festif. Avec l'arrivée de la Directrice des Ressources
Humaines et la DirectriceTechnique, le Comité de Direction
de Rubis Énergie Djibouti atteint 50 % de femmes.
Ringardas Nigeria Limited (RNL) a célébré cette journée
avec un événement qui s'est tenu en direct du siège social
d'Abuja et a permis aux femmes de RNL de se joindre
virtuellement à l'événement depuis cinq sites. Une invitée
spéciale, Lady Tonia Omeneke Ihiezu, s'est exprimée sur
l'inégalité entre les hommes et les femmes en citant
quelques causes, notamment l'accès inégal à l'éducation
moderne, le manque d'égalité en matière d'emploi ou bien
l'absence de cadre juridique suffisant pour la protection des
femmes. Chez Vitogaz Madagascar, les collaboratrices se
sont rassemblées pour profiter d'une journée de partage
autour de différents ateliers sur la lutte pour l'égalité des
sexes dans le monde professionnel, social et familial. En
Afrique du Sud, l'Association mondiale du GPL a organisé
un événement auquel ont participé de nombreuses jeunes
femmes issues de différentes entreprises du secteur. Une
collaboratrice de la filiale Easigas ya été récompensée pour
sa réussite professionnelle. Elle a expliqué, à travers un
discours inspirant, son ascension depuis l'obtention de son
diplôme, en travaillant comme réceptionniste dans sa
jeunesse, jusqu'au poste de Responsable du transport de
vrac qu'elle occupe actuellement au sein du Groupe.
Au sein de la JV Stockage, un accord d'entreprise a été
renouvelé en 2017. Il met l'accent sur les domaines du
recrutement, de la formation et de la promotion
professionnelle par la mise en place d'indicateurs de suivi.
Un bilan est présenté chaque année au Conseil social et
économique central. La situation se maintient à un bon
niveau, notamment en termes de formation. La JV Stockage
s'est fixé dans sa feuille de route l'objectif d'atteindre 40 %
de femmes au Comité Exécutif du Groupe d'ici 2030.
RÉSULTATS
Le nombre de collaboratrices employées par le Groupe est
en augmentation de 6,4 % sur l'exercice (1 241 collaboratrices
au 31 décembre 2023 contre 1 167 au 31 décembre 2022),
celles-ci représentant 26,4 % de l'effectif global.
Par ailleurs, les postes de Direction (managers) sont
majoritairement occupés par des femmes au sein de la
holding.
À l'échelle du Groupe, 35,5 % des postes à responsabilité
(managers et cadres) sont occupés par des femmes, soit
une proportion supérieure à leur représentation dans
l'effectif global. La proportion de femmes occupant un poste
de cadre ou de manager (30,9 %) est en outre nettement
supérieure à la proportion d'hommes exerçant des
responsabilités équivalentes (20,2 %).
2023
2022
2021
Non-cadres
Cadres
Managers Non-cadres
Cadres
Managers Non-cadres
Cadres
Managers
Femmes
23,7 %
37,7 %
30,2
23,1 %
37,8 %
29,7 %
23,1 %
37,9 %
27,7 %
Hommes
76,3 %
62,3 %
69,8
76,9 %
62,2 %
70,3 %
76,9 %
62,1 %
72,3 %
EFFECTIF
3 576
762
318
3 475
732
283
3 465
621
249
NB : Données incluant la JV Stockage. Le détail hors JV Stockage est présenté dans le tableau en section 4.4.5.
Au niveau des instances dirigeantes :
le Comité de Direction Groupe, réunissant six membres
au 31 décembre 2023, est composé à 50 % de femmes ;
les Comités de Direction au sein de Rubis Énergie et de
ses filiales sont en moyenne composés de 27,9 % de
femmes au 31 décembre 2023 (contre 28,6 % en 2022,
27,4 % en 2021 et 24,6 % en 2020), dont deux femmes
Directrices Générales de filiales au Rwanda et au
Cameroun. Une femme est également Directrice
Générale Adjointe de la filiale du Gabon ;
le Comité de Direction de Rubis Photosol est composé
de 20 % de femmes au 31 décembre 2023 ;
le Comité de Direction de la JV Stockage est composé
de 25 % de femmes au 31 décembre 2023.
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
INDEX ÉGALITÉ FEMMES/HOMMES DES SOCIÉTÉS FRANÇAISES
Afin de comparer les écarts de rémunération entre les
femmes et les hommes en France, un index de l'égalité
professionnelle a progressivement été mis en place par la
loi n° 771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir
son avenir professionnel, pour les sociétés françaises de
plus de 50 salariés.
Cet index, noté sur 100, est calculé sur la base de quatre à
cinq critères selon l'effectif de l'entreprise :
l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes
(40 points) ;
l'écart du taux d'augmentations individuelles entre les
femmes et les hommes (35 points pour les entreprises
de moins de 250 salariés ; 20 points pour les entreprises
de plus de 250 salariés) ;
l'écart du taux de promotions entre les femmes et les
hommes (15 points, uniquement pour les entreprises de
plus de 250 salariés) ;
la part de salariées augmentées au retour de leur congé
maternité (15 points) ;
le nombre de femmes représentées parmi les 10 plus
hautes rémunérations (10 points).
Les effectifs de la holding du Groupe, Rubis SCA, auxquels
sont associés ceux de la société Rubis Patrimoine pour le
suivi des indicateurs sociaux, ne permettent pas de calculer
l'index de manière volontaire (effectifs inférieurs aux seuils
requis).
Distribution d'énergies : les index d'égalité femmes/hommes
des quatre sociétés françaises concernées ont été publiés
en 2024, les résultats sont stables entre l'année 2022 et
l'année 2023 :
SRPP (La Réunion) : 94/100 en 2023 (identique à l'année
2022) (plus d'informations sur https://www.srpp.re/
INDEX%20EGAPRO%20SRPP%202024.pdf) ;
SARA (Antilles françaises) : 90/100 en 2023 (vs 92/100
en 2022) (plus d'informations sur www.sara-antilles-
guyane.com/notre-demarche-rse/) ;
Vitogaz France : 94/100 en 2023 (vs 92/100 en 2022)
(plus d'informations sur www.vitogaz.com/vitogazvous/
rse/index-egalite-professionnelle-femme-homme/) ;
Rubis Antilles Guyane : 98/100 en 2023 (vs 96/100
en 2022) (plus d'informations sur https://rubis-ag.
fr/2022/03/08/index-de-legalite-professionnelle-
femme-homme/).
Au sein de la JV Stockage, sa filiale française avait publié
un index de 99/100 en 2022. Il atteint 92/100 en 2023 (plus
d'informations sur https://www.rubis-terminal.com/news/
thegender-equality-index-for-rubis-terminal-sa-
located-in-france-is100/).
Par ailleurs, depuis 2022, deux femmes marins ont intégré
Maritec Tanker Management Pvt Ltd (MTM PL), filiale de la
branche Distribution d'énergies. Elles ont rejoint le navire
Morbihan.
4.4.1.2 Diversité géographique
Présent dans plus de 40 pays et avec plus de 70
nationalités dans ses effectifs, Rubis souhaite capitaliser
sur la richesse offerte par la diversité culturelle de ses
collaborateurs et marquer son ancrage territorial. Les
collaborateurs sont répartis équitablement entre l'Afrique,
les Caraïbes et l'Europe au regard des activités. Afin que
cette diversité culturelle se traduise dans la culture
d'entreprise et dans le management, le Groupe privilégie,
lors des rachats de filiales à l'étranger, le maintien et/ou
l'embauche de collaborateurs locaux pour leur expérience
et leur connaissance des spécificités du pays : plus de 98 %
des collaborateurs duGroupe sont embauchés localement.
Ainsi, seuls deux postes sont généralement occupés par des
salariés en mobilité internationale dans les filiales, celui de
Directeur Général et de Directeur Financier. Le taux de
représentation des salariés en mobilité internationale dans
les différents Comités de Direction des filiales est ainsi de
16,9 % en 2023 (18,8 % hors JV Stockage).
RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EFFECTIFS
2023
2022
2021
Afrique
40,1 %
40,4 %
40,7 %
Caraïbes
27,4 %
28,1 %
28,3 %
Europe
32,5 %
31,5 %
31 %
NB : Données incluant la JV Stockage. Le détail hors JV Stockage est présenté dans le tableau en section 4.4.5.
4.4.1.3 Diversité intergénérationnelle
La pyramide des âges montre que le Groupe entretient une
grande diversité intergénérationnelle au sein de ses
effectifs, ce qui enrichit considérablement l'expérience des
équipes et la transmission des savoirs. Chaque tranche
d'âge est représentée de manière relativement homogène,
sans variation significative entre les métiers et les zones
géographiques. Afin d'anticiper le départ à la retraite des
salariés seniors, le Groupe a mis en place une politique
active de formation. Par ailleurs, le Groupe contribue à
l'insertion des jeunes sur le marché du travail par le biais de
recrutements de stagiaires, d'étudiants en contrat
d'apprentissage et de professionnalisation ou encore de
jeunes diplômés.
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
RÉPARTITION DES COLLABORATEURS PAR TRANCHE D'ÂGE
31/12/2023
31/12/2022
31/12/2021
< 30 ans
Entre 30 Entre 40
et 39 ans
et 49 ans
50 ans
Entre 30
et 39 ans
Entre 40
< 30 ans
et 49 ans
50 ans
< 30 ans
Entre 30
et 39 ans
Entre 40
et 49 ans
50 ans
Holding
12 %
19 %
27 %
42 %
12 %
16 %
36 %
36 %
8,3 %
20,8 %
37,5 %
33,3 %
Distribution d'énergies
12,7 %
31,5 %
29,9 %
25,9 %
11,9 %
32,2 %
30,8 %
25,1 %
12,1 %
33,0 %
30,2 %
24,7 %
Production d'électricité
photovoltaïque
43 %
37 %
11 %
8 %
50 %
29,5 %
16,1 %
4,4 %
NA
NA
NA
NA
TOTAL
HORS JV
13,9 %
31,8 %
29,1 %
25,2 %
13 %
32 %
30,4 %
24,6 %
12,1 %
32,8 %
30,3 % 24,8 %
Stockage (JV)
10,4 %
24,1 %
30,5 %
35 %
11 %
25,1 %
32,6 %
31,3 %
10,6 %
25,2 %
35,6 %
28,6 %
TOTAL INCLUANT
LA JV
13,5 %
30,8 %
29,3 % 26,4 %
12,7 %
31,1 %
30,7 %
25,5 %
11,8 %
31,8 %
31,2 %
25,2 %
Afin de préserver cette dynamique intergénérationnelle et
maintenir une certaine proximité entre jeunes et seniors, la
branche Distribution d'énergies et la JV Stockage ont mis
en œuvre, en France, des pratiques en faveur des seniors.
La diversité intergénérationnelle constituant un facteur
essentiel de cohésion sociale entre toutes les générations,
la branche Distribution d'énergies veille à ce que soient
favorisés :
l'anticipation de l'évolution des carrières professionnelles ;
le développement des compétences et des qualifications ;
la transmission des savoirs et le développement du
tutorat.
Au 31 décembre 2023, 30 alternants et 142 stagiaires
étaient présents au sein de la branche Distribution
d'énergies. 13 jeunes diplômés ont été embauchés en 2023.
À titre d'exemple, afin de faire découvrir nos activités et
d'attirer les jeunes, Rubis Antilles Guyane (RAG) a signé
en 2023 la convention PAQTE qui encadre des actions de
sensibilisation, de formation et d'emploi en faveur d'élèves
issus de quartiers prioritaires en Guadeloupe (stage,
découverte, etc.). En ce sens, des lycéens issus de quartiers
populaires ont visité en octobre dernier le centre emplisseur
de GPL de Jarry afin d'appréhender le milieu industriel, nos
activités, nos métiers et les perspectives d'emploi d'une telle
structure.
L'activité Production d'électricité photovoltaïque contribue
à l'insertion des jeunes sur le marché du travail par le biais
de recrutements de stagiaires, d'étudiants en contrats
d'apprentissage et de professionnalisation ou encore de
jeunes diplômés. Pour développer l'attractivité de ses
métiers auprès des jeunes, l'activité Production d'électricité
photovoltaïque tisse des relations avec des écoles à
proximité de ses installations, pour organiser des visites de
sites et présenter les métiers liés à l'exploitation et la
maintenance des parcs solaires. Elle développe notamment
des partenariats avec des lycées professionnels dont elle
accueille les étudiants en stage, ce qui permet à l'entreprise
de créer un vivier de compétences répondant aux futurs
besoins de recrutement. Cela génère également une
dynamique positive pour le territoire en termes de
perspectives d'emplois pour les jeunes diplômés.
La filiale Photosol Mobexi a ainsi initié en 2023 le lancement
d'une formation qualifiante en partenariat avec Pôle Emploi,
la Région Occitanie, le GRETA-CFA Midi-Pyrénées Ouest
et le lycée professionnel Clément Ader de Samatan (32).
Cette formation « Installation, raccordement et maintenance
de panneaux photovoltaïques », accessible sans prérequis
technique, est réservée à des demandeurs d'emploi
sélectionnés par Pôle Emploi. Dans le cadre du dispositif
Innov'emploi, le financement de cette formation est pris en
charge par la région Occitanie. La filiale a contribué à la
définition du plan de formation, afin de s'assurer que les
enseignements dispensés répondent aux exigences du
métier, tant sur les aspects techniques que sécuritaires.
Pour préparer au mieux les candidats, des interventions
dispensées par des experts salariés de Photosol Mobexi sont
également intégrées dans le programme de formation.
L'objectif est de former 10 demandeurs d'emploi en trois
mois (de mi-novembre 2023 à mi-février 2024), avec une
alternance de cours théoriques au centre de formation et
de travaux pratiques en entreprise chez Photosol Mobexi.
Pour aller au-delà de leur formation et contribuer à leur
insertion professionnelle, la filiale s'engage à recruter en CDI
ou en CDD de six mois minimum 100 % des techniciens qui
auront réussi leurs examens.
Au 31 décembre 2023, cinq alternants et 13 stagiaires
étaient présents au sein de la branche. Cinq jeunes diplômés
ont été embauchés en 2023.
La JV Stockage s'est engagée à travailler :
au maintien dans l'emploi des salariés âgés de plus de
55 ans ;
à la formation relative aux gestes et postures ;
à la prise en charge d'une partie des frais de validation
des acquis d'expérience.
En ce qui concerne les jeunes, le Groupe favorise l'emploi en
alternance qu'il considère être un outil très adapté à leur
insertion dans le monde du travail.
Sur le périmètre de la JV Stockage France, les engagements
portent sur la formation des jeunes à travers les stages et
l'alternance et la formation des salariés en favorisant la
transmission des savoirs grâce au compagnonnage.
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
4.4.1.4 Handicap
Le Groupe adopte une politique d'ouverture en faveur du
handicap, en finançant notamment des associations et
institutions œuvrant dans le domaine de la santé, dans le
cadre de ses actions de mécénat (cf. section 4.5.2.4).
Afin de favoriser l'insertion des personnes en situation de
handicap, d'ici 2023, 100 % des Directeurs Généraux et des
Directions Ressources Humaines seront sensibilisées à la
lutte contre les préjugés concernant les personnes en
situation de handicap et, d'ici 2025, 100 % de nos
collaborateurs seront sensibilisés sur ce sujet. Pour ce faire
en 2023, la branche Distribution d'énergies a mis des
casques de réalité virtuelle à la disposition de chacune de
ses filiales. La formation en réalité virtuelle permet de
développer l'empathie de chacun grâce à des mises en
situation réalistes. La « Sensibilisation au Handicap »
proposée via ces casques comprend sept modules de
formation (le regard porté sur le handicap, la surdité, la
malvoyance, la dyslexie, la dépression, l'obésité, évaluation
et bilan), durant lesquels le personnel sera immergé dans la
peau de collaborateurs en situation de handicap. En
conclusion, la communication et le respect des compétences
sont des éléments centraux de l'inclusion des personnes en
situation de handicap. Être à l'écoute et faire preuve
d'empathie envers chaque collaborateur permet la bonne
intégration de tous au sein de l'entreprise.
Par ailleurs, l'ensemble des Directeurs Généraux ont été
sensibilisés à la lutte contre les préjugés concernant les
personnes en situation de handicap lors d'un séminaire RSE
en novembre 2022. En 2023, 62,3 % des Directeurs Généraux
et des Directions Ressources Humaines ont été sensibilisées
à la lutte contre les préjugés et les résistances concernant
les personnes en situation de handicap.
Au sein de la branche Distribution d'énergies, plusieurs
filiales ont recours à des contrats de fournitures, de sous-
traitance ou de prestations de services auprès
d'Établissements et Services d'Aide par leTravail (ESAT) ou
d'Entreprises Adaptées (EA). Parallèlement, il est demandé
aux sociétés de recrutement, à chaque ouverture de poste,
de permettre leur accessibilité aux personnes en situation
de handicap.
Chez Rubis Antilles Guyane par exemple, les embauches
pour des remplacements de congés divers sont faites via
Cap Emploi, en charge des personnes en situation de
handicap, permettant une intégration dans l'entreprise et
pouvant mener à une embauche en contrat à durée
indéterminée selon les besoins.
En Afrique du Sud, la législation (Employment Equity Act)
impose pour les entreprises un minimum de 2 % de leur
main-d'œuvre en situation de handicap. La filiale Easigas
compte près de 3 % de travailleurs en situation de handicap
dans ses effectifs.
Le 8 novembre 2023, la SRPP a accueilli l'association
martiniquaise El Lobo Bueno afin de mener une
sensibilisation sur la question du handicap à travers une
pièce de théâtre intitulée « Conte-moi le handicap ». Cette
matinée a permis de mettre en scène des situations
consistant à rejouer avec « exagération » des situations
professionnelles vécues dans le but de dédramatiser le
handicap. Les comédiens ont su porter leur message avec
humour et émotion. L'objectif était de faire évoluer les
regards et d'inviter au débat et à la réflexion quant aux
préjugés encore très ancrés sur le sujet du handicap.
Du 20 au 26 novembre 2023, SARA a tenu à marquer, une
nouvelle fois la semaine européenne pour l'emploi des
personnes handicapées. Il a été proposé aux équipes de
quart et au management de la SARA de participer à un
dîner BlackOut pour sensibiliser au handicap visuel. Ce dîner,
un menu gastronomique, a été préparé par My Traiteur et
dégusté dans le noir.
À Madagascar, Galana a signé une convention de
partenariat avec la Plateforme des fédérations des
personnes handicapées visant à promouvoir l'inclusion des
personnes en situation de handicap. Cette initiative
renforce les actions en faveur des personnes en situation
de handicap et vise à créer un environnement accessible
et inclusif pour tous. La convention comprend plusieurs
actions clés :
sensibilisation et formation des employés et partenaires
commerciaux de Galana à la problématique du handicap
par les experts de la Plateforme ;
accessibilité des infrastructures : des aménagements tels
que des rampes d'accès, des ascenseurs adaptés et des
sanitaires accessibles seront mis en place dans les
installations et locaux de Galana pour accueillir les
personnes en situation de handicap ;
emploi inclusif : Galana favorise l'emploi des personnes
en situation de handicap en adoptant des politiques de
recrutement inclusives, en offrant des opportunités
adaptées à leurs besoins spécifiques et en facilitant leur
intégration dans l'entreprise.
En travaillant ensemble, ces deux partenaires aspirent à créer
un environnement où chaque individu, indépendamment de
son handicap, peut pleinement participer à la vie sociale et
professionnelle. Ce partenariat remarquable souligne
l'importance de l'engagement de Galana en faveur de
l'inclusion, dans l'espoir d'inspirer d'autres acteurs à suivre
cette voie vers une société plus inclusive et équitable.
La JV Stockage a, pour sa part, conclu des partenariats
avec des ESAT et des ateliers protégés. La JV Stockage
France a mis en place des actions de sensibilisation au
handicap en 2023.
À titre d'exemple, le siège de la JV Stockage a, depuis plus
de 20 ans, un partenariat d'achat de fournitures de bureau
et de produits d'entretien avec des établissements qui
accueillent des travailleurs handicapés orientés par la
Commission des droits et de l'autonomie des personnes
handicapées (CDAPH).
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Attirer, développer et fidéliser nos talents
4.4.2 Développer les compétences
/ DPEF /
RISQUES
Le Groupe est convaincu de l'importance du développement
de ses collaborateurs, que ce soit par l'enrichissement des
connaissances ou par la diversification des expériences.
L'amélioration continue des compétences individuelles
favorise en effet la motivation des équipes, l'émergence
d'idées innovantes, l'efficacité et l'employabilité des
collaborateurs. Elle pérennise en outre la qualité des
services du Groupe ainsi que la sécurité des installations.
De plus, Rubis veille aux conséquences de la transition
énergétique pour la main-d'œuvre et la création de travail
décent et d'emplois de qualité, conformément aux priorités
de développement définies au niveau international. Les
principes de transition juste pour les travailleurs consistent
en l'attractivité et le développement des talents, l'inclusion
des collaborateurs dans le processus de transition juste,
l'accompagnement et la formation des collaborateurs.
Pour ce faire, Rubis s'est notamment engagé, dans sa
feuille de route RSE Think Tomorrow , à former
100 % des collaborateurs, dont 10 % aux évolutions de
nos métiers (transition énergétique, RSE, nouvelles
technologies, IA, etc.) d'ici 2025.
MESURES MISES EN ŒUVRE
Le développement des compétences des collaborateurs
participe à la performance du Groupe et au développement
des collaborateurs. C'est dans cette optique que des
objectifs ont été définis en matière de formation.
Une plateforme d'e-learning a été développée en 2021 et
mise en service en mars 2022 avec un premier module dédié
à la prévention de la corruption. Il sera progressivement,
selon les besoins, complété par d'autres modules de
formation.
De nombreuses formations sont organisées entre les
services, ainsi que des Universités d'été permettant aux
nouveaux arrivants comme aux collaborateurs déjà
présents de mieux comprendre l'ensemble des métiers et
les enjeux associés.
Formations pour faire progresser
Selon les vœux émis par les collaborateurs, le Groupe
investit dans des formations généralistes, afin de
développer et valoriser leurs compétences tout au long de
leur carrière.
La branche Distribution d'énergies, l'activité Production
d'électricité photovoltaïque ainsi que la JV Stockage ont
mis en place un ensemble de formations très variées
adaptées à leurs propres enjeux :
formations en langues ;
formations en management ;
formations fonctionnelles : formation en droit, en
douanes, en paie, etc. ;
formation aux évolutions de nos métiers (transition
énergétique, RSE, nouvelles technologies, IA, etc.) ;
formations pour prévenir les risques.
Soucieux de protéger l'intégrité de ses collaborateurs dans
l'exercice de leurs fonctions, le Groupe investit en matière
de :
santé, par la mise en place de formations relatives aux
gestes et postures pour les postes de travail comprenant
des risques pour la santé des collaborateurs, ainsi que
par des formations sécurité pour les différents postes
de travail à risques, à destination du personnel et des
intervenants extérieurs, des formations produits (soude,
manipulation de produits chimiques), sauveteur-
secouriste du travail, etc. ;
sécurité industrielle, avec l'assistance d'organismes
professionnels tels que le Groupe d'étude de sécurité des
industries pétrolières et chimiques (Gesip). Ces
formations sont conçues de manière à faire progresser
de façon continue la sécurité des personnes et des
installations sur les sites industriels, et ce, dans un
respect affirmé de l'environnement ;
sécurité routière, afin de réduire le risque de survenance
d'accidents de la circulation dans des régions ne
disposant pas d'infrastructures routières de qualité et/
ou d'un niveau général de formation à la conduite
suffisant (defensive driving) (cf. section 4.2.3.2.1) ;
environnement ou encore de qualité (assimilation des
standards ISO) ;
maîtrise des systèmes de protection des installations
(maintenance des réservoirs, maîtrise des systèmes
anti-incendie, etc.) ;
partenariats avec des intervenants tels que l'Association
pour la prévention dans le transport d'hydrocarbures
(APTH) qui intervient dans la formation et dans
l'assistance aux conseillers à la sécurité, l'Association de
formation dans le négoce des combustibles (Asfoneco),
la Croix-Rouge, etc.
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
RÉSULTATS
Cette année, les heures de formation sont en forte
augmentation : 113 744 heures de formations (+ 40,2 % par
rapport à 2022, + 86 % par rapport à 2021) ont pu être
délivrées en 2023 au sein du Groupe, dont certaines à
distance. Le nombre de collaborateurs bénéficiaires a
augmenté de 7,2 % par rapport à 2022 et de 17,7 % par
rapport à 2021. La proportion de collaborateurs bénéficiant
de formations atteint 90,1 % au sein de la branche
Distribution d'énergies, 77,8 % au sein de l'activité Production
d'électricité photovoltaïque et 86,5 % au sein de la JV
Stockage.
Ces besoins de formations ont notamment pu être recensés
lors des entretiens annuels. En 2023, 88 % (26,9 % de
femmes et 73,1 % d'hommes) des collaborateurs ont
bénéficié d'un entretien avec leur responsable hiérarchique.
En 2023, le nombre d'heures de formation par employé
formé a augmenté d'environ 31 % (27,2 h/employé formé
en 2023 vs 20,8 h/employé formé en 2022).
NOMBRE DE FORMATIONS DISPENSÉES ET DE COLLABORATEURS BÉNÉFICIAIRES
2023
2022
2021
Nombre
d'heures de
formation
Nombre Pourcen-
total de salariés
bénéfi-
ciaires
tage de
formés
Nombre
salariés d'heures de
formation
Nombre
total de salariés
ciaires
Pourcen-
tage
bénéfi- de salariés d'heures de
formés
Nombre
formation
Nombre
total de salariés
ciaires
Pourcen-
tage
bénéfi- de salariés
formés
Holding
788
18
69,2 %
553
21
84 %
190
21
87,5 %
Distribution
d'énergies
97 241
3 537
90,1 %
68 040
3 414
90,1 %
48 212
3 036
82,4 %
Production
d'électricité
photovoltaïque
1 441
133
77,8 %
NA
NA
NA
NA
NA
NA
TOTAL HORS JV
99 470
3 688
89,5 %
68 593
3 435
90,1 %
48 402
3 057
82,4 %
Stockage (JV)
14 274
500
86,5 %
12 558
473
82,6 %
12 740
502
80,1 %
TOTAL INCLUANT
LA JV
113 744
4 188
89,1 %
81 151
3 908
89,1 %
61 142
3 559
81,7 %
NOMBRE DE COLLABORATEURS FORMÉS EN MATIÈRE DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ
2023
2022
2021
Distribution d'énergies
2 431
2 530
1 845
Production d'électricité photovoltaïque
21
NA
NA
Stockage (JV)
469
444
501
TOTAL
2 921
2 974
2 346
De manière générale, des efforts soutenus de prévention des risques ont été maintenus avec 63 % de collaborateurs formés
en matière de santé et de sécurité (68 % en 2022 et 54 % en 2021).
POURCENTAGEDECOLLABORATEURSFORMÉSAUXÉVOLUTIONSDENOSMÉTIERS(TRANSITIONÉNERGÉTIQUE,
RSE, NOUVELLES TECHNOLOGIES, IA, ETC.) (PÉRIMÈTRE GROUPE HORS JV STOCKAGE)
2023
2022
2021
Holding
0 %
72 %
NA
Distribution d'énergies
36 %
28 %
NA
Production d'électricité photovoltaïque
2 %
NA
NA
TOTAL
34 %
28 %
NA
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4.4.3 Veiller à la santé, à la sécurité et à la qualité
de vie au travail
/ DPEF /
4.4.3.1 Santé et sécurité
Le Groupe a placé la santé et la sécurité des personnes au
cœur de sa politique sociale. Ces risques concernent tant
les collaborateurs et les personnels d'entreprises extérieures
que les clients et les riverains des sites opérés par chaque
entité du Groupe. Ce sujet est traité à la section 4.2.3.2.
4.4.3.2 Qualité de vie au travail
RISQUES
Le Groupe est conscient de l'importance d'offrir à ses
collaborateurs des conditions de travail leur permettant de
s'épanouir. Il s'agit, en effet, d'une condition essentielle de
la motivation, de la cohésion et de la stabilité des équipes.
C'est un levier de performance permettant de susciter un
engagement durable des salariés.
Par ailleurs, l'engagement des collaborateurs dépend
sensiblement de la capacité des managers à accompagner
l'arrivée des nouveaux collaborateurs pour faciliter leur
intégration, à faire comprendre à leurs équipes ce que
l'entreprise attend d'eux, comment leur travail contribue au
succès du Groupe, à être respectueux et attentifs aux
besoins de chacun et à développer l'intelligence collective
et l'écoute mutuelle nécessaires à toute relation de
confiance.
Enfin, la prise en charge de la couverture sociale des
collaborateurs vise à les protéger des conséquences
financières potentiellement significatives d'une maladie ou
d'un accident.
MESURES MISES EN ŒUVRE
Dialogue social
L'écoute, le dialogue et le respect mutuel constituent des
valeurs sur lesquelles Rubis a fondé sa relation avec
l'ensemble de ses collaborateurs. Chaque filiale entretient
des relations ouvertes et constructives avec les instances
représentatives du personnel, partout où elles existent
(essentiellement dans les sociétés opérant sur le territoire
français). Des accords collectifs portent notamment sur les
salaires, le plan d'épargne entreprise, l'intéressement, la
participation, l'égalité professionnelle et la formation
(cf. section 4.4.4).
Les accords collectifs sont conclus dans un souci d'impact
positif notamment sur les conditions de travail des salariés
et sur la performance économique de l'entreprise. Un
dialogue social de qualité détermine très directement le
degré de réussite des évolutions à apporter au sein de
l'entreprise pour s'adapter à un environnement évolutif.
En France, tous les salariés des différentes entités de la
branche Distribution d'énergies, de l'activité Production
d'électricité photovoltaïque ainsi que ceux de la JV
Stockage, sont couverts par une convention ou un accord
collectif. Les salariés de la holding, société mère, ne sont
pas couverts par une convention collective, en raison du
faible nombre de collaborateurs et du statut de société
holding.
Par ailleurs, en matière de santé et de sécurité, de
nombreuses dispositions sont prises par décisions
unilatérales, dans le respect des règles instaurées par le
Groupe et après consultation des institutions
représentatives du personnel.
Rubis Énergie s'est fixé les objectifs suivants visant à
maintenir un environnement social propice au bien-être et
à la fidélisation des collaborateurs :
stabiliser l'effectif et les emplois à isopérimètre ;
conserver un taux d'absence pour maladies non
professionnelles inférieur à 2 %.
Suivi des risques psychosociaux
Conscient que la prévention des risques psychosociaux
contribue à la qualité de vie au travail, le Groupe y prête une
attention particulière. Lors des périodes de confinement
liées à la pandémie de Covid-19, qui ont conduit de
nombreux collaborateurs du Groupe à travailler à distance,
parfois pendant de longues périodes en 2020, une vigilance
accrue a été portée au bien-être des collaborateurs. Des
mesures, telles que des bulletins d'information réguliers, ont
été mises en place, ainsi que des formations relatives au
travail en espace confiné ou des formations sur les mesures
préventives contre la pandémie de Covid-19.
Afin de mieux prévenir ces situations, une évaluation des
risques psychosociaux est réalisée et mise à jour
régulièrement dans certaines filiales. Par exemple, ce sujet
est régulièrement abordé entre chaque salarié et son
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Attirer, développer et fidéliser nos talents
manager au sein de l'activité Production d'électricité
photovoltaïque. En 2023, la filiale s'est associée à
l'application PepPsy pour proposer à ses collaborateurs des
outils pour prendre soin de leur santé mentale. Différents
contenus sont proposés sur l'application pour diminuer
concrètement son niveau de stress, se déconnecter des
écrans, retrouver un sommeil de qualité, prévenir
l'épuisement, faire face à des émotions désagréables, mieux
communiquer, etc.
Par ailleurs, pour favoriser la détection des situations à
risques, les collaborateurs du Groupe, ainsi que les
collaborateurs extérieurs et occasionnels, peuvent signaler
tout fait de harcèlement de manière sécurisée via le
dispositif d'alerte professionnelle déployé dans les filiales
du Groupe, Rubis Integrity Line, en complément des canaux
habituels de remontées d'information (hiérarchie, RH,
représentants du personnel) (cf. section 4.5.1.4).
Engagement au travail
Le Groupe favorise l'émergence d'initiatives favorables à
l'échange et à la cohésion des équipes. Elles se traduisent
notamment par :
l'organisation d'événements de team-building renforçant
la cohésion des collaborateurs. À titre d'exemple, au sein
de la branche Distribution d'énergies, de nombreuses
filiales organisent des repas de fin d'année avec
l'ensemble des collaborateurs et éventuellement leurs
familles. Des activités sportives, des séminaires, des
afterworks, des partages de galettes des rois et des
ateliers ont également lieu :
les 29 mars et 5 octobre 2023, Rubis Énergie a organisé
des team building avec l'ensemble du personnel. Un
escape game a été organisé sur la première journée,
reposant sur la cohésion et l'esprit d'équipe. L'activité
terminée, la Direction Générale a profité de l'occasion
pour souhaiter la bienvenue aux derniers arrivés dans
la Société et pour faire un focus sur les événements
marquants et les résultats du Groupe en 2022,
Vitogaz Madagascar a, quant à elle, choisi de mettre
en place, de manière mensuelle, des petits-déjeuners
thématiques dans l'optique d'entretenir et de renforcer
les liens sociaux et d'améliorer la communication et la
collaboration au sein des équipes. Des thèmes sont
choisis au préalable puis présentés à tous les
collaborateurs et des échanges ouverts se font sur
l'actualité de l'entreprise. Un moment riche et convivial
visant à renforcer la confiance mutuelle et à partager
les informations sur les activités et les réalisations du
mois écoulé,
l'équipe de Rubis à la Barbade a, de son côté, organisé
une journée de divertissement familial sur le terrain du
Rubis Sports Club à l'occasion de la Journée nationale
des héros qui a eu lieu le 28 avril 2023,
à la SRPP à La Réunion, une convention a été organisée
le 19 avril 2023 à St Gilles les Bains. La matinée a été
consacrée à passer en revue les activités marquantes
de l'année écoulée et les projets à venir. Cela a
également été l'occasion de faire un point d'étape sur
la feuille de route RSE. L'après-midi a été réservé à un
team building musical : guidé par des musiciens
professionnels, chacun a pu s'essayer à un instrument
traditionnel de La Réunion pour finir en un grand
kabar ;
la mise en service d'une plateforme collaborative digitale,
Rubis Team, afin de faciliter les interactions entre les
collaborateurs de la holding, des entités de la branche
Distribution d'énergies et de l'activité Production
d'électricité photovoltaïque travaillant sur différents
continents. Cet outil a fluidifié les échanges et le
sentiment d'appartenance au Groupe ;
la mise en place de projets artistiques à destination des
collaborateurs, contribuant à instaurer une culture du
bien-être, à stimuler la créativité des collaborateurs et à
améliorer leur environnement de travail ;
l'implication des collaborateurs dans les projets
artistiques menés par Rubis Mécénat, le fonds de
dotation du Groupe, sur ou en lien avec les sites
industriels du Groupe (cf. section 4.5.2.4) ;
l'implication des collaborateurs dans la réalisation de
projets socio-culturels pérennes. À titre d'exemple, Rubis
Mécénat a associé les collaborateurs à des projets tels
qu'Of Soul and Joy en Afrique du Sud (projet
photographique à destination des jeunes des townships),
InPulse Art project en Jamaïque (plateforme créative
autour des arts visuels) et Ndao Hanavao à Madagascar
(laboratoire d'innovation pour le design social)
(cf. section 4.5.2.4) ;
la sollicitation des collaborateurs pour des projets
solidaires. De telles opérations sont menées localement
dans la plupart des filiales (activités de parrainage ou de
collectes de fonds, subvention d'associations caritatives,
organisation d'événements collectifs fédérateurs sur le
terrain, etc.) (cf. section 4.5.2.4) ;
la mise en valeur du travail des collaborateurs (célébration
des réussites lors d'événements internes, etc.).
Au sein de l'activité Production d'électricité photovoltaïque,
différents leviers permettent de favoriser l'émulation
collective :
des communications internes sont effectuées sous la
forme d'événements ou de newsletters pour partager les
succès, les bonnes pratiques, les faits marquants et les
perspectives de l'entreprise ;
des activités de cohésion sont régulièrement
programmées pour fédérer les collaborateurs, avec
notamment un séminaire annuel d'entreprise proposé à
l'ensemble des collaborateurs et des ateliers de team
building organisés intra et inter-équipes ;
un esprit familial est maintenu au sein de l'entreprise en
organisant chaque année un moment d'exception où les
enfants des collaborateurs sont à l'honneur.
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
Couverture sociale pour les collaborateurs
hors de France
Conscient du rôle qu'il peut jouer dans la lutte contre les
inégalités et de l'importance de protéger la santé des
collaborateurs, le Groupe s'efforce de déployer une
couverture sociale pour les collaborateurs opérant dans des
pays où elle n'est pas obligatoire.
Au 31 décembre 2023, 98 % des collaborateurs du Groupe
sont bénéficiaires d'une couverture santé, qu'elle soit
obligatoire ou non. Dans les pays où aucune couverture
santé obligatoire n'est en vigueur, les filiales ont mis en place
de manière volontaire une protection permettant une prise
en charge des frais de santé. En outre, 94 % des
collaborateurs bénéficient d'une prévoyance.
Dans la branche Distribution d'énergies, la participation aux
couvertures sociales privées (prévoyance, mutuelle) est à
l'initiative de l'employeur pour les collaborateurs employés
hors de France, sauf dans les filiales étrangères qui
bénéficiaient d'un tel système avant leur rachat par le
Groupe.
Au sein de la JV Stockage, il existe une participation de
l'employeur à des systèmes de prévoyance et de santé
privés en faveur des collaborateurs employés hors de France.
Organisation du temps de travail
Les activités du Groupe ne permettent pas toutes de mettre
en place des horaires de travail flexibles. Les activités étant
variées, les collaborateurs travaillant sur nos sites industriels
occupent majoritairement des emplois « postés », exerçant
donc une activité en continu avec des passages de relais
entre équipes pour assurer la production (3x8). Les cadres,
en revanche, effectuant une activité plus classique de
bureau, bénéficient d'horaires de travail plus flexibles.
Par ailleurs, la pandémie qui nous a touchés en 2020 a créé
un profond changement dans notre manière d'appréhender
le travail et les horaires. En France notamment, des accords
concernant le télétravail ont été signés, pour les catégories
de salariés effectuant un emploi qui s'y prête.
Taux de couverture des salariés
par des accords d'entreprise
48 accords collectifs, accords d'entreprise ou décisions
unilatérales ont été signés au sein de la branche Distribution
d'énergies en 2023, couvrant plus de 1 800 collaborateurs.
Au sein de la JV Stockage, 12 accords ou décisions
unilatérales ont été signés en 2023 sur le périmètre France
couvrant 297 salariés.
RÉSULTATS
Des indicateurs relatifs au turnover des effectifs et à
l'absentéisme sont utilisés pour apprécier l'évolution du
climat social et la motivation des collaborateurs dans les
filiales.
Le suivi du turnover des effectifs indique que le Groupe a
maintenu une politique de recrutement dynamique en 2023.
La création nette d'emploi (nombre de recrutements moins
l'ensemble des départs) est de 191 personnes (dont 14 au
sein de la JV Stockage).
TURNOVER DES EFFECTIFS EN 2023
Recrutements
Démissions
Licenciements
Ruptures conventionnelles
2023
2022
2021
2023
2022
2021
2023
2022
2021
2023
2022
2021
Holding
2
1
1
1
0
0
0
0
0
0
0
0
Distribution
d'énergies
703
577
488
259
234
172
121
73
70
44
55
46
Production
d'électricité
photovoltaïque
71
42
NA
15
8
NA
2
4
NA
10
3
NA
TOTAL HORS JV
776
620
489
275
242
172
123
77
70
54
58
46
Stockage (JV)
78
87
67
18
28
25
14
8
7
8
8
5
TOTAL INCLUANT
LA JV
854
707
556
293
270
197
137
85
77
13
66
51
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
ABSENTÉISME NON LIÉ À UN ACCIDENT DU TRAVAIL OU À UNE MALADIE PROFESSIONNELLE*
Absences pour maladie non professionnelle
Absences non justifiées
2023
2022
2021
2023
2022
2021
Holding
0,61 %
0,56 %
0,16 %
0 %
0 %
0 %
Distribution d'énergies
1,81 %
2,17 %
1,81 %
0,06 %
0,06 %
0,05 %
Production d'électricité photovoltaïque
1,34 %
1,86 %
NA
0,89 %
1,14 %
NA
TOTAL HORS JV
1,79 %
2,15 %
1,80 %
0,09 %
0,09 %
0,05 %
Stockage (JV)
5,91 %
7,10 %
5,93 %
0 %
0 %
0 %
TOTAL INCLUANT LA JV
2,24 %
2,71 %
2,34 %
0,08 %
0,08 %
0,04 %
* Pourcentage de jours d'absence par rapport au nombre total de jours travaillés par an.
Le taux d'absentéisme pour maladie non professionnelle, ainsi que celui relatif aux absences injustifiées restent relativement
stables, à un niveau très faible, à l'exception de la JV Stockage en raison d'un nombre important de collaborateurs en arrêt
pour des affections de longue durée.
4.4.4 Faire participer les collaborateurs à la création
de valeur du Groupe
/ DPEF /
RISQUES
L'absence de participation des collaborateurs à la création
de valeur pourrait impacter leur engagement au travail et
donc la performance du Groupe. C'est la raison pour laquelle
Rubis souhaite récompenser la contribution active des
collaborateurs aux performances économiques et
financières du Groupe, afin qu'ils bénéficient de cette
création de valeur, dans le cadre de la politique de
rémunération et/ou d'augmentations de capital réservées
à leur intention.
MESURES MISES EN ŒUVRE ET RÉSULTATS
Augmentations salariales
Les collaborateurs du Groupe perçoivent un salaire de base,
ainsi que des rémunérations complémentaires fondées sur
la performance individuelle (salaire variable, primes). Les
salaires de base sont régulièrement revus en fonction des
performances individuelles et de l'évolution du coût de la
vie. Les décisions salariales sont, pour la plupart,
décentralisées dans chaque filiale opérationnelle.
En 2023, une augmentation salariale a été consentie à
57,4 % des collaborateurs. Quelle que soit leur catégorie
(non-cadre, cadre ou manager), le taux des collaborateurs
augmentés est globalement homogène, avec toutefois une
proportion plus élevée pour les non-cadres (58,6 %).
POURCENTAGE DE COLLABORATEURS AUGMENTÉS
(en %)
2023
2022
2021
Non-cadres
Cadres
Managers Non-cadres
Cadres
Managers Non-cadres
Cadres
Managers
H
F
H
F
H
F
H
F
H
F
H
F
H
F
H
F
H
F
Par genre
57,4
62,4
55,1
53,8
45,1
63,5
66,3
65,8
62,4
55,7
46,0
72,6
51,3
51,3
49,2
53,1
36,7
53,6
Par catégorie
58,6
54,6
50,6
66,2
59,8
53,9
51,3
50,7
41,4
EFFECTIF
TOTAL
57,4
64,2
51,0
NB : Données incluant la JV Stockage. Le détail hors JV Stockage est présenté dans le tableau en section 4.4.5.
H = Hommes.
F = Femmes.
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
Participation et intéressement
La branche Distribution d'énergies et la JV Stockage
disposent, dans le cadre de la législation française, d'un
accord d'intéressement et d'un accord de participation. La
holding dispose d'un accord d'intéressement et l'activité
Production d'électricité photovoltaïque a mis en place des
mécanismes d'intéressement (tels que des primes de long
terme pour contribuer à l'alignement des intérêts des
collaborateurs, de la Direction et des actionnaires). En 2023,
les collaborateurs ont bénéficié de ces dispositifs.
Une attention particulière est portée au partage de la valeur
créée au sein de l'activité Production d'électricité
photovoltaïque : en 2022 et 2023, Rubis Photosol a exprimé
sa reconnaissance envers ses salariés pour leur engagement
passé et à venir via le versement d'une prime exceptionnelle
venant récompenser les efforts déployés pour la valorisation
de Rubis Photosol et son intégration au groupe Rubis.
Plans d'épargne salariale et actionnariat
salarié
L'actionnariat salarié est l'un des piliers de la politique de
rémunération du Groupe. Il permet de renforcer le lien
d'appartenance au Groupe et d'associer les collaborateurs
à sa performance.
Les filiales françaises du Groupe disposent de plans
d'épargne entreprise (PEE). La holding, par ailleurs, a mis en
place un fonds commun de placement (Rubis Avenir) investi
en actions Rubis via lequel les collaborateurs des sociétés
françaises du Groupe détenues à plus de 50 % (incluant
donc les salariés de la JV Stockage éligibles) souscrivent
aux augmentations de capital annuelles. Rubis Avenir
détient 1,74 % du capital de Rubis au 31 décembre 2023.
En 2023, 48,2 % des salariés éligibles ont participé à cette
émission (48,5 % en 2022).
Dans l'activité Production d'électricité photovoltaïque, un
dispositif d'épargne salariale est également en place, avec
un abondement significatif de la part de l'entreprise dans
le cadre du plan d'épargne entreprise (PEE). Ainsi, en 2023,
Rubis Photosol abonde les versements volontaires des
collaborateurs sur le PEE à hauteur de trois fois les sommes
investies par les collaborateurs, dans la limite de
3 519,36 euros. Pour aller plus loin, Rubis Photosol a pris
l'engagement de proposer un actionnariat salarié à 100 %
des collaborateurs basés en France en 2024.
Plans d'incentive
L'attribution d'une rémunération incitative de long terme
(actions de performance, stock-options) a pour objectif de
reconnaître la contribution positive d'un certain nombre de
cadres à haut potentiel et de dirigeants du Groupe partout
dans le monde à la mise en œuvre de la stratégie du Groupe
et à son développement. Elle constitue un instrument
précieux dans le domaine des ressources humaines,
permettant à Rubis d'attirer et de fidéliser les talents. Elle
porte sur une fraction limitée du capital et est soumise à
des conditions de performance exigeantes. Il est important
de préciser que les plans ne bénéficient pas aux Gérants de
la holding.
Les caractéristiques de ces plans et leurs conditions de
performance sont détaillées au chapitre 6, section 6.5.
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
4.4.5 Données sociales consolidées – Périmètre Groupe
2023
2022
2021
Variation 2023/2022
Effectif total
4 700
4 498
4 335
+ 4,5 %
Holding
26
25
24
+ 4 %
Distribution d'énergies (Retail & Marketing/
Support & Services)
3 925
3 788
3 685
+ 3,6 %
Production d'électricité photovoltaïque
171
112
NA
+ 52,7 %
Stockage (JV)
578
573
626
+ 0,9 %
Effectif par répartition géographique
Afrique
1 884
1 818
1 763
+ 3,6 %
Caraïbes
1 287
1 263
1 242
+ 1,9 %
Europe hors Stockage (JV)
951
844
704
+ 12,7 %
Total France (y compris DROM/COM) (1)
949
874
754
+ 8,6 %
Europe - Stockage (JV)
578
573
626
+ 0,9 %
dont France – Stockage (JV)
304
305
296
- 0,3 %
Effectif permanent par genre
Femmes
1 241
1 167
1 106
+ 6,4 %
dont Stockage (JV)
106
101
119
+ 5,0 %
Hommes
3 459
3 331
3 229
+ 3,8 %
dont Stockage (JV)
472
472
507
0 %
Effectif non permanent (CDD) par genre (2)
250
NA
NA
NA
Femmes
105
NA
NA
NA
dont Stockage (JV)
6
NA
NA
NA
Hommes
145
NA
NA
NA
dont Stockage (JV)
20
NA
NA
NA
Effectif par âge(2)
< 30 ans
628
571
513
+ 10 %
dont Stockage (JV)
60
63
66
- 4,8 %
30 à 39 ans
1 433
1 397
1 380
+ 2,5 %
dont Stockage (JV)
140
144
158
- 2,8 %
40 à 49 ans
1 364
1 378
1 345
- 1 %
dont Stockage (JV)
176
187
223
- 5,9 %
50 ans
1 231
1 144
1 097
+ 7,6 %
dont Stockage (JV)
202
180
179
+ 12,2 %
Effectif par catégorie de postes(2)
Non-cadres
3 576
3 475
3 465
+ 2,96 %
dont Stockage (JV)
461
459
512
+ 0,4 %
Cadres
762
732
621
+ 4,1 %
dont Stockage (JV)
57
66
64
- 13,6 %
Managers
318
283
249
+ 12,4 %
dont Stockage (JV)
60
48
50
+ 25 %
Effectif non permanent (équipages des navires)
436
225
84
+ 93,8 %
Entrées (2)
Nombre de recrutements
854
707
556
+ 20,9 %
Hommes
534
NA
NA
NA
Femmes
320
NA
NA
NA
dont Stockage (JV)
78
87
67
- 10,3 %
140
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
2023
2022
2021
Variation 2023/2022
Hommes
53
NA
NA
NA
Femmes
25
NA
NA
NA
Sorties (2)
Démissions
293
270
197
+ 8,5 %
dont Stockage (JV)
18
28
25
- 35,7 %
Licenciements
137
85
77
+ 61,2 %
dont Stockage (JV)
14
8
7
+ 75 %
Ruptures conventionnelles
62
66
51
- 5,3 %
dont Stockage (JV)
8
8
5
0 %
Taux d'absentéisme
Pour maladie non professionnelle (2)
2,24 %
2,71 %
2,34 %
-
dont Stockage (JV)
5,91 %
7,10 %
5,93 %
-
Pour maladie professionnelle
0 %
0,01 %
0,04 %
-
dont Stockage (JV)
0 %
0,10 %
0,2 %
-
Pour accident du travail
0,18 %
0,15 %
0,07 %
-
dont Stockage (JV)
0,69 %
0,36 %
0,17 %
-
Non justifiées (2)
0,08 %
0,08 %
0,04 %
-
dont Stockage (JV)
0 %
0 %
0 %
-
Santé et sécurité au travail
Accidents du travail avec arrêt > 1 jour
n'entraînant pas de décès
53
45
35
+ 17,8 %
dont Stockage (JV)
7
13
8
- 46,2 %
Accidents du travail entraînant un décès
0
0
1
0 %
dont Stockage (JV)
0
0
0
0 %
Maladies professionnelles
0
1
2
- 100 %
dont Stockage (JV)
0
0
1
0 %
Taux de fréquence des accidents du travail
pour 1 million d'heures travaillées
6,2
5,8
4,6
+ 6,9 %
dont Stockage (JV)
6,9
14,3
9
- 51,7 %
Taux de fréquence des accidents du travail
pour 200 000 heures travaillées
1,3
1,2
0,9
+ 8,3 %
dont Stockage (JV)
1,4
2,9
1,8
- 51,7 %
Temps de travail(2)
Temps plein
4 594
4 426
4 275
+ 3,8 %
dont Stockage (JV)
545
541
595
+ 0,7 %
Temps partiel
62
64
60
- 3,1 %
dont Stockage (JV)
33
32
31
+ 3,1 %
Dont travail en rotation
635
652
725
- 2,6 %
dont Stockage (JV)
202
205
219
- 1,5 %
Formation
Nombre d'heures de formation
113 744
81 151
61 142
+ 40,2 %
dont Stockage (JV)
14 274
12 558
12 740
+ 13,7 %
Nombre de collaborateurs bénéficiaires
4 188
3 908
3 559
+ 7,2 %
dont Stockage (JV)
500
473
502
+ 5,7 %
Augmentations de salaire (2)
Pourcentage de l'effectif total
57,4 %
64,2 %
51,0 %
-
dont Stockage (JV)
41,8 %
50,6 %
53,6 %
-
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- Attirer, développer et fidéliser nos talents
2023
2022
2021
Variation 2023/2022
Pourcentage de collaborateurs augmentés
par catégorie de postes
Non-cadres
58,6 %
66,2 %
51,3 %
-
dont Stockage (JV)
45,5 %
50,9 %
52,75 %
-
Cadres
54,6 %
59,8 %
50,7 %
-
dont Stockage (JV)
33,3 %
51,5 %
74,4 %
-
Managers
50,6 %
53,9 %
41,4 %
-
dont Stockage (JV)
21,7 %
46,9 %
38,0 %
-
Pourcentage de collaborateurs augmentés
par genre
Femmes
60,5 %
63,7 %
51,9 %
-
dont Stockage (JV)
35,4 %
52,5 %
48,3 %
-
Hommes
56,3 %
64,4 %
50,2 %
-
dont Stockage (JV)
43,3 %
50,2 %
44,5 %
-
(1) Les salariés France sont comptabilisés dans les effectifs des zones géographiques dont ils dépendent : France pour la France métropolitaine, Caraïbes
pour la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane française, Afrique pour La Réunion). Le total est donc supérieur au total Europe.
(2) La restitution de cet indicateur porte sur 99,1 % des effectifs ; les entités ayant des effectifs restreints (10 salariés ou moins) ne sont pas incluses.
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- Travailler de manière intègre et responsable
4.5 Travailler de manière intègre et responsable
Exercer ses activités commerciales de manière intègre et responsable est un enjeu clé pour Rubis afin de rester fidèle à ses
engagements et de protéger son image, sa réputation et ses collaborateurs. Le Groupe s'est construit autour de valeurs éthiques
qui ont façonné sa culture et bâti son succès : le respect de principes, tels que l'intégrité, le respect d'autrui, le professionnalisme
et la confiance est essentiel dans l'ensemble des activités du Groupe afin d'assurer sa pérennité (section 4.5.1). Ces principes
internes, ancrés dans une forte culture d'entreprise, incitent également les collaborateurs à s'insérer dans le tissu social et
économique en adoptant un comportement citoyen et solidaire (section 4.5.2).
4.5.1 Politique éthique de Rubis
Le Groupe déploie et promeut une politique éthique fondée
sur ses valeurs de responsabilité, d'intégrité, de confiance
et de professionnalisme. L'application de cette politique est
un facteur essentiel de la durabilité des activités du Groupe
car elle favorise l'établissement de relations commerciales
de confiance. L'engagement éthique du Groupe est aussi un
moyen stratégique de fidéliser ses talents en créant un
environnement de travail valorisant. Il permet également de
contribuer à un développement économique pérenne
bénéficiant à l'ensemble de la Société.
MESURES MISES EN ŒUVRE
La politique éthique de Rubis est définie dans le Code
éthique du Groupe.
Le Code éthique [de Rubis] énonce les principes et les
règles à suivre pour respecter [nos] valeurs au quotidien. Il
est le reflet de notre culture et l'expression de nos
engagements à l'égard de toutes nos parties prenantes en
faveur d'un développement durable. Ce Code doit servir de
référence à tous les collaborateurs du Groupe et présente
nos attentes et notre niveau d'exigence à toute personne
souhaitant collaborer à la réussite de nos activités.
Gilles Gobin, Jacques Riou et Clarisse Gobin-Swiecznik
Gérants du groupe Rubis
Le Code éthique de Rubis énonce les principes d'actions à
suivre pour respecter les valeurs d'éthique qui animent le
Groupe depuis plus de 30 ans.
Il s'applique à l'ensemble des collaborateurs du Groupe
appartenant à des filiales contrôlées par le Groupe (quel
que soit leur pays d'implantation). Initiés en 2022, les
travaux de déploiement du Code éthique se sont poursuivis
en 2023 au sein de l'activité Production d'électricité
photovoltaïque et sont désormais intégrés aux processus
opérationnels. La JV Stockage inscrit également ses
actions dans ce cadre. Le Code éthique est remis aux
nouveaux arrivants. Des formations permettant d'expliciter
son contenu et de répondre aux questions des collaborateurs
sont organisées par les filiales.
Initialement adopté en 2015, il a été refondu en 2023 en
associant des collaborateurs et dirigeants représentant
toutes les zones d'opération et tous les métiers de Rubis.
Une vidéo de présentation de la nouvelle version a été
diffusée dans toutes les filiales à l'occasion de la Journée
internationale de lutte contre la corruption (9 décembre).
Les objectifs de la politique éthique et du Code éthique de
Rubis sont d'assurer le respect des valeurs du Groupe et des
réglementations (nationales et internationales) applicables
aux activités du Groupe. Ils visent aussi à protéger l'image
et la réputation du Groupe.
La Direction RSE & Conformité Groupe est l'interlocuteur
des filiales et des collaborateurs du Groupe concernant les
questions éthiques. Au niveau exécutif, la politique éthique
de Rubis est approuvée et suivie par la Gérance, avec l'appui
de la Direction RSE & Conformité Groupe. Au niveau non
exécutif, le Comité d'Audit et RSE du Conseil de Surveillance
effectue le contrôle permanent de la politique éthique.
Le Code éthique est librement accessible au public sur le
site internet du Groupe (www.rubis.fr). Au 31 décembre 2023,
28 filiales l'avaient également publié sur leur site internet
(sur 32 filiales disposant d'un site internet).
Le Groupe est membre du Pacte mondial de l'Organisation
des Nations Unies (UN Global Compact) depuis 2021 pour
approfondir et témoigner de son engagement en matière
d'éthique. Cette adhésion implique notamment l'engagement
d'effectuer une « Communication sur le Progrès » annuelle
(déclaration publique par laquelle les adhérents du Pacte
mondial informent leurs parties prenantes de leurs efforts
en faveur des principes du Pacte mondial, en particulier sur
la gouvernance, les droits humains, le droit du travail et la
prévention de la corruption). Le Groupe a effectué cette
Communication sur le Progrès en 2022 et 2023.
Le Code éthique détaille les principes d'actions que doivent
observer les collaborateurs dans les domaines suivants :
offrir un environnement de travail sûr et stimulant :
prioriser la santé et la sécurité,
assurer la qualité de vie au travail,
refuser la discrimination et le harcèlement ;
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- Travailler de manière intègre et responsable
agir avec intégrité :
respecter les lois, les réglementations et les politiques
internes,
prévenir la corruption et le trafic d'influence,
gérer les conflits d'intérêts,
respecter les règles du droit de la concurrence,
protéger les informations confidentielles et
communiquer de manière exacte, sincère et précise
nos informations comptables, financières et extra-
financières,
lutter contre la fraude, le blanchiment et le
détournement de fonds,
représenter les intérêts du Groupe en toute
transparence ;
conduire nos opérations de manière responsable :
respecter les droits humains,
protéger les données personnelles,
travailler de manière responsable avec nos partenaires
d'affaires,
atténuer l'impact de nos opérations sur l'environnement
et les communautés,
s'investir dans des projets de développement locaux.
Le Code éthique précise que toute violation des principes
qu'il contient peut mener à des sanctions disciplinaires
allant jusqu'au licenciement. En 2023, 26 sanctions
disciplinaires ont été décidées pour fraude, certaines s'étant
matérialisées par des licenciements.
4.5.1.1 Prévention de la corruption et intégrité
/ DPEF /
Le Groupe et ses instances dirigeantes ont fait de la
prévention de la corruption l'une de leurs priorités. 85 % des
Directeurs Généraux de filiales ont participé à une action
ou à un événement interne relatif à la prévention de la
corruption en 2023.
La feuille de route RSE Think Tomorrow 2025 du
Groupe, publiée en 2021, intègre la conformité au sein de
son troisième axe « Contribuer à une société plus vertueuse ».
Think Tomorrow contient notamment l'objectif d'atteindre
100 % des collaborateurs sensibilisés aux règles éthiques
et anticorruption au 31 décembre 2023. En 2023, cet objectif
de 100 % de collaborateurs sensibilisés a été atteint.
MESURES DU DISPOSITIF DE PRÉVENTION
DE LA CORRUPTION / DPEF /
Conformément à ses principes éthiques et à la loi sur la
transparence, la lutte contre la corruption et la
modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016,
dite loi Sapin 2, Rubis met en œuvre un dispositif de
prévention de la corruption. Continuellement renforcé, il est
constitué des mesures suivantes :
un code de conduite anticorruption et de procédures
thématiques : le Guide anticorruption décline les
principes du Code éthique en matière de prévention et
détection de la corruption. Il pose notamment les
principes à suivre sur la réception et l'offre de cadeaux
ou d'invitations, sur la gestion des conflits d'intérêts, sur
les interactions avec des agents publics, sur l'évaluation
de l'intégrité des tiers, sur la réalisation de dons ou
d'actions de mécénat. Pour chacune de ces thématiques,
une procédure opérationnelle spécifique permet de fixer
des règles de gestion détaillées afin d'aider les managers
et collaborateurs à adopter les mesures concrètes de
prévention de la corruption nécessaires dans ces
situations. Au 31 décembre 2023, 100 % des
collaborateurs du Groupe avaient accès de façon
permanente à ces documents, par exemple sur l'intranet
du Groupe, dans des dossiers informatiques partagés,
par une communication par e-mail, etc. ;
une procédure d'évaluation éthique des tiers et une
plateforme dématérialisée dédiée : la procédure
d'évaluation des tiers a été refondue en 2023 et
complétée d'une plateforme dématérialisée d'évaluation
éthique des tiers. Ce dispositif permet la réalisation des
évaluations éthiques par les équipes opérationnelles tout
en prévoyant un accompagnement par l'équipe
conformité de l'entité concernée si un risque particulier
est identifié. En cas de risque particulièrement significatif,
la remontée d'information au Directeur Général de l'entité
concernée est prévue ;
des cartographies des risques de corruption : chaque
entité opérationnelle réalise sa propre cartographie des
risques de corruption. Établies selon une méthodologie
commune, les cartographies des risques permettent au
management de chaque entité opérationnelle d'évaluer
les risques de corruption à leur plus juste niveau, compte
tenu de leur environnement d'opération immédiat. La
population exposée au risque de corruption et les plans
d'action décidés pour améliorer la gestion de ces risques
sont ainsi identifiés au niveau local. En 2023, une
plateforme dématérialisée a été mise à disposition pour
la réalisation par les entités opérationnelles de leur
cartographie des risques de corruption. Une synthèse des
cartographies des risques réalisées l'année précédente
est présentée chaque année au Comité d'Audit et RSE
du Conseil de Surveillance ;
un dispositif de formation et de sensibilisation aux
règles éthiques et anticorruption dans toutes les filiales
du Groupe pour les collaborateurs exerçant des fonctions
sensibles, voire, dans certaines filiales, pour tous les
collaborateurs. Un module de formation en ligne
(e-learning) sur la prévention et la détection de la
corruption a été mis à disposition des entités
opérationnelles du Groupe au premier trimestre 2022. Au
31 décembre 2023, 77 % des collaborateurs du Groupe
avaient validé cet e-learning. En complément, les équipes
conformité des entités opérationnelles organisent des
sessions de formation. Une bibliothèque de supports de
formation a été mise à disposition en novembre 2023
pour aborder la prévention de la corruption de manière
thématique ou par métier (achats, ventes, ressources
humaines, agents publics). En 2023, 43 % des
collaborateurs ont été formés lors de ces séances de
formation complémentaires au e-learning. Enfin, des
actions de sensibilisation des salariés du Groupe aux
risques de corruption sont déployées chaque année,
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- Travailler de manière intègre et responsable
notamment à l'occasion de la Journée internationale de
lutte contre la corruption (9 décembre), afin de rappeler
les engagements du Groupe en matière de lutte contre
la corruption ;
un dispositif d'alerte interne : des signalements relatifs
à l'existence de situations contraires aux règles du
dispositif anticorruption peuvent être émis au moyen du
système d'alerte éthique de Rubis (cf. section 4.5.1.4) ;
le règlement intérieur ou employees handbook des
entités opérationnelles ont été modifiés, après
information/consultation des instances représentatives
du personnel, pour spécifier que le non-respect du Code
éthique ou du Guide anticorruption peut donner lieu à
des sanctions disciplinaires ;
un dispositif de contrôle interne comptable
(cf. chapitre 3, section 3.2) ;
l'évaluation de la mise en œuvre des mesures du
dispositif : la vérification de l'application des principales
règles éthiques et anticorruption du Groupe est intégrée
au dispositif de contrôle interne des risques détaillé au
chapitre 3, section 3.2.3. En outre, chaque filiale fait un
reporting annuel auprès de la Directrice RSE & Conformité
Groupe sur l'avancement du déploiement du programme.
Depuis 2020, afin d'améliorer la fiabilité des données
remontées, la plateforme digitale de collecte des données
extra-financières est utilisée pour réaliser ce reporting.
L'ensemble du dispositif a été déployé au sein de l'activité
Production d'électricité photovoltaïque acquise en avril
2022. Le Groupe est engagé dans une démarche de progrès
continu et complète son dispositif de prévention de la
corruption en fonction de l'évolution des législations et des
bonnes pratiques. Le Groupe n'a jamais fait l'objet de
condamnation ou signé d'accord transactionnel avec des
autorités de poursuite relativement à des faits de corruption.
GOUVERNANCE DE LA CONFORMITÉ
* Contrôle conjoint par Rubis SCA et I Squared Capital.
CONSEIL DE SURVEILLANCE
(et son Comité d'Audit et RSE)
GÉRANCE
(Collège de la Gérance)
DIRECTION RSE
& CONFORMITÉ GROUPE
STOCKAGE (JV)*
PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ
PHOTOVOLTAÏQUE
DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
RESPONSABLE CONFORMITÉ
DE BRANCHE
RESPONSABLE CONFORMITÉ
DE LA JV STOCKAGE
1 Référent Conformité
33 Référents Conformité
dans les entités opérationnelles
de la branche
4 Référents Conformité
dans les entités opérationnelles
de la joint-venture
COMITÉ DE DIRECTION
(le Comité, dont la Directrice RSE &
Conformité Groupe est membre, assiste
la Gérance (qui participe au Comité)
dans l'exécution de ses missions)
Pour accompagner le déploiement et le suivi de la mise en
œuvre du programme de prévention de la corruption, une
organisation dédiée a été mise en place à tous les niveaux
du Groupe et des entités opérationnelles :
la Directrice RSE & Conformité Groupe, rattachée à la
Secrétaire Générale de Rubis, a pour mission principale
de définir les politiques et procédures du Groupe en
matière d'éthique et de conformité et d'accompagner, en
lien avec les entités, leur déploiement et leur mise en
œuvre dans le Groupe. Elle propose des enrichissements
au programme en intégrant les enjeux stratégiques, les
bonnes pratiques et les évolutions réglementaires et rend
régulièrement compte de ses travaux à la Gérance du
Groupe ainsi qu'au Comité d'Audit et RSE ;
les Responsables Conformité des branches Distribution
d'énergies, de l'activité Production d'électricité
photovoltaïque et de la JV Stockage assurent le
déploiement du programme au sein de leur branche
d'activité et gèrent les questions opérationnelles en lien,
si nécessaire, avec la Directrice RSE & Conformité
Groupe ;
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- Travailler de manière intègre et responsable
les 38 Référents Conformité, nommés dans les entités
opérationnelles, veillent localement à la bonne
compréhension et à l'application du Code éthique, du
Guide anticorruption et du dispositif de prévention de la
corruption.
Afin d'animer ce réseau et d'accompagner les Référents
Conformité dans leur mission, une newsletter semestrielle
intitulée Think Compliance est, depuis 2018, diffusée dans
les entités opérationnelles afin de renforcer la culture
conformité au sein du Groupe. Des webinaires de
présentation des nouveaux outils sont également organisés
selon les besoins.
LUTTE CONTRE LA FRAUDE
Le risque principal de fraude interne porte sur le vol ou le
détournement de produit. Le Groupe a donc établi depuis
plusieurs années des mesures strictes de contrôle des
volumes de produits (telles que l'automatisation des postes
de transfert pour éviter au maximum les interventions
humaines, les vérifications des écarts de stocks ou la mise
à niveau des systèmes de contrôle).
En outre, la recrudescence des tentatives de fraude externe
(par exemple, escroqueries au président, intrusions
informatiques) a incité le Groupe à renforcer sa campagne
d'information en vue de sensibiliser l'ensemble des
collaborateurs susceptibles d'être sollicités (fonctions
comptables, financières ou juridiques) pour lutter plus
efficacement contre ce type de fraude.
En matière de sécurité informatique, le Groupe et ses filiales
travaillent constamment sur des solutions innovantes en
matière de cybersécurité, en utilisant des outils européens,
en suivant les directives de l'Anssi (Agence nationale de la
sécurité des systèmes d'information) mais également de
ses différents partenaires. Ces actions portent sur la
protection des systèmes d'information. Le Groupe forme
son personnel à la détection d'e-mails frauduleux (par
exemple, hameçonnage ou phishing) et d'activité suspecte
sur les postes de travail. Des solutions d'authentification
fortes et sécurisées des moyens de production avec des
systèmes d'analyse constante des flux sont également
mises en œuvre.
LUTTE CONTRE L'ÉVASION FISCALE / DPEF /
Au titre de l'exercice 2023, le montant des impôts et taxes
comptabilisés par le groupe Rubis (hors JV Stockage) s'élève
à 202 millions d'euros.
Les sociétés du Groupe s'assurent que les déclarations
fiscales et les paiements sont effectués conformément aux
réglementations locales. Elles établissent les déclarations
fiscales requises selon les juridictions fiscales dans
lesquelles le Groupe exerce ses activités. Pour la France,
Rubis a opté pour le régime de l'intégration fiscale depuis
le 1er janvier 2001 et recense trois périmètres (cf. note 5.2
de l'annexe des comptes sociaux). Conformément à ses
obligations légales, Rubis a effectué son country by country
reporting en déclarant la répartition de ses bénéfices,
impôts et activités par juridiction fiscale et a établi sa
documentation des prix de transfert pratiqués entre les
sociétés du Groupe (Transfer Pricing Documentation –
Master File).
Le Groupe n'a aucune filiale qui ne soit pas sous-tendue par
des raisons d'activité économique (opérations commerciales
locales pour l'essentiel). En particulier, la présence du
Groupe, via la branche Distribution d'énergies, dans les îles
des Caraïbes ou les îles anglo-normandes correspond à des
activités de distribution de produits pétroliers ; Rubis
approvisionne ces îles en ressources énergétiques
nécessaires à leur fonctionnement. Il gère par exemple le
premier réseau de distribution de carburants automobile
dans l'arc des Caraïbes et aux Bermudes et distribue
100 000 m3 de produits pétroliers par an dans les îles
anglo-normandes.
4.5.1.2 Respect des droits humains
/ DPEF /
Respecter les droits humains, c'est en tout premier lieu
promouvoir un modèle d'employeur responsable protégeant
les droits fondamentaux de tous les collaborateurs du
Groupe, dans l'ensemble des pays où il est présent. Au-delà
des obligations légales, Rubis prône le respect des
personnes comme principe de management et réprime les
pratiques de harcèlement et de discrimination. Ces valeurs
sont reprises dans le Code éthique mis en place dès 2015,
remis aux collaborateurs.
De fait, le Groupe veille à ce que sa politique de ressources
humaines respecte, dans tous les pays où il est implanté,
les principes relatifs aux droits humains au travail énoncés
dans les conventions fondamentales de l'Organisation
internationale du travail (OIT) en matière :
de liberté d'association et de négociation collective ;
d'élimination des discriminations à l'embauche ou
professionnelles ;
d'élimination du travail forcé et obligatoire ;
d'abolition du travail des enfants.
En 2021, le Groupe a adhéré au Pacte mondial (Global
Compact) de l'Organisation des Nations Unies afin de
réaffirmer son engagement à intégrer et promouvoir les
principes de protection des droits humains, de respect des
normes internationales du travail, de protection de
l'environnement et de lutte contre la corruption.
En 2020, la Direction RSE & Conformité Groupe a
notamment conduit, en lien avec les directions
opérationnelles de la branche Distribution d'énergies, une
analyse des risques en matière d'esclavage moderne dans
sa chaîne de valeur afin de s'assurer de l'existence de
dispositifs de prévention adéquats. Cette analyse a été
complétée en 2022 par une cartographie plus large des
enjeux relatifs aux droits humains dans les activités du
Groupe. Les principaux risques identifiés lors de cet exercice
de cartographie des risques portant sur les enjeux sociaux,
le Groupe a démarré cette année une évaluation plus
détaillée des risques par pays d'implantation des entités,
en étroite collaboration avec les Directions Générales des
filiales. L'objectif final est de définir un plan d'action
« standard » dans les entités identifiées comme moins
exposées aux risques droits humains et des plans d'action
individuels pour les filiales ou zones à risques plus élevés.
Ces plans d'action sont en cours d'élaboration et seront
communiqués en 2024.
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- Travailler de manière intègre et responsable
Du fait de l'implantation du Groupe dans certains pays où
la protection contre les discriminations liées à l'orientation
sexuelle ou à la religion n'est pas garantie par la
réglementation, le Groupe accorde une vigilance particulière
à ces sujets. Ces principes de non-discrimination à l'égard
de quiconque et pour quelque motif que ce soit ont été
renforcés dans son nouveau Code éthique publié en 2023.
Les enjeux liés à la santé, à la sécurité et à la sûreté des
travailleurs et des communautés sont également un sujet
d'attention particulier du fait des activités du Groupe.
D'importants dispositifs de prévention des risques sont mis
en œuvre (cf. notamment section 4.2), tant en matière de
sécurité au travail que de prévention des accidents
industriels et routiers.
La prévention des risques de travail forcé dans l'activité de
shipping est également un point d'attention majeur. Un
manuel de gestion des équipages élaboré par la filiale de
Rubis en charge de la gestion des navires détenus en pleine
propriété détaille précisément les standards à respecter en
matière de recrutement et de conditions de travail des
équipages (sous contrat temporaire international avec une
entité du Groupe), en ligne avec les principes de la
convention du travail maritime de l'OIT qui incluent le rejet
du travail forcé. Une vigilance renforcée est mise en œuvre
à l'égard des agences de recrutement des équipages. Les
contrats avec ces agences incluent des clauses spécifiques
relatives à l'obligation de respecter les standards
internationaux et notamment la convention du travail
maritime de l'OIT. Des audits annuels sont réalisés sur ces
agences de recrutement. Pour les navires affrétés, les
services d'une société de vetting de premier rang sont
utilisés. La conformité à la convention du travail maritime
est incluse dans les critères d'approbation préalable de
chaque navire.
Concernant les conditions de travail des gérants de
stations-service, qui ne sont pas des salariés du Groupe, un
premier état des lieux a été conduit sur deux filiales ayant
des réseaux de stations-service dans deux pays plus
particulièrement exposés, Madagascar et Haïti. Aucun cas
de travail forcé ou de travail d'enfants n'a été identifié par
les inspecteurs commerciaux, qui font régulièrement, et de
manière parfois inopinée, des tournées dans les stations-
service. Une clause éthique, par laquelle l'exploitant de la
station-service s'engage à respecter les règles éthiques de
Rubis, dont le respect du droit du travail en vigueur et
l'interdiction du travail forcé, du travail des enfants et le
respect des règles de santé et de sécurité des collaborateurs,
est incluse dans certains contrats et doit être systématisée
lors des renouvellements ou de la signature de nouveaux
contrats.
La ligne d'alerte éthique du Groupe, Rubis Integrity Line,
déployée dans l'ensemble des entités du Groupe, est ouverte
aux collaborateurs de Rubis mais aussi aux collaborateurs
extérieurs et occasionnels et permet de signaler tout non-
respect de ces règles de manière strictement confidentielle
(cf. section 4.5.1.4). Ce déploiement à l'égard des
collaborateurs extérieurs, incluant les salariés des gérants
de stations-service, doit être renforcé.
En outre, le Groupe s'assure de la mise en place de dispositifs
de protection de la santé et de la sécurité de tous les
intervenants au sein des filiales (cf. section 4.2.3.2.1).
4.5.1.3 Éthique des achats et de la relation fournisseur
/ DPEF /
Les principaux fournisseurs des filiales de Rubis sont des
fournisseurs de matériel (matériels industriels et de
stations-service, véhicules, panneaux solaires, etc.) et des
prestataires de services (construction, installation,
maintenance, etc.). Leurs activités peuvent également
engendrer des risques en matière environnementale
(émission de GES, pollutions, utilisation de ressources
rares, etc.) et sociale (atteintes aux droits humains, santé,
sécurité, etc.). Les fournisseurs ont également un impact
économique et social sur les territoires sur lesquels ils
exercent leurs activités.
EXIGENCES ET CONTRÔLE DES FOURNISSEURS
ET PRESTATAIRES
Le Groupe souhaite travailler avec des fournisseurs et
prestataires qui partagent ses engagements en matière
d'éthique. Les contrats d'achats stipulent que les
fournisseurs adhèrent aux principes du Code éthique et du
Guide anticorruption du Groupe et s'engagent à respecter
les réglementations applicables dans les thématiques
suivantes : droit du travail, travail forcé, travail des enfants,
santé et sécurité des salariés, protection de l'environnement,
interdiction de la corruption, respect des régimes de
sanctions internationales. Ces clauses contractuelles
prévoient la rupture des relations commerciales en cas de
manquement du fournisseur ou du prestataire. En 2023, des
clauses contractuelles en matière d'éthique figuraient dans
les contrats d'achats de 95 % de filiales. L'activité Production
d'électricité photovoltaïque applique par ailleurs une
vigilance particulière à l'égard des fournisseurs de modules
et de leurs sous-traitants. Pour limiter l'empreinte
environnementale de ces achats, la branche exige en effet
que les sites de production de ses fournisseurs de module
et structures disposent de la certification ISO 14001. Elle
contrôle également les conditions de fabrication en matière
sociale et environnementale en exigeant des rapports
d'audit indépendants couvrant notamment le temps de
travail, l'absence de travail forcé et de travail des enfants,
l'absence de discriminations, la santé, la sécurité et
l'environnement.
Le Groupe veille également à ce que ses fournisseurs
respectent les réglementations sectorielles applicables
(transports de matières dangereuses, équipements sous
pression, etc.). Dans le cadre du dispositif de prévention de
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- Travailler de manière intègre et responsable
la corruption du Groupe, les fournisseurs et prestataires font
l'objet d'évaluations éthiques avant la signature ou le
renouvellement des contrats (cf. section 4.5.1.1).
Le Code éthique du Groupe précise que les collaborateurs
doivent communiquer et promouvoir les principes éthiques
de Rubis auprès de leurs fournisseurs et prestataires.
En 2023, 93 % des filiales avaient transmis le Code éthique
du Groupe à leurs principaux fournisseurs. Les collaborateurs
du Groupe ont également une mission de contrôle de
l'application du Code par les tiers. En 2023, quatre contrats
ont été rompus ou non renouvelés en raison d'incidents liés
à l'éthique des affaires.
Toute constatation de manquement aux standards éthiques
du Groupe doit être communiquée au supérieur hiérarchique
et/ou à la Direction de la filiale ou de l'établissement dans
les meilleurs délais.
DÉMARCHE ACHATS RESPONSABLES
La sécurité des opérations étant une préoccupation
permanente au sein du Groupe (cf. section 4.2.3), les filiales
de Rubis intègrent les questions de santé, sécurité et
environnement dans le processus de sélection des solutions
proposées par leurs fournisseurs et pour leur évaluation. La
JV Stockage s'est fixé un objectif de 100 % des commandes
réalisées avec des conditions contenant un critère RSE :
tous les prestataires de la joint-venture dont le personnel
intervient sur ses sites industriels sont sélectionnés avec
des critères HSE a minima. L'exécution des prestations ainsi
que les fournitures utilisées sur les sites industriels de la JV
Stockage sont encadrées par la politique sociale et
environnementale du Groupe (cf. section 4.2.1).
Par ailleurs, les fournisseurs sont sollicités pour la mise en
œuvre par les entités du Groupe de certaines actions de la
stratégie RSE. En matière de gestion de l'empreinte carbone
du transport terrestre des produits commercialisés, les
prestataires sont pleinement associés aux actions
d'optimisation des tournées, de renouvellement des flottes
vers des véhicules consommant moins et de formation des
chauffeurs à l'écoconduite (cf. section 4.3.3.2). En matière
de gestion des déchets, les entités du Groupe s'assurent
que les prestataires respectent les exigences
d'enregistrement, de déclaration et de transferts vers des
filières de valorisation ou de destruction agréées
(cf. section 4.2.2.3.2).
La feuille de route RSE ThinkTomorrow 2022-2025 de Rubis
(accessible sur le site internet du Groupe) prévoyait le
lancement en 2023 de sa démarche en matière d'achats
responsables dans le but de structurer la stratégie de
traitement des risques RSE du Groupe dans les achats. Les
travaux de structuration de cette démarche ont été initiés
en 2023. Après l'identification de catégories d'achats
significatives, une cartographie des risques RSE sur la
chaîne de valeur a été réalisée pour identifier les catégories
d'achats sur lesquelles des plans d'action devront être mis
en œuvre. Ces travaux étaient toujours en cours au
31 décembre 2023 et se poursuivent en 2024.
DÉLAIS DE PAIEMENTS
Les retards de paiement des fournisseurs (en particulier
lorsqu'il s'agit de PME) provoquent des perturbations dans
la gestion de leur trésorerie, pouvant compromettre leur
capacité à respecter leurs engagements financiers,
notamment le règlement de leurs fournisseurs et des
salaires. Ils peuvent également restreindre leurs possibilités
d'investissement et de croissance.
Les contrats d'achat du Groupe et des filiales prévoient des
délais de paiements conformes aux exigences
réglementaires applicables ou acceptés contractuellement.
Pour assurer le respect de ces délais de paiement, les entités
du Groupe effectuent une surveillance régulière de la
balance âgée fournisseur. Au 31 décembre 2023, aucune
procédure judiciaire n'était ouverte contre une entité du
Groupe en raison d'un retard de paiement d'une facture
fournisseur.
4.5.1.4 Système d'alerte éthique
/ DPEF /
Conformément à son Code éthique et à la loi sur la
transparence, la lutte contre la corruption et la
modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016,
dite loi Sapin 2, Rubis s'est doté d'un système d'alerte
éthique, la Rubis Integrity Line. En complément du dispositif
de contrôle interne (cf. chapitre 3, section 3.2), le système
d'alerte éthique contribue à l'identification, la remontée
d'information et l'investigation de comportements
potentiellement contraires aux réglementations applicables
ou au Code éthique de Rubis.
Comme le prévoit une procédure dédiée, ce système permet
aux personnes listées ci-après de déposer une alerte de
manière sécurisée et confidentielle via une plateforme
internet externalisée :
salariés du Groupe et des filiales contrôlées du Groupe ;
anciens salariés du Groupe et des filiales contrôlées du
Groupe, lorsque les informations ont été obtenues dans
le cadre de leur activité professionnelle au sein du
Groupe ;
personnes qui se sont portées candidates à un emploi au
sein du Groupe ou d'une des filiales contrôlées du Groupe,
lorsque les informations ont été obtenues dans le cadre
de cette candidature ;
collaborateurs extérieurs et occasionnels du Groupe ou
des filiales contrôlées du Groupe ;
salariés et membres de l'organe d'administration, de
direction ou de surveillance des co-contractants du
Groupe et des filiales contrôlées du Groupe ainsi qu'aux
sous-traitants de ces co-contractants ;
actionnaires, associés et titulaires des droits de vote au
sein de l'Assemblée Générale de Rubis SCA et des filiales
contrôlées du Groupe ;
membres du Conseil de Surveillance de Rubis SCA.
Les signalements peuvent porter sur de potentiels
manquements aux réglementations applicables ou au Code
éthique de Rubis, par exemple, dans les domaines suivants :
corruption, fraude, pratiques anticoncurrentielles, sécurité
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- Travailler de manière intègre et responsable
informatique, données personnelles, droits humains,
ressources humaines, environnement, santé, sécurité.
Les signalements sont adressés via la plateforme Rubis
Integrity Line à des responsables précisément désignés
dans la procédure d'alerte, lesquels ont reçu une formation
interne sur le traitement des alertes et signé un engagement
de confidentialité renforcé. Lorsque nécessaire au regard
des faits signalés, le responsable ayant reçu le signalement
peut réunir un comité composé des personnes strictement
nécessaires pour le traitement du signalement et sous
réserve de la signature par ces personnes d'un engagement
de confidentialité renforcée.
La protection des lanceurs d'alerte est assurée par
l'interdiction expresse de toutes représailles dans la
procédure d'alerte, par la désignation précise des
responsables désignés pour le traitement des alertes et par
le maintien d'une stricte confidentialité via la signature d'un
engagement de confidentialité renforcée par les personnes
éventuellement impliquées dans le traitement de l'alerte. La
procédure d'alerte prévoit aussi des précautions pour le
maintien de la stricte confidentialité comme l'interdiction
de communiquer par écrit au sujet du signalement hors de
la plateforme sécurisée. La procédure précise les droits et
les devoirs des lanceurs d'alerte afin d'assurer son bon
fonctionnement dans un climat de confiance.
Les responsables désignés pour recevoir les alertes ont été
formés sur la procédure d'alerte et ont reçu un kit
pédagogique. Les modèles de supports de formation sur
l'éthique et l'anticorruption présentent la Rubis IntegrityLine.
En 2023, 39 entités sur 40 ont organisé au moins une action
de communication relative au dispositif d'alerte (e-mails
d'information, affichages, présentation lors de divers
événements, etc.). En 2023, le Groupe a reçu 14 alertes via
le dispositif. Six portaient sur des sujets de ressources
humaines, trois sur la thématique hygiène, santé,
environnement, deux sur des questions commerciales, un
sur un cas de fraude, un sur un conflit d'intérêts et un sur la
thématique des cadeaux et des invitations. Six alertes sur
14 ne satisfaisaient pas les critères de recevabilité fixés
dans la procédure d'alerte. Parmi les huit alertes recevables,
les investigations n'ont pas permis d'identifier de
manquement avéré dans six cas et ont abouti à une
sanction disciplinaire dans un cas. Elles étaient toujours en
cours à la fin de l'exercice dans un cas.
Le système Rubis Integrity Line du Groupe est
complémentaire aux autres canaux à la disposition des
lanceurs d'alertes pour effectuer un signalement (hiérarchie,
Référent Conformité de l'entité, ressources humaines,
département juridique ou syndicats). Un lanceur d'alerte
potentiel dispose donc de la possibilité de choisir le canal
le plus approprié au regard de son signalement.
4.5.2 S'engager pour le développement des territoires
/ DPEF /
Engagées auprès des populations locales, les filiales de Rubis attachent une grande importance au dialogue avec les parties
prenantes et à la promotion du dynamisme des régions dans lesquelles elles sont implantées, tant sur le plan de l'économie
et de l'emploi que sur celui de la culture et du vivre-ensemble. Le Groupe s'engage également par une politique de mécénat
active et ciblée.
4.5.2.1 Des relations étroites avec les parties prenantes
Les parties prenantes du Groupe sont constituées des
collaborateurs et de leurs représentants (délégués
syndicaux, CSE, etc.), des actionnaires, des pouvoirs publics
nationaux et locaux (Dreal, Driee, etc.), d'organismes de
régulation, de syndicats, d'associations et d'autres
organismes privés intervenant sur des problématiques
sociales et environnementales, des clients et des
fournisseurs, ainsi que des populations riveraines des
installations des filiales.
Le Groupe a également toujours pris en compte les impacts
des installations et des activités sur la vie des riverains. Ceci
est devenu, par ailleurs, une obligation pour les sites classés
Seveso, donnant lieu à la signature de plans de prévention
des risques technologiques (PPRT) négociés avec les
administrations et les associations concernées
(cf. section 4.2.3 détaillant les mesures de sécurité
industrielle mises en œuvre).
Des mesures ont été prises en faveur des riverains des sites
industriels visant notamment à éviter ou à amoindrir la
nuisance liée aux passages des camions, par l'achat ou la
location de terrains afin de créer des parkings de
stationnement pour les camions-citernes en attente de
chargement, ou encore par la mise en place sur certains
sites d'un système de rendez-vous pour le chargement des
camions.
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- Travailler de manière intègre et responsable
Lorsque l'activité menée localement l'exige, les Directeurs
de sites ont des contacts réguliers avec l'ensemble des
intervenants des administrations publiques, aux niveaux
local, régional et national, pour l'application de la
réglementation et pour des permis d'exploitation :
en France (branche Distribution d'énergies et JV
Stockage)
: Dreal (Directions régionales de
l'environnement, de l'aménagement et du logement),
Drieat Île-de-France (Direction régionale et
interdépartementale de l'environnement, de
l'aménagement et des transports), CLIC (Comités locaux
d'information et de concertation), CSS (Commission de
suivi de site), mairies, préfectures, pompiers (SDIS
Service départemental d'incendie et de secours),
douanes ;
aux Pays-Bas et en Belgique (JV Stockage) : organismes
chargés des constructions ou de la vérification de la
conformité réglementaire, notamment pour la sécurité et
la sûreté des installations, le respect des normes
environnementales et la conformité à la réglementation
douanière.
Les filiales concernées participent en outre activement aux
campagnes régionales sur les risques industriels majeurs
pour informer les populations locales des activités qui y ont
lieu, des produits stockés et des consignes de sécurité.
Certains Directeurs de sites se sont ainsi déplacés dans des
écoles pour sensibiliser le public à ces risques, d'autres ont
organisé des visites des installations industrielles pour des
jeunes, des journalistes ou des élus.
L'activité Production d'électricité photovoltaïque nécessite
un accès au foncier plus significatif que pour les autres
activités du Groupe et hors de zones industrielles ou
d'activité. Pour permettre la meilleure intégration possible
de ses projets dans les territoires, l'entreprise s'inscrit dans
une démarche sincère de concertation.
Elle s'est notamment dotée d'une charte qui définit les
valeurs, principes et engagements en faveur de la
concertation, dans l'objectif de mettre en œuvre un dialogue
de qualité permettant de construire une relation de
confiance durable avec les parties prenantes d'un projet
(propriétaire du terrain, exploitant du site, riverains,
collectivités, etc.).
Il s'agit de permettre à chacun d'exprimer ses attentes, afin
d'adapter le projet au mieux et de favoriser son acceptabilité
en trouvant le compromis d'aménagement optimal. Pour
cela, l'activité Production d'électricité photovoltaïque
organise tout au long de la vie des projets, des visites sur
ses installations, des rencontres (réunions publiques,
permanences, ateliers thématiques, conférences, etc.) et
rend compte de ses actions de dialogue et concertation.
En 2023, 100 % des projets > 1 MWc développés dans
l'année par l'activité Production d'électricité photovoltaïque
ont fait l'objet d'une concertation publique dans le respect
des principes de sa charte. 100 % des enquêtes publiques
relatives aux projets en développement ont abouti à un avis
favorable du commissaire enquêteur chargé d'évaluer
l'accueil d'un projet d'aménagement d'un territoire par sa
population.
En 2023, l'entreprise a signé un partenariat avec l'Association
des maires ruraux de France (AMRF). Parmi ses objectifs,
accompagner les élus dans la transition énergétique en leur
partageant expertise et retours d'expérience de l'entité
Rubis Photosol en tant qu'acteur historique et leader dans
les grandes installations photovoltaïques au sol en France,
et particulièrement en matière d'agrivoltaïsme responsable
dont il est un des pionniers. Les communes et leurs
représentants jouent un rôle moteur dans le développement
des énergies renouvelables et leur acceptabilité locale. Ce
partenariat leur permettra de bénéficier de formations,
newsletters, ateliers ou encore de visites d'installations
agrivoltaïques afin d'échanger avec les agriculteurs
partenaires et mieux faire connaître cette pratique encore
récente et appelée à être un levier majeur des transitions
climatique, énergétique et agricole.
Qu'est-ce qu'un PPRT ?
Institués par la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation
des dommages et son décret d'application du 7 septembre 2005, les plans de prévention des risques technologiques
(PPRT) ont pour finalité d'encadrer plus étroitement l'urbanisation future autour des sites Seveso seuil haut.
Le PPRT est un document élaboré par l'État. Il délimite un périmètre d'exposition aux risques autour d'une installation
donnée en tenant compte de la nature et de l'intensité des risques technologiques et des mesures de prévention mises
en œuvre.
Rubis n'a pas d'activités extractives, toutefois, il veille à
respecter les diverses cultures et traditions des peuples
autochtones sur les territoires où il opère.
À titre d'exemple, une consultation des populations
autochtones a été réalisée en 2019 lors de l'enquête publique
pour le projet CEOG en Guyane, dans lequel Rubis n'est pas
majoritaire.
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- Travailler de manière intègre et responsable
4.5.2.2 Une implication économique et sociale dans les bassins de vie
régionaux
Les filiales de Rubis s'impliquent dans la vie économique et
sociale des régions dans lesquelles elles sont implantées.
Leurs actions se traduisent notamment par une contribution
au dynamisme de l'emploi local : plus de 98 % des
collaborateurs du Groupe sont embauchés localement. De
plus, les sites essayent de privilégier le plus souvent des
relations d'affaires avec des fournisseurs locaux (plus de
37 %).
DISTRIBUTION D'ÉNERGIES
Au sein de l'activité Support & Services (Distribution
d'énergies), la raffinerie SARA contribue aussi fortement au
dynamisme des recrutements, puisque le nombre d'emplois
directs et indirects a été évalué à plus de 600 sur les trois
départements d'Outre-mer (Martinique, Guadeloupe et
Guyane).
Concernant l'activité Retail & Marketing (Distribution
d'énergies), les réseaux d'installations de petite ou moyenne
taille (stations-service, petits dépôts) ont un impact non
négligeable sur l'emploi puisque le Groupe exploite
1 084 stations-service, la plupart étant gérées par des
indépendants. Le nombre d'emplois (gérants, pompistes,
gardiens) générés par l'activité de ces stations a été estimé
à près de 13 000 (soit environ 12 emplois à temps plein par
station). Cette estimation a été faite sur la base d'un travail
de reporting en cours afin de mieux identifier notre
contribution à la création d'emplois indirects. Elle sera
affinée progressivement. En outre, en 2022, Vitogaz France
a été certifié Service France Garanti à la suite d'un audit
Afnor, témoignant de son engagement envers l'emploi
national.
C'est également le cas de la JV Stockage, dont les
terminaux travaillent essentiellement avec des prestataires
régionaux connaissant parfaitement les installations et
leurs différentes évolutions. La promotion de l'emploi
s'accompagne donc d'une optimisation des travaux
d'entretien et de maintenance courante des sites par les
sous-traitants.
Outre les impacts directs en termes de recrutements, les
installations du Groupe constituent un élément clé du
dynamisme de l'activité économique locale car la JV
Stockage et la branche Distribution d'énergies répondent à
des besoins stratégiques, tels que le stockage de produits
utilisés dans des processus industriels, l'approvisionnement
et le transport de bitume pour l'amélioration du réseau
routier, la mise à disposition de carburants, etc.
De nombreuses actions sont mises en place par les filiales
afin d'avoir un impact positif sur les communautés qui les
entourent. Au sein de la branche Distribution d'énergies,
en 2023, Ringardas a fait don d'un forage solaire à la
communauté de Bundu Ama dans l'État de River. Des
millions de personnes dans le monde n'ayant pas accès à
l'eau potable, doivent compter sur des sources telles que les
puits, les rivières ou les lacs qui sont susceptibles d'être
contaminés, ou marcher sur une longue distance pour
collecter de l'eau propre. C'est dans ce contexte que
Ringardas a mis en place ce projet dans le cadre de sa
responsabilité sociale à l'égard de la communauté d'accueil
où elle opère, afin de lui permettre un accès à une eau
propre. Sicogaz, filiale de Vitogaz France, accueille depuis
le mois de juin dernier des ruches sur son site de Brûlon dans
la Sarthe. Cette initiative démontre un engagement concret
en faveur de la préservation de l'environnement, tout en
renforçant les liens avec la communauté locale. La
collaboration étroite des équipes Sicogaz avec un apiculteur
spécialiste de la pollinisation et un menuisier ont permis
d'assurer le respect de l'écosystème tout en réduisant
l'impact sur l'agriculture et la biodiversité régionale. SARA
s'est engagée auprès de la fondation SMA (Service Militaire
Adapté) qui a pour objectif de soutenir des projets ciblés
visant à sécuriser le parcours d'insertion professionnelle et
sociale des anciens volontaires, ainsi que des jeunes
ultramarins. Ce partenariat s'inscrit dans l'engagement de
SARA envers l'inclusion, l'insertion professionnelle et le bien-
être des jeunes antillo-guyanais.
STOCKAGE (JV)
Les dépôts de la JV Stockage s'intègrent à la logistique des
produits chimiques, pétrochimiques, agroalimentaires et
des engrais liquides qui approvisionnent des industries à
proximité. Leur présence et leur capacité d'adaptation sont
indispensables au développement des industries régionales.
À titre d'exemple, une filiale française de la JV dessert
l'ensemble de la vallée de la chimie lyonnaise et grenobloise.
Enfin, cette participation au développement régional se
traduit aussi par l'implication des filiales dans la vie sociale
des zones dans lesquelles le Groupe est implanté. Les
Directeurs de filiales et d'établissements entretiennent des
relations suivies avec les communautés locales et la loi sur
les plans de prévention des risques technologiques (PPRT)
a également favorisé ce dialogue et ce rapprochement.
Les équipes de la JV Stockage sont, par exemple, en relation
étroite avec les ports avec lesquels ont été signées des
concessions (Rotterdam, Anvers, Barcelone, Tarragone,
Bilbao, Valence, Rouen, Strasbourg, Dunkerque et Brest). Les
Directeurs de sites sont encouragés à prendre des
responsabilités au sein de ces organismes portuaires. De
manière générale, l'ensemble des terminaux implantés dans
des zones industrielles participent activement aux projets
des associations locales, afin de maintenir l'activité
économique de la zone.
Plus globalement, l'implication des filiales dans les bassins
de vie régionaux se matérialise aussi par une participation
active aux initiatives qui soutiennent, promeuvent ou
préservent le patrimoine culturel et le tissu associatif. Cette
forme d'engagement intervient en complément des activités
de mécénat du Groupe.
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- Travailler de manière intègre et responsable
PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ PHOTOVOLTAÏQUE
Donner la priorité aux achats et aux emplois
locaux
L'activité Production d'électricité photovoltaïque privilégie
le recours à des entreprises du territoire national en
collaborant directement avec des sociétés locales, les
antennes locales de Pôle Emploi ou les filiales locales des
grands groupes de BTP.
Les prestations de construction de type terrassement,
déblai, remblai et clôture sont contractualisées avec des
entreprises situées à proximité des sites.
En 2023, 382 emplois locaux indirects ont ainsi été générés
sur le territoire national grâce à la construction et
l'exploitation de nos installations photovoltaïques. Les
emplois indirects sont calculés selon la méthodologie de
l'Ademe dans l'outil TETE (Transition écologique Territoire
Emploi), qui utilise comme donnée d'entrée la capacité
installée dans l'année.
Les structures permettant de soutenir les panneaux
photovoltaïques sont fabriquées en Europe.
Les modules sont aujourd'hui essentiellement fabriqués en
Asie, mais l'entité s'engage à ouvrir son panel de consultation
à la filière française dès que celle-ci sera opérationnelle.
Une gigafactory est en projet à Fos-sur-Mer, avec une mise
en service souhaitée fin 2025 et une capacité de production
annuelle de 5 GWc à terme.
À partir de 2024, les études d'impact seront confiées à des
bureaux d'étude sélectionnés dans un rayon de deux heures
de route autour de chaque site en développement. À cette
fin, un outil cartographique interne a été développé en 2023
pour permettre un ciblage géographique précis dans
l'identification des partenaires potentiels.
En 2023, le taux d'achats locaux de Rubis Photosol s'élevait
à 79 %. Cela correspond à la part des achats réalisés auprès
de fournisseurs immatriculés dans le pays d'implantation
de l'entité, sur la base des dépenses facturées.
Impliquer les habitants via le financement
participatif
Le financement participatif permet à des particuliers de
financer des projets à impact environnemental positif en
apportant une contribution financière. Au sein de l'activité
Production d'électricité photovoltaïque, il contribue à la
construction des parcs solaires.
L'entreprise ouvre le financement participatif en priorité aux
habitants de la commune d'accueil du projet, de
l'intercommunalité et du département.
Au cumul à fin 2023, depuis la création de Photosol,
11,5 millions d'euros ont été collectés en financement
participatif auprès de 1 909 investisseurs particuliers
bénéficiant de rendements attractifs.
Faire preuve d'exemplarité en matière
d'agrivoltaïsme
L'agrivoltaïsme est une opportunité pour créer une activité
complémentaire sur une exploitation agricole. Chaque
partie est gagnante : Rubis Photosol verse un loyer au
propriétaire de la parcelle et rémunère l'agriculteur pour
l'entretien de la parcelle, ce qui lui permet de bénéficier d'un
revenu stable à long terme. En 2023, 190 000 euros de
complément de revenus ont été versés aux exploitants
agricoles pour l'entretien des espaces verts sur nos parcs.
En 2023, nous avons signé la première convention
agrivoltaïque du département de la Nièvre en partenariat
avec la Chambre d'agriculture et le Groupement d'utilisation
des financements agricoles (GUFA) de la Nièvre. Cette
convention définit les conditions d'installation des prochains
parcs solaires du Groupe dans ce département, concernant
le partage de la valeur entre toutes les parties prenantes,
avec des seuils de revenu minimal garanti pour l'agriculteur,
ainsi que la contribution financière du Groupe aux projets
agricoles et alimentaires structurants financés par le GUFA
dans le département.
Le Groupe est engagé dans le développement d'un
agrivoltaïsme responsable. L'objectif est de maintenir sur le
long terme une activité agricole viable et pérenne. Cela se
traduit par la conception de projets agrivoltaïques adaptés
à chaque exploitation, tout en veillant au respect des
besoins de chaque filière et du territoire.
En 2023, le Groupe s'est engagé à respecter la « Charte pour
le développement de projets agrivoltaïques ovins vertueux »
et les « Recommandations techniques concernant la
conception des parcs agri-solaires ovins » publiées par la
Fédération nationale ovine (FNO), dont l'objectif est
d'assurer la pérennité des activités de production d'agneaux
ou de lait de brebis.
Elle affirme cinq engagements pour un agrivoltaïsme
responsable :
respecter l'exploitant et son travail ;
préserver le sol et son potentiel agronomique ;
maintenir les cultures et respecter le bien-être des
animaux d'élevage ;
faire progresser la connaissance autour de l'agrivoltaïsme ;
intégrer chaque installation à son environnement.
Pour en savoir plus : https://photosol-agri.fr/5-
engagements-pour-un-agrivoltaisme-responsable/.
Afin de continuer à enrichir son expertise agrivoltaïque,
l'activité Production d'électricité photovoltaïque est investie
dans de nombreux partenariats :
cinq projets de recherche en cours dans le cadre de
programmes privés pour développer l'expertise technique
sur l'agrivoltaïsme ;
deux projets de recherche en cours dans le cadre de
programmes publics avec l'Inrae (l'Institut national de
recherche pour l'agriculture, l'alimentation et
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- Travailler de manière intègre et responsable
l'environnement), pour développer la connaissance
scientifique autour de l'agrivoltaïsme ;
deux accords avec des organisations agricoles pour
adapter les systèmes agrivoltaïques aux besoins
spécifiques de chaque filière agricole.
Pionnier de l'agrivoltaïsme en élevage ovin, l'activité
Production d'électricité photovoltaïque adapte aujourd'hui
ses solutions autour de projets en lien avec toutes les filières
agricoles. À cette fin, le pôle Agrivoltaïque historique se
renforcera en 2024 avec la création d'un service R&D pour
concevoir des systèmes agrivoltaïques à forte valeur
ajoutée pour chaque filière agricole.
À fin 2023, l'activité agrivoltaïque représente 45 % en
surface (surface clôturée en hectares) et 41 % en capacité
(puissance en MWc) des parcs solaires au sol exploités par
cette activité au sein du Groupe.
Générer des retombées fiscales de long
terme
Les parcs photovoltaïques génèrent sur le long terme des
retombées financières qui bénéficient aux habitants. Les
taxes locales, notamment l'IFER (imposition forfaitaire des
entreprises de réseaux), contribuent en effet au financement
des services publics et à des améliorations d'aménagement
sur le territoire.
La filière solaire contribue significativement à l'IFER, dont
la taxe est calculée en proportion de la puissance d'injection
des parcs photovoltaïques.
En 2023, l'activité Production d'électricité photovoltaïque du
Groupe a payé 2,5 millions d'euros d'impôts locaux,
bénéficiant aux collectivités.
4.5.2.3 Les actions sociétales du Groupe : un engagement local
pour favoriser l'accès à l'éducation et à la santé
Les actions sociétales menées par le Groupe et ses filiales sont animées par deux engagements :
Éducation
Permettre un meilleur accès à l'éducation
et encourager la formation et l'entrepreneuriat
Santé
Permettre un meilleur accès à la santé,
à l'hygiène et aux soins
Répondant à la volonté du Groupe d'être parfaitement
intégré dans les régions où il opère et de contribuer à leur
développement, Rubis soutient avec ses filiales des
associations œuvrant auprès des populations les plus
vulnérables pour un meilleur accès à l'éducation et à la
santé. Chaque projet est porté avec la filiale locale et
s'adapte aux problématiques de terrain afin de répondre au
mieux aux attentes des populations.
Rubis soutient ponctuellement des actions d'urgence afin
de venir en aide aux populations touchées par des
catastrophes naturelles et/ou crises humanitaires.
Indépendamment des actions sociétales de Rubis, chaque
filiale s'engage auprès des projets associatifs locaux de son
choix, de manière ponctuelle ou sur le long terme.
Pour poursuivre et renforcer sa démarche volontariste, le
Groupe a inscrit l'engagement suivant dans sa feuille de
route RSE ThinkTomorrow 2025 : en 2025, 100 % des
business units auront mis en œuvre des actions sociétales
répondant à un besoin local en lien avec l'un des deux axes :
éducation et santé.
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- Travailler de manière intègre et responsable
Chiffres clés en 2023
Près de 700 000 euros alloués par Rubis à ses actions sociétales.
52 associations soutenues en Afrique, Europe et Caraïbes.
Dont 2 donations exceptionnelles au fonds de solidarité Maroc de la Fondation de France et aux pompiers de Gouveia
au Portugal.
Plus de 160 000 bénéficiaires.
94 % des business units engagées dans les actions sociétales du Groupe.
4 nouvelles business units impliquées.
Plus de 1 200 collaborateurs engagés : journées solidaires, collectes, rencontres, etc.
Nos actions sociétales en Afrique
En Afrique, le Groupe s'engage auprès d'associations de proximité cherchant à favoriser l'accès à l'éducation et
l'insertion sociale de jeunes issus de communautés défavorisées. Ainsi, à Madagascar, en Éthiopie, en Zambie, au
Botswana et au Sénégal, un soutien est apporté à des écoles ou centres communautaires assurant la scolarisation des
enfants des communautés locales et répondant aux besoins prioritaires de leurs familles. Au Kenya, l'accompagnement
se poursuit dans les études supérieures avec un programme de bourses d'études mené par la filiale Rubis Energy Kenya.
Nos actions sociétales dans les Caraïbes
Dans les Caraïbes, les associations soutenues sont
multiples : Rubis Energy Jamaica a notamment mis
en place à l'été 2023 un camp d'été à destination
des jeunes des communautés de Kingston, avec un
accent sur les compétences de vie, le sport et l'art.
Rubis Antilles Guyane poursuit de son côté son
partenariat avec le projet Géno, initiative pour la
recherche sur les maladies rares menée au CHU de
La Meynard en Martinique.
Nos actions sociétales en Europe
En France, Rubis SCA s'implique sur le long terme auprès
d'associations telles que l'École à l'Hôpital qui œuvre pour la
poursuite de la scolarité des enfants hospitalisés, ou l'IHU Liryc,
institut dédié aux maladies du rythme cardiaque. Ailleurs en
Europe, les filiales s'engagent notamment dans la santé
(recherche, accompagnement des patients), avec un accent sur
les initiatives sportives ou ludiques en faveur des personnes en
situation de handicap ou en situation de précarité (distribution
alimentaire, centres d'accueil).
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- Travailler de manière intègre et responsable
4.5.2.4 Rubis Mécénat : fonds de dotation du groupe Rubis pour des projets
artistiques et sociétaux engagés
Rubis Mécénat est un fonds de dotation créé par le groupe Rubis en 2011, qui a pour mission, d'une part, de soutenir la
création contemporaine émergente en France à travers des aides à la production artistique et, d'autre part, de développer
des projets humanitaires, éducatifs et sociaux à vocation pérenne, destinés à l'insertion professionnelle de jeunes issus de
milieux défavorisés à travers la pratique artistique dans certains pays où le Groupe est implanté.
Les actions de Rubis Mécénat se développent autour de deux axes :
Création contemporaine
Soutenir la création contemporaine
émergente en France
Projets humanitaires et artistiques
Développer des projets éducatifs et sociaux
destinés à l'insertion professionnelle de jeunes
à travers la pratique artistique
Rubis Mécénat depuis 2011
Plus de 30 aides à la production artistique pour accompagner des artistes contemporains en France dans la création
d'un nouveau travail en collaboration avec des institutions culturelles.
3 projets humanitaires, éducatifs et artistiques à vocation pérenne développés par Rubis Mécénat en Afrique du
Sud, en Jamaïque et à Madagascar destinés à l'insertion professionnelle de jeunes issus de milieux défavorisés à
travers la pratique artistique.
Plus de 500 jeunes adultes (14-30 ans) soutenus dans le cadre de ces projets.
Près de 100 bourses d'études octroyées à ces jeunes bénéficiaires pour accéder à des études supérieures et les
accompagner dans leur avenir professionnel.
L'année 2023 en chiffres
Une dotation de plus de 1,3 million d'euros attribuée par Rubis.
Plus de 50 jeunes adultes (15-30 ans) ont bénéficié d'une formation et d'ateliers hebdomadaires au sein des trois
projets humanitaires menés par Rubis Mécénat en Afrique du Sud, en Jamaïque et à Madagascar.
Une 10aine de bénéficiaires de ces projets ont reçu des bourses d'études pour accéder à des études supérieures dans
le domaine artistique en Jamaïque et en Afrique du Sud.
5 bénéficiaires du projet Ndao Hanavao à Madagascar ont été accompagnés dans la création d'une entreprise éco-
responsable autour du recyclage des déchets plastiques.
2 artistes ont reçu une aide à la production artistique de Rubis Mécénat avec des expositions en France en 2023 :
l'artiste britannique Yemi Awosile (Frac Grand Large – Hauts-de-France, Dunkerque) et l'artiste franco-turc Marc
Lohner (église Saint-Eustache, Paris – avec les Beaux-Arts de Paris).
13 jeunes artistes et cinéastes ont bénéficié d'un accompagnement professionnalisant dans le cadre d'un atelier
pour la jeune création documentaire mené par les Ateliers Médicis à Clichy-Montfermeil et soutenu par Rubis Mécénat,
avec une restitution de leurs travaux au Centre Pompidou, Paris.
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- Note méthodologique
4.6 Note méthodologique
/ DPEF /
La présente section contient une note méthodologique et une table de concordance destinées à une meilleure compréhension
des informations RSE. Il a ainsi été décidé de présenter le périmètre et la méthode de remontée des informations RSE et de
communiquer les principales définitions contenues dans les référentiels internes de remontée des informations sociales et
environnementales. Ces publications permettront au lecteur d'appréhender plus précisément le champ d'application et la
pertinence de chaque information.
4.6.1 Périmètre RSE
Les règles relatives aux dates d'entrée et de sortie de
périmètre d'une entité sont définies comme suit :
toute acquisition d'entité (externe au Groupe) est prise
en compte au plus tôt dans le périmètre RSE à compter
du premier exercice complet intervenant après la date
d'intégration de l'entité dans le périmètre financier. Cette
règle permet une meilleure intégration des processus RH,
des standards sécurité, des engagements du Groupe et
des indicateurs de suivi correspondants ;
sauf indication contraire, les données RSE de l'entité
cédée ou liquidée en cours d'exercice sont exclues du
reporting RSE pour l'ensemble de l'exercice au cours
duquel elle a été cédée ou liquidée.
4.6.1.1 Données environnementales
Le périmètre de la remontée des informations
environnementales correspond, sauf exception
expressément mentionnée, au périmètre financier du
Groupe. Les sociétés contrôlées font l'objet d'une
intégration globale à l'exception des données relatives aux
émissions de gaz à effet de serre (cf. ci-après).
Les données environnementales de la JV Stockage,
contrôlée conjointement par la holding et son partenaire et
mise en équivalence, sont présentées à 100 % et selon le
taux de détention du capital par Rubis SCA (55 %). Les
données environnementales de la JV Stockage étaient
historiquement communiquées avec un décalage d'un an.
Ce décalage a été régularisé. Les données 2023
correspondent à l'exercice 2023 et les données des
exercices précédents n'ont pas été retraitées (décalage
d'un an maintenu pour ces exercices).
Le périmètre exact de remontée des données
environnementales peut varier selon les indicateurs
environnementaux, en fonction de leur pertinence et des
méthodes de comptabilisation appliquées. Les données
environnementales sont collectées au niveau des entités
juridiques.
Les données environnementales sont publiées par activité.
Des données chiffrées sont publiées pour les activités
ayant les impacts environnementaux les plus significatifs
(activité Support & Services au sein de la Distribution
d'énergies, ainsi que les activités de la JV Stockage).
Les émissions de gaz à effet de serre des activités du
Groupe ainsi que les émissions de gaz à effet de serre
relatives à l'utilisation par les clients des produits vendus
pour usage final ont été évaluées et sont publiées pour
l'ensemble des entités du périmètre financier, à l'exception
de Rubis SCA/Rubis Patrimoine, du fait de son impact non
significatif (26 collaborateurs, pas d'activité opérationnelle).
Conformément aux principes du GHG Protocol, les données
font l'objet d'une intégration proportionnelle, à hauteur du
pourcentage d'intérêt détenu, à l'exception de l'activité
Production d'électricité photovoltaïque, détenue à 80 % et
prise en compte à 100 % (les 20 % restants étant détenus
par les dirigeants fondateurs historiques).
4.6.1.2 Données sociales
Le périmètre de la remontée des informations sociales
correspond, sauf exception expressément mentionnée, au
périmètre financier du Groupe. Les sociétés contrôlées font
l'objet d'une intégration globale.
Les données sociales de la JV Stockage, contrôlée
conjointement par la holding et son partenaire et mise en
équivalence, sont présentées à 100 %.
Les informations sont présentées distinctement pour la
holding, la branche Distribution d'énergies (activités Retail
& Marketing et Support & Services), l'activité Production
d'électricité photovoltaïque et pour le Stockage (JV) et/ou
par zone géographique.
Le périmètre exact de remontée des données sociales peut
varier selon les indicateurs sociaux, en fonction de leur
pertinence et des méthodes de comptabilisation
appliquées. Les données sociales sont collectées au niveau
des entités juridiques. En 2023, les entités de moins de
10 salariés (représentant 12 entités et 44 salariés au total,
soit 1 % des effectifs totaux du Groupe), du fait d'effectifs
restreints, ont bénéficié d'une liasse de reporting allégée
(22 indicateurs à compléter au lieu de 95).
Par ailleurs, l'activité de shipping nécessite le recours à des
équipages embauchés en contrat temporaire (avec une
entité du Groupe ou en intérim). Ces effectifs non
permanents du Groupe (436 personnes en 2023) ne sont
pas pris en compte dans le suivi des indicateurs sociaux
publiés.
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- Note méthodologique
4.6.1.3 Données sociétales/éthiques
Le périmètre de la remontée des informations sociétales/
éthiques correspond au périmètre financier du Groupe. Les
sociétés contrôlées font l'objet d'une intégration globale.
Afin de faciliter la remontée d'information, les données
sociétales/éthiques sont collectées au niveau des business
units, qui sont les entités qui consolident les données.
4.6.2 Méthode de remontée des informations
La production d'informations RSE est réalisée
conjointement entre les filiales et la holding du Groupe. Elle
est soumise à des vérifications internes systématiques.
Le Groupe a initié, depuis un certain nombre d'années, un
processus d'identification des risques significatifs par la
mise en place de cartographies des risques. Toutes les
informations relatives à cette identification, à la gestion et
au suivi des risques sont décrites aux chapitres 3 et 4 du
présent Document d'enregistrement universel.
4.6.2.1 Comparabilité et fiabilité des informations
Des protocoles relatifs à la remontée des informations ont
été conçus de manière à permettre une comparabilité des
résultats entre les entités du Groupe concernées.
Cependant, les performances environnementales ne sont
comparables qu'à l'échelle d'une activité donnée.
Le dynamisme de l'activité du Groupe se traduisant par une
croissance externe significative, le périmètre RSE varie
également de manière constante et ne permet pas de
véritable comparabilité des données entre plusieurs
exercices en l'absence de ratio.
En partenariat avec les Directions des filiales concernées,
des référentiels de remontée des informations
environnementales et sociales ont été élaborés. Ils
définissent avec précision chaque donnée mentionnée
dans les protocoles de remontée des informations, afin de
réduire les risques de divergences d'interprétation des
notions.
4.6.2.2 Mesures de contrôle
Les données collectées font l'objet de contrôles de
cohérence au niveau local, puis par les directions
fonctionnelles de la branche Distribution d'énergies et des
activités Production d'électricité photovoltaïque et
Stockage (JV), et enfin par la Direction RSE & Conformité
Groupe. La cohérence entre le périmètre financier et celui
des données sociales est assurée par la Direction RSE &
Conformité Groupe.
4.6.2.3 Changements de méthode
Sauf disposition contraire, les changements de méthode
n'interviennent pas après le lancement de la campagne de
remontée des informations au sein des entités du Groupe.
Les changements de méthode sont élaborés et/ou
supervisés par la Direction RSE & Conformité Groupe après
consultation de la branche Distribution d'énergies et des
activités Production d'électricité photovoltaïque et
Stockage (JV). Ils tiennent compte, le cas échéant, des
observations formulées par les parties prenantes sur la
pertinence et la qualité des définitions retenues dans le
référentiel.
4.6.2.4 Limites méthodologiques
Il est important de noter que les indicateurs peuvent
présenter des limites méthodologiques du fait :
de l'absence d'harmonisation des législations nationales
et notamment des particularités des lois sociales de
certains pays ;
de l'hétérogénéité des données gérées dans les filiales
du Groupe ;
de changements de définition pouvant affecter leur
comparabilité ;
des modalités pratiques de la collecte ;
de la disponibilité des données sources à la date du
reporting.
Les indicateurs sont à interpréter pour certains avec
précaution, notamment pour les moyennes, puisqu'il s'agit
de données mondiales qui requièrent une analyse plus fine
au niveau des zones géographiques, des pays ou des
métiers concernés.
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- Note méthodologique
4.6.2.5 Outils de remontée de l'information
Les données sont, sauf exceptions dûment mentionnées
ci-après, remontées par les entités opérationnelles du
périmètre via le logiciel de reporting mis en place en 2020
par le Groupe.
DONNÉES ENVIRONNEMENTALES
Les différentes activités du Groupe ayant des impacts
environnementaux qui leur sont propres (cf. section 4.2.2),
les méthodes de calcul des données peuvent varier selon
l'activité. Les définitions sont, en revanche, uniformisées au
niveau de chaque branche, au sein d'un « référentiel de
remontée des informations environnementales » qui a été
intégré dans le logiciel de reporting des données RSE du
Groupe.
Les données de la branche Distribution d'énergies sont
remontées par les entités dans le logiciel de reporting, à
l'exception des données de SARA (raffinerie) qui font l'objet
d'un rapport spécifique émis par ses équipes HSE et des
données relatives au nombre de sites Seveso transmises de
manière consolidée par le siège.
Les données de l'activité Production d'électricité
photovoltaïque sont remontées par les entités dans le
logiciel de reporting.
Les données des entités du périmètre de Stockage (JV) sont
communiquées de manière consolidée par le Responsable
RSE de la JV pour être intégrées dans le logiciel de reporting
du Groupe.
DONNÉES SOCIALES
Les protocoles de remontée des données sociales
comprennent, quelle que soit l'entité, des informations
similaires fondées sur des définitions standardisées au sein
d'un « référentiel de remontée des informations sociales »
qui a été intégré dans le logiciel de reporting des données
RSE.
DONNÉES SOCIÉTALES/ÉTHIQUES
Les données sociétales/éthiques sont remontées via le
logiciel de reporting, sur la base de définitions standardisées
applicables à toutes les entités et sont pour partie produites
par la holding (politique éthique du Groupe). Concernant les
actions de mécénat, ainsi que le dialogue avec les parties
prenantes et l'ancrage régional, les informations collectées
peuvent résulter de la communication publique des filiales
et/ou d'un protocole de remontée des informations
sociétales.
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- Note méthodologique
4.6.3 Définitions
Notions
(par ordre
alphabétique) Définitions
1) Informations environnementales
Composés
organiques
volatils (COV)
Distribution d'énergies
Les émissions consolidées de COV correspondent aux valeurs déclarées au cours de l'exercice sur l'ensemble des sites français
soumis à des obligations déclaratives au titre de la réglementation en vigueur. Dans l'activité de raffinage, les évaluations des
émissions de COV font l'objet d'une campagne de sniffing bisannuelle effectuée par un organisme extérieur habilité.
Stockage (JV)
Les émissions consolidées de COV correspondent aux valeurs déclarées au cours de l'exercice sur l'ensemble des sites.
Consommation
énergétique
Il n'existe aucune définition légale impérative à ce sujet.
Distribution d'énergies
L'activité Retail & Marketing n'est majoritairement pas fortement consommatrice d'énergie. Elle n'est donc pas de nature à
justifier la mise en place d'un système global de mesure à l'échelle de la branche. Dans l'activité de raffinage, la raffinerie utilise
une partie du pétrole brut de son stockage pour produire de l'énergie (électricité et vapeurs). Une base de données interne suit
en temps réel la production d'énergie et la consommation du site.
Production d'électricité photovoltaïque
Les données sont la somme des quantités de carburants et de gaz naturel achetées.
Stockage (JV)
Les données sont la somme des quantités de carburants, de combustibles ou d'électricité achetées, converties en GJ, à l'exception
des carburants de tout transport de personnel administratif (siège et Direction des sites).
Déchets
dangereux
Distribution d'énergies
L'activité Retail & Marketing n'est majoritairement pas émettrice de déchets dangereux. Elle n'est pas de nature à justifier la
mise en place d'un système global de mesure à l'échelle de la branche.
Dans l'activité de raffinage, les déchets sont les valeurs déclarées au cours de l'exercice.
Production d'électricité photovoltaïque
L'activité Production d'électricité photovoltaïque ne génère pas ou très peu de déchets dangereux et seulement lors de la phase
de construction et démolition des parcs. Les prestataires sont tenus d'envoyer le registre des déchets. Les déchets sont les
valeurs déclarées au cours de l'exercice sur l'ensemble des chantiers de construction et démolition.
Stockage (JV)
Les déchets sont les valeurs déclarées au cours de l'exercice sur l'ensemble des sites.
Dioxyde de
soufre (SO2)
Les émissions de SO2 sont évaluées dans l'activité de raffinage. Ces émissions sont évaluées via un fichier de calculs par le
Bureau technique de production de la raffinerie. Le flux de SO2 est quant à lui calculé en fonction du bilan des combustibles
(sur la base du bilan matière réconcilié) et des teneurs en soufre des combustibles analysés par le laboratoire de la raffinerie.
La concentration de SO2 est déduite en fonction du volume des fumées calculé selon le pouvoir calorifique inférieur (CPI) de
chaque combustible. Cette méthode de calcul est contrôlée annuellement par un organisme extérieur habilité.
Eau utilisée/
Eau traitée
Il s'agit des eaux stagnantes (ex. : bassins, lacs) ou courantes (ex. : rivières) à la surface du sol, des eaux de mer, des eaux
pluviales, des eaux souterraines et celles provenant du réseau de distribution qui ont servi aux activités de l'entité du Groupe.
Les eaux traitées sont les eaux prélevées ayant fait l'objet d'un traitement avant leur rejet, auxquelles sont ajoutées une partie
des eaux pluviales.
Distribution d'énergies
La majorité des activités de Retail & Marketing ne nécessitent pas une utilisation récurrente et en quantité importante des
eaux dans le cadre d'un processus industriel.
Dans l'activité de raffinage, la consommation d'eau est évaluée sur la base du relevé de compteur. Le volume d'eau rejetée
correspond à la valeur enregistrée par le débitmètre à la sortie du traitement des eaux résiduaires.
Production d'électricité photovoltaïque
L'eau utilisée par l'activité Production d'électricité photovoltaïque est principalement utilisée lors du nettoyage des modules
et de façon ponctuelle. La quantité d'eau utilisée est évaluée sur la base des rapports de lavage édités par les prestataires au
cours de l'exercice sur l'ensemble des parcs.
Stockage (JV)
Les quantités d'eau utilisée ou traitée sont les valeurs déclarées au cours de l'exercice sur l'ensemble des sites.
Gaz à effet
de serre
(émissions)
Seul le dioxyde de carbone (CO2) est évalué, les autres gaz à effet de serre (dont le méthane) ne concernant pas, selon nos
estimations, les activités du Groupe (annexe II de la directive 2003/87/CE). Les émissions de CO2 ont donné lieu à la réalisation
d'un bilan carbone dont le périmètre est détaillé dans les définitions « scope 1 », « scope 2 » et « scope 3 ».
Matières en
suspension
Il s'agit de particules en suspension dans l'eau dont la nature dépend des activités menées sur le site pollué.
Distribution d'énergies
L'exercice normal de l'activité Retail & Marketing génère peu de pollution des eaux. Dans l'activité de raffinage, les matières en
suspension sont analysées et évaluées par le laboratoire de la raffinerie, puis contrôlées par un organisme extérieur habilité.
Stockage (JV)
Compte tenu du champ très large des particules susceptibles d'entrer dans la définition des matières en suspension, la JV
Stockage ne retient que les composants les plus représentatifs des pollutions que ses principales activités peuvent produire.
Seules les données des sites français sont des valeurs déclarées aux autorités, ailleurs ces valeurs sont établies dans le reporting
Groupe.
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- Note méthodologique
Notions
(par ordre
alphabétique) Définitions
Oxydes
d'azote
(NOx)
Distribution d'énergies
Dans l'activité de raffinage, les émissions de NOx sont évaluées via un fichier de calculs par le bureau technique de Production de
la raffinerie. Il s'agit d'une estimation en fonction du facteur d'émission de chaque combustible et du temps de fonctionnement
des DeNOx des turbines à combustion. Ce calcul est contrôlé annuellement par un organisme extérieur habilité.
Stockage (JV)
Les NOx sont calculés à partir des consommations, au cours de l'exercice, de combustibles ou de carburants, hors électricité.
Ces consommations excluent les carburants de tout personnel administratif dans tout déplacement (siège et Direction des
sites). Les concentrations de NOx dans les fumées sont considérées dans le calcul comme égales aux valeurs limites de rejets
ou, en l'absence de limites, à 150, 200, 300 ou 550 mg/Nm3 pour les chaudières en fonction du combustible ou à 2 g/kWh pour
les moteurs, à défaut de mesures représentatives.
Site industriel
Distribution d'énergies
Est considéré comme un site industriel : la raffinerie ; tout site de stockage (dépôt) de gaz liquéfiés, d'hydrocarbures, de bitume
ayant une capacité de stockage > 50 tonnes de gaz liquéfiés et/ou 500 m3 d'hydrocarbures/bitume ; tout centre emplisseur de
bouteilles de gaz liquéfiés ayant une capacité de stockage > 50 tonnes.
Production d'électricité photovoltaïque
Ce sont les parcs photovoltaïques au sol, les installations photovoltaïques en toiture et les installations photovoltaïques en
ombrière.
Stockage (JV)
Sites de stockage de carburants et combustibles, produits chimiques, bitumes, produits alimentaires et engrais liquides.
Scope 1
Émissions directes provenant des installations fixes ou mobiles situées à l'intérieur du périmètre organisationnel, c'est-à-dire
émissions provenant des sources détenues ou contrôlées par l'organisme, par exemple : combustion générée par les installations
industrielles ou camions détenus en propre, procédés industriels, etc.
Scope 2
Émissions indirectes associées à la production d'électricité, de chaleur ou de vapeur achetée pour les activités de l'organisation.
Ces émissions sont calculées selon la méthodologie location based, c'est-à-dire en tenant compte du facteur d'émissions du pays.
Scope 3
Autres émissions indirectement produites par les activités de l'organisation qui ne sont pas comptabilisées au scope 2 mais qui
sont liées à la chaîne de valeur complète, par exemple : achat de matières premières, de services ou autres produits, déplacements
des salariés, transport amont et aval des marchandises, gestions des déchets générés par les activités de l'organisme, utilisation
et fin de vie des produits et services vendus, immobilisation des biens et équipements de productions, etc.
Les postes suivants sont inclus dans le scope 3 du bilan carbone de Rubis : achats de biens et services, biens immobilisés, amont
de l'énergie, transport de marchandises amont et aval, déchets générés, utilisation des produits vendus. Pour les achats de biens
et services destinés à des investissements, la JV Stockage a compté en 2020 l'amortissement annuel de cette valeur et non
les valeurs achetées. Certains postes ont été exclus du bilan carbone de Rubis car leurs émissions représentent moins de 5 %
des émissions de GES du scope 3 et elles ne sont donc pas matérielles pour le Groupe. Il s'agit essentiellement des émissions
liées aux amortissements des camions et des bâtiments.
Scope 3A
Toutes les émissions indirectes associées aux activités en amont et en aval de la chaîne de valeur de l'entreprise pour la production
et la commercialisation des produits (ex. déplacements des employés, logistique, fin de vie des produits, etc.) (catégories 1, 2,
3, 5, 6, 9, 10, 12), hors produits vendus (cf. définition du scope 3B).
Scope 3B
Émissions indirectes induites en aval par les produits et/ou services vendus par l'entreprise lors de leur utilisation par les clients
(catégorie 11).
2) Informations sociales
Accident
du travail
Accident affectant un salarié d'une entité du Groupe, dont un certificat médical ou une décision d'enquête établit qu'il est
directement causé par son travail au sein de l'entité concernée et qui entraîne un arrêt de travail (total ou partiel).
Business unit
Correspond aux entités du Groupe qui consolident les données.
Catégories
de postes
Afin de permettre une harmonisation globale de la remontée de l'information, les salariés ont été distingués de la manière
suivante :
Non-cadres : un salarié non-cadre est défini comme n'occupant par un poste de cadre ou de manager.
Cadres : salariés :
ayant terminé un enseignement et une formation professionnelle de niveau supérieur ou possédant une expérience reconnue
équivalente, dans un domaine scientifique, technique ou administratif et qui exerce des fonctions à caractère prédominant,
sans être rattachés à la Direction Générale ou à un membre du Comité de Direction, ni être Directeur d'établissement ; ou
bénéficiant du statut de cadre en droit français.
Managers : sont managers les cadres qui sont rattachés à la Direction Générale ou à un membre du Comité de Direction de
Rubis Énergie, Rubis Photosol et de la JV Stockage, les Directeurs de filiales et d'établissement ou les cadres qui leur sont
directement rattachés.
Comité
de Direction
Un Comité de Direction est un comité composé des principaux Directeurs/Directrices ou responsables d'une entité du Groupe,
se réunissant régulièrement afin de prendre des décisions stratégiques et de suivre les résultats de l'entité.
Contrat
ou contrat
de professionna-
lisation
Contrat conclu entre une personne poursuivant une formation théorique (à l'université ou dans un centre de formation) et une
d'apprentissage entité du Groupe, en principe pour une durée déterminée supérieure ou égale à six mois (sauf dérogation prévue par la législation
applicable), qui permet de bénéficier du statut de salarié de l'entreprise signataire.
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- Note méthodologique
Notions
(par ordre
alphabétique) Définitions
Décision
unilatérale
Décision prise unilatéralement par la Direction de l'entité du Groupe concernée, après discussion avec les représentants du
personnel le cas échéant.
Équipages
Personnes employées sur les navires en propriété du Groupe, en contrat temporaire. Les indicateurs sociaux relatifs aux effectifs
permanents n'intègrent pas ces salariés non permanents pour lesquels un suivi distinct est plus pertinent.
Nombre de
jours travaillés
par an
Le nombre total de jours travaillés par an, qui sert de base pour le calcul des taux d'absentéisme, résulte de la conversion
d'un nombre moyen d'heures travaillées quotidiennement susceptible de varier légèrement selon les filiales, compte tenu des
législations applicables et de la nature des activités menées localement.
Nombre
d'heures
travaillées
par an
Le calcul du nombre d'heures travaillées par an peut résulter d'une moyenne journalière établie conformément à la législation
en vigueur.
Rupture
conventionnelle
Tout départ d'un salarié d'une entité du Groupe (y compris ceux en période d'essai), qui résulte d'un accord amiable entre les deux
parties et qui n'a été imposé ni par l'une ni par l'autre. À ce titre, une rupture conventionnelle n'est assimilée ni à un licenciement
ni à une démission par la législation applicable.
Salariés
Sont inclus :
les contrats à temps plein ou à temps partiel, qu'ils portent ou non sur des travaux réalisés en rotation ;
dans les pays concernés par cette législation, les contrats d'apprentissage et les contrats de professionnalisation.
Sont exclus :
les contrats de stage ;
les prestataires externes travaillant dans les entités du Groupe, qui n'ont pas conclu de contrat de travail avec cette entité ;
les intérimaires qui sont les salariés d'un prestataire externe (entreprise d'intérim), nonobstant leur travail sur le site d'une
entité du Groupe.
Les salariés expatriés ou détachés, ainsi que les salariés faisant l'objet d'une mobilité intragroupe doivent être comptabilisés
dans l'entité dans laquelle ils exercent leurs fonctions de manière effective et habituelle.
Taux
d'absentéisme
Pourcentage de jours d'absence (absences pour maladie non professionnelle ou absences pour maladie professionnelle ou
accident du travail ou absences injustifiées) par rapport au nombre total de jours travaillés par an.
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- Note méthodologique
4.6.4 Table de concordance
L'information contenue dans le présent chapitre est élaborée pour répondre aux dispositions de la directive européenne
2014/95/UE relative à la publication d'informations sociales et environnementales transposée aux articles L. 225-102-1,
R. 225-105 et R. 2251 du Code de commerce.
Les indicateurs qui y sont présentés ont été traités et renseignés en fonction de leur pertinence, eu égard aux activités du
Groupe.
Thèmes
Chapitres/sections
Présentation du modèle d'affaires
1
Présentation générale des principaux risques extra-financiers liés à l'activité de la Société
4.1.2.2
Description des politiques et de leurs résultats en matière de :
environnement (politique générale, pollution, économie circulaire, sécurité)
social (emploi, égalité de traitement, organisation du travail, formation, santé
et sécurité, dialogue social)
4.2
4.4
Respect des droits de l'Homme
4.5.1.1
Lutte contre la corruption
4.5.1.1
Lutte contre l'évasion fiscale
4.5.1.1
Changement climatique, usage des biens et services
4.3
Engagements sociétaux
développement durable
économie circulaire
gaspillage alimentaire
lutte contre la précarité alimentaire
respect du bien-être animal
alimentation responsable, équitable et durable
actions visant à promouvoir la pratique d'activités physiques et sportives
accords collectifs et impacts
lutte contre les discriminations et promotion de la diversité
mesures en faveur des personnes handicapées
actions visant à promouvoir le lien Nation-armée et à soutenir l'engagement dans
les réserves
4.5.2
4.2.2.3
Non inclus
Non inclus
Non inclus
Non inclus
Non inclus
4.4.3.2
4.4.1
4.4.1.4
4.5.2.2
Compte tenu de la
nature de ses activités,
Rubis considère que ces
thèmes ne constituent
pas un risque significatif
et ne justifient pas
un développement dans
le présent document
Informations spécifiques (article L. 2252 du Code de commerce)
politique de prévention du risque d'accident technologique menée par la Société
capacité de la Société à couvrir sa responsabilité civile vis-à-vis des biens
et des personnes du fait de l'exploitation de telles installations
moyens prévus par la Société pour assurer la gestion de l'indemnisation des victimes
en cas d'accident technologique engageant sa responsabilité
3.1.2.1 et 4.2.3
3.3.1.2
3.3.1.2
Note méthodologique
4.6
Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations présentées dans la DPEF
4.7
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- Note méthodologique
TABLE DE CORRESPONDANCE SFDR – PAI
Le règlement (UE) 2019/2088 du Parlement européen et du
Conseil du 27 novembre 2019 concernant les informations
à fournir en matière de développement durable dans le
secteur des services financiers (dit règlement SFDR -
Sustainable Finance Disclosure Regulation) est entré en
application en mars 2021. C'est un règlement qui s'applique
exclusivement aux entreprises du secteur financier. Les
entreprises du secteur financier ont l'obligation de publier
des indicateurs mesurant les principales incidences
négatives de leurs activités (PAI : Principal Adverse Impact
Indicators).
Rubis n'est donc pas directement concerné en tant que
société non financière, néanmoins dans un souci de
transparence, le Groupe a choisi de publier une table de
correspondance à destination de ses parties prenantes
concernées.
Thèmes
Chapitres/sections
Émissions
de gaz à effet
de serre
(GES)
2. émissions de GES
4.3.4.2
3. Empreinte carbone
4.3
4. Intensité des émissions de GES
4.3.4.3
5. Exposition à des entreprises opérant dans le secteur des combustibles fossiles
4
6. Part de la consommation et de la production d'énergie non renouvelable
7. Intensité de la consommation d'énergie
ND
Biodiversité
8. Activités ayant un impact négatif sur les zones sensibles à la biodiversité
4.2.2.4
Eau
9. Consommation d'eau
4.2.2.3.1
Déchets
Taux de déchets dangereux
4.2.2.3.2
Questions
sociales
et relatives
aux employés
11. Violations des principes du Pacte mondial des Nations Unies et des principes
directeurs de l'OCDE à l'intention des multinationales
Néant
12. Absence de processus et de mécanismes de contrôle de la conformité
aux principes du Pacte mondial des Nations Unies et aux principes directeurs
de l'OCDE à l'intention des multinationales
Processus existant : 4.5.1
13. Écart de rémunération non ajusté entre les sexes
Résultats de l'index égalité
professionnelles des
sociétés françaises en
section 4.4.1.1
Mixité au sein du conseil d'administration
4.4.1.1
15. Exposition à des armes controversées (mines antipersonnelles, armes à sous-
munitions, armes chimiques et armes biologiques)
Néant
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Rapport de l'un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant
4.7
Rapport de l'un des Commissaires
aux comptes, désigné organisme
tiers indépendant, sur la vérification
de la déclaration consolidée de performance
extra-financière
(Exercice clos le 31 décembre 2023)
En notre qualité de commissaire aux comptes de la société RUBIS (ci-après « l'entité ») désigné organisme tiers indépendant,
« tierce partie » accrédité par le Cofrac (Accréditation Cofrac Inspection, n° 3-1862, portée disponible sur www.cofrac.fr),
nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d'assurance modérée sur les
informations historiques (constatées ou extrapolées) de la déclaration consolidée de performance extra-financière, préparées
selon les procédures de l'entité (ci-après le « Référentiel »), pour l'exercice clos le 31 décembre 2023, (ci-après respectivement
les « informations » et la « Déclaration ») présentées dans le rapport de gestion du groupe en application des dispositions
des articles L.2251, R.225-105 et R.2251 du code de commerce.
Conclusion
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des
travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre
en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires
applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au
Référentiel.
Commentaire
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus et conformément aux dispositions de l'article A.225-3 du code
de commerce, nous formulons le commentaire suivant :
Les informations présentées au titre du risque de Durabilité dans les achats se limitent à des enjeux qui ne permettent pas
d'apprécier de façon suffisamment précise les risques spécifiques au contexte de l'entité. D'autre part, les résultats présentés
pour ce risque n'identifient pas d'indicateur clé de performance au regard des politiques concernées, les travaux initiés par
le Groupe au cours de l'exercice 2023 afin de structurer sa démarche en matière d'achats responsables étant toujours en
cours au 31 décembre 2023.
Préparation de la déclaration de performance extra-financière
L'absence de cadre de référence généralement accepté et communément utilisé ou de pratiques établies sur lesquels
s'appuyer pour évaluer et mesurer les Informations permet d'utiliser des techniques de mesure différentes, mais acceptables,
pouvant affecter la comparabilité entre les entités et dans le temps.
Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se référant au Référentiel dont les éléments significatifs
sont disponibles sur demande au siège de la société.
Limites inhérentes à la préparation des Informations
Comme indiqué dans la Déclaration, les Informations peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l'état des
connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées. Certaines informations sont
sensibles aux choix méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenues pour leur établissement et présentées dans
la Déclaration.
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Rapport de l'un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant
Responsabilité de l'entité
Il appartient à la direction de :
sélectionner ou d'établir des critères appropriés pour la préparation des Informations ;
préparer une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires, incluant une présentation du modèle
d'affaires, une description des principaux risques extra-financiers, une présentation des politiques appliquées au regard
de ces risques ainsi que les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance et par ailleurs les
informations prévues par l'article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ;
préparer la Déclaration en appliquant le Référentiel de l'entité tel que mentionné ci-avant ; ainsi que
mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement des Informations ne comportant pas
d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
La Déclaration a été établie par les Gérants.
Responsabilité du commissaire aux comptes désigné organisme tiers
indépendant
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d'assurance modérée
sur :
la conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à l'article R.225-105 du code de commerce ;
la sincérité des informations historiques (constatées ou extrapolées), fournies en application du 3° du I et du II de
l'article R.225-105 du code de commerce, à savoir les résultats des politiques, incluant des indicateurs clés de performance,
et les actions, relatifs aux principaux risques.
Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante sur les Informations telles que préparées par la direction,
nous ne sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites Informations, car cela pourrait compromettre
notre indépendance.
Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur :
le respect par l'entité des autres dispositions légales et réglementaires applicables (notamment en matière d'informations
prévues par l'article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte), de lutte contre la corruption et d'évasion fiscale) ;
la sincérité des informations prévues par l'article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ;
la conformité des produits et services aux réglementations applicables.
Dispositions réglementaires et doctrine professionnelle applicable
Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A.225-1 et suivants du code de
commerce, à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette
intervention, notamment l'avis technique de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, Intervention du
commissaire aux comptes Intervention de l'OTI – Déclaration de performance extra-financière, tenant lieu de programme
de vérification et à la norme internationale ISAE 3000 (révisée) Assurance engagements other than audits or reviews of
historical financial information.
Indépendance et contrôle qualité
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l'article L.821-28 du code de commerce et le code de
déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle
qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et
réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des
commissaires aux comptes relative à cette intervention.
Moyens et ressources
Nos travaux ont mobilisé les compétences de 6 personnes et se sont déroulés entre octobre 2023 et avril 2024 sur une durée
totale d'intervention de 8 semaines.
Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos spécialistes en matière de développement
durable et de responsabilité sociétale. Nous avons mené 9 entretiens avec les personnes responsables de la préparation de
la Déclaration, représentant notamment les directions RSE, Gestion des risques, Conformité, Ressources humaines, Santé
et sécurité, Environnement et achats.
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Rapport de l'un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant
Nature et étendue des travaux
Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le risque d'anomalies significatives sur les Informations.
Nous estimons que les procédures que nous avons menées en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de
formuler une conclusion d'assurance modérée :
nous avons pris connaissance de l'activité de l'ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation et de
l'exposé des principaux risques ;
nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa
neutralité et son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ;
nous avons vérifié que la Déclaration couvre chaque catégorie d'information prévue au III de l'article L.2251 en
matière sociale et environnementale, ainsi qu'en matière de lutte contre la corruption et l'évasion fiscale et comprend, le
cas échéant, une explication des raisons justifiant l'absence des informations requises par le 2e alinéa du III de
l'article L.21 ;
nous avons vérifié que la Déclaration présente les informations prévues au II de l'article R.225-105 lorsqu'elles sont
pertinentes au regard des principaux risques ;
nous avons vérifié que la Déclaration présente le modèle d'affaires et une description des principaux risques liés à l'activité
de l'ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation, y compris, lorsque cela s'avère pertinent et
proportionné, les risques créés par ses relations d'affaires, ses produits ou ses services ainsi que les politiques, les actions
et les résultats, incluant des indicateurs clés de performance afférents aux principaux risques ;
nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour :
apprécier le processus de sélection et de validation des principaux risques ainsi que la cohérence des résultats, incluant
les indicateurs clés de performance retenus au regard des principaux risques et politiques présentés, et
corroborer les informations qualitatives (actions et résultats) que nous avons considérées les plus importantes
présentées en annexe. Pour certains risques, nos travaux ont été réalisés au niveau de l'entité consolidante ; pour les
autres risques, des travaux ont été menés au niveau de l'entité consolidante et dans une sélection d'entités : SARA
(Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles), Ringardas Nigeria Limited, Rubis Energy Kenya, Galana, Rubis Channel
Islands (FSCI), Rubis Energy Jamaica, Photosol, Rubis Terminal ;
nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé, à savoir l'ensemble des entités incluses dans le
périmètre de consolidation conformément à l'article L.233-16 ;
nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par l'entité et
avons apprécié le processus de collecte visant à l'exhaustivité et à la sincérité des Informations ;
pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les plus importants
présentés en annexe, nous avons mis en œuvre :
des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte consolidation des données collectées ainsi que la cohérence
de leurs évolutions,
des tests de détail, sur la base de sondages ou d'autres moyens de sélection, consistant à vérifier la correcte application
des définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces justificatives. Ces travaux ont été menés auprès
d'une sélection d'entités contributrices, à savoir SARA (Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles), Ringardas
Nigeria Limited, Rubis Energy Kenya, Galana, Rubis Channel Islands (FSCI), Rubis Energy Jamaica, Photosol, Rubis
Terminal, et couvrent entre 30 % et 100 % des données consolidées sélectionnées pour ces tests ;
nous avons apprécié la cohérence d'ensemble de la Déclaration par rapport à notre connaissance de l'ensemble des
entités incluses dans le périmètre de consolidation.
Les procédures mises en œuvre dans le cadre d'une mission d'assurance modérée sont moins étendues que celles requises
pour une mission d'assurance raisonnable effectuée selon la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des
commissaires aux comptes ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
Fait à Neuilly-sur-Seine, le 25 avril 2024
L'un des commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Cédric Le Gal
Assoc
Sylvain Lambert
Associé au sein du Département Développement Durable
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Rapport de l'un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant
Annexe : Liste des informations que nous avons considérées comme les plus importantes
Indicateurs clés de performance et autres résultats quantitatifs
Social :
Effectif total fin de période, ventilation par genre ;
Nombre de départs et d'arrivées dans les effectifs, ventilation par genre ;
Nombre d'heures de formation, y compris les formations liées à la sécurité ;
Taux d'employés formés aux transformations de leur métier (transition énergétique, RSE...) ;
Nombre d'accidents du travail ;
Nombre de jours perdus du fait d'accidents du travail.
Environnement :
Consommation d'énergie ;
Émissions de CO2 (scopes 1, 2, et 3) ;
Émissions de CO2 (scopes 1, 2, et 3) au 31 décembre 2022 (périmètre Photosol) ;
émissions de SO2 et de NOx (périmètre SARA uniquement) ;
émissions de COV (périmètre SARA uniquement) ;
Nombre de rejets accidentels > 200 litres.
Anticorruption :
Nombre de salariés sensibilisés aux règles d'éthique et d'anticorruption au cours de l'année (hors e-learning « Prévenir
et détecter la corruption ») ;
Participation du DG à une action ou un événement interne relatif à la prévention de la corruption ;
Existence d'un registre des cadeaux/invitations ;
Clauses anticorruption dans les contrats de ventes et d'achats.
Informations qualitatives (actions et résultats) :
Procédure de vetting ;
Surveillance hebdomadaire ou mensuelle d'absence de pollution flottante dans les puits de contrôle des eaux souterraines ;
Procédure interne sur la récupération de vapeur émises lors des réceptions et des livraisons aux clients ;
Projet Green Water ;
Listes des sites Seveso ;
Total des dépenses d'investissement pour le calcul de l'indicateur de dépense d'investissement de la taxonomie ;
Suivi des accidents survenant sur les sites du Groupe ;
Politique de gestion des risques liés aux installations accessibles au public ;
Ratio d'émissions de CO2 scope 3B provenant des ventes de gaz liquéfiés et de bitumes sur le total d'émissions de CO2
du Groupe ;
Suivi de la stratégie et de la performance climat du Groupe par le Conseil de Surveillance du Groupe ;
Participation des collaborateurs à la Fresque du climat ;
Code éthique 2023 ;
Feuille de route RSE 2022 2025 ;
Déploiement de l'application PepPsy ;
Accords d'intéressement et participation du Groupe ;
Taux de sensibilisation des salariés à l'éthique et à l'anticorruption ;
Procédure interne d'alerte éthique et déploiement de Rubis Integrity Line ;
Charte de concertation Photosol ;
Actions sociétales menées par le Groupe ;
Projet de mise en place d'un audit HSE mensuel sur les activités de production d'électricité photovoltaïque.
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Rapport du Conseil
de Surveillance
sur le gouvernement
d'entreprise
5.1 CODE DE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
170
5.2 DIRECTION DE LA SOCIÉTÉ
171
5.2.1 Direction Générale : la Gérance
171
5.2.2 Comité de Direction Groupe
174
5.2.3 Mixité des instances dirigeantes
174
5.3 CONSEIL DE SURVEILLANCE
175
5.3.1 Présentation
175
5.3.2 Conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil de Surveillance
191
5.4 RÉMUNÉRATIONS DES MANDATAIRES SOCIAUX
198
5.4.1 Principes de la politique de rémunération des mandataires sociaux
198
5.4.2 Politique de rémunération de la Gérance au titre de l'exercice 2024
200
5.4.3 Politique de rémunération du Conseil de Surveillance au titre de l'exercice 2024
204
5.4.4 Éléments de la rémunération versés au cours ou attribués au titre de l'exercice 2023
aux mandataires sociaux
205
5.5 ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES
221
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Code de gouvernement d'entreprise
Le présent rapport sur le gouvernement d'entreprise a été établi en application de l'article L. 22-10-78 du Code de commerce par
le Conseil de Surveillance qui l'a approuvé au cours de sa séance du 7 mars 2024. Ce rapport est joint au rapport de gestion.
Pour sa rédaction, le Conseil de Surveillance a bénéficié des informations et documents obtenus du Comité d'Audit et RSE
(précédemment « Comité des Comptes et des Risques ») et du Comité des Rémunérations et des Nominations, des échanges avec
la Gérance et les Directions Financière, Juridique, Consolidation & Comptabilité et RSE de Rubis SCA ainsi que du concours de
la Secrétaire du Conseil de Rubis.
5.1
Code de gouvernement d'entreprise
La Société se réfère au Code de gouvernement d'entreprise des sociétés cotées publié par l'Afep et le Medef (ci-après le
« Code Afep-Medef »). Ce code (mis à jour en décembre 2022) est disponible sur les sites de la Société (www.rubis.fr), de
l'Afep (www.afep.com) et du Medef (www.medef.com).
La Société s'efforce depuis toujours de respecter les recommandations du Code Afep-Medef dans la limite des spécificités
liées à sa forme juridique de Société en Commandite par Actions et des dispositions statutaires propres qui en résultent.
Les recommandations applicables qui n'ont pas été intégralement suivies au cours de l'année 2023 et les explications
apportées par la Société figurent dans le tableau ci-dessous.
Recommandations du Code Afep-Medef écartées
Explications
Sur proposition de la Direction Générale, le Conseil
d'Administration détermine les orientations stratégiques
pluriannuelles en matière de responsabilité sociale
et environnementale.
(...) Le Conseil examine annuellement les résultats
obtenus et l'opportunité, le cas échéant, d'adapter le plan
d'action ou de modifier les objectifs au vu notamment
de l'évolution de la stratégie de l'entreprise, des
technologies, des attentes des actionnaires
et de la capacité économique à les mettre en œuvre.
(recommandations 5.1 et 5.3)
La responsabilité d'arrêter les orientations stratégiques, notamment
en matière de responsabilité sociale et environnementale, et d'adapter
le plan d'action qui en découle incombe, dans une Société en Commandite
par Actions, à la Gérance.
Toutefois, le Conseil de Surveillance est régulièrement tenu informé
et examine la stratégie, notamment en matière de responsabilité sociale
et environnementale, du plan d'actions, des objectifs et des résultats
obtenus.
Des éléments détaillés sur les organes sociaux en charge du suivi de la RSE
sont fournis en page 188 de ce document.
Le Comité des nominations (...) établit un plan de
succession des dirigeants mandataires sociaux (...).
(recommandation 18.2.2)
Le Comité des Rémunérations et des Nominations n'établit pas le plan
de succession de la Gérance dans la mesure où, dans une Société
en Commandite par Actions, cette responsabilité incombe aux associés
commandités.
Toutefois, le Conseil de Surveillance et le Comité des Rémunérations
et des Nominations sont régulièrement tenus informés par les associés
commandités du déroulement de ce plan de succession.
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Direction de la Société
5.2
Direction de la Société
5.2.1 Direction Générale : la Gérance
Composition
La Direction Générale de la Société est assurée par la
Gérance (ou « Collège de la Gérance »). Elle est composée
de quatre Gérants : M. Gilles Gobin et les sociétés Sorgema,
Agena et GR Partenaires. À l'exclusion d'Agena, les Gérants
ont la qualité d'associés commandités et sont donc, à ce
titre, responsables indéfiniment et solidairement des dettes
de la Société sur leurs biens personnels. Cette spécificité,
résultant de la forme juridique de Société en Commandite
par Actions sous laquelle la Société est constituée, apporte
aux actionnaires la garantie d'une extrême vigilance dans
la gestion et l'administration de la Société (notamment à
l'égard de la maîtrise des risques) et, par conséquent, d'une
sélection rigoureuse de tout nouveau Gérant.
Il découle en outre de la forme juridique de Société en
Commandite par Actions une nécessaire dissociation des
fonctions de Direction et de contrôle. La Direction de la
Société est assumée par la Gérance alors que le contrôle
permanent de la gestion de la Société repose en particulier
sur le Conseil de Surveillance.
M. Gilles Gobin est Gérant statutaire. Les sociétés Sorgema,
Agena et GR Partenaires sont Gérantes non statutaires.
M. Gilles Gobin et, depuis le 1er juillet 2023, Mme Clarisse
Gobin-Swiecznik sont les représentants légaux de Sorgema.
M. Jacques Riou est le représentant légal d'Agena.
Au 31 décembre 2023, les Gérants et leurs associés
détenaient 2 352 337 actions de la Société (représentant
environ 2,28 % du capital social). Par ailleurs, les associés
commandités bloquent la moitié de leur dividende
commandité sous forme d'actions pendant trois ans.
Profil et liste des mandats et fonctions des Gérants (au 31 décembre 2023)
M. Gilles Gobin
Expérience et expertise
Fondateur du Groupe en 1990.
M. Gilles Gobin est diplômé de l'Essec et Docteur en économie. Il entre au Crédit Commercial de France en 1977et devient membre
du Comité Exécutif en 1986 en charge du Corporate Finance. Il quitte la banque en 1989 pour fonder Rubis en 1990.
Né le 11 juin 1950
Adresse professionnelle
Rubis
46, rue Boissière
75116 Paris
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
177 782
État du mandat au sein de Rubis
Gérant statutaire et associé commandité depuis la création de Rubis.
Autres principaux mandats au sein
du Groupe
Gérant de Sorgema ;
Président de Magerco et Gérant de Thornton.
Autres mandats et fonctions exercés
en dehors du Groupe
Néant
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Direction de la Société
Agena
Expérience et expertise
M. Jacques Riou est diplômé d'HEC et en sciences économiques. Avant de rejoindre M. Gilles Gobin en 1990 pour créer Rubis,
il a exercé différents métiers au sein de BNP Paribas et de la Banque Vernes et Commerciale de Paris, ainsi que de la société
d'investissement Euris.
SAS au capital de 10 148 euros
Actionnariat
Groupe familial Riou
Président
M. Jacques Riou
Siège social
20, avenue du Château
92190 Meudon
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
942 946
État du mandat au sein de Rubis
Société Gérante depuis le 30 novembre 1992.
Autres principaux mandats au sein
du Groupe
Néant
Autres mandats et fonctions exercés
en dehors du Groupe
Néant
Sorgema
Expérience et expertise
- M. Gilles Gobin : cf. supra.
- Mme Clarisse Gobin-Swiecznik intègre le groupe Rubis en 2011 au sein de Rubis Terminal. En 2017, elle rejoint Rubis Énergie en
tant que Directrice Développements et Projets. Elle travaille notamment à la diversification et à l'adaptation des offres aux
spécificités géographiques, renforce son expertise M&A et met en place le Département RSE & Climat.
Depuis son arrivée en 2011 chez Rubis, où elle a exercé diverses fonctions opérationnelles au sein de plusieurs métiers,
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik a acquis une connaissance intime de la Société. Son parcours l'a amenée à travailler avec
toutes les filiales, nouant de solides relations de confiance avec les équipes et les partenaires du Groupe.
Elle rejoint la holding en 2020 en qualité de Directrice Générale Déléguée en charge des Nouvelles énergies, de la RSE et de la
Communication du Groupe. Chef de file du projet d'acquisition de Photosol en 2022, elle pilote son intégration au sein de Rubis,
participant activement à la création de la branche Rubis Renouvelables.
Forte de ce parcours, Mme Clarisse Gobin-Swiecznik a intégré la Gérance de Sorgema, société Gérante de Rubis SCA, en juillet
2023. Elle est également Présidente de Rubis Renouvelables, exerce deux mandats d'administratrice chez RT Invest et chez Rubis
Photosol et est représentante permanente de Rubis SCA au Conseil d'Administration de HDF Energy.
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik est diplômée d'un DESS en marketing opérationnel international et d'une double maîtrise
économie et anglais de l'université Paris X Nanterre. Elle a débuté sa carrière chez Publicis, notamment au service de grands
comptes.
Société à responsabilité limitée
au capital de 15 487,50 euros
Actionnariat
Groupe familial Gobin
Gérants
M. Gilles Gobin
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik
Siège social
34, avenue des Champs-Élysées
75008 Paris
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
1 231 609
État du mandat au sein de Rubis
Société Gérante et associée commanditée depuis le 30 juin 1992.
Autres principaux mandats au sein
du Groupe
Néant
Autres mandats et fonctions exercés
en dehors du Groupe
Néant
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Direction de la Société
Pouvoirs de la Gérance
Les Gérants ont les pouvoirs les plus étendus pour gérer et
administrer la Société. Conformément aux dispositions
légales, ils gèrent la Société en prenant en considération les
enjeux sociaux et environnementaux de son activité.
Ils représentent et engagent la Société dans ses rapports
avec les tiers dans les limites de son objet social et dans le
respect des missions attribuées par la loi au Conseil de
Surveillance et à l'Assemblée Générale des actionnaires.
Ainsi, les Gérants de Rubis SCA prennent, pour la Société
et/ou ses filiales têtes de branche détenues à 100 % (Rubis
Énergie et Rubis Renouvelables), les décisions suivantes :
élaboration de la stratégie ;
animation du développement ;
gestion des risques ;
arrêté des comptes sociaux et consolidés du Groupe ;
arrêté des principales décisions de gestion qui en
découlent avec les Directions Générales des filiales et
contrôle de leur mise en œuvre tant au niveau de la
société mère qu'au niveau des filiales.
Dans l'exercice de leur pouvoir de Direction, les Gérants
s'appuient sur les dirigeants et responsables de Rubis SCA,
des filiales têtes de branche et des filiales opérationnelles
de celles-ci.
Par ailleurs, conjointement avec Cube Storage Europe
HoldCo Ltd (I Squared Capital), les Gérants assurent la
Direction de leur filiale conjointe, RT Invest (détenue à 55 %
par Rubis SCA), en s'appuyant sur les dirigeants et les
responsables des filiales opérationnelles de cette dernière.
À la date de dépôt du présent Document d'enregistrement
universel à l'Autorité des marchés financiers, la cession à
I Squared Capital de la participation détenue par Rubis SCA
de 55 % dans le capital de Rubis Terminal est en cours. La
finalisation de l'opération est attendue pour mi-2024.
Réunions et travaux de la Gérance en 2023
En 2023, le Collège de la Gérance s'est réuni 15 fois. Ces
réunions ont notamment porté sur les sujets suivants :
arrêté des comptes sociaux et consolidés, annuels et
semestriels ;
convocation à l'Assemblée Générale du 8 juin 2023 et
fixation de l'ordre du jour ;
mise en place d'une augmentation de capital réservée
aux salariés du Groupe ;
constatation des augmentations de capital issues des
souscriptions des salariés à l'augmentation de capital qui
leur était réservée et de la création d'actions de
préférence ;
examen des conditions de performance présidant à
l'exercice des options de souscription d'actions et à
l'acquisition des actions de performance du plan du
17 décembre 2019 ;
examen de la condition de performance présidant à la
conversion d'actions de préférence en actions ordinaires
et calcul du coefficient de conversion ;
rachat des actions de préférence non converties en
actions ordinaires et constatation de la réduction de
capital consécutive à l'annulation des actions de
préférence rachetées ;
décisions relatives à l'administration du fonds de dotation
Rubis Mécénat.
GR Partenaires
Société en commandite simple
au capital de 4 500 euros
Actionnariat
Commandités : sociétés
du groupe familial Gobin
et M. Jacques Riou
Commanditaire : Agena
et groupe familial Riou
Gérants
Société Magerco,
représentée par
M. Gilles Gobin
Société Agane, représentée
par M. Jacques Riou
Siège social
46, rue Boissière
75116 Paris
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
0
État du mandat au sein de Rubis
Société associée commanditée depuis le 20 juin 1997 et Gérante depuis le 10 mars 2005.
Autres principaux mandats au sein
du Groupe
Néant
Autres mandats et fonctions exercés
en dehors du Groupe
Néant
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Direction de la Société
5.2.2 Comité de Direction Groupe
Au 31 décembre 2023, le Comité de Direction Groupe
rassemblait, autour de Mme Clarisse Gobin-Swiecznik et
MM. Gilles Gobin et Jacques Riou, le Directeur Général
Finance, M. Bruno Krief, la Secrétaire Générale Groupe,
Mme Maura Tartaglia, et la Directrice Consolidation &
Comptabilité, Mme Anne Zentar.
Le 7 mars 2024, la Directrice RSE & Conformité Groupe,
Mme Sophie Pierson, et le Directeur Financier, M. Marc
Jacquot, ont rejoint le Comité de Direction Groupe ; celui-
ci est composé, par conséquent, de huit personnes (dont
M. Bruno Krief, nommé le 7 mars 2024 Directeur Général
Délégué en charge de la Stratégie et des M&A).
Le Comité assiste la Gérance dans l'exercice de ses
missions générales : il formalise et coordonne les différentes
actions et politiques menées par la Gérance en liaison avec
les filiales (Comités de Direction des filiales). Cette instance
favorise, en outre, les échanges sur les sujets d'actualité du
Groupe (en matière notamment de traitement de
l'information financière, de RSE, de conformité et de
gouvernance).
Le Comité se réunit généralement deux fois par mois.
En 2023, les réunions ont notamment porté sur l'intégration
des entités Photosol, les sujets liés à HDF Energy (en
particulier le développement des différents projets), les
projets de décarbonation du Groupe, les activités des
filiales, le positionnement et la communication du Groupe,
les sujets liés à la gouvernance et à l'Assemblée Générale
de la Société, l'analyse des retours des investisseurs, les
projets d'acquisition, de développement, de cession et de
restructuration, les questions relatives à l'établissement et
aux publications des comptes et des résultats annuels et
semestriels et aux publications trimestrielles et enfin toute
question d'organisation interne.
5.2.3 Mixité des instances dirigeantes
Afin de se conformer aux dispositions de l'article L. 22-10-10
du Code de commerce et aux attentes des investisseurs,
le Collège de la Gérance a fixé comme objectif pour 2025
de maintenir la proportion de représentants de chaque
genre à au moins 30 % du Comité de Direction Groupe.
Au 31 décembre 2023, le Comité de Direction Groupe était
composé à 50 % de femmes.
Rubis Énergie s'est engagée à atteindre une proportion de
30 % de femmes en moyenne au sein de ses Comités de
Direction en 2025. Rubis Photosol s'est engagé à atteindre
une proportion de 30 % de femmes en moyenne au sein de
son périmètre en 2025.
Par ailleurs, au 31 décembre 2023, au sein du Groupe,
30,2 % des postes à plus forte responsabilité (managers)
(contre 29,7% au 31 décembre 2022) et 35,5 % des postes
à forte responsabilité (managers et cadres) (comme au
31 décembre 2022) étaient occupés par des femmes, alors
que celles-ci représentaient 26,4 % des effectifs (contre
25,9 % au 31 décembre 2022).
Plan de succession
Le Collège de la Gérance étant composé de quatre
membres, dont trois personnes morales, la continuité de la
Direction Générale est assurée.
Par ailleurs, les articles 20 et 21 des statuts de la Société
disposent que la nomination de tout nouveau Gérant relève
de la compétence des associés commandités. Lorsque
celui-ci n'est pas associé commandité, sa nomination
nécessite l'agrément de l'Assemblée Générale des
actionnaires.
Dans ce cadre, les associés commandités ont organisé
depuis plusieurs années un plan de succession du Collège
de la Gérance qui respecte le caractère entrepreneurial et
familial de la Société. Afin d'assurer une succession dans
des conditions optimales, des mesures, permettant aux
futurs dirigeants d'acquérir au sein des filiales une parfaite
connaissance du Groupe, de ses activités et de son
environnement, ont été mises en place.
Le Conseil de Surveillance et le Comité des Rémunérations
et des Nominations sont régulièrement tenus informés du
plan de succession du Collège de la Gérance mis en place
par les associés commandités.
Après avoir passé plus de 10 ans à des postes opérationnels
au sein du Groupe, Mme Clarisse Gobin-Swiecznik a été
nommée fin 2020 Directrice Générale Déléguée en charge
des Nouvelles Énergies, de la RSE et de la Communication.
Dans le cadre de ses fonctions, occupées jusqu'au 30 juin
2023, elle a notamment structuré la démarche RSE de la
Société et accompagné la transition du Groupe vers les
énergies renouvelables, avec l'acquisition de Photosol et la
création d'une branche dédiée à la Production d'électricité
renouvelable (Rubis Renouvelables).
Le 1er juillet 2023, Mme Clarisse Gobin-Swiecznik a été
désignée co-Gérante de Sorgema, société Gérante de Rubis
SCA.
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Conseil de Surveillance
5.3
Conseil de Surveillance
5.3.1 Présentation
au 7 mars 2024
Nils Christian Bergene
Président
Laure Grimonpret-Tahon
Alberto Pedrosa
Hervé Claquin
*
*
Comité des Rémunérations
et des Nominations
Comité d'Audit et RSE
Membre
indépendant
Président(e) du Comité
*
Marc-Olivier Laurent
Vice-Président
Chantal Mazzacurati
Olivier Heckenroth
Président d'honneur
Carine Vinardi
Cécile Maisonneuve
Erik Pointillart
60% 20% 40%
taux
d'indépendance
taux de
femmes
taux
d'assiduité
nationalités
étrangères
5
98%
réunions
en 2023
COMITÉ D'AUDIT ET RSE
2réunions Taux d'assiduité : 100%
Taux d'indépendance : 75%
COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS ET DES NOMINATIONS
2réunions Taux d'assiduité : 100% Taux d'indépendance : 67%
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Conseil de Surveillance
Composition
Les membres du Conseil de Surveillance sont nommés par
l'Assemblée Générale des actionnaires pour une durée ne
pouvant excéder trois ans. Les associés commandités ne
peuvent participer à ces nominations. Les associés
commandités et les Gérants ne peuvent être membres du
Conseil de Surveillance. Aucun membre du Conseil de
Surveillance n'exerce ou n'a exercé de fonction exécutive au
sein du Groupe. Les seuils fixés par l'article L. 2252 du
Code de commerce n'étant pas atteints, le Conseil de
Surveillance ne comprend aucun représentant des salariés.
Le Conseil de Surveillance nomme son Président parmi ses
membres. Ce dernier prépare, organise et anime les travaux
du Conseil de Surveillance.
Les statuts fixent la limite d'âge à 75 ans. Si le nombre de
membres du Conseil de Surveillance âgés de plus de 70 ans
excède le tiers des membres, le membre âgé de 75 ans est
réputé démissionnaire d'office à l'issue de la prochaine
Assemblée Générale (en sa forme ordinaire).
Les statuts disposent que chaque membre du Conseil de
Surveillance est tenu de détenir un minimum de 100 actions
de la Société. Le règlement intérieur du Conseil de
Surveillance complète cette disposition en précisant que
chaque membre du Conseil de Surveillance doit allouer la
moitié de la rémunération qu'il perçoit à l'acquisition
d'actions Rubis jusqu'à en détenir 250. Au 31 décembre 2023,
les membres du Conseil de Surveillance détenaient
117 794 actions de la Société (représentant environ 0,11 %
du capital social).
Au cours de l'exercice clos, le renouvellement du mandat de
M. Olivier Heckenroth a été approuvé par l'Assemblée
Générale du 8 juin 2023. M. Olivier Heckenroth a souhaité le
27 juillet 2023, au regard du taux d'approbation de la
résolution relative au renouvellement de son mandat de
membre du Conseil de Surveillance, démissionner de la
Présidence du Conseil et se retirer du Comité des Comptes
et des Risques (devenu Comité d'Audit et RSE) et du Comité
des Rémunérations et des Nominations. L'objectif était d'en
améliorer les taux d'indépendance afin de répondre aux
attentes exprimées par des actionnaires. M. Olivier
Heckenroth a conservé son mandat de membre du Conseil
de Surveillance et a été désigné à titre honorifique (sans
droits associés) Président d'honneur. Le Conseil de
Surveillance a désigné M. Nils Christian Bergene comme
Président du Conseil et M. Marc-Olivier Laurent comme
Vice-Président.
Le 2 octobre 2023, Mme Carole Fiquemont a démissionné
de son mandat de membre du Conseil.
Le 7 novembre 2023, Mme Carine Vinardi, qui dispose de
compétences spécifiques en RSE, a rejoint le Comité d'Audit
et RSE.
Au 7 mars 2024, le Conseil de Surveillance était composé
de 10 membres dont quatre femmes (40 %), six membres
indépendants (60 %) et deux membres de nationalité
étrangère (20 %).
PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DE LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE ET DES COMITÉS
(AU 7 MARS 2024)
Nom
Âge
Sexe
Date de
première
nomination
Échéance
du mandat
actuel
au Conseil
Ancienne
Indépendance
Participation
au Comité
d'Audit et RSE
Comité des
Comptes et des
Risques)
Participation
(précédemment au Comité des
Rémunérations
et des
Nominations
Nils Christian Bergene
(Président du Conseil
de Surveillance)
69 ans
H
10/06/2021
AG 2024
3 ans
Président
Hervé Claquin
74 ans
H
14/06/2007
AG 2024
17 ans
Laure Grimonpret-
Tahon
42 ans
F
05/06/2015
AG 2024
9 ans
Présidente
Olivier Heckenroth
(Président d'Honneur)
72 ans
H
15/06/1995
AG 2026
29 ans
Marc-Olivier Laurent
(Vice-Président)
72 ans
H
11/06/2019
AG 2025
5 ans
Cécile Maisonneuve
52 ans
F
09/06/2022
AG 2025
2 ans
Chantal Mazzacurati
73 ans
F
10/06/2010
AG 2025
14 ans
Alberto Pedrosa
69 ans
H
09/06/2022
AG 2025
2 ans
Erik Pointillart
71 ans
H
24/03/2003
AG 2024
21 ans
Carine Vinardi
51 ans
F
09/06/2022
AG 2025
2 ans
Moyenne :
64,5 ans
40 % F
60 % H
Moyenne :
10,5 ans
Taux
d'indépendance :
60 %
Taux
d'indépendance :
75 %
Taux
d'indépendance :
66,7 %
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Conseil de Surveillance
Mandats venant à échéance en 2024, renouvellements et nominations
Les mandats de membre du Conseil de Surveillance de
Mme Laure Grimonpret-Tahon et de MM. Nils Christian
Bergene, Hervé Claquin et Erik Pointillart arrivent à
échéance à l'issue de l'Assemblée Générale 2024. Le Conseil
de Surveillance du 7mars 2024 a décidé, sur proposition du
Comité des Rémunérations et des Nominations, chacun des
deux membres concernés ne participant pas aux
délibérations le concernant, de présenter le renouvellement
des mandats de Mme Laure Grimonpret-Tahon et M. Nils
Christian Bergene.
Pour arrêter sa décision, le Conseil de Surveillance a
notamment retenu que M. Nils Christian Bergene et Mme
Laure Grimonpret-Tahon, membres indépendants,
contribuaient activement aux travaux du Conseil et lui
permettaient ainsi de remplir pleinement l'ensemble de ses
missions.
Le Conseil de Surveillance a notamment pris en
considération le rôle particulièrement efficace de M. Nils
Christian Bergene depuis sa désignation, le 27 juillet 2023,
comme Président du Conseil de Surveillance pour répondre
aux attentes d'amélioration identifiées à la suite de
l'évaluation formalisée triennale menée auprès de ses
membres au T4 2022 et au T1 2023. Ainsi, sous l'égide de
M. Nils Christian Bergene, la pratique des executive sessions
s'est développée, une quatrième réunion annuelle du Conseil
de Surveillance et une troisième réunion annuelle du Comité
d'Audit et RSE ont été instaurées, de nouveaux sujets à
couvrir ou développer ont été mis à l'ordre du jour et les
présentations régulières par des personnes clés du Groupe
lors des séances du Conseil et des Comités se sont
multipliées. Le Conseil de Surveillance a également mis en
avant la qualité et l'indépendance des prises de parole de
M. Nils Christian Bergene, favorisant un dialogue ouvert et
constructif au sein du Conseil et avec la Gérance.
En outre, le Conseil de Surveillance a considéré que M. Nils
Christian Bergene et Mme Laure Grimonpret-Tahon, en
qualité de Présidente du Comité des Rémunérations et des
Nominations, avaient pris en considération les attentes
exprimées par les actionnaires lors de l'Assemblée Générale
2023 :
ils ont, par exemple, été attentifs à ce qu'une évolution
de la composition du Conseil de Surveillance se poursuive,
avec l'entrée de nouveaux membres indépendants (dont
ils ont dirigé le processus de sélection) et la sortie de
membres ayant une ancienneté trop importante en son
sein ou à raison des règles statutaires sur la limite d'âge.
De la même manière, les changements intervenus, sur
proposition du Comité des Rémunérations et des
Nominations dont ils sont membres, dans la composition
des Comités ont amélioré le taux d'indépendance et les
compétences y étant représentées ;
ils ont également examiné la politique de rémunération
de la Gérance pour 2024 et vérifié qu'elle répondait aux
attentes qui avaient été exprimées lors de l'Assemblée
Générale 2023, se traduisant notamment par l'adoption
d'une échelle d'attribution plus exigeante pour le critère
lié à la performance globale relative du titre Rubis avec
une absence de paiement si la performance de l'action
Rubis n'est pas au moins égale à celle du SBF 120, par un
renforcement du critère de croissance du résultat net et
par l'introduction de deux critères, l'un financier, l'autre
opérationnel, reflétant les performances actuelle et
future de la nouvelle branche d'activité du Groupe.
En revanche, compte tenu des règles statutaires sur la limite
d'âge ainsi que de leur ancienneté au Conseil, et pour
prendre en considération les attentes exprimées par les
actionnaires à l'Assemblée Générale 2023, le Conseil de
Surveillance a décidé de ne pas proposer le renouvellement
des mandats de MM. Hervé Claquin et Erik Pointillart.
Sur proposition du Comité des Rémunérations et des
Nominations (émise à l'issue d'un processus de sélection
mené avec l'aide d'un cabinet de recherche spécialisé et au
regard des objectifs fixés dans le cadre de la politique de
diversité arrêtés par le Conseil de Surveillance du 16 mars
2023), le Conseil de Surveillance a également décidé de
proposer les nominations de MM. Michel Delville et Benoît
Luc en qualité de membres indépendants du Conseil de
Surveillance à l'Assemblée Générale 2024.
Pour arrêter sa décision, le Conseil de Surveillance a
notamment retenu que la carrière de M. Michel Delville s'était
déroulée dans un environnement international (incluant des
expatriations aux Pays-Bas et aux USA), dans des sociétés
majoritairement cotées et dans des métiers qui, bien que
variés, ont souvent été liés à l'énergie. Il a notamment
occupé différents postes de Direction chez Schlumberger
(services et équipements pétroliers), puis a été Directeur
Financier de diverses sociétés : Imerys (un leader mondial
dans le domaine des spécialités minérales et des matériaux
avancés pour l'industrie), Saft (fabriquant de batteries à
usage industriel) et Spie (un leader européen des services
multi-techniques dans les domaines de l'énergie et des
communications). Dans le cadre de ses diverses fonctions
dans des sociétés cotées, M. Michel Delville a développé une
connaissance précise des attentes du marché, y compris
sur les sujets de RSE. Il a également accompagné
l'intégration des sujets liés à la transition énergétique dans
la réflexion stratégique de différents comités exécutifs.
Enfin, il a été associé, en sa qualité de membre de comités
exécutifs, aux réflexions sur les problématiques de
croissance externe, de gestion des ressources humaines et
de sécurité et a dirigé de nombreuses équipes, notamment
dans le cadre de ses fonctions opérationnelles (e.g.,
Directeur Général de division, Directeur du contrôle de
gestion).
Par ailleurs, la sélection de M. Benoît Luc par le Conseil de
Surveillance résulte notamment de sa large expertise dans
le secteur de l'énergie, i.e., énergies conventionnelles,
nouvelles énergies (renouvelables, biomasse, mobilité
électrique et hydrogène), transition et efficacité
énergétiques, combinée à sa connaissance précise de la
logistique et de la distribution des produits pétroliers, qui
assurent une excellente compréhension des activités et des
enjeux du groupe Rubis. Ainsi, au sein du groupeTotal, devenu
TotalEnergies, il a occupé des postes de Direction dans
divers domaines (e.g., Directeur de filiales, Directeur
développements marketing et Directeur Stratégie-
Développement-Recherche du Raffinage-Marketing) avant
d'être nommé Directeur Europe Marketing & Services et
membre du Comité Directeur du Groupe. Son expérience
internationale lui a permis de développer une connaissance
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Conseil de Surveillance
ÉVOLUTION DE LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE ENTRE LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
DU 8 JUIN 3 ET DU 11 JUIN 2024
(Sous réserve du renouvellement des mandats de Mme Laure Grimonpret-Tahon et M. Nils Christian Bergene et des
nominations de MM. Michel Delville et Benoît Luc par l'Assemblée Générale du 11 juin 2024)
Départ
Nomination
Renouvellement
Conseil de
Surveillance
À l'issue de l'AG du 8 juin 2023
-
-
M. Olivier Heckenroth
Entre l'AG du 8 juin 2023
et l'AG du 11 juin 2024
Mme Carole
Fiquemont (1) (2)
-
-
À l'issue de l'AG du 11 juin 2024
M. Hervé Claquin
M. Erik Pointillart
M. Michel Delville (1)
M. Benoît Luc (1)
Mme Laure Grimonpret-Tahon (1)
M. Nils Christian Bergene (1)
(1) Membre indépendant.
(2) Membre ayant quitté le Conseil le 2 octobre 2023.
approfondie des segments en développement sur les
marchés matures (services à valeur ajoutée, produits bas
carbone, etc.) et des marchés en croissance notamment au
Proche-Orient et en Afrique, continent où l'activité du groupe
Rubis est en plein développement. M. Benoît Luc, a contribué
dans ses différentes fonctions à définir les objectifs RSE et
leur mise en application au sein des filiales opérationnelles.
Désormais à la retraite, il poursuit son engagement en
matière de transition énergétique, notamment en tant que
co-auteur du cours Climate Change and EnergyTransition
qu'il dispense dans de nombreuses grandes écoles françaises
et grandes universités étrangères (e.g., Europe, Royaume-Uni,
Proche et Moyen-Orient et Afrique).
L'évolution de sa composition a été décidée par le Conseil
de Surveillance dans le prolongement des travaux initiés
par le Comité des Rémunérations et des Nominations en
mars 2023 et afin de répondre aux attentes exprimées par
certains actionnaires (concernant notamment un
échelonnement équilibré des mandats).
Le Conseil de Surveillance, après avoir pris connaissance
des travaux et de l'avis du Comité des Rémunérations et
des Nominations, a considéré que Mme Laure Grimonpret-
Tahon et MM. Nils Christian Bergene, Michel Delville et
Benoît Luc répondaient aux critères d'indépendance fixés
par la Société et devaient être, par conséquent, qualifiés
d'indépendants.
Ainsi, à l'issue de l'Assemblée Générale 2024, sous réserve
du renouvellement des mandats de Mme Laure Grimonpret-
Tahon et M. Nils Christian Bergene ainsi que des nominations
de MM. Michel Delville et Benoît Luc et compte tenu du
non-renouvellement des mandats de MM. Hervé Claquin et
Erik Pointillart, le Conseil de Surveillance sera composé de
10 membres dont quatre femmes (40 %), huit membres
indépendants (80 %) et trois membres de nationalité
étrangère (30 %).
Le Conseil de Surveillance du 7 mars 2024 a décidé, sous
réserve du renouvellement de leurs mandats par l'Assemblée
Générale 2024, que M. Nils Christian Bergene demeurerait
Président du Conseil de Surveillance, membre des deux
Comités et Président du Comité d'Audit et RSE et que
Mme Laure Grimonpret-Tahon demeurerait membre et
Présidente du Comité des Rémunérations et des
Nominations.
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Conseil de Surveillance
Profil et liste des mandats et fonctions des membres du Conseil
de Surveillance (au 31 décembre 2023)
M. Nils Christian Bergene
Expérience et expertise
Diplômé de Sciences Po Paris (Section Économique et Financière) et de l'Insead (Programme pour Jeunes Cadres), M. Nils Christian
Bergene a débuté sa carrière en 1979 chez Barry Rogliano Salles (actuellement connu sous le nom de BRS) à Paris en tant que
courtier d'affrètement maritime avant de rejoindre la Norvège où il a continué sa carrière dans le secteur du transport maritime et
de diriger pendant huit ans diverses sociétés maritimes au sein du groupe industriel Kvaerner Industrie (actuellement une partie
du groupe industriel norvégien Aker). Chez Kvaerner, il a participé à l'introduction de Kvaerner Shipping (compagnie d'armement
de gaziers) à la bourse d'Oslo. Il a ensuite dirigé la compagnie maritime Igloo (partenariat entre Kvaerner et Neste OY, une
compagnie d'État finlandaise), qui était leader mondial du transport des gaz chimiques pour l'industrie chimique. En 1993, il a
fondé et développé la société Nitrogas avec un associé américain. Il est toujours en activité en tant que courtier d'affrètement
maritime indépendant au sein de sa société. Les débuts de Nitrogas étaient dans le transport d'ammoniac liquéfié (NH3) pour les
industries agro-chimiques et minières. Son activité s'est étendue aux gaz de pétrole liquéfiés (GPL), les navires pour le NH3 et le
GPL étant complémentaires. Depuis le début du millénaire, l'activité de Nitrogas comprend également le transport du gaz naturel
liquéfié (GNL). Sur tous ces marchés, il travaille pour une clientèle internationale, souvent francophone.
M. Nils Christian Bergene est Chevalier de l'ordre national de Mérite pour son travail pour le Lycée français René Cassin d'Oslo.
Président du Conseil
de Surveillance
Président du Comité d'Audit
et RSE
Membre du Comité
des Rémunérations
et des Nominations
Membre indépendant
Né le 24 juillet 1954
Nationalité norvégienne
Fonction principale actuelle
Courtier d'affrètement maritime
Adresse professionnelle
Nitrogas
Grimelundshaugen 11
0374 Oslo
Norvège
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
1 969
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 10 juin 2021
Date de dernier renouvellement : -
(précédemment membre du Conseil de Surveillance (nommé par l'AG du 6 juin 2000 fin de mandat
à l'issue de l'AG du 5 juin 2015))
Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l'exercice 2023
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Néant
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Lorentzen & Stemoco AS ;
Skipsreder Jørgen J. Lorentzens fond
(fondation).
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Conseil de Surveillance
M. Hervé Claquin
Expérience et expertise
Diplômé d'HEC, M. Hervé Claquin a débuté sa carrière en tant qu'analyste financier au sein du Crédit Lyonnais en 1974 avant de
rejoindre le groupe ABN AMRO en 1976. En 1992, il crée ABN AMRO Capital France pour développer l'activité de private equity
sur un segment de marché mid-market. En 2008, ABN AMRO Capital France prend son indépendance et devient Abénex Capital
qu'il a présidé jusqu'en 2017.
Membre non indépendant
Né le 24 mars 1949
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Administrateur d'Abénex Capital
Adresse professionnelle
Abénex Capital
9, avenue Percier
75008 Paris
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
62 984 directement et 33 663
via Stefreba SAS, société
patrimoniale détenue à 100 %
par M. Hervé Claquin
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 14 juin 2007
Date de dernier renouvellement : 10 juin 2021
Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l'exercice 2023
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Président de Stefreba (SAS) ;
Administrateur d'Abénex Capital (SAS)
et d'Andromède (SAS) ;
Directeur Général de CVM Investissement
(SAS) (groupe Abénex) ;
Membre du Conseil d'Administration
de Premista SAS.
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Administrateur de Holding des Centres Point
Vision (SAS) (groupe Point Vision), d'Ibénex
Lux SA (groupe Abénex) (Luxembourg) ;
Président du Comité Stratégique de Dolsky
(SAS) (groupe Outinord) ;
Président du Conseil d'Administration
d'Œneo SA (société cotée) ;
Directeur Général de Gd F Immo Holding
(SAS) (groupe Abénex) ;
Président de SPPICAV Fresh Invest Real
Estate (groupe Abénex) ;
Gérant de Stefreba (SARL) ;
Censeur du Conseil d'Administration
de Premista SAS.
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Conseil de Surveillance
Mme Laure Grimonpret-Tahon
Expérience et expertise
Diplômée d'un DEA en droit des affaires et contentieux international et européen, après une maîtrise obtenue à l'université
Panthéon-Sorbonne, et d'un mastère spécialisé en droit des affaires et management international de l'Essec, Mme Laure
Grimonpret-Tahon a débuté sa carrière en 2006 comme juriste auprès du service droit des sociétés et du service contrats de
Dassault Systèmes, puis comme Manager Juridique en charge du corporate, de la conformité aux normes (compliance) et des
contrats auprès d'Accenture Paris (2007-2014). Depuis 2014, elle a intégré la Direction Juridique de CGI (une entreprise canadienne
de conseils en technologie de l'information et en solutions informatiques, cotée à la bourse deToronto et de NewYork (NYSE)). Laure
Grimonpret-Tahon est aujourd'hui Vice-Présidente Legal sur la zone Europe de l'Ouest et Europe du Sud. Cette zone couvre une
dizaine de pays et environ 20 000 salariés. Outre son rôle de management de l'équipe (composée d'une quarantaine de membres
établis dans les différents pays de la zone), elle supervise les opérations juridiques de M&A sur la zone ainsi que les opérations
d'intégrations post-acquisitions. Elle a également en charge les aspects compliance (Sapin II, anticorruption, concurrence, devoir
de vigilance, rapport de durabilité, etc.) et la conformité de la politique contractuelle. Elle a également en charge la Direction
des affaires sociales. À ce titre, elle établit, en lien avec la DRH, la stratégie d'entreprise en matière sociale (en relation avec les
instances représentatives du personnel).
Présidente du Comité
des Rémunérations
et des Nominations
Membre indépendant
Née le 26 juillet 1981
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Vice-Présidente Legal CGI
Adresse professionnelle
CGI
Carré Michelet
10-12 Cours Michelet
92800 Puteaux
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
433
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 5 juin 2015
Date de dernier renouvellement : 10 juin 2021
Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l'exercice 2023
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Membre du Conseil d'Administration de
CGI Information Systems and Management
Consultants Holding SAS.
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Membre du Conseil d'Administration
d'Umanis SA.
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Conseil de Surveillance
M. Olivier Heckenroth
Expérience et expertise
Titulaire d'une maîtrise de droit et de sciences politiques et d'une licence d'histoire, M. Olivier Heckenroth a débuté sa carrière
en 1977 au sein de la Société commerciale d'affrètement et de combustibles (SCAC). Il a été successivement chargé de mission
au Service d'information et de diffusion du Premier ministre (1980-1981) puis au ministère de la Défense (1981-1987). Il est par
ailleurs ancien auditeur de l'Institut des hautes études de défense nationale. En 1987, il est nommé Président-Directeur Général
de HV International puis Président (2002-2004) et Président-Directeur Général de HR Gestion (2004-2007). Il a été, à partir
de 2004, Associé-Gérant de SFHR, agréée Banque en 2006, puis Banque Hottinguer en 2012. De 2013 à 2019, il a été membre
du directoire et Directeur Général de la Banque Hottinguer. Il a fondé en 2021 la société Heckol Ltd, qui a pour objet principal de
délivrer des prestations de services portant sur la définition des stratégies d'investissement et des analyses risques dans les
secteurs d'activité de la finance, de la sécurité et du numérique.
Président d'honneur
du Conseil de Surveillance
Membre non indépendant
Né le 10 décembre 1951
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Directeur Général
de Cybtech SAS
Adresse professionnelle
Cybtech
120 rue d'Assas
75006 Paris
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
7 868
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 15 juin 1995
Date de dernier renouvellement : 8 juin 2023
Fin de mandat : AG 2026 statuant sur l'exercice 2025
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Néant
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Représentant de la Banque Hottinguer aux
Conseils d'Administration de Sicav Stema, HR
Patrimoine Monde et HR Patrimoine Europe ;
Président du Comité d'Audit de la Banque
Hottinguer ;
Membre du Conseil de Surveillance
de la Banque Hottinguer ;
Administrateur des Sicav HR Monétaire,
Larcouest Investissements et Ariel.
M. Marc-Olivier Laurent
Expérience et expertise
M. Marc-Olivier Laurent est diplômé d'HEC et titulaire d'un doctorat en anthropologie sociale africaine de l'Université Paris
Sorbonne. Entre 1978 et 1984, il a été responsable des investissements à l'Institut de développement industriel (IDI). Il a dirigé
de 1984 à 1993 la division M&A, Corporate Finance and Equity du Crédit Commercial de France. Il a rejoint Rothschild & Co en 1993
en tant que Managing Director, puis Partner. Jusqu'en 2022, il a été Managing Partner de Rothschild & Co Gestion et Executive
Chairman de Rothschild & Co Merchant Banking. Il a abandonné ses fonctions opérationnelles dans le groupe Rothschild et est
actuellement Président du Conseil de Surveillance de Rothschild & Co et Managing Partner du fonds Five Arrows Long Term.
Vice-Président du Conseil
de Surveillance
Membre indépendant
Né le 4 mars 1952
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Président du Conseil de
Surveillance de Rothschild & Co
Managing Partner du fonds
Five Arrows Long Term
Adresse professionnelle
Rothschild & Co Five Arrows
Managers
23 bis, avenue Messine
75008 Paris
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
281
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 11 juin 2019
Date de dernier renouvellement : 9 juin 2022
Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l'exercice 2024
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Président et Membre du Conseil
de Surveillance de Caravelle.
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Managing Partner de Rothschild & Co
Gestion SAS (RCOG) ;
Executive Chairman de Rothschild & Co
Merchant Banking ;
Membre du Conseil de Surveillance d'Arcole
Industries ;
Président et Membre du Conseil
d'Administration de l'Institut catholique
de Paris (ICP).
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Conseil de Surveillance
Mme Cécile Maisonneuve
Expérience et expertise
Ancienne élève de l'École Normale Supérieure, lauréate de Sciences Po Paris et diplômée (master) de l'Université Paris IV-Sorbonne,
Mme Cécile Maisonneuve a débuté sa carrière en 1997 comme administratrice puis conseillère des services de l'Assemblée
nationale où elle a exercé ces fonctions pendant 10 ans, successivement auprès des commissions de la Défense, des Lois et
des Affaires étrangères. Elle a ensuite été en charge de la prospective et des affaires publiques internationales du groupe Areva
avant de prendre la Direction du Centre Énergie Climat de l'Institut français des relations internationales (IFRI) en 2013. Elle a
rejoint le groupe Vinci en 2015, dont elle a présidé pendant six années le laboratoire d'innovation et de prospective urbaine, La
Fabrique de la Cité. Elle dirige aujourd'hui Decysive, entreprise de recherche, de conseil et de diffusion de connaissances sur les
questions énergétiques, environnementales et géopolitiques. Elle suit ces sujets comme Senior Fellow de l'Institut Montaigne et
comme conseillère auprès du Centre Énergie Climat de l'IFRI. Elle y consacre aussi ses chroniques bimensuelles de L'Express et
enseigne ces questions à Sciences Po Paris. Mme Cécile Maisonneuve dispose d'une expérience dans les marchés de l'électricité
à travers ses activités de suivi des politiques de transition énergétique aux niveaux européen et national et des dynamiques des
marchés de l'électricité au double titre d'experte du Centre Energie Climat de l'Institut français des relations internationales et
de l'Institut Montaigne d'une part, et de consultante pour Decysive d'autre part.
Membre indépendant
Née le 23 juillet 1971
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Dirigeante de Decysive
Adresse professionnelle
Decysive
5, rue Pierre Mael
56100 Lorient
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
100
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 9 juin 2022
Date de dernier renouvellement : -
Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l'exercice 2024
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Néant
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Membre du Conseil d'Administration
de La Française de l'énergie (société cotée) ;
Membre du Conseil de Surveillance de Global
Climate Initiatives.
Mme Chantal Mazzacurati
Expérience et expertise
Diplômée d'HEC, Mme Chantal Mazzacurati a effectué toute sa carrière professionnelle chez BNP puis BNP Paribas où elle a
exercé différents métiers dans le domaine de la finance, d'abord au sein de la Direction Financière, ensuite en tant que Directeur
des Affaires financières et des participations industrielles et enfin comme Responsable de la ligne de métier Mondiale actions.
Membre du Comité d'Audit
et RSE
Membre non indépendant
Née le 12 mai 1950
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Directeur Général du Groupe
Milan SAS
Adresse professionnelle
Groupe Milan
36, rue de Varenne
75007 Paris
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
8 075
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 10 juin 2010
Date de dernier renouvellement : 9 juin 2022
Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l'exercice 2024
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Néant
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Membre du Conseil de Surveillance de BNP
Paribas Securities Services (et membre
du Comité des Risques et des Nominations) ;
Membre du Directoire du Groupe Milan.
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Conseil de Surveillance
M. Alberto Pedrosa (Ferreira Pedrosa Neto)
Expérience et expertise
Diplômé de l'Instituto Tecnologico de Aeronautica, avec des spécialisations à la FGV et à l'Insead/Cedep, M. Alberto Pedrosa a
débuté sa carrière au Brésil dans le groupe Rhône-Poulenc en 1976. Basé en France à partir de 1985, il a occupé des postes de
Direction Générale avec responsabilité internationale chez Rhône-Poulenc, Rhodia, Alstom et Renault. De retour au Brésil en 2013,
il a dirigé la filiale locale deTereos et d'autres sociétés sucrières. Il exerce actuellement des activités de conseil et d'administrateur
de sociétés. M. Alberto Pedrosa dispose de compétences dans les secteurs de la distribution d'énergies (supervision de la filiale en
charge de la production et commercialisation d'énergie d'un grand groupe chimique international), de la production d'électricité
renouvelable (administrateur d'un groupe international spécialisé dans le projet, la construction et la mise en service de grandes
installations de production d'énergie photovoltaïque), du stockage de produits pétroliers et chimiques (conseil d'un groupe
international leader dans le stockage de vrac liquide) et de la chaîne logistique (responsable mondial Supply Chain, membre du
Comité Exécutif d'un groupe chimique international).
Membre du Comité d'Audit et
RSE
Membre indépendant
Né le 1er juin 1954
Nationalités italienne
et brésilienne
Fonction principale actuelle
Administrateur de sociétés
Adresse professionnelle
Rua Dr Melo Alves 717
01417-010 São Paulo
Brésil
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
300
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 9 juin 2022
Date de dernier renouvellement : -
Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l'exercice 2024
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Membre d'International Advisory Board
de l'EDHEC Business School.
À l'étranger
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Vice-Président du Conseil Consultatif
de HPE Automotores do Brasil Ltda ;
Membre du Conseil d'Administration
de SNEF Latam Engenharia e Tecnologia SA.
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Membre d'Americas Advisory Board de Cie
Plastic Omnium SE.
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Conseil de Surveillance
M. Erik Pointillart
Expérience et expertise
Diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, M. Erik Pointillart possède 36 ans d'expérience dans le milieu financier français
et européen. Il a débuté sa carrière en 1974 à la Direction Financière de la BNP. Arrivé à la Caisse des Dépôts en 1984, il devient
Directeur Général de CDC Gestion en 1990. En 1994, il rejoint Écureuil Gestion en tant que Directeur de la Gestion Obligataire et
Monétaire, puis devient, en octobre 1999, Directeur du Développement et Président du Directoire de la société.
Membre du Comité
des Rémunérations
et des Nominations
Membre non indépendant
Né le 7 mai 1952
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Vice-Président de l'IEFP
Adresse professionnelle
IEFP
41 boulevard des Capucines
75002 Paris
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
1 871
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 24 mars 2003
Date de dernier renouvellement : 10 juin 2021
Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l'exercice 2023
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Néant
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Partner de Nostrum Conseil.
Mme Carine Vinardi
Expérience et expertise
Ingénieur Itech Lyon et titulaire d'un doctorat en ingénierie industrielle de l'UTC Compiègne-Sorbonne Université, Mme Carine
Vinardi a débuté sa carrière en 1997. Industrielle, elle possède une double expérience de direction opérationnelle et de direction
de fonctions transversales au sein de différentes entreprises internationales et sur toute la chaîne de valeur. Elle est aujourd'hui
en charge de la R&D et des Opérations pour le groupe Tarkett, spécialisé dans les revêtements de sol et surfaces de sport.
Membre du Comité d'Audit et
RSE
Membre indépendant
Née le 13 février 1973
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Vice-Présidente Exécutif R&D et
Opérations de Tarkett
Adresse professionnelle
Tarkett
1 terrasse Bellini
Tour Initiale
92919 Paris La Défense
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
250
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 9 juin 2022
Date de dernier renouvellement : -
Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l'exercice 2024
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Administratrice indépendante, membre
du Conseil de Surveillance de Forlam SAS.
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Néant
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Conseil de Surveillance
Profil et liste des mandats et fonctions des nouveaux candidats proposés
à l'Assemblée Générale du 11 juin 2024
M. Michel Delville
Expérience et expertise
Titulaire d'une maîtrise de droit de l'université de Liège, diplômé de HEC Liège et de l'Insead, M. Michel Delville a débuté sa carrière
en 1986 chez Schlumberger (services pétroliers) où il a occupé différents postes de Direction en France et à l'étranger dans diverses
activités (transmission et contrôle de l'électricité, distribution de carburant et cartes à puce). Il a ensuite rejoint en 1999 le Groupe
Imerys (un leader mondial des spécialités minérales), où il a exercé diverses fonctions financières et managériales, notamment
aux États-Unis, avant d'en devenir le Directeur Financier, membre du Comité Exécutif en 2009. Après d'autres expériences dans
le secteur des batteries (Groupe Saft) et la distribution de pièces automobiles, il rejoint le Groupe Spie (un leader européen des
services multi-techniques dans les domaines de l'énergie et des communications) en tant que Directeur Financier, membre du
Comité Exécutif, poste qu'il a occupé jusqu'en 2022. Il a également été administrateur indépendant du Groupe Prince Minerals
Inc. (États-Unis) de 2015 à 2018.
Membre indépendant
Né le 24 août 1960
Nationalité belge
Fonction principale actuelle
Consultant senior et gérant
de la SCEA Clos des Oliviers
Adresse professionnelle
c/o Rubis
46 rue Boissière
75116 Paris
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
0
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis
Date de 1re nomination : 11 juin 2024 (sous réserve de sa nomination par l'Assemblée Générale)
Fin de mandat : AG 2027 statuant sur l'exercice 2026
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées
Gérant de Carpe Diem SCI ;
Gérant de Clos des Oliviers SCEA.
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Administrateur de Spie Belgium ;
Administrateur de Spie Netherland BV ;
Administrateur de Spie UK.
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Conseil de Surveillance
M. Benoît Luc
Expérience et expertise
Ingénieur desTravaux Publics (ESTP Paris), diplômé en économie (licence ès sciences économiques Paris Sorbonne), master classes
au MIT et à l'Ifpen, M. Benoît Luc a occupé plusieurs postes de Direction au sein du GroupeTotalEnergies et de joint-ventures liées
à l'énergie. Après avoir dirigé plusieurs filiales à l'étranger (Turquie, Italie), il a été promu en 2007 Directeur Stratégie-Recherche-
Développement pour les activités raffinage et marketing, particulièrement impliqué dans la modélisation de la demande, la
recherche et développements de produits réduisant l'empreinte environnementale et dans les opérations de fusion-acquisition-
cession. En tant que Directeur Europe et membre du Comité Directeur deTotal de 2012 à 2020, il a accéléré la transition énergétique
du groupe par l'acquisition et l'intégration de nouvelles entreprises liées au développement du véhicule électrique, de l'hydrogène
et des nouveaux services de mobilité. Retraité, consultant énergie, il est particulièrement impliqué dans le développement de
nouveaux cours et master class sur la transition énergétique. Il enseigne notamment le cours Climate Change and EnergyTransition
dans de nombreux établissements supérieurs en France et à l'étranger. Il est Chevalier de l'ordre national du Mérite.
Membre indépendant
Né le 26 juillet 1956
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Consultant énergie
Professeur enseignement
supérieur
Adresse professionnelle
BL Consultants
13 rue de Tourville
78100 Saint-Germain-en-Laye
Nombre d'actions Rubis
détenues au 31/12/2023
0
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années
Mandats en cours
En France
Sociétés cotées
Néant
Sociétés non cotées - Associations
Membre du Conseil d'Administration
et du Comité d'Audit de l'ESTP ;
Président du Conseil d'Administration
de TPA (association de professeurs de
l'enseignement supérieur à but non lucratif).
À l'étranger
Néant
Mandats ayant expiré au cours
des cinq dernières années
Président du Conseil d'Administration
de filiales Total au Royaume-Uni, Allemagne,
Italie, Espagne et Pays-Bas ;
Membre du Conseil d'Administration de Total
France.
Rôle du Conseil de Surveillance
La Société étant constituée sous la forme juridique de
Société en Commandite par Actions, le Conseil de
Surveillance assume, par la loi, le contrôle permanent de la
gestion de la Société. Il dispose, à cet effet, des mêmes
pouvoirs que les Commissaires aux comptes. Ainsi, le
Conseil de Surveillance ne doit pas s'immiscer dans la
gestion de la Société. Le Conseil de Surveillance rend
annuellement compte aux actionnaires de sa mission de
Surveillance.
Le Conseil de Surveillance est assisté dans l'exercice de sa
mission par les Comités qu'il a constitués en son sein : le
Comité d'Audit et RSE (précédemment Comité des Comptes
et des Risques) et le Comité des Rémunérations et des
Nominations.
Les missions récurrentes du Conseil de Surveillance sont
notamment précisées dans son règlement intérieur (mis à
jour le 7 septembre 2023). Elles sont principalement les
suivantes :
examen des comptes et des informations de durabilité ;
garantie de la permanence des méthodes comptables
adoptées pour l'établissement des comptes consolidés
et sociaux de la Société et de la qualité, de l'exhaustivité
et de la sincérité des états financiers ;
suivi de l'activité du Groupe ;
évaluation des risques financiers et extra-financiers liés
aux activités et contrôle des mesures correctives mises
en œuvre ;
proposition de Commissaires aux comptes titulaires en
vue de leur désignation par l'Assemblée Générale et
vérification de leur indépendance ;
proposition de vérificateur(s) en charge de l'audit de
durabilité en vue de sa/leur désignation par l'Assemblée
Générale ;
examen de l'indépendance de ses (futurs) membres ;
mise en place de Comités spécialisés, afin de l'assister
dans l'exécution de ses missions, et désignation de leurs
membres ;
conduite de sa propre évaluation ;
avis consultatif sur la politique de rémunération des
Gérants, conformément aux dispositions de
l'article L. 2276 du Code de commerce ;
examen (sur la base des travaux préalablement menés
par le Comité des Rémunérations et des Nominations)
de la conformité des éléments de rémunération des
Gérants, à verser ou à attribuer au titre de l'exercice
écoulé, avec la politique de rémunération préalablement
approuvée par les actionnaires en Assemblée Générale
et les dispositions statutaires ;
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Conseil de Surveillance
examen (sur la base des travaux préalablement menés
par le Comité des Rémunérations et des Nominations)
de la conformité des éléments de rémunération du
Président du Conseil de Surveillance, à verser ou à
attribuer au titre de l'exercice écoulé, avec la politique
préalablement approuvée par les actionnaires en
Assemblée Générale ;
fixation de la politique de rémunération applicable à ses
membres ;
répartition du montant global de la rémunération à
octroyer aux membres du Conseil de Surveillance, dont
une partie en fonction de l'assiduité et d'une éventuelle
Présidence et/ou participation à des Comités ;
contrôle de la conformité des droits des associés
commandités dans les résultats ;
autorisation préalable à la conclusion des conventions
réglementées ;
appréciation de l'efficience de la procédure d'évaluation
des conventions portant sur des opérations courantes et
conclues à des conditions normales et, éventuellement,
amélioration de cette procédure ;
élaboration du rapport sur le gouvernement d'entreprise
(joint au rapport de gestion), en application de
l'article L. 2278 du Code de commerce ;
élaboration du rapport rendant compte de sa mission à
l'Assemblée Générale ;
délibération sur la politique en matière d'égalité
professionnelle et salariale ;
examen de la qualité des informations transmises aux
actionnaires et au marché ;
suivi des échanges que la Société entretient avec ses
actionnaires et le marché ;
suivi des projets mis en place dans le cadre de la
Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) intégrant
la production du rapport de durabilité (CSRD).
Pour permettre au Conseil de Surveillance d'accomplir ses
missions, le règlement intérieur prévoit que la Gérance
l'informe de sujets tels que :
évolution de chaque branche d'activité et perspectives
d'avenir dans le cadre de la stratégie définie par la
Gérance ;
acquisitions et/ou cessions d'activités ou de filiales,
prises de participation et, plus généralement, tout
investissement majeur ;
évolution de l'endettement bancaire et structure
financière dans le cadre de la politique financière définie
par la Gérance ;
procédures de contrôle interne définies et élaborées par
les sociétés du Groupe, sous l'autorité de la Gérance qui
veille à leur mise en œuvre ;
projets d'ordre du jour des Assemblées Générales des
actionnaires ;
toute opération majeure d'acquisition se situant hors de
la stratégie définie, préalablement à sa réalisation ;
projets relevant de la RSE (incluant le climat et la CSRD) ;
questions en matière de conformité (incluant le
programme de prévention de la corruption (Sapin 2)) ;
suivi du déroulement du plan de succession de la Gérance
mis en place par les associés commandités.
Organes sociaux en charge du suivi
de la RSE
Les instances associées à la définition de la politique RSE
au sein du Groupe, aux actions menées ainsi qu'au contrôle
de leur mise en œuvre sont décrites dans la DPEF
(cf. chapitre 4, section 4.1.1.3).
Ainsi, le Conseil de Surveillance est informé de la stratégie
mise en place par le Groupe (hors JV Rubis Terminal)
concernant les sujets relevant de la RSE et, en particulier,
des enjeux liés au climat.
Le Conseil de Surveillance bénéficie du compte rendu des
travaux menés par le Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques) qui assure notamment
le suivi :
de la feuille de route RSE, incluant les objectifs et
engagements climat ;
de la production du rapport de durabilité (CSRD) à
compter de l'exercice 2025 ;
des évolutions réglementaires significatives (e.g.,
taxonomie verte européenne, devoir de vigilance) et de
leurs enjeux pour le Groupe ; et
des principaux risques éthiques, sociaux et
environnementaux du Groupe.
Par ailleurs, le Conseil de Surveillance bénéficie du compte
rendu des travaux menés par le Comité des Rémunérations
et des Nominations qui examine :
les critères de performance extra-financiers (liés à la
sécurité au travail, au climat et, plus largement, à la
politique RSE du Groupe) proposés par les associés
commandités dans le cadre d'une politique de
rémunération de la Gérance alignée avec la stratégie du
Groupe ; et
les compétences spécifiques, en particulier relevant de
la RSE et des enjeux liés au climat, qui pourraient enrichir
les travaux du Conseil et servir de fondement à la
sélection de nouveaux candidats.
Politique de diversité appliquée au
Conseil de Surveillance et processus
de sélection de ses membres
La composition du Conseil de Surveillance est établie afin
que celui-ci soit en mesure de remplir pleinement l'ensemble
de ses missions.
Pour examiner et donner un avis sur sa composition actuelle
et future, le Conseil de Surveillance s'appuie sur les travaux
de son Comité des Rémunérations et des Nominations, sur
les réponses apportées à un questionnaire envoyé
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Conseil de Surveillance
annuellement à chacun de ses membres ainsi que sur les
résultats de l'évaluation formalisée triennale de son
fonctionnement menée par un cabinet spécialisé au dernier
trimestre 2022 et au premier trimestre 2023. Le Conseil de
Surveillance, sur avis du Comité des Rémunérations et des
Nominations, veille à assurer une complémentarité des
compétences (sur le fondement, notamment, de la
formation et de l'expérience professionnelle) et une diversité
appréciée d'un point de vue personnel (sur le fondement,
notamment, de la nationalité, du genre et de l'âge). D'autres
éléments sont également pris en considération
(indépendance, respect des règles en matière de cumul de
mandats et capacité à s'intégrer à la culture du Conseil de
Surveillance).
Les objectifs suivants sur trois ans ont ainsi été arrêtés par
le Conseil de Surveillance du 16 mars 2023 à la lumière des
travaux précédemment menés par le Comité des
Rémunérations et des Nominations : maintien d'une
expérience internationale et de compétences en RSE de,
respectivement, plus de la moitié et plus du tiers de ses
membres, sélection d'au moins un nouveau membre
disposant d'une expertise dans les secteurs d'activité de la
Société et atteinte d'un taux d'indépendance d'au moins
70 % au sein du Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques) d'ici 2026.
La sélection de nouveaux candidats, tout comme le
renouvellement de membres actuels, est examinée par le
Comité des Rémunérations et des Nominations puis par le
Conseil de Surveillance, au regard des éléments précités,
dans un objectif d'enrichissement des travaux de ce dernier.
La sélection de tout nouveau candidat est menée par le
Comité des Rémunérations et des Nominations, qui peut
recourir (comme cela a été le cas en 2021-2022 puis
en 2023-2024) à un cabinet spécialisé. Les candidats,
retenus sur la base de critères précis (profils, indépendance
et compétences) fixés par le Conseil de Surveillance sur avis
du Comité des Rémunérations et des Nominations, sont
auditionnés par le Comité des Rémunérations et des
Nominations qui transmet son avis au Conseil de
Surveillance. Ce dernier sélectionne les candidatures
proposées à la future Assemblée Générale.
Ainsi, le Conseil de Surveillance du 7 mars 2024, sur
recommandation du Comité des Rémunérations et des
Nominations, a décidé de proposer les deux renouvellements
de mandat au regard de la grande diversité des
compétences de Mme Laure Grimonpret-Tahon (lui
permettant d'appréhender en particulier l'ensemble des
sujets couverts par le Comité des Rémunérations et des
Nominations qu'elle préside et des sujets relevant de la RSE)
ainsi notamment que de l'expertise approfondie de M. Nils
Christian Bergene dans l'un des secteurs d'activité du
Groupe (le secteur du transport maritime d'hydrocarbures
dans lequel il a effectué toute sa carrière), de ses
compétences particulières en matière financière au sens
de l'article L. 823-19 du Code de commerce et de son
expérience internationale.
Le Conseil de Surveillance du 7 mars 2024, sur
recommandation du Comité des Rémunérations et des
Nominations, a sélectionné les deux nouveaux candidats
retenus, MM. Michel Delville et Benoît Luc, afin notamment
de renforcer significativement la compétence RSE/Climat
et de maintenir, à la suite de la décision de ne pas renouveler
les mandats de MM. Hervé Claquin et Erik Pointillart, une
expertise financière significative au sens de l'article
L. 823-19 du Code de commerce au sein du Conseil de
Surveillance. L'expertise des deux nouveaux candidats dans
les secteurs d'activité du Groupe et, plus généralement,
dans des métiers liés à l'énergie a également été un point
majeur pris en considération par le Conseil de Surveillance.
Plus spécifiquement :
M. Michel Delville dispose de compétences dans les
secteurs de la distribution d'énergies (expériences de cinq
ans, en qualité de Directeur Financier, dans la division
Retail Petroleum Systems de Schlumberger (construction
et maintenance de distributeurs de carburants et back
office électronique des stations-service)), de la
production d'électricité renouvelable (expérience de trois
ans, en qualité de Directeur Financier du Groupe Spie
(installation de fermes solaires, raccordement au réseau
électrique, maintenance des infrastructures et activité
dans l'éolien) ainsi que comme Directeur Financier de
Saft (conception et fabrication de batteries)) et du
stockage de produits liquides (expérience de cinq ans, en
qualité de Directeur Financier, dans la division Retail
Petroleum Systems de Schlumberger (construction et
maintenance de distributeurs de carburants et back
office électronique des stations-service)) ;
M. Benoît Luc dispose de compétences dans la Direction
de chaîne pétrolière intégrée, dans l'approvisionnement
(terrestre et maritime), dans le stockage, la logistique et
la commercialisation de produits pétroliers notamment
au niveau européen et dans la mise en place de stratégie
de diversification (boutiques, offres multi-énergies, etc.)
permettant d'accroître les résultats de l'activité.
Le Conseil de Surveillance a considéré que la
complémentarité des compétences serait ainsi renforcée,
les profils des deux nouveaux candidats et des deux
candidats dont le renouvellement est proposé contribuant
à enrichir ses travaux ainsi que ceux des Comités et lui
permettant de remplir pleinement l'ensemble de ses
missions.
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TABLEAU RÉCAPITULATIF DE LA DIVERSITÉ DES COMPÉTENCES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
(AU 7 MARS 2024)
Direction
de grands
groupes
industriels ou
Expérience Finance
bancaires internationale et audit
Juridique M&A Conformité Assurances RH Climat
RSE/
Secteur(s)
d'activité
Sécurité du Groupe
Nils Christian
Bergene
Hervé Claquin
Laure Grimonpret-
Tahon
Olivier Heckenroth
Marc-Olivier
Laurent
Cécile Maisonneuve
Chantal Mazzacurati
Alberto Pedrosa
Erik Pointillart
Carine Vinardi
TOTAL
7
8
(70 %)
(80 %)
7
(70 %)
2
(20 %)
5
(50 %)
2
(20 %)
3
(30 %)
4
(40 %) (50 %)
5
4
(40 %)
3
(30 %)
Indépendance
Chaque année, le Conseil de Surveillance se prononce sur
l'indépendance de ses membres et des candidats qui
pourraient le rejoindre. Il s'appuie sur les travaux menés et
l'avis émis par le Comité des Rémunérations et des
Nominations. Le Conseil de Surveillance a choisi de se
conformer à la définition d'indépendance du Code Afep-
Medef en considérant que l'un de ses membres est
indépendant lorsqu'il n'entretient aucune relation de quelque
nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa
Direction, qui puisse compromettre l'exercice de sa liberté
de jugement. Ainsi, pour être qualifié d'indépendant, un
membre du Conseil de Surveillance doit remplir l'intégralité
des critères suivants :
ne pas être, ou ne pas avoir été au cours des cinq années
précédentes, salarié ou dirigeant mandataire social
exécutif de la Société, ou salarié, dirigeant mandataire
social exécutif ou administrateur d'une société que la
Société consolide ;
ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d'une
société dans laquelle la Société détient directement ou
indirectement un mandat d'administrateur ou dans
laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant
mandataire social exécutif de la Société (actuel ou
l'ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat
d'administrateur ;
ne pas être client, fournisseur, banquier d'affaires,
banquier de financement, conseil :
significatif de la Société ou de son Groupe, ou
pour lequel la Société ou son Groupe représente une
part significative de l'activité ;
ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire
social ;
ne pas avoir été Commissaire aux comptes de l'entreprise
au cours des cinq années précédentes ;
ne pas être membre du Conseil de Surveillance depuis
plus de 12 ans, la perte de la qualité de membre
indépendant intervenant à la date des 12 ans ;
le Président du Conseil de Surveillance ne peut être
considéré comme indépendant s'il perçoit une
rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute
rémunération liée à la performance de la Société ou du
Groupe ;
ne pas représenter un actionnaire important (> 10 % du
capital et/ou des droits de vote) qui participerait au
contrôle de la Société.
Conformément aux recommandations du Code Afep-
Medef, le Conseil de Surveillance conserve la liberté
d'estimer que l'un de ses membres, bien que remplissant les
critères d'indépendance énumérés ci-dessus, ne peut être
qualifié d'indépendant.
Après avoir examiné la situation de chacun de ses membres
à la lumière des travaux et de l'avis du Comité des
Rémunérations et des Nominations, le Conseil de
Surveillance du 7 mars 2024 a considéré que Mmes Laure
Grimonpret-Tahon, Cécile Maisonneuve et Carine Vinardi
et MM. Nils Christian Bergene, Marc-Olivier Laurent et
Alberto Pedrosa répondaient aux critères d'indépendance
fixés par la Société et par la Code Afep-Medef et devaient
par conséquent être qualifiés d'indépendants. Le Comité
des Rémunérations et des Nominations a analysé la
situation de M. Nils Christian Bergene et confirmé que,
compte tenu de l'interruption de son mandat de membre du
Conseil de Surveillance pendant six années complètes
(entre 2015 et 2021), M. Nils Christian Bergene remplissait
le critère d'indépendance fondé sur une ancienneté au
Conseil de Surveillance inférieure à 12 ans ; indépendance
illustrée par ailleurs par sa personnalité, notamment sa
liberté d'esprit et de parole, et sa contribution significative
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aux travaux du Conseil et à leur animation. Par ailleurs,
comme en 2023, le Comité des Rémunérations et des
Nominations a analysé de façon approfondie la situation
de M. Marc-Olivier Laurent et considéré que, dans la mesure
où il n'occupe plus de fonction dirigeante exécutive chez
Rothschild & Co Gestion, il continue à être qualifié
d'indépendant. Le Conseil de Surveillance, après avoir pris
connaissance des travaux et de l'avis du Comité des
Rémunérations et des Nominations, a confirmé que
M. Marc-Olivier Laurent répondait aux critères
d'indépendance fixés par la Société et devait par
conséquent être qualifié d'indépendant. Enfin, le Conseil de
Surveillance a considéré que Mme Chantal Mazzacurati et
MM. Olivier Heckenroth, Hervé Claquin et Erik Pointillart ne
pouvaient être qualifiés d'indépendants en raison de leur
ancienneté au Conseil.
TABLEAU RÉCAPITULATIF DE L'INDÉPENDANCE DES MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE (AU 7 MARS 2024)
Critères d'indépendance
Indépendance
Non salarié ou
mandataire
social au
cours des
5 dernières
années
Absence de
« mandats
croisés »
Aucune
relation
d'affaires mandataire
significative
Aucun lien
familial Commissaire
avec un
social
Non
proche aux comptes
au cours des Ancienneté ou liée à la
5 dernières
années
au Conseil
12 ans
Absence de
rémunération Détention
variable
de la Société
en capital
et en droits
performance de vote
10 %
Nils Christian Bergene
Hervé Claquin
Laure Grimonpret-Tahon
Olivier Heckenroth
Marc-Olivier Laurent
Cécile Maisonneuve
Chantal Mazzacurati
Alberto Pedrosa
Erik Pointillart
Carine Vinardi
Taux d'indépendance
60 %
Au 7 mars 2024, le taux d'indépendance du Conseil de
Surveillance est de 60 % (ce qui est conforme aux
dispositions de son règlement intérieur et aux
recommandations du Code Afep-Medef).
Par ailleurs, après avoir examiné la situation de MM. Michel
Delville et Benoît Luc à la lumière des travaux et de l'avis du
Comité des Rémunérations et des Nominations, le Conseil
de Surveillance réuni le 7 mars 2024 a considéré que ces
candidats répondaient aux critères d'indépendance fixés
par la Société et par le Code Afep-Medef et devaient par
conséquent être qualifiés d'indépendants.
Par conséquent, sous réserve des deux nominations et deux
renouvellements proposés à l'Assemblée Générale 2024 et
compte tenu du non-renouvellement des mandats de
MM. Hervé Claquin et Erik Pointillart à l'issue de cette
Assemblée, le taux d'indépendance du Conseil de
Surveillance serait de 80 %.
5.3.2 Conditions de préparation et d'organisation
des travaux du Conseil de Surveillance
Formation des membres du Conseil
de Surveillance
Lors de sa nomination, tout nouveau membre du Conseil de
Surveillance est accueilli par les associés commandités et
se voit remettre un dossier qui présente l'historique du
Groupe, ses activités, ses spécificités juridiques et
financières ainsi que les différents aspects de la mission
d'un membre du Conseil de Surveillance dans une Société
en Commandite par Actions cotée sur un marché réglementé.
Par ailleurs, les membres du Conseil de Surveillance peuvent
en toutes circonstances s'adresser librement à la Direction
Financière et au Secrétariat Général de Rubis afin d'obtenir
toutes les explications ou tous les compléments d'information
qui leur seraient nécessaires pour exercer leurs missions.
Des visites de sites du Groupe sont en outre organisées
régulièrement pour tout nouveau membre et, sur demande,
pour tout autre membre.
Ainsi, après avoir visité en juin 2023 les installations de
Rubis Énergie en Suisse, le Conseil de Surveillance visitera
en juin 2024 des installations de Rubis Photosol et
rencontrera plusieurs de ses dirigeants et salariés.
En outre, au cours de l'exercice écoulé, la Société a mis en
place une formation pluriannuelle sur les enjeux en matière
de RSE (et, en particulier, ceux relatifs au climat) dédiée
aux membres du Conseil de Surveillance. Elle est dispensée
par un cabinet spécialisé qui fait intervenir, s'il l'estime
pertinent, des dirigeants du Groupe afin d'établir un lien
direct entre les thématiques abordées et les travaux qui
sont menés au sein du Groupe. Les membres du Conseil de
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Conseil de Surveillance
Surveillance ont également pu assister à un webinaire sur
l'intelligence artificielle mis en place par la Société à
destination du Top management du Groupe.
Enfin, les membres du Conseil de Surveillance ont la
possibilité de bénéficier de formations complémentaires
qu'ils estimeraient nécessaires à l'exercice de leurs missions.
Déontologie des membres du Conseil
de Surveillance
Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance décrit les
droits et devoirs de ses membres. Ceux-ci doivent,
notamment, faire preuve de loyauté, d'intégrité et
d'indépendance de jugement et respecter la confidentialité
des informations non publiques acquises dans le cadre de
leurs fonctions. En outre, les membres du Conseil de
Surveillance doivent déclarer tout conflit d'intérêts, même
potentiel, au regard des travaux du Conseil. Dans une telle
situation, ils doivent s'abstenir de participer aux débats et
au vote de la délibération correspondante.
Activité du Conseil de Surveillance
Les modalités de préparation et d'organisation des travaux
du Conseil de Surveillance figurent dans son règlement
intérieur.
Le Conseil de Surveillance se réunit aussi souvent que
2023 ;
l'intérêt de la Société l'exige et a décidé, à compter de
l'exercice 2024, de se réunir au moins quatre fois par an (trois
fois les exercices précédents), lors de l'examen des comptes
sociaux et consolidés, annuels et semestriels, à l'occasion
d'une séance principalement consacrée au suivi des
diverses thématiques relevant de la RSE et de la
gouvernance et d'une séance dédiée à l'approfondissement
d'un sujet particulier.
Au cours de l'exercice écoulé, le Conseil de Surveillance s'est
réuni neuf fois dont quatre fois en executive sessions
(il s'était réuni trois fois au cours de l'exercice précédent).
Le Conseil de Surveillance s'appuie sur le travail approfondi
effectué par les Comités qu'il a constitués. Le compte rendu
que la Présidence de chaque Comité lui fait et la qualité des
documents qui lui sont remis, dans un délai raisonnable en
amont de la réunion, permettent au Conseil de Surveillance
d'acquérir une connaissance précise et actualisée des
différents sujets qui relèvent de ses missions. En outre, la
Gérance, le Directeur Général M&A et Stratégie, le Directeur
Financier, la Secrétaire Générale ainsi que, pour les sujets
relevant de leurs compétences, les Commissaires aux
comptes apportent en séance tous les éclaircissements
nécessaires à la bonne compréhension des sujets à l'ordre
du jour.
Au cours de l'exercice écoulé, le Conseil de Surveillance a,
en plus des sujets récurrents se rattachant en particulier au
suivi de l'activité du Groupe et des aspects relatifs à sa
situation financière ainsi qu'à la gouvernance et la
rémunération des Gérants (cf. paragraphe « Rôle du Conseil
de Surveillance » en section précédente), notamment :
été informé de la mise à jour publiée en décembre 2022
des recommandations du Code Afep-Medef relative aux
sujets de RSE (liés, en particulier, au climat) ;
bénéficié d'une présentation globale de la Corporate
Sustainability Reporting Directive (CSRD), de ses
objectifs ainsi que des impacts pour le Groupe ;
décidé que le Comité des Comptes et des Risques serait
en charge du suivi du processus d'élaboration de
l'information en matière de durabilité figurant dans le
rapport de durabilité (lui-même inclus, à compter de
l'exercice 2025, dans le rapport de gestion) et, par
conséquent, de renommer ce Comité en « Comité d'Audit
et RSE » ;
bénéficié d'une restitution de l'évaluation formalisée
triennale de son fonctionnement ainsi que de celui de ses
Comités menée fin 2022/début 2023 par un cabinet
spécialisé ;
analysé l'évolution future de sa composition au regard,
notamment, de l'indépendance, de la politique de
diversité, des résultats de cette évaluation formalisée
triennale, de l'échelonnement des mandats et des
attentes du marché ;
validé, après avis positif du Comité des Rémunérations
et des Nominations, le renouvellement du mandat de
membre du Conseil de Surveillance proposé à l'Assemblée
Générale 2023 ;
pris connaissance des projets de résolutions que la
Gérance souhaitait soumettre à l'Assemblée Générale
analysé les résultats des votes de l'Assemblée Générale
2023 ainsi que les retours des actionnaires ;
acté les démissions de M. Olivier Heckenroth de son
mandat de Président du Conseil de Surveillance et de sa
participation aux deux Comités et de Mme Carole
Fiquemont de son mandat de membre du Conseil de
Surveillance ;
nommé M. Nils Christian Bergene en qualité de Président
du Conseil de Surveillance, M. Marc-Olivier Laurent en
qualité de Vice-Président du Conseil, M. Olivier
Heckenroth en qualité de Président d'honneur du Conseil
et Mme Carine Vinardi en qualité de membre du Comité
des Comptes et des Risques, devenu Comité d'Audit et
RSE, en remplacement de Mme Carole Fiquemont et afin
de renforcer les compétences du Comité en matière de
RSE ;
suivi le marché du titre Rubis, les attentes précises des
investisseurs concernant le marché français, le dialogue
mis en place par la Société avec les analystes et les
agences de notation et de conseil en vote ;
suivi la démarche RSE (en particulier la stratégie climat)
par le biais, notamment, d'un compte rendu annuel sur la
mise en œuvre de la feuille de route RSE ThinkTomorrow
2025 et sur ses objectifs ;
été tenu informé du plan de succession de la Gérance
mis en place par les associés commandités ;
examiné et approuvé la nouvelle version de son règlement
intérieur ;
décidé de la tenue d'une quatrième réunion annuelle
dédiée à des sujets d'ordre général à compter de l'exercice
2024.
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Conseil de Surveillance
Pour l'exercice écoulé, le taux de présence a été de 98 %
(97 % pour l'exercice précédent).
En outre, le règlement intérieur du Conseil de Surveillance
prévoit, depuis l'exercice 2023, qu'au moins une réunion du
Conseil de Surveillance se tienne, sur convocation de son
Président, hors la présence de la Gérance et des membres
des directions fonctionnelles de la Société (format qualifié
d'executive session), afin notamment d'échanger sur tout
sujet relevant de sa mission. Le Président du Conseil anime
ces executive sessions et peut faire part des réflexions qui
y sont exprimées à la Gérance. Au cours de l'exercice écoulé,
le Conseil de Surveillance s'est réuni quatre fois en executive
session. Les thèmes abordés ont porté sur le fonctionnement
du Conseil de Surveillance et les améliorations à mettre en
œuvre à la suite de l'évaluation formalisée triennale conduite
par un cabinet spécialisé, les rapports avec la Gérance
(consultation plus large et plus en amont sur les sujets liés
à la stratégie et à la gouvernance), le plan de succession de
la Gérance et des hommes clés du Groupe, la composition
des Comités et l'organisation du Comité d'Audit et RSE au
regard de l'élargissement de ses missions (CSRD).
Les Comités du Conseil
Le Comité d'Audit et RSE (précédemment Comité des
Comptes et des Risques) et le Comité des Rémunérations
et des Nominations sont deux émanations du Conseil de
Surveillance qui en nomme les membres et définit leur
organisation, leur fonctionnement et leurs missions. Ces
Comités sont exclusivement composés de membres du
Conseil de Surveillance et assistent ce dernier dans
l'exercice de ses missions. La Présidence de ces Comités
doit être assurée par un membre indépendant.
COMITÉ D'AUDIT ET RSE (PRÉCÉDEMMENT
COMITÉ DES COMPTES ET DES RISQUES)
Au cours de l'exercice écoulé, le Conseil de Surveillance a
décidé de faire évoluer le rôle du Comité des Comptes et
des Risques afin que ses missions soient en ligne avec les
évolutions résultant des dispositions applicables à compter
du 1er janvier 2024 de la transposition en droit français de
la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD). Si
ce Comité continue à assister le Conseil de Surveillance
dans sa mission de contrôle permanent de la gestion de la
Société, il voit désormais sa mission étendue au suivi du
processus d'élaboration de l'information en matière de
durabilité figurant dans le rapport de durabilité (lui-même
inclus, à compter de l'exercice 2025, dans le rapport de
gestion).
Afin de prendre en compte l'évolution du rôle de ce Comité,
le Conseil de Surveillance a décidé de le renommer en
« Comité d'Audit et RSE » et de formaliser, à compter de
l'exercice 2024, la tenue d'une troisième réunion annuelle.
Ce Comité est notamment chargé d'examiner les sujets
suivants :
suivi des systèmes de contrôle comptable et financier et
de traitement de l'information de durabilité, ainsi que des
systèmes de gestion des risques financiers et extra-
financiers ;
procédure de sélection de nouveaux Commissaires aux
comptes titulaires de la Société (ou leur renouvellement)
et des vérificateurs de durabilité (ou leur renouvellement)
et recommandation au Conseil de Surveillance ; suivi de
leurs travaux et contrôle de la conformité de leurs
conditions d'exercice ;
règles d'approbation, de délégation et de suivi des
services autres que la certification des comptes
effectués par les Commissaires aux comptes ;
suivi de sujets relatifs à la RSE ;
suivi de sujets relevant de la conformité.
Le Comité est, ainsi, spécifiquement en charge d'assurer le
suivi :
de la feuille de route RSE, incluant les objectifs et
engagements climat ;
des évolutions réglementaires significatives (e.g.,
taxonomie verte européenne, devoir de vigilance) et de
leurs enjeux pour le Groupe ; et
des principaux risques éthiques, sociaux et
environnementaux du Groupe.
Le Comité rend régulièrement compte au Conseil de
de Surveillance
Surveillance de l'exercice de ses missions, et, en particulier,
du résultat de ses missions de certification, de la manière
dont ces dernières ont contribué à l'intégrité de l'information
financière et de l'information de durabilité ainsi que du rôle
qu'il a joué dans ces processus. Il l'informe sans délai de
toute difficulté rencontrée.
Les membres sont choisis pour leur expertise et
compétences particulières dans les domaines comptable,
financier et des risques. Par ailleurs, au moins l'un de ses
membres doit être choisi également pour son expertise et
ses compétences particulières sur les sujets de durabilité.
Dans ce contexte, la composition du Comité a été revue le
7 novembre 2023, afin d'inclure la présence d'un membre
disposant de compétences spécifiques en RSE (Mme Carine
Vinardi). La Présidence de ce Comité est assurée par un
membre indépendant. Le Président du Conseil de
Surveillance en est membre de droit.
Tous les membres actuels sont des experts financiers au
sens de l'article L. 823-19 du Code de commerce et l'un d'eux
dispose de compétences spécifiques en RSE.
Au 7mars 2024, le Comité d'Audit et RSE était composé de
quatre membres : M. Nils Christian Bergene (Président),
Mmes Chantal Mazzacurati et Carine Vinardi et M. Alberto
Pedrosa. À cette date, trois membres (dont le Président) sur
quatre étaient indépendants (taux d'indépendance de
75 %).
Le Conseil de Surveillance du 7 mars 2024 a décidé, sous
réserve du renouvellement du mandat de M. Nils Christian
Bergene par l'Assemblée Générale 2024, de renouveler son
mandat de membre de ce Comité ainsi que son mandat de
Président de ce Comité.
Ainsi, à l'issue de l'Assemblée Générale 2024, sous réserve
du renouvellement du mandat de M. Nils Christian Bergene,
la composition de ce Comité serait inchangée, avec un taux
d'indépendance maintenu à 75 %, en ligne avec les objectifs
fixés dans la politique de diversité du Conseil de Surveillance.
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Conseil de Surveillance
ÉVOLUTION DE LA COMPOSITION DU COMITÉ D'AUDIT ET RSE (PRÉCÉDEMMENT COMITÉ DES COMPTES
ET DES RISQUES) ENTRE LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES DU 8 JUIN 3 ET DU 11 JUIN 2024
(sous réserve du renouvellement du mandat de M. Nils Christian Bergene par l'Assemblée Générale du 11 juin 2024)
Départ
Nomination
Composition
Comité
d'Audit et RSE
(précédemment
Comité
des Comptes
et des Risques)
À l'issue de l'AG
du 8 juin 2023
-
-
M. Nils Christian Bergene (Président) (1)
Mme Carole Fiquemont (1)
M. Olivier Heckenroth
Mme Chantal Mazzacurati
M. Alberto Pedrosa (1)
Entre l'AG du 8 juin
2023 et l'AG
du 11 juin 2024
M. Olivier Heckenroth (2)
Mme Carole Fiquemont (1) (3)
Mme Carine Vinardi (1) (4)
M. Nils Christian Bergene (Président) (1)
Mme Chantal Mazzacurati
M. Alberto Pedrosa (1)
Mme Carine Vinardi (1)
À l'issue de l'AG
du 11 juin 2024
-
-
(1) Membre indépendant.
(2) Membre ayant quitté le Comité le 27 juillet 2023.
(3) Membre ayant quitté le Comité le 2 octobre 2023.
(4) Membre ayant rejoint le Comité le 7 novembre 2023.
Au regard du nombre croissant de sujets devant être suivis
par ce Comité et de l'augmentation des travaux qui en
découlent, le Conseil de Surveillance du 18 janvier 2024 a
décidé de planifier une troisième séance annuelle de ce
Comité. Ainsi, à compter de l'exercice 2024, il se réunira au
moins trois fois par an afin d'examiner les comptes sociaux
et consolidés annuels et semestriels ainsi que les
informations extra-financières et afin d'analyser, de suivre
et de s'assurer de la gestion des risques.
Au cours de l'exercice écoulé, le Comité d'Audit et RSE s'est
réuni deux fois (trois fois au cours de l'exercice précédent).
Les membres du Comité d'Audit et RSE bénéficient d'un
délai raisonnable (plusieurs jours) pour examiner les comptes
et les autres documents qui les accompagnent avant la
tenue du Comité. Ils reçoivent également une synthèse des
travaux effectués par les Commissaires aux comptes et par
le/les vérificateur(s) de durabilité. La Gérance, les
Commissaires aux comptes, le Directeur Général M&A et
Stratégie, le Directeur Financier, la Directrice Consolidation
& Comptabilité, la Directrice RSE & Conformité Groupe, la
Secrétaire Générale et toute personne dont la présence est
jugée nécessaire participent à ce Comité.Toutefois, à l'issue
de la réunion, les membres dudit Comité s'entretiennent
seuls avec les Commissaires aux comptes, hors la présence
de la Gérance et des membres des directions fonctionnelles
de Rubis, au sujet des comptes sociaux et consolidés, des
risques, ainsi que des conclusions qui leur sont remises par
les Commissaires aux comptes à la suite de leurs travaux.
Au cours de l'exercice écoulé, ce Comité a notamment passé
en revue les sujets suivants :
examen des comptes sociaux et consolidés, annuels et
semestriels ;
examen des états prévisionnels de Rubis SCA ;
présentation des conséquences comptables des
situations d'hyperinflation (essentiellement Haïti) ;
présentation des impacts financiers estimés de la
première application en 2024 de l'impôt minimal OCDE ;
présentation des cartographies des risques consolidées,
incluant la présentation de la première cartographie des
risques de l'activité Production d'électricité
photovoltaïque ;
présentation de l'ensemble des dispositifs d'identification
des risques et de remontée des incidents du Groupe ;
revue des litiges, événements majeurs (dont variations
de périmètre) et indices de pertes de valeur ;
présentation sur les enjeux climat pour le Groupe (bilan
carbone, stratégie du Groupe) ;
présentation des travaux du Groupe en matière de RSE,
incluant le suivi des objectifs de la feuille de route RSE
Think Tomorrow 2025 ;
bilan annuel sur la mise en œuvre du dispositif de
prévention de la corruption ;
point sur les enjeux de cybersécurité ;
point sur les enjeux liés à la hausse des prix des produits
pétroliers.
L'ensemble des documents qui lui ont été remis, la
présentation réalisée par la Gérance, ainsi que les réponses
apportées aux questions posées, ont assuré le Comité de
la bonne gestion des risques au sein du Groupe.
Pour l'exercice écoulé, le taux de présence a été de 100 %
(comme pour l'exercice précédent).
COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS
ET DES NOMINATIONS
Le Comité des Rémunérations et des Nominations assiste
le Conseil de Surveillance sur les thèmes de gouvernance.
Il est notamment chargé d'examiner les sujets suivants :
formulation de toute proposition de renouvellement de
mandat ou de nomination au sein du Conseil de
Surveillance et des Comités, en conformité avec la
politique de diversité ;
avis sur l'indépendance des (futurs) membres du Conseil
de Surveillance au regard notamment des critères du
Code Afep-Medef ;
organisation du processus triennal d'évaluation du
fonctionnement du Conseil de Surveillance ;
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Conseil de Surveillance
avis sur la politique de rémunération de la Gérance ;
détermination des éléments de rémunération à verser ou
à attribuer au titre de l'exercice écoulé à la Gérance,
conformément à la politique approuvée par les
actionnaires en Assemblée Générale et aux dispositions
statutaires, et compte rendu de ses travaux au Conseil
de Surveillance ;
détermination des éléments de rémunération à verser
ou à attribuer au titre de l'exercice écoulé au Président
du Conseil de Surveillance, conformément à la politique
approuvée par les actionnaires en Assemblée Générale,
et compte rendu de ses travaux au Conseil de
Surveillance ;
proposition au Conseil de Surveillance d'un projet de
politique de rémunération de celui-ci ;
formulation d'une proposition sur le montant global de la
rémunération à octroyer aux membres du Conseil de
Surveillance et des Comités ainsi que sur leur répartition,
dont une partie en fonction de l'assiduité et d'une
éventuelle Présidence et/ou participation à des Comités ;
avis sur le projet de rapport du Conseil de Surveillance
sur le gouvernement d'entreprise.
Dans le cadre des réflexions qu'il mène, en conformité avec
la politique de diversité, sur l'évolution de la composition du
Conseil de Surveillance et de ses Comités, le Comité des
Rémunérations et des Nominations échange sur le plan de
succession de la Présidence du Conseil de Surveillance. Le
Comité des Rémunérations et des Nominations, tout
comme le Conseil de Surveillance, est régulièrement tenu
informé du déroulement du plan de succession du Collège
de la Gérance dont la préparation et la mise en place sont
du ressort des associés commandités.
Le Comité rend régulièrement compte au Conseil de
Surveillance de l'exercice de ses missions.
La Présidence de ce Comité est assurée par un membre
indépendant.
Deux des membres actuels disposent de compétences
particulières en RSE.
Au 7 mars 2024, le Comité des Rémunérations et des
Nominations était composé de trois membres : Mme Laure
Grimonpret-Tahon (Présidente) et MM. Nils Christian
Bergene et Erik Pointillart. À cette date, deux membres (dont
la Présidente) sur trois étaient indépendants (taux
d'indépendance de 66,67 %).
Le Conseil de Surveillance du 7 mars 2024 a décidé, sous
réserve du renouvellement des mandats de Mme Laure
Grimonpret-Tahon et de M. Nils Christian Bergene par
l'Assemblée Générale 2024, de renouveler leurs mandats de
membre de ce Comité et de renouveler le mandat de
Présidente de ce Comité de Mme Laure Grimonpret-Tahon.
Ainsi, à l'issue de l'Assemblée Générale 2024, sous réserve
du renouvellement des mandats de Mme Laure Grimonpret-
Tahon et de M. Nils Christian Bergene et compte tenu du
remplacement de M. Erik Pointillart, dont le mandat n'est
pas renouvelé, par Mme Cécile Maisonneuve (membre
indépendant), le taux d'indépendance de ce Comité
passerait de 66,67 % à 100 %.
ÉVOLUTION DE LA COMPOSITION DU COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS ET DES NOMINATIONS
ENTRE LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES DU 8 JUIN 3 ET DU 11 JUIN 2024
(sous réserve du renouvellement des mandats de Mme Laure Grimonpret-Tahon et M. Nils Christian Bergene par l'Assemblée
Générale du 11 juin 2024)
Départ
Nomination
Composition
Comité des
Rémunérations et
des Nominations
À l'issue de l'AG du 8 juin 2023
-
-
Mme Laure Grimonpret-Tahon (Présidente) (1)
M. Nils Christian Bergene (1)
M. Olivier Heckenroth
M. Erik Pointillart
Entre l'AG du 8 juin 2023 et l'AG
du 11 juin 2024
M. Olivier
Heckenroth (2)
-
Mme Laure Grimonpret-Tahon (Présidente) (1)
M. Nils Christian Bergene (2)
M. Erik Pointillart
À l'issue de l'AG du 11 juin 2024
M. Erik
Pointillart
Mme Cécile
Maisonneuve (1)
Mme Laure Grimonpret-Tahon (Présidente) (1)
M. Nils Christian Bergene (1)
Mme Cécile Maisonneuve (1)
(1) Membre indépendant.
(2) Membre ayant quitté le Comité le 27 juillet 2023.
Le Comité des Rémunérations et des Nominations se réunit
au moins deux fois par an.
Ainsi, au cours de l'exercice écoulé, ce dernier s'est réuni
deux fois (comme au cours de l'exercice précédent).
Les membres du Comité bénéficient d'un délai raisonnable
(plusieurs jours) pour examiner les documents avant la tenue
du Comité. La Secrétaire Générale de la Société et toute
personne dont la présence est jugée nécessaire participent
à ce Comité.
Au cours de l'exercice écoulé, le Comité des Rémunérations
et des Nominations a notamment passé en revue les sujets
suivants :
détermination des éléments de rémunération de la
Gérance au titre de l'exercice 2022 ;
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Conseil de Surveillance
avis sur la politique de rémunération de la Gérance au
titre de l'exercice 2023 ;
détermination des éléments de rémunération du
Président du Conseil de Surveillance au titre de l'exercice
2022 ;
proposition de répartition de la rémunération des
membres du Conseil de Surveillance pour l'exercice 2022 ;
proposition de politique de rémunération des membres
du Conseil de Surveillance pour l'exercice 2023 ;
proposition de faire évoluer l'enveloppe annuelle à répartir
entre les membres du Conseil de Surveillance à compter
de l'exercice 2023 ;
information sur la politique de rémunération des
principaux dirigeants non mandataires sociaux du
Groupe ;
restitution de l'évaluation formalisée triennale du
fonctionnement du Conseil de Surveillance et de ses
Comités menée fin 2022/début 2023 par un cabinet
spécialisé ;
analyse des compositions actuelles du Conseil de
Surveillance et des Comités ainsi que de leur évolution
future, au regard, notamment, de l'indépendance, de la
politique de diversité, des résultats de cette évaluation
formalisée triennale, de l'échelonnement des mandats et
des attentes du marché ;
proposition de nouveaux objectifs attachés à la politique
de diversité ;
considérant que le Comité des Comptes et des Risques
sera en charge du suivi du processus d'élaboration de
l'information en matière de durabilité figurant dans le
rapport de durabilité (lui-même inclus, à compter de
l'exercice 2025, dans le rapport de gestion), proposition
d'élargir les compétences de ce Comité et de le renommer
en « Comité d'Audit et RSE » ;
proposition de critères précis de recherche de nouveaux
membres devant aboutir à l'identification de profils et de
compétences qui enrichiront les travaux du Conseil et
des Comités (et suivi de la recherche de candidats
menée dans ce cadre par un cabinet spécialisé puis
audition des candidats) ;
examen de la proposition de prorogation de l'âge limite
statutaire des Gérants soumise à l'Assemblée Générale
2023 ;
suivi du plan de succession de la Gérance mis en place
par les associés commandités.
Pour l'exercice écoulé, le taux de présence a été de 100 %
(comme pour l'exercice précédent).
Évaluation du Conseil
de Surveillance et prise en compte
des points d'attention
Chaque année, le Conseil de Surveillance débat de manière
informelle de sa composition, de son organisation et de son
fonctionnement, ainsi que de ceux de ses Comités afin d'en
améliorer l'efficacité.
Une évaluation, formalisée et approfondie, est effectuée
tous les trois ans sur la base d'un questionnaire non
nominatif, détaillé et actualisé qui est remis aux membres
du Conseil de Surveillance.
L'évaluation formalisée triennale menée fin 2022/début 2023
a été confiée à un cabinet spécialisé. Celui-ci a émis un
rapport sur la base des questionnaires collectés et d'un
entretien mené avec chaque membre du Conseil de
Surveillance. Les thématiques abordées lors de cette
évaluation sont notamment :
la composition, l'organisation et le fonctionnement du
Conseil de Surveillance et des Comités ;
la connaissance du Groupe (à travers les thèmes
suivants : métiers et environnement du Groupe, gestion
des risques et procédures de contrôle et RSE (dont
conformité et éthique)) ;
le rapport du Conseil de Surveillance et des Comités avec
la Gérance et/ou les Commissaires aux comptes (qualité
de l'information délivrée et du dialogue ainsi que clarté
du rôle et des responsabilités de chacun) ;
les axes et moyens d'amélioration ;
la contribution des membres aux travaux du Conseil de
Surveillance et à ceux des Comités, appréciée lors d'un
entretien individuel mené par le cabinet spécialisé.
Une restitution de cette évaluation a été faite en mars 2023
au Comité des Rémunérations et des Nominations puis au
Conseil de Surveillance par le cabinet spécialisé qui l'a
menée. À la lumière des informations ainsi présentées et
d'un échange des membres du Conseil de Surveillance lors
de l'executive session qui a suivi ces deux réunions, il est
ressorti que :
la composition, la taille, la diversité et l'indépendance du
Conseil de Surveillance et de ses Comités étaient
adaptées à leurs missions ;
le fonctionnement du Conseil de Surveillance et de ses
Comités était satisfaisant, tout comme la documentation
mise à leur disposition ;
des voies d'amélioration, notamment dans les apports du
Conseil de Surveillance à la Gérance, avaient été
identifiées. Ces voies d'amélioration, ainsi que les
mesures mises en œuvre en réponse, sont décrites dans
le tableau ci-dessous :
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Conseil de Surveillance
Voies d'amélioration identifiées à l'issue
de l'évaluation formalisée triennale
(menée sur T4 2022 et T1 2023)
Mesures mises en œuvre à la suite de cette évaluation
Multiplication des échanges au sein du
Conseil de Surveillance et ses Comités
Instauration d'une quatrième réunion annuelle du Conseil de Surveillance
Instauration d'une troisième réunion annuelle du Comité d'Audit et RSE
Développement des executive sessions
Identification de sujets récurrents ou spécifiques à développer/approfondir
lors de futures séances
Intervention de dirigeants ou de personnes clés du Groupe en séance du Conseil
ou des Comités afin de présenter leurs activités
Renforcement du rôle du Président
du Conseil de Surveillance
Dans la préparation de l'ordre du jour des réunions du Conseil
Dans l'organisation des séances et des débats du Conseil
À l'occasion de prises de parole en séance au nom du Conseil (dans sa collégialité)
Dans l'organisation et la conduite des executive sessions
Mise en place d'une formation sur les
sujets de RSE des membres du Conseil
de Surveillance
Formation trimestrielle par un consultant spécialisé mise en place à compter du T4 2023
Organisation de visites de sites
du Groupe
Déplacement du Conseil de Surveillance organisé sur une base annuelle, avec rencontres
des dirigeants et salariés du Groupe :
2023 : Vitogaz Switzerland
2024 : installations de Rubis Photosol dans l'Allier
Amélioration de la qualité technique
des visioconférences
Identification de nouveaux lieux de réunion avec installations de visioconférence de haute
quali
Mesures restant à mettre en œuvre à la suite de cette évaluation
Meilleur partage de certains documents
pré- et post-réunions du Conseil
et des Comités
Communication plus rapide des PV du Conseil et des documents préparatoires aux
réunions du Conseil et des Comités correspondantes (dans la perspective, notamment,
de la certification, à compter de l'exercice 2025, des informations en matière de durabilité)
Participation des membres du Conseil de Surveillance et des Comités
aux réunions
Le tableau ci-dessous détaille la participation de chaque membre pour l'exercice 2023 aux réunions du Conseil de Surveillance
et des Comités spécialisés.
TABLEAU RÉCAPITULATIF DE L'ASSIDUITÉ DES MEMBRES AUX RÉUNIONS DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
ET DES COMITÉS EN 2023
Membres du Conseil de Surveillance
Conseil de
Surveillance (1)
Comité d'Audit et RSE
(précédemment Comité des
Comptes et des Risques) (2)
Comité des
Rémunérations et des
Nominations (3)
Nils Christian Bergene
100 %
100 %
100 %
Hervé Claquin
100 %
Carole Fiquemont (4)
100 %
100 %
Laure Grimonpret-Tahon
100 %
100 %
Olivier Heckenroth (5)
100 %
100 %
100 %
Marc-Olivier Laurent
80 %
Cécile Maisonneuve
100 %
Chantal Mazzacurati
100 %
100 %
Alberto Pedrosa
100 %
100 %
Erik Pointillart
100 %
100 %
Carine Vinardi (6)
100 %
TAUX D'ASSIDUITÉ
98 %
100 %
100 %
(1) Le Conseil de Surveillance s'est réuni cinq fois au cours de l'exercice 2023.
(2) Le Comité d'Audit et RSE s'est réuni deux fois au cours de l'exercice 2023.
(3) Le Comité des Rémunérations et des Nominations s'est réuni deux fois au cours de l'exercice 2023.
(4) Membre du Conseil de Surveillance et du Comité des Comptes et des Risques jusqu'au 2 octobre 2023 et qui n'a, par conséquent, pas été convoquée à la dernière
réunion du Conseil de Surveillance en 2023.
(5) Membre du Comité des Comptes et des Risques et du Comité des Rémunérations et des Nominations jusqu'au 27 juillet 2023 et qui n'a, par conséquent, été
convoqué qu'à la première réunion de ces Comités en 2023.
(6) Membre du Comité des Comptes et des Risques à compter du 7 novembre 2023 et qui n'a, par conséquent, été convoquée à aucune réunion de ce Comité en 2023.
Une évaluation annuelle aura lieu au premier semestre 2024.
Elle sera menée sur la base d'un questionnaire et sous la
responsabilité du Président du Conseil de Surveillance et de
la Présidente du Comité des Rémunérations et des
Nominations. Une restitution, permettant un débat informel
notamment sur le fonctionnement du Conseil, sera faite en
séance du Conseil au cours de l'exercice 2024.
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Rémunérations des mandataires sociaux
5.4 Rémunérations des mandataires sociaux
5.4.1 Principes de la politique de rémunération
des mandataires sociaux
Processus de décision suivi pour la détermination, la révision et la mise
en œuvre de la politique de rémunération
En application de l'article L. 2276, I du Code de
commerce, dans les Sociétés en Commandite par Actions
dont les actions sont admises aux négociations sur un
marché réglementé :
la politique de rémunération de la Gérance est établie
par les associés commandités (délibérant, sauf clause
contraire des statuts, à l'unanimité) après avis consultatif
du Conseil de Surveillance et en tenant compte, le cas
échéant, des principes et conditions prévus par les
statuts ;
la politique de rémunération des membres du Conseil de
Surveillance est établie par celui-ci.
En outre, aux termes des règlements intérieurs du Conseil
de Surveillance et du Comité des Rémunérations et des
Nominations de la Société :
l'avis consultatif sur le projet des associés commandités
concernant la politique de rémunération de la Gérance
est émis chaque année par le Conseil de Surveillance au
regard des travaux préalablement menés par le Comité
des Rémunérations et des Nominations ;
le Comité des Rémunérations et des Nominations
soumet chaque année un projet de politique de
rémunération des membres du Conseil de Surveillance
à ce dernier.
La politique de rémunération des Gérants et celle des
membres du Conseil de Surveillance sont soumises chaque
année (et lors de chaque modification importante) à
l'approbation de l'Assemblée Générale des actionnaires (en
sa forme ordinaire).
La politique de rémunération des mandataires sociaux de
la Société s'inscrit dans une logique de stabilité. Toutefois,
les éléments de la politique de rémunération de la Gérance,
autres que ceux relatifs à la rémunération fixe statutaire,
peuvent être révisés annuellement par décision des
associés commandités, prise après avis consultatif du
Conseil de Surveillance et sous réserve de l'approbation de
l'Assemblée Générale des actionnaires.
De la même manière, la politique de rémunération des
membres du Conseil de Surveillance peut être révisée par
décision du Conseil de Surveillance et sous réserve de
l'approbation de l'Assemblée Générale des actionnaires.
La politique de rémunération des Gérants exclut la
possibilité pour les associés commandités de déroger, au
sens de l'article L. 22III du Code de commerce, à son
application.
La politique de rémunération des membres du Conseil de
Surveillance exclut la possibilité pour le Conseil de
Surveillance de déroger, au sens de l'article L. 22III
du Code de commerce, à son application.
En cas de désapprobation par les actionnaires d'une
résolution portant sur une politique de rémunération, la
politique de rémunération précédemment approuvée par
les actionnaires continue de s'appliquer et un projet de
résolution présentant une politique de rémunération révisée
doit être soumis à l'approbation de la prochaine Assemblée
Générale Ordinaire des actionnaires.
L'Assemblée Générale des actionnaires et les associés
commandités statuent chaque année sur les éléments
(fixes, variables et exceptionnels) composant la
rémunération totale et les avantages de toute nature versés
au cours ou attribués au titre de l'exercice écoulé et ce, via
des résolutions distinctes pour chaque Gérant (sauf lorsque
aucune rémunération d'aucune sorte ne lui est versée au
cours ou attribuée au titre de cet exercice) et pour le
Président du Conseil de Surveillance.
En cas de non-conformité avec la politique de rémunération
approuvée par l'Assemblée Générale des actionnaires,
aucun élément de rémunération de quelque nature que ce
soit ne peut être déterminé, attribué ou versé par la Société,
sous peine de nullité.
Préalablement au vote des actionnaires, conformément à
son règlement intérieur, le Comité des Rémunérations et
des Nominations de la Société :
détermine les éléments de rémunération à verser ou à
attribuer au titre de l'exercice écoulé à la Gérance, en
application de la politique votée par les actionnaires lors
de l'Assemblée Générale qui s'est tenue lors de cet
exercice. Le Conseil de Surveillance valide que ces
éléments sont conformes à cette politique ;
détermine les éléments de rémunération à verser ou à
attribuer au titre de l'exercice écoulé au Président du
Conseil de Surveillance, en application de la politique
votée par les actionnaires lors de l'Assemblée Générale
qui s'est tenue lors de cet exercice. Le Conseil de
Surveillance valide que ces éléments sont conformes à
cette politique ;
propose une répartition du montant global à octroyer
aux membres du Conseil de Surveillance au titre de
l'exercice écoulé. Le Conseil de Surveillance valide que
ce montant et cette répartition sont conformes à la
politique qu'il a établie pour l'exercice écoulé et qui a été
approuvée par les actionnaires au cours de ce même
exercice.
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Rémunérations des mandataires sociaux
Enfin, les associés commandités donnant leur accord,
l'Assemblée Générale des actionnaires statue sur un projet
de résolution unique portant sur les informations relatives
aux éléments (fixes, variables et exceptionnels) versés au
cours ou attribués au titre de l'exercice écoulé à l'ensemble
des mandataires sociaux.
Politique de rémunération en ligne
avec l'intérêt social, la stratégie
commerciale et la pérennité
de la Société
Les associés commandités, sur avis du Conseil de
Surveillance, veillent à ce que la politique de rémunération
de la Gérance soit conforme à l'intérêt social de la Société,
s'inscrive dans sa stratégie commerciale et contribue à sa
pérennité.
Ainsi, la politique de rémunération de la Gérance est
conforme à l'intérêt social dans la mesure notamment où
(i) son montant global est mesuré au regard de celui versé
aux dirigeants mandataires sociaux de sociétés de
capitalisation boursière équivalente (la Société mène en
interne ou confie à des cabinets externes des études pour
s'en assurer de façon régulière), (ii) les conditions de
rémunération des salariés sont prises en compte puisque la
rémunération fixe est mise à jour en fonction de l'évolution
indicielle des taux de salaire horaire des salariés (ce qui
assure en outre que toute évolution de la rémunération fixe
soit modérée), (iii) la rémunération variable annuelle est
plafonnée et (iv) aucune rémunération exceptionnelle
d'aucune sorte n'est autorisée. Les associés commandités
et le Conseil de Surveillance sont également tenus informés
des ratios d'équité, ainsi que de leur évolution au regard de
celle des rémunérations des mandataires sociaux et des
salariés ainsi que des performances de la Société.
La politique de rémunération de la Gérance s'inscrit
notamment dans la stratégie commerciale du Groupe et
contribue ainsi à la pérennité de la Société dans la mesure
où les critères attachés à la rémunération variable annuelle
sont basés sur une croissance régulière des résultats, la
performance de la nouvelle branche d'activité du Groupe et
une prise en compte des enjeux relevant de la RSE dans sa
globalité (amélioration progressive des conditions d'emploi
des salariés via la fixation d'objectifs en matière de santé/
sécurité et amélioration progressive des émissions de
CO2 eq).
De la même manière, le Conseil de Surveillance veille
notamment à ce que la politique de rémunération de ses
membres soit conforme à l'intérêt social de la Société et
contribue à sa pérennité. Ainsi, l'enveloppe annuelle
maximale de la rémunération du Conseil de Surveillance est
mesurée et comparée aux enveloppes des mandataires
sociaux non exécutifs de sociétés de capitalisation
boursière équivalente (la Société mène en interne ou confie
à des cabinets externes des études pour s'en assurer de
façon régulière). En outre, cette rémunération est en partie
liée aux responsabilités de chaque membre (Présidence et
participation à des Comités) ainsi qu'à son assiduité.
Enfin, les remarques et les votes exprimés par les
actionnaires sur les sujets de rémunération lors des
Assemblées Générales sont analysés, d'une part, par les
associés commandités et, d'autre part, par le Conseil de
Surveillance et le Comité des Rémunérations et des
Nominations. Ainsi, prenant en considération notamment
le soutien à 69,01 % de la politique de rémunération de la
Gérance pour l'exercice 2023 par l'Assemblée Générale du
8 juin 2023 (soutien à 98 % lors des deux Assemblées
Générales précédentes), les associés commandités ont
communiqué au marché leur intention de faire évoluer la
structure de la rémunération variable annuelle de la Gérance
à compter de l'exercice 2024 afin d'intégrer notamment un
critère de croissance du résultat net et un critère
opérationnel reflétant la performance de la nouvelle branche
d'activité du Groupe.
Modalités d'application à
un nouveau mandataire social
La politique de rémunération de la Gérance décrite ci-
dessous s'appliquerait (prorata temporis l'année de sa prise
de mandat) à tout nouveau Gérant de Rubis SCA.
La politique de rémunération du Conseil de Surveillance
décrite ci-dessous s'appliquerait (en fonction du nombre de
séances auxquelles il a participé) à tout nouveau membre
du Conseil de Surveillance.
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Rémunérations des mandataires sociaux
5.4.2 Politique de rémunération de la Gérance au titre
de l'exercice 2024
M. Gilles Gobin ainsi que les sociétés Sorgema (dont les
Gérants sont M. Gilles Gobin et Mme Clarisse Gobin-
Swiecznik), Agena (dont le Président est M. Jacques Riou)
et GR Partenaires sont les quatre Gérants de la Société.
La Présidente du Comité des Rémunérations et des
Nominations a fait part de son rapport sur la politique de
rémunération de la Gérance au titre de l'exercice 2024,
établie par les associés commandités, au Conseil de
Surveillance qui s'est tenu le 7 mars 2024. Ce dernier a
également disposé de l'ensemble des documents qui
avaient été communiqués aux membres du Comité des
Rémunérations et des Nominations.
Lors de cette séance, le Conseil de Surveillance a émis un
avis favorable à la politique de rémunération de la Gérance
au titre de l'exercice 2024, en soulignant les changements
apportés afin de répondre aux attentes d'actionnaires
exprimées à l'occasion de l'Assemblée Générale 2023.
Les associés commandités se sont réunis à l'issue de la
séance du Conseil de Surveillance du 7 mars 2024 pour
valider, après avoir pris connaissance de cet avis favorable
et en tenant compte des principes et conditions prévus par
les statuts, la politique de rémunération de la Gérance au
titre de l'exercice 2024.
Les associés commandités ne disposent d'aucun pouvoir
discrétionnaire leur permettant de déroger à l'application
de la politique de rémunération de la Gérance au titre
de l'exercice 2024.
Rémunération fixe
Conformément aux modifications de l'article 54 des statuts
approuvées par l'Assemblée Générale 2022 et en ligne avec
les politiques de rémunération de la Gérance approuvées,
depuis l'exercice 2022, par les actionnaires, la rémunération
fixe annuelle de la Gérance au titre d'un exercice considéré
est égale au produit de sa rémunération fixe annuelle versée
au titre de l'exercice précédent par le taux d'évolution,
pendant l'exercice considéré, de l'indice Insee des taux de
salaire horaire des ouvriers Production et distribution
d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné.
Comme cela était précédemment le cas, l'évolution annuelle
de cet indice de référence ne pourra être calculée qu'après
la publication par l'Insee de l'indice du quatrième trimestre
de l'exercice considéré N, à la fin du mois de mars de
l'exercice N+1. Le versement de la rémunération fixe au titre
de l'exercice N se fait, par conséquent, en plusieurs étapes :
au premier trimestre de l'exercice N, un premier versement
basé sur la dernière rémunération définitive connue
(N-2) ;
après la publication de l'indice du quatrième trimestre
de l'exercice N-1 (fin mars N) permettant de calculer la
rémunération définitive N-1, régularisation du versement
du premier trimestre et versement d'acomptes basés sur
cette rémunération définitive N-1 ;
après la publication de l'indice du quatrième trimestre
de l'exercice N (fin mars N+1), versement du solde
définitif de la rémunération N.
Le taux d'évolution de cet indice Insee sera publié, et la
rémunération fixe définitive de la Gérance au titre de 2024
sera, par conséquent, connue, à l'issue de l'exercice 2024,
en mars 2025. Dans l'attente de cette publication en
mars 2025, la rémunération fixe annuelle au titre de
l'exercice 2024 sera versée sous forme d'acomptes, comme
décrit ci-avant, sur la base du montant de la dernière
rémunération fixe annuelle définitivement arrêtée et
connue, après validation du Comité des Rémunérations et
des Nominations ainsi que du Conseil de Surveillance, soit
celle versée au titre de l'exercice 2023 (2 530 909 euros).
La détermination en mars 2025 du montant définitif de la
rémunération fixe de la Gérance au titre de l'exercice 2024
entraînera le versement d'un solde de régularisation.
La rémunération fixe est répartie librement entre les
Gérants.
En cas de rejet de la politique de rémunération pour
l'exercice 2024 par l'Assemblée Générale 2024, le versement
des acomptes se ferait sur la base de la dernière
rémunération fixe attribuée, soit celle attribuée au titre de
l'exercice 2023.
Rémunération variable annuelle
La rémunération variable annuelle de la Gérance est
plafonnée à 50 % de la rémunération fixe annuelle. Aucun
plancher n'est défini.
Par conséquent, la part fixe et la part variable maximale
représentent respectivement 67 % et 33 % de la
rémunération totale annuelle maximale.
La rémunération variable annuelle est intégralement fondée
sur des critères annuels (constitués d'indicateurs objectifs
permettant d'en mesurer l'atteinte à l'issue de l'exercice
considéré) alignés sur la stratégie de la Société.
Elle est répartie librement entre les Gérants.
Dans le prolongement des attentes exprimées par les
actionnaires à l'occasion de l'Assemblée Générale du 8 juin
2023, les associés commandités ont fait évoluer les critères
de performance attachés à la rémunération variable
annuelle de la Gérance à compter de l'exercice 2024 de la
manière suivante :
afin de prendre en considération les performances
financières actuelle et future de la nouvelle branche
d'activité du Groupe (Production d'électrici
renouvelable), deux critères ont été introduits pour
l'exercice 2024 :
un critère de croissance du résultat brut d'exploitation
de Rubis Photosol sur 2024.
L'objectif de croissance d'au moins 25 % en 2024 est
cohérent/exigeant au regard de la croissance des
actifs de Rubis Photosol en opération en 2023
(+ 13 %),
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Rémunérations des mandataires sociaux
un critère de croissance des capacités sécurisées de
Rubis Photosol en 2024.
Une fois en activité, les projets du portefeuille sécurisé
de Rubis Photosol contribueront de manière certaine
au résultat brut d'exploitation du Groupe. La création
de valeur future de la branche se reflète par
conséquent dans la capacité opérationnelle de Rubis
Photosol à alimenter son portefeuille sécurisé (projets
pour lesquels les permis de construire, les
raccordements et les tarifs sont définitivement
arrêtés) à partir de son portefeuille en développement
(projets pour lesquels au moins l'un des trois éléments
mentionnés supra n'est pas définitivement arrêté). Une
croissance du portefeuille sécurisé d'au moins 45 %
sur 2024 est ambitieuse puisque, pour rappel, le
rythme ces deux dernières années était de 39 % en
croissance annuelle composée alors même qu'il
intégrait un projet phare (sur l'ancienne base militaire
de Creil, pour 200 MWc) ;
afin d'en renforcer l'exigence, les critères retenus et les
échelles d'acquisition associées au niveau duGroupe ont
été modifiés pour l'exercice 2024 de la manière suivante :
deux critères financiers ont été maintenus (le poids de
chacun ayant été légèrement renforcé) :
la performance globale relative de l'action Rubis par
rapport à la performance du SBF 120.
L'objectif à atteindre pour déclencher un paiement
fondé sur ce critère a été renforcé puisque,
contrairement aux années passées, aucun
paiement ne peut avoir lieu si la performance de
l'action Rubis n'égale ou ne surperforme pas celle
du SBF 120. Ce critère reste intégralement atteint
si la performance de l'action Rubis excède de plus
de deux points de pourcentage la performance du
SBF 120,
la croissance annuelle du BPA dilué.
Elle s'apprécie à périmètre égal (afin d'exclure la
contribution de la cession en cours au premier
semestre 2024 des 55 % dans la JV RubisTerminal)
et au regard d'un objectif interne de 6 %
(la référence au consensus FactSet publié au mois
d'avril de l'exercice concerné étant désormais
abandonnée). Au regard de la guidance de résultat
net part du Groupe communiquée au marché le
7 mars 2024 (i.e., un résultat net part du Groupe
« stable »), l'objectif fixé pour l'exercice 2024 d'une
croissance du BPA dilué d'au moins 6 % est
exigeant,
deux critères reflétant des enjeux RSE importants pour
le Groupe ont été maintenus (le poids du critère relatif
au climat ayant été renforcé, conformément aux
attentes du marché) :
un critère relatif à la sécurité au travail.
Ce critère s'apprécie à travers une diminution du
taux de fréquence des accidents du travail avec
arrêt > 1 jour par million d'heures travaillées (hors
accidents de trajet) par rapport à 2023 et ne peut,
en tout état de cause, être rempli qu'en l'absence
de décès d'un collaborateur. Ce critère continue à
être apprécié pour 2024 au niveau du Groupe,
un critère relatif au climat.
Ce critère s'apprécie à travers une diminution du
volume des émissions de CO2 eq scopes 1 et 2
rapporté au RBE par rapport à 2023. Ce critère est
étendu à l'activité Production d'électricité
photovoltaïque pour 2024.
Le Conseil de Surveillance du 7 mars 2024, sur
recommandation du Comité des Rémunérations et des
Nominations, a émis un avis favorable à l'évolution de la
rémunération variable annuelle de la Gérance ainsi décrite.
L'appréciation du taux de réalisation des critères quantitatifs
se fera à l'issue de l'exercice 2024 et sera communiquée
dans le Document d'enregistrement universel 2024.
La politique ne prévoit pas la possibilité de demander la
restitution d'une rémunération variable qui aurait été versée.
Enfin, la politique exclut la possibilité pour les associés
commandités de déroger, au sens de l'article L. 22-10-76-III
du Code de commerce, à son application. Les associés
commandités ne disposent, par conséquent, d'aucun
pouvoir discrétionnaire leur permettant de déroger à
l'application de la politique de rémunération de la Gérance.
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Rémunérations des mandataires sociaux
CRITÈRES DE PERFORMANCE PROPOSÉS POUR LA RÉMUNÉRATION VARIABLE AU TITRE DE L'EXERCICE 2024
CRITÈRES FINANCIERS (65 %)
Taux de réalisation
Pondération
Performance globale relative du titre Rubis
par rapport à son indice de référence (SBF 120) (1)
Supérieure à + 2 points de pourcentage = 100 %
Comprise entre + 2 points de pourcentage
et la performance du SBF 120 = 50 %
Sous la performance du SBF 120 = 0 %
27,5 %
Croissance du bénéfice par action dilué (à périmètre égal) (2)
Croissance 6 % = 100 %
Croissance < 6 % = 0 %
27,5 %
Croissance du résultat brut d'exploitation de Rubis Photosol (3)
Croissance 25 % = 100 %
Croissance < 25 % = 0 %
10 %
CRITÈRE OPÉRATIONNEL (10 %)
Croissance des capacités sécurisées de Rubis Photosol (4)
Croissance 45 % = 100 %
Croissance < 45 % = 0 %
10 %
CRITÈRES RSE (25 %)
Sécurité au travail : taux de fréquence des accidents du travail avec
arrêt > 1 jour (hors accidents de trajet) (5) en 2024 chez Rubis SCA,
Rubis Patrimoine, Rubis Énergie et Rubis Photosol (correspondant
à la holding, à la branche Distribution d'énergies et à l'activité
Production d'électricité photovoltaïque) stable ou inférieur à 2023 ;
en cas de décès d'un collaborateur, le critère est, en tout état
de cause, considéré comme non réalisé
Taux 2024 taux 2023 = 100 %
Taux 2024 > taux 2023 = 0 %
et
Décès d'un collaborateur = 0 %
10 %
Climat : émissions de CO2 eq (scopes 1 et 2) en 2024 en baisse par
rapport à 2023 chez Rubis Énergie (correspondant à la branche
Distribution d'énergies) et Rubis Photosol (correspondant à l'activité
Production d'électricité photovoltaïque) (6)
Ratio 2024 < ratio 2023 = 100 %
Ratio 2024 ratio 2023 = 0 %
15 %
(1) La performance globale relative correspond à la variation annuelle du cours augmentée du dividende et des droits détachés.
(2) À titre de référence, le bénéfice par action dilué (à périmètre égal) était de 3,42 euros en 2023.
(3) À titre de référence, le résultat brut d'exploitation de Rubis Photosol était de 29,36 millions d'euros en 2023.
(4) À titre de référence, les capacités sécurisées de Rubis Photosol étaient de 893 MWc en 2023.
(5) Calcul du taux : nombre d'accidents avec arrêt supérieur à 1 jour (hors accidents de trajet) par million d'heures travaillées. À noter que les
trajets effectués pour les besoins de l'activité du collaborateur pendant son temps de travail restent inclus dans la comptabilisation des
accidents du travail (itinérants, chauffeurs, etc.). À titre de référence, ce taux était, sur le périmètre retenu pour 2024, de 6,02 en 2023.
(6) Le scope 1 correspond aux émissions directes de nos activités et le scope 2 correspond aux émissions indirectes associées à la
production d'électricité, de chaleur ou de vapeur achetée pour nos activités. Sont exclues les émissions du scope 3 qui sont toutes les
autres émissions indirectes (fournisseurs, utilisation des produits finis vendus, etc.). Calcul du ratio : volume des émissions scopes 1 et 2
rapporté au RBE. Le volume des émissions de CO2 eq scopes 1 et 2 de la branche Distribution d'énergies et de l'activité Production
d'électricité photovoltaïque rapportées au RBE permet d'évaluer l'intensité carbone des opérations. À titre de référence, ce taux était de
0,306 en 2023 (première année d'intégration de l'activité Production d'électricité photovoltaïque).
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Rémunérations des mandataires sociaux
Avantages de toute nature
La politique de rémunération de la Gérance prévoit que le seul avantage en nature dont les Gérants puissent bénéficier est
un véhicule de fonction.
Rémunération variable pluriannuelle
Aucune rémunération variable pluriannuelle n'est prévue dans la politique de rémunération de la Gérance.
Rémunération exceptionnelle
Aucune rémunération exceptionnelle n'est prévue dans la politique de rémunération de la Gérance.
Rémunération variable à long terme
Aucune rémunération variable à long terme n'est prévue dans la politique de rémunération de la Gérance.
Éléments de rémunération, indemnités ou avantages liés à la prise de mandat
Aucune rémunération, aucune indemnité et aucun avantage liés à une prise de mandat social n'est prévu dans la politique
de rémunération de la Gérance.
Éléments de rémunération, indemnités ou avantages à l'issue du mandat
social
Aucune rémunération, aucune indemnité et aucun avantage à l'issue du mandat social n'est prévu dans la politique de
rémunération de la Gérance. Ainsi, les Gérants ne bénéficient pas d'indemnité de départ ou de contrepartie à un engagement
de non-concurrence.
Régime de retraite supplémentaire
La politique ne prévoit pas le bénéfice d'un régime de retraite supplémentaire.
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Rémunérations des mandataires sociaux
5.4.3 Politique de rémunération du Conseil de Surveillance
au titre de l'exercice 2024
La rémunération des membres du Conseil de Surveillance
se compose d'une part fixe (40 %) et d'une part variable
liée à l'assiduité aux réunions (60 %). Une part est, par
ailleurs, attachée aux Présidences du Conseil de
Surveillance et des Comités. Aucun autre élément de
rémunération n'est versé ou attribué aux membres du
Conseil de Surveillance.
Tout membre nouvellement nommé lors de l'Assemblée
Générale perçoit, l'année de sa nomination, 50 % du
montant de la part fixe annuelle et une part variable
calculée en fonction du nombre de séances auxquelles il a
effectivement participé.
Selon le règlement intérieur du Conseil, chaque membre
doit réinvestir en titres Rubis la moitié de la rémunération
perçue jusqu'à une détention minimale de 250 actions par
membre, exception faite des membres qui représentent une
société déjà actionnaire.
L'enveloppe annuelle destinée à la rémunération des
membres du Conseil de Surveillance est fixée par les
actionnaires en Assemblée Générale. Conformément à la
12e résolution adoptée par l'Assemblée Générale du 8 juin
2023, elle est actuellement de 300 000 euros. Il est proposé
à l'Assemblée Générale 2024, dans une résolution distincte,
de porter ce montant à 330 000 euros (soit une
augmentation de 10 % depuis l'Assemblée Générale 2023
et de 37,5 % depuis l'Assemblée Générale 2021). Si cette
augmentation était approuvée par les actionnaires, le
montant supplémentaire serait intégralement alloué à la
rémunération des membres du Conseil de Surveillance et
à celle des membres du Comité d'Audit et RSE en raison :
de leur responsabilité accrue liée à la mission de contrôle
des informations de durabilité résultant de l'entrée en
vigueur de la CSRD à compter du 1er janvier 2024,
entraînant notamment la mise en place d'une troisième
réunion annuelle du Comité d'Audit et RSE à compter de
l'exercice 2024 ;
de la mise en place d'une quatrième réunion annuelle du
Conseil de Surveillance à compter de l'exercice 2024 ;
du souhait de maintenir un niveau de rémunération des
membres du Conseil de Surveillance compétitif au
regard des enveloppes annuelles offertes par les autres
sociétés du SBF 120.
Ainsi, sous réserve de l'approbation par l'Assemblée
Générale 2024 de cette nouvelle enveloppe annuelle, la
politique de rémunération de ses membres fixée par le
Conseil de Surveillance du 7 mars 2024, sur proposition du
Comité des Rémunérations et des Nominations du 6 mars
2024, serait, au titre de l'exercice 2024, la suivante :
rémunération annuelle pour un membre du Conseil de
Surveillance : 20 000 euros (dont 60 % de part variable) ;
rémunération annuelle pour un membre du Comité
d'Audit et RSE (précédemment Comité des Comptes et
des Risques) : 12 000 euros (dont 60 % de part variable) ;
rémunération annuelle pour un membre du Comité des
Rémunérations et des Nominations : 7 000 euros (dont
60 % de part variable) ;
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance :
18 000 euros ;
part attachée à la Présidence du Comité d'Audit et RSE
(précédemment Comité des Comptes et des Risques) :
10 000 euros ;
part attachée à la Présidence du Comité des
Rémunérations et des Nominations : 6 000 euros.
Si cette nouvelle enveloppe annuelle n'était pas approuvée
par l'Assemblée Générale 2024, l'enveloppe annuelle
actuelle resterait en vigueur et la politique de rémunération
adoptée par l'Assemblée Générale du 8 juin 2023
continuerait à s'appliquer comme suit :
rémunération annuelle pour un membre du Conseil de
Surveillance : 100 euros (dont 60 % de part variable) ;
rémunération annuelle pour un membre du Comité
d'Audit et RSE (précédemment Comité des Comptes et
des Risques) : 10 000 euros (dont 60 % de part variable) ;
rémunération annuelle pour un membre du Comité des
Rémunérations et des Nominations : 7 000 euros (dont
60 % de part variable) ;
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance :
18 000 euros ;
part attachée à la Présidence du Comité d'Audit et RSE
(précédemment Comité des Comptes et des Risques) :
10 000 euros ;
part attachée à la Présidence du Comité des
Rémunérations et des Nominations : 6 000 euros.
Par ailleurs, la Vice-Présidence et la Présidence d'honneur
du Conseil de Surveillance n'ouvrent, en aucun cas, droit à
une rémunération spécifique supplémentaire.
Le Conseil de Surveillance ne dispose d'aucun pouvoir
discrétionnaire lui permettant de déroger à l'application de
la politique de rémunération de ses membres.
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Rémunérations des mandataires sociaux
5.4.4 Éléments de la rémunération versés au cours
ou attribués au titre de l'exercice 2023
aux mandataires sociaux
La présente section (i) présente les ratios d'équité ainsi que
la progression annuelle des rémunérations et des
performances de la Société et (ii) détaille les éléments des
rémunérations versés au cours ou attribués au titre de
l'exercice 2023 à chaque mandataire social, c'est-à-dire :
aux Gérants : M. Gilles Gobin, la société Sorgema,
représentée par Mme Clarisse Gobin-Swiecznik (à
compter du 1er juillet 2023) et M. Gilles Gobin, la société
Agena, représentée par M. Jacques Riou, et la société
GR Partenaires. La rémunération fixe et la rémunération
variable annuelle sont réparties librement entre les
Gérants. Ainsi, M. Gilles Gobin et la société Sorgema,
représentée par Mme Clarisse Gobin-Swiecznik (à
compter du 1er juillet 2023) et M. Gilles Gobin, perçoivent
70 % de la rémunération fixe et variable annuelle, alors
que la société Agena, représentée par M. Jacques Riou,
en perçoit les 30 % complémentaires. La société GR
Partenaires ne reçoit aucune rémunération ;
à chacun des deux Présidents du Conseil de Surveillance
qui se sont succédé au cours de l'exercice 2023 ;
aux autres membres du Conseil de Surveillance.
Ratios d'équité
Conformément aux dispositions de l'article L. 22-10-9, I. 6°
et 7° du Code de commerce, la Société présente les ratios
d'équité permettant la comparaison de la rémunération de
la Gérance et du/des Président(s) du Conseil de Surveillance
avec la rémunération moyenne et la rémunération médiane
sur une base équivalent temps plein des salariés de la
Société (hors Gérance et Président(s) du Conseil de
Surveillance).
En outre, conformément à la recommandation 26.2 du Code
Afep-Medef et aux lignes directrices publiées par l'Afep en
février 2021, la Société présente des ratios d'équité
complémentaires, sur un périmètre élargi, permettant la
comparaison de la rémunération de la Gérance et du/des
Président(s) du Conseil de Surveillance avec la rémunération
moyenne et la rémunération médiane sur une base
équivalent temps plein des effectifs en France de la Société
(hors Gérance et Président(s) du Conseil de Surveillance)
et des filiales françaises dont elle a le contrôle exclusif au
sens de l'article L. 233-16, II du Code de commerce (soit,
jusqu'à l'exercice 2019, RubisTerminal et Rubis Énergie, puis,
à partir de l'exercice 2020, Rubis Énergie et ses filiales
françaises en contrôle exclusif puis, à partir de l'exercice
2022, Rubis Énergie et Rubis Photosol ainsi que leurs filiales
françaises en contrôle exclusif).
Afin d'être en mesure de communiquer l'information sur un
périmètre élargi, la Société a choisi d'établir ces ratios sur
la base des rémunérations et avantages de toute nature
versés ou attribués au cours de l'exercice considéré.
Les éléments pris en considération pour la Gérance et le(s)
Président(s) du Conseil de Surveillance sont fixés par les
lignes directrices de l'Afep et établis sur une base brute. Les
éléments pris en considération pour les salariés sont
également fixés par les lignes directrices de l'Afep et établis
sur une base brute. Ils ne comprennent pas les indemnités
de départ et de non-concurrence ainsi que tout régime de
retraite supplémentaire. La politique de rémunération de la
Gérance ne prévoit aucun élément de rémunération variable
pluriannuelle. Les salariés de la Société et des filiales
retenues dans le périmètre élargi peuvent, au contraire,
bénéficier de tels éléments.
Aucun tableau concernant la société GR Partenaires n'est
présenté dans la mesure où elle ne reçoit aucune
rémunération au titre de son mandat de Gérante.
La Société considère que le résultat net part du Groupe et
le résultat brut d'exploitation consolidé du Groupe reflètent
la performance du Groupe.
Ces ratios, ainsi que l'évolution annuelle de ceux-ci, de la
rémunération de chaque Gérant et de chacun des deux
Présidents du Conseil de Surveillance qui se sont succédé
au cours de l'exercice 2023, de la performance du Groupe
et des rémunérations moyenne et médiane équivalent
temps plein des salariés figurent dans les tableaux ci-
dessous. Pour établir ces tableaux, la Société s'est référée
aux lignes directrices de l'Afep actualisées en février 2021.
PERFORMANCE DE LA SOCIÉTÉ
Critères
2023
2022
2021
2020
2019
RBE consolidé du Groupe (en milliers d'euros)
797 853
669 494
532 297
505 587
523 996
Évolution par rapport à l'exercice précédent
+ 19,2 %
+ 25,8 %
+ 5,3 %
- 3,5 %
+ 4,7 %
RNPG (en milliers d'euros)
353 694
262 896
292 569
280 333
307 227
Évolution par rapport à l'exercice précédent
+ 34,5 %
- 10,1 %
+ 4,4 %
- 9 %
+ 21 %
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Rémunérations des mandataires sociaux
RATIOS D'ÉQUITÉ – GÉRANCE
M. Gilles Gobin et Société Sorgema (représentée par Mme Clarisse
Gobin-Swiecznik (à compter du 1er juillet 2023) et M. Gilles Gobin)
(Gérants)
2023
2022
2021
2020
2019
Évolution de la rémunération de la société Sorgema
et de M. Gilles Gobin
6,4 %
0,0 %
+ 0,9 %
+ 1,0 %
- 31,4 %
Informations sur le périmètre de la société cotée
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
- 48 %
+ 159,5 %
- 63,1 %
+ 6,6 %
+ 78,3 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés
8,2
4,0
10,3
3,8
4,0
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
+ 105 %
- 61 %
+ 171 %
- 5 %
- 62 %
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 12,4 %
+ 13,2 %
+ 5,4 %
- 26,4 %
+ 43,5 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés
11,7
12,3
14,0
14,6
10,6
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
+ 5 %
- 12 %
- 4 %
+ 38 %
- 52 %
Informations complémentaires sur le périmètre élargi
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
- 22,2 %
+ 42,7 %
- 17,9 %
+ 13,0 %
+ 15,5 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés
21,9
16,0
22,9
18,6
20,8
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
+ 37 %
- 30 %
+ 23 %
- 10 %
- 41 %
Évolution de la rémunération médiane des salariés
- 0,1 %
+ 8,6 %
- 6,8 %
+ 16,0 %
+ 1,7 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés
25,9
24,3
26,4
24,4
28,0
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
+ 7 %
- 8 %
+ 8 %
- 13 %
- 33 %
Société Agena (Gérante) et son Président (M. Jacques Riou)
2023
2022
2021
2020
2019
Évolution de la rémunération de la société Agena et de son
Président (M. Jacques Riou)
0 %
+ 4,2 %
+ 3,2 %
- 1,1 %
- 24,1 %
Informations sur le périmètre de la société cotée
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
- 48 %
+ 159,5 %
- 63,1 %
+ 6,6 %
+ 78,3 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés
4,9
2,5
6,3
2,3
2,4
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
+ 96 %
- 60 %
+ 174 %
- 4 %
- 58 %
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 12,4 %
+ 13,2 %
+ 5,4 %
- 26,4 %
+ 43,5 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés
7
7,9
8,6
8,7
6,5
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
- 11 %
+ 8 %
- 1 %
+ 34 %
- 47 %
Informations complémentaires sur le périmètre élargi
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
- 22,2 %
+ 42,7 %
- 17,9 %
+ 13,0 %
+ 15,5 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés
13,2
10,2
14,0
11,2
12,7
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
+ 29 %
- 27 %
+ 25 %
- 12 %
- 35 %
Évolution de la rémunération médiane des salariés
- 0,1 %
+ 8,6 %
- 6,8 %
+ 16,0 %
+ 1,7 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés
15,5
15,5
16,2
14,6
17,1
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
0 %
+ 4 %
+ 11 %
- 15 %
- 26 %
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Rémunérations des mandataires sociaux
RATIOS D'ÉQUITÉ – PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE JUSQU'AU 27 JUILLET 2023
(M. OLIVIER HECKENROTH)
2023
2022
2021
2020
2019
Évolution de la rémunération du Président du Conseil
de Surveillance jusqu'au 27 juillet 2023 (M. Olivier Heckenroth)
- 18,1 %
0,0 %
+ 16,9 %
0,0 %
+ 27,2 %
Informations sur le périmètre de la société cotée
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
- 48 %
+ 159,5 %
- 63,1 %
+ 6,6 %
+ 78,3 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés
0,2
0,1
0,3
0,1
0,1
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
+ 100 %
- 67 %
+ 200 %
0 %
0 %
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 12,4 %
+ 13,2 %
+ 54 %
- 26,4 %
+ 43,5 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés
0,2
0,3
0,4
0,3
0,2
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
- 33 %
- 25 %
+ 33 %
+ 50 %
- 33 %
Informations complémentaires sur le périmètre élargi
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
- 22,2 %
+ 42,7 %
- 17,9 %
+ 13,0 %
+ 15,5 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés
0,4
0,4
0,6
0,4
0,5
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
0 %
- 33 %
+ 50 %
- 20 %
+ 25 %
Évolution de la rémunération médiane des salariés
- 0,1 %
+ 8,6 %
- 6,8 %
+ 16,0 %
+ 1,7 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés
0,5
0,6
0,7
0,6
0,6
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
- 17 %
- 14 %
+ 17 %
0 %
+ 20 %
RATIOS D'ÉQUITÉ – PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE SURVEILLANCE À COMPTER DU 27 JUILLET 2023
(M. NILS CHRISTIAN BERGENE)
2023
2022
2021
2020
2019
Évolution de la rémunération du Président du Conseil
de Surveillance à compter du 27 juillet 2023 (M. Nils Christian
Bergene)
NA
-
-
-
-
Informations sur le périmètre de la société cotée
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
- 48 %
+ 159,5 %
- 63,1 %
+ 6,6 %
+ 78,3 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés
0,2
-
-
-
-
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
NA
-
-
-
-
Évolution de la rémunération médiane des salariés
+ 12,4 %
+ 13,2 %
+ 5,4 %
- 26,4 %
+ 43,5 %
Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés
0,3
-
-
-
-
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
NA
-
-
-
-
Informations complémentaires sur le périmètre élargi
Évolution de la rémunération moyenne des salariés
- 22,2 %
+ 42,7 %
- 17,9 %
+ 13,0 %
+ 15,5 %
Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés
0,6
-
-
-
-
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
NA
-
-
-
-
Évolution de la rémunération médiane des salariés
- 0,1 %
-
-
-
-
Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés
0,7
-
-
-
-
Évolution du ratio par rapport à l'exercice précédent
NA
-
-
-
-
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Rémunérations des mandataires sociaux
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice 2023
à la Gérance
M. Gilles Gobin ainsi que les sociétés Sorgema (représentée
par M. Gilles Gobin et, à compter du 1er juillet 2023,
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik), Agena (représentée par
M. Jacques Riou) et GR Partenaires sont restés les quatre
Gérants de la Société au cours de l'exercice 2023.
Lors de sa réunion du 6 mars 2024, le Comité des
Rémunérations et des Nominations a déterminé les
éléments de rémunération à verser ou à attribuer à la
Gérance au titre de l'exercice 2023, conformément à la
politique de rémunération approuvée par l'Assemblée
Générale du 8 juin 2023 et aux règles statutaires, et a fourni
un compte rendu de ses travaux au Conseil de Surveillance
du 7 mars 2024. Ce dernier a validé la conformité de ces
éléments avec la politique de rémunération de la Gérance
approuvée par l'Assemblée Générale du 8 juin 2023.
Pour l'appréciation du taux de réalisation des objectifs
attachés à la rémunération variable annuelle, le Comité des
Rémunérations et des Nominations du 6 mars 2024 a
bénéficié du compte rendu que l'un de ses membres a fait
de la réunion du 5 mars 2024 du Comité d'Audit et RSE qu'il
préside. Les documents mis à la disposition du Comité
d'Audit et RSE (dont notamment les comptes consolidés et
sociaux de l'exercice 2023 et les cartographies des risques)
ainsi que ce compte rendu ont permis au Comité des
Rémunérations et des Nominations de déterminer les taux
de réalisation des objectifs.
DÉTERMINATION DE LA RÉMUNÉRATION FIXE
AU TITRE DE L'EXERCICE 2023
L'indice de référence du quatrième trimestre de l'exercice
2023 n'étant publié qu'à la fin du mois de mars 2024, la
rémunération fixe pour l'exercice 2023 a été arrêtée
provisoirement par le Conseil de Surveillance au montant
définitif versé au titre de l'exercice 2022, soit 2 4346 euros
(contre 2 391 465 euros, 2 375 196 euros et 2 349 204 euros
au titre, respectivement, des exercices 2021, 2020 et 2019).
À la suite de la publication de l'indice fin mars 2024, cette
rémunération provisoire a été automatiquement réajustée
du taux d'évolution pendant l'exercice 2023 de l'indice Insee
des taux de salaire horaire des ouvriers Production et
distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air
conditionné (taux de 1,0381).
Le montant de la rémunération fixe définitive attribuée à la
Gérance au titre de l'exercice 2023 a ainsi été fixé à
2 530 909 euros et immédiatement communiqué aux
membres du Comité des Rémunérations et des Nominations.
Il sera inscrit à l'ordre du jour du prochain Conseil de
Surveillance prévu en juin 2024.
DÉTERMINATION DE LA RÉMUNÉRATION
VARIABLE AU TITRE DE L'EXERCICE 2023
Le Conseil de Surveillance du 7 mars 2024 a établi que le
taux global de réalisation des objectifs attachés à la
rémunération variable annuelle s'élevait à 40 % au titre de
l'exercice 2023, reflétant une véritable variabilité de ce taux
sur les quatre derniers exercices puisque celui-ci atteignait
67,5 %, 20 % et 45 % au titre, respectivement, des exercices
2022, 2021 et 2020. Cette variabilité témoigne du caractère
exigeant des critères de performance fixés annuellement à
la Gérance en ligne avec les enjeux majeurs pour le
développement du Groupe, notamment en termes de RSE.
La rémunération variable annuelle de la Gérance est
plafonnée à 50 % de la rémunération fixe annuelle. Ce
plafond constitue donc la rémunération variable maximale.
La rémunération variable au titre de l'exercice 2023 s'établit
donc à 40 % de la rémunération variable maximale (cette
dernière s'élevant à 1 265 454 euros, i.e., 50 % de la
rémunération fixe définitive attribuée à la Gérance au titre
de l'exercice 2023).
Le montant de la rémunération variable attribuée à la
Gérance au titre de l'exercice 2023 a ainsi été fixé à
506 182 euros et immédiatement communiqué aux
membres du Comité des Rémunérations et des Nominations.
Il sera inscrit à l'ordre du jour du prochain Conseil de
Surveillance prévu en juin 2024.
Par ailleurs, à titre d'information, la condition préalable de
déclenchement figurant dans la politique de rémunération
jusqu'à l'exercice 2022 (i.e., une progression annuelle du
résultat net part du Groupe d'au moins 5 %), si elle avait été
maintenue pour l'exercice 2023, aurait été remplie puisque
la progression annuelle du résultat net part du Groupe était
de 35 % en 2023.
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Rémunérations des mandataires sociaux
NIVEAU DE RÉALISATION DES CRITÈRES DE PERFORMANCE ATTACHÉS À LA RÉMUNÉRATION VARIABLE
ANNUELLE DE LA GÉRANCE AU TITRE DE L'EXERCICE 2023
CRITÈRES FINANCIERS (75 %)
Pondération Objectifs
Performance
Rubis 2023
Performance
référentiel
2023
Taux de
réalisation
pour 2023
Montant
2023
Performance globale
relative du titre Rubis par rapport
à son indice de référence (SBF 120) (1)
25 %
Supérieure à + 2 points
de pourcentage = 100 %
Comprise entre
- 2 points et + 2 points
de pourcentage = 50 %
Inférieure à - 2 points
de pourcentage = 0 %
- 3,35 %
16,56 %
0 %
0 €
Performance du résultat brut
d'exploitation (RBE) par rapport
au consensus des analystes (2)
25 %
Supérieure à
+ 2 % = 100 %
Comprise entre - 2 %
et + 2 % = 50 %
Inférieure à - 2 % = 0 %
798 M€
M
100 %
316 364 €
Performance du bénéfice
par action (BPA) par rapport
au consensus des analystes (2)
25 %
Supérieure à
+ 2 % = 100 %
Inférieure ou égale
à + 2 % = 0 %
3,42 €
3,45 €
0 %
0 €
CRITÈRES EXTRA-FINANCIERS (25 %)
Pondération Objectifs
Performance Rubis 2023
Taux de
réalisation
pour 2023
Montant
2023
Sécurité au travail : taux de fréquence
des accidents du travail avec arrêt > 1 jour
(hors accidents de trajet) par million
d'heures travaillées chez Rubis SCA,
Rubis Patrimoine, Rubis Énergie
et Rubis Photosol en 2023 en baisse
par rapport à 2022 et absence de décès
d'un collaborateur en 2023
10 %
Taux 2023 taux 2022
= 100 %
Taux 2023 > taux 2022
ou
décès d'un collaborateur
= 0 %
Taux 2023 (6,02)
> taux 2022 (4,75)
et absence de décès d'un
collaborateur
0 %
0 €
Climat : émissions de CO2 en 2023
(scopes 1 et 2) en baisse par rapport
à 2022 chez Rubis Énergie (3)
10 %
Ratio d'intensité carbone
des opérations (ci-après
« Ratio ») 2023 < ratio
2022 = 100 %
Ratio 2023 = ratio
2022 = 50 %
Ratio 2023 > ratio
2022 = 0 %
Ratio 2023 (0,317)
< ratio 2022 (0,360) (5)
100 %
126 545 €
Politique RSE : établissement d'une feuille
de route RSE chez Rubis Photosol
5 %
Feuille de route RSE établie
= 100 %
Feuille de route RSE non
établie = 0 %
Feuille de route RSE établie
chez Rubis Photosol
100 %
63 273
Taux global de réalisation des critères de performance
40 %
RÉMUNÉRATION VARIABLE DE LA GÉRANCE AU TITRE DE L'EXERCICE 2023
506 182
(1) La performance globale relative correspond à la variation annuelle du cours augmentée du dividende et des droits détachés.
(2) Le consensus des analystes auquel le Comité des Rémunérations et des Nominations se réfère est celui publié par la société FactSet.
Pour l'exercice en cours (N), il s'agit du consensus connu dans le mois qui suit la publication des comptes annuels de l'année N-1.
Ainsi, pour la rémunération variable attachée à l'exercice 2023, le consensus des analystes pris en considération est celui publié dans
le mois qui a suivi la publication des résultats 2022 (intervenue le 16 mars 2023), i.e., 667 millions d'euros pour le critère fondé sur le RBE
et 3,45 euros pour le critère fondé sur le BPA.
(3) Le scope 1 correspond aux émissions directes de nos activités et le scope 2 correspond aux émissions indirectes liées aux
consommations énergétiques dans nos activités. Sont exclues les émissions du scope 3 qui sont toutes les autres émissions indirectes
(fournisseurs, utilisation des produits finis vendus, etc.). Calcul du ratio : volume des émissions scopes 1 et 2 rapporté au RBE.
AVANTAGES DE TOUTE NATURE
Au 31 décembre 2023, l'avantage en nature lié au véhicule de fonction de M. Gilles Gobin est évalué à 9 242 euros.
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Rémunérations des mandataires sociaux
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice 2023
à la société Sorgema (dont Mme Clarisse Gobin-Swiecznik
(à compter du 1er juillet 2023) et M. Gilles Gobin sont Gérants)
Éléments de la rémunération
versés au cours ou attribués
au titre de l'exercice clos
Montants
attribués au titre
de l'exercice 2023
Montants
versés au cours
de l'exercice 2023
Présentation
Rémunération fixe
1 771 636 €
1 739 099 €
À la suite de la publication, fin mars 2024, de l'indice Insee
pour l'exercice 2023, la rémunération fixe globale de la
Gérance a été arrêtée par le Conseil de Surveillance à
2 530 909 euros sur la période, en augmentation de 3,8 %
par rapport à celle de 2022 (2 437 946 euros).
La différence entre le montant attribué au titre de
l'exercice 2023 et celui versé au cours de ce même exercice
s'explique par la régularisation de la rémunération fixe au
titre de l'exercice 2022 qui a été effectuée à la suite de la
publication, fin mars 2023, de l'indice Insee pour l'exercice
2022 et qui a donné lieu à un versement au cours de
l'exercice 2023.
Ce décalage, propre à la publication de l'indice Insee de
l'année N en mars de l'année N+1, est destiné à se reproduire
tous les ans.
Sorgema, dont le capital est détenu par M. Gilles Gobin et
sa famille, a perçu 70 % de cette rémunération fixe globale.
Pour plus de détails, se reporter au paragraphe
Détermination de la rémunération fixe au titre de l'exercice
2023 ci-avant.
Rémunération variable annuelle
354 327
0 €
Plafonnée à 50 % de la rémunération fixe annuelle et
intégralement soumise à des critères de performance.
Le taux global de réalisation des objectifs attachés à la
rémunération variable annuelle s'élève à 40 %. Le montant
de la rémunération variable annuelle due au titre de l'exercice
2023 s'élève à 506 182 euros.
Pour plus de détails, se reporter au tableau présentant le
niveau de réalisation des critères de performance attachés
à la rémunération variable annuelle de la Gérance au titre
de l'exercice 2023 ci-avant.
Rémunération variable
pluriannuelle
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas de rémunération variable
pluriannuelle.
Rémunération exceptionnelle
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas de rémunération exceptionnelle.
Options de souscription
d'actions, actions de
performance ou tout autre
élément de rémunération
de long terme
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas d'attribution d'options
de souscription, d'actions de performance ou de tout autre
élément de rémunération de long terme.
Avantages en nature
0 €
0 €
Absence d'attribution d'avantages en nature.
Rémunération ou avantage
versé ou attribué par des
entreprises comprises dans
le périmètre de consolidation
60 000 €
60 000 €
Rémunération versée ou attribuée, à titre personnel, à
M. Clarisse Gobin-Swiecznik (co-Gérante de Sorgema à
compter du 1er juillet 2023) par une entreprise comprise dans
le périmètre de consolidation au titre du mandat qu'elle y
détenait en 2023 (Présidente de Rubis Renouvelables SAS)
et à compter du 1er juillet 2023.
Rémunération, indemnité
ou avantage lié à la prise
de mandat social
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas de rémunération, d'indemnité
ou d'avantage lié à la prise de mandat social.
Indemnité de départ
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas d'indemnité de départ.
Contrepartie à un engagement
de non-concurrence
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas d'engagement de non-concurrence.
Régime de retraite
supplémentaire
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas le bénéfice d'un régime de
retraite supplémentaire.
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Rémunérations des mandataires sociaux
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice 2023
à M. Gilles Gobin
M. Gilles Gobin dispose d'un véhicule de fonction dont l'avantage est évalué, au 31 décembre 2023, à 9 242 euros
(au 31 décembre 2022, à 13 679 euros). Comme au titre des exercices antérieurs, aucun autre élément de rémunération
d'aucune sorte ne lui a été versé au cours ou attribué au titre de l'exercice 2023. Par conséquent, la Société n'a pas estimé
utile de reproduire l'intégralité du tableau normé du guide d'application du Code Afep-Medef.
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice 2023
à la société Agena (dont M. Jacques Riou est Président)
Éléments de la rémunération
versés au cours ou attribués
au titre de l'exercice clos
Montants
attribués au titre
de l'exercice 2023
Montants versés
au cours de
l'exercice 2023
Présentation
Rémunération fixe
759 273 €
745 328 €
À la suite de la publication, fin mars 2024, de l'indice Insee
pour l'exercice 2023, la rémunération fixe globale de la
Gérance a été arrêtée par le Conseil de Surveillance à
2 530 909 euros sur la période, en augmentation de 3,8 %
par rapport à celle de 2022 (2 437 946 euros).
La différence entre le montant attribué au titre de
l'exercice 2023 et celui versé au cours de ce même exercice
s'explique par la régularisation de la rémunération fixe au
titre de l'exercice 2022 qui a été effectuée à la suite de la
publication, fin mars 2023, de l'indice Insee pour l'exercice
2022 et qui a donné lieu à un versement au cours de
l'exercice 2023.
Ce décalage, propre à la publication de l'indice Insee
de l'année N en mars de l'année N+1, est destiné à se
reproduire tous les ans.
Agena a perçu 30 % de cette rémunération fixe globale.
Pour plus de détails, se reporter au paragraphe
Détermination de la rémunération fixe au titre de l'exercice
2023 ci-avant.
Rémunération variable annuelle
151 855 €
0 €
Plafonnée à 50 % de la rémunération fixe annuelle et
intégralement soumise à des critères de performance.
Le taux global de réalisation des objectifs attachés à la
rémunération variable annuelle s'élève à 40 %. Le montant
de la rémunération variable annuelle due au titre de
l'exercice 2023 s'élève à 506 182 euros.
Pour plus de détails, se reporter au tableau présentant le
niveau de réalisation des critères de performance attachés
à la rémunération variable annuelle de la Gérance au titre
de l'exercice 2023 ci-avant.
Rémunération variable
pluriannuelle
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas de rémunération variable
pluriannuelle.
Rémunération exceptionnelle
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas de rémunération exceptionnelle.
Options de souscription d'actions,
actions de performance ou tout
autre élément de rémunération
de long terme
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas d'attribution d'options de
souscription, d'actions de performance ou de tout autre
élément de rémunération de long terme.
Avantages en nature
0 €
0 €
Absence d'attribution d'avantages en nature.
Rémunération ou avantage versé
ou attribué par des entreprises
comprises dans le périmètre
de consolidation
339 044 €
339 044 €
Rémunération ou avantage versé ou attribué, à titre
personnel, à M. Jacques Riou (Président d'Agena) par des
entreprises comprises dans le périmètre de consolidation
au titre des mandats qu'il y détenait en 2023 (Président de
Rubis Énergie SAS et Gérant de Rubis Patrimoine SARL).
Rémunération, indemnité
ou avantage lié à la prise
de mandat social
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas de rémunération, d'indemnité
ou d'avantage lié à la prise de mandat social.
Indemnité de départ
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas d'indemnité de départ.
Contrepartie à un engagement
de non-concurrence
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas d'engagement de non-
concurrence.
Régime de retraite supplémentaire
Sans objet
Sans objet
La politique ne prévoit pas le bénéfice d'un régime de
retraite supplémentaire.
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Rémunérations des mandataires sociaux
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice 2023
à la société GR Partenaires
Comme au titre des exercices antérieurs, aucune rémunération d'aucune sorte n'a été versée au cours ou attribuée au titre
de l'exercice 2023 à la société GR Partenaires au titre de sa fonction de Gérante de Rubis SCA. Par conséquent, la Société
n'a pas estimé utile de reproduire l'intégralité du tableau normé du guide d'application du Code Afep-Medef, ni de soumettre
à l'Assemblée Générale 2024 une résolution concernant la rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice
2023 à la société GR Partenaires.
Rémunération versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice 2023
au Conseil de Surveillance
RÉMUNÉRATION VERSÉE AU COURS OU ATTRIBUÉE AU TITRE DE L'EXERCICE 2023 AU PRÉSIDENT
DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
Lors de sa réunion du 6 mars 2024, le Comité des
Rémunérations et des Nominations a déterminé les
éléments de rémunération à verser ou à attribuer au titre
de l'exercice 2023 aux deux Présidents du Conseil de
Surveillance qui se sont succédé au cours de l'exercice 2023,
conformément à la politique de rémunération approuvée
par l'Assemblée Générale des actionnaires du 8 juin 2023.
Ce Comité a fourni un compte rendu de ses travaux au
Conseil de Surveillance du 7mars 2024. Ce dernier a validé
la conformité des éléments relatifs aux deux Présidents du
Conseil de Surveillance qui se sont succédé au cours de
l'exercice 2023 avec la politique de rémunération approuvée
par l'Assemblée Générale des actionnaires du 8 juin 2023.
La rémunération versée au cours ou attribuée au titre de
l'exercice 2023 à M. Olivier Heckenroth, Président du Conseil
de Surveillance jusqu'au 27juillet 2023, figure dans le tableau
ci-dessous. Elle est liée à son mandat de membre du Conseil
de Surveillance, d'une part, ainsi qu'à la Présidence de celui-
ci et à sa participation aux Comités jusqu'au 27juillet 2023,
d'autre part. Aucune autre rémunération n'a été versée au
cours ou attribuée au titre de l'exercice 2023 à M. Olivier
Heckenroth.
La rémunération versée au cours ou attribuée au titre de
l'exercice 2023 à M. Nils Christian Bergene, Président du
Conseil de Surveillance à compter du 27 juillet 2023, figure
dans le tableau ci-dessous. Elle est liée à son mandat de
membre du Conseil de Surveillance, à sa participation aux
Comités ainsi qu'à la Présidence du Conseil de Surveillance
à compter du 27juillet 2023. Aucune autre rémunération n'a
été versée au cours ou attribuée au titre de l'exercice 2023
à M. Nils Christian Bergene.
Pour rappel, les taux d'assiduité de MM. Olivier Heckenroth
et Nils Christian Bergene aux réunions du Conseil de
Surveillance et des Comités ont été de 100 % en 2023
(comme en 2022 et en 2021).
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Rémunérations des mandataires sociaux
(en euros)
Montants
attribués au titre
de l'exercice 2023
Montants
versés au cours
de l'exercice 2023
Olivier Heckenroth
Président du Conseil de Surveillance jusqu'au 27 juillet 2023
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance
10 800
18 000
part fixe (40 %)
6 800
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
7 200
Membre du Comité d'Audit et RSE (précédemment Comité des Comptes et des Risques)
jusqu'au 27 juillet 2023
part fixe (40 %)
2 333,33
3 600
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
3 000
5 400
Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations jusqu'au 27 juillet 2023
part fixe (40 %)
1 633,33
2 400
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
2 100
3 600
TOTAL
36 866,67
45 000
Nils Christian Bergene
Président du Conseil de Surveillance à compter du 27 juillet 2023
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance
7 200
-
part fixe (40 %)
6 800
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
7 200
Part attachée à la Présidence du Comité d'Audit et RSE
(précédemment Comité des Comptes et des Risques)
10 000
3 000
part fixe (40 %)
4 000
3 600
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
6 000
5 400
Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations
part fixe (40 %)
2 800
1 200
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
4 200
1 800
TOTAL
51 200
27000
RÉMUNÉRATION VERSÉE AU COURS OU ATTRIBUÉE AU TITRE DE L'EXERCICE 2023 AUX MEMBRES
DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
Lors de sa réunion du 7mars 2024, le Conseil de Surveillance,
sur proposition du Comité des Rémunérations et des
Nominations, a réparti, conformément à la politique de
rémunération approuvée par l'Assemblée Générale des
actionnaires du 8 juin 2023, le montant à allouer à ses
membres au titre de l'exercice 2023.
La rémunération allouée aux membres du Conseil de
Surveillance au titre de l'exercice 2023 figure dans le tableau
ci-dessous. Pour chaque membre, elle est liée à son mandat
social et à son assiduité, ainsi, éventuellement, qu'à une
Présidence ou une participation aux Comités. Aucune autre
rémunération n'a été versée au cours ou attribuée au titre
de l'exercice 2023 aux membres du Conseil de Surveillance.
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Rémunérations des mandataires sociaux
TABLEAU 3 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU SUR LES RÉMUNÉRATIONS ALLOUÉES
AUX MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS
(en euros)
Exercice 2023
Exercice 2022
Montants Montants
attribués au titre
de l'exercice
versés au cours
de l'exercice
Montants Montants
attribués au titre
de l'exercice
versés au cours
de l'exercice
Olivier Heckenroth (1)
Président du Conseil de Surveillance jusqu'au 27 juillet 2023
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance
10 800
18 000
18 000
18 000
part fixe (40 %)
6 800
4 800
4 800
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
7 200
7 200
7 200
Membre du Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques)
part fixe (40 %)
2 333,33
3 600
3 600
3 600
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
3 000
5 400
5 400
5 400
Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations
part fixe (40 %)
1 633,33
2 400
2 400
2 400
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
2 100
3 600
3 600
3 600
Nils Christian Bergene (2)
Président du Conseil de Surveillance à compter
du 27 juillet 2023
part attachée à la Présidence du Conseil de Surveillance
7 200
-
-
-
part fixe (40 %)
6 800
4 800
4 800
2 400
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
7 200
7 200
3 600
Président du Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques)
part attachée à la Présidence du Comité d'Audit et RSE
(précédemment Comité des Comptes et des Risques)
10 000
3 000
3 000
0
part fixe (40 %)
4 000
3 600
3 600
1 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
6 000
5 400
5 400
2 700
Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations
part fixe (40 %)
2 800
1 200
1 200
0
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
4 200
1 800
1 800
0
Hervé Claquin (3)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
6 800
4 800
4 800
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
7 200
7 200
7 200
Membre du Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques)
part fixe (40 %)
-
-
-
1 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
-
-
-
2 700
Marie-Hélène Dessailly (4)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
-
2 400
2 400
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
-
2 400
2 400
7 200
Membre du Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques)
part fixe (40 %)
-
1 800
1 800
3 600
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
-
3 600
3 600
5 400
Carole Fiquemont (5)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
5 100
4 800
4 800
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
8 160
7 200
7 200
7 200
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Rémunérations des mandataires sociaux
(en euros)
Exercice 2023
Exercice 2022
Montants Montants
attribués au titre
de l'exercice
versés au cours
de l'exercice
Montants Montants
attribués au titre
de l'exercice
versés au cours
de l'exercice
Membre du Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques)
part fixe (40 %)
3 000
1 800
1 800
0
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
6 000
1 800
1 800
0
Aurélie Goulart-Lechevalier (6)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
-
2 400
2 400
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
-
2 400
2 400
7 200
Laure Grimonpret-Tahon (7)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
6 800
4 800
4 800
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
7 200
7 200
7 200
Présidente du Comité des Rémunérations
et des Nominations
part attachée à la Présidence du Comité
des Rémunérations et des Nominations
6 000
2 250
2 250
0
part fixe (40 %)
2 800
2 400
2 400
2 400
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
4 200
3 600
3 600
3 600
Marc-Olivier Laurent (8)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
6 800
4 800
4 800
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
8 160
4 800
4 800
7 200
Membre du Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques)
part fixe (40 %)
-
1 800
1 800
3 600
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
-
3 600
3 600
5 400
Cécile Maisonneuve (9)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
6 800
2 400
2 400
0
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
4 800
4 800
0
Chantal Mazzacurati (10)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
6 800
4 800
4 800
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
7 200
7 200
6 200
Présidente du Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques)
part attachée à la Présidence du Comité d'Audit et RSE
(précédemment Comité des Comptes et des Risques)
-
6 000
6 000
9 000
part fixe (40 %)
4 000
3 600
3 600
3 600
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
6 000
5 400
5 400
5 400
Présidente du Comité des Rémunérations
et des Nominations
part attachée à la Présidence du Comité
des Rémunérations et des Nominations
-
2 250
2 250
4 500
part fixe (40 %)
-
1 200
1 200
2 400
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
-
1 800
1 800
3 600
Erik Pointillart
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
6 800
4 800
4 800
4 800
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
7 200
7 200
7 200
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Rémunérations des mandataires sociaux
(en euros)
Exercice 2023
Exercice 2022
Montants Montants
attribués au titre
de l'exercice
versés au cours
de l'exercice
Montants Montants
attribués au titre
de l'exercice
versés au cours
de l'exercice
Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations
part fixe (40 %)
2 800
2 400
2 400
2 400
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
4 200
3 600
3 600
3 600
Alberto Pedrosa (9) (11)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
6 800
2 400
2 400
0
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
4 800
4 800
0
Membre du Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques)
part fixe (40 %)
4 000
1 800
1 800
0
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
6 000
1 800
1 800
0
Carine Vinardi(9) (12)
Membre du Conseil de Surveillance
part fixe (40 %)
6 800
2 400
2 400
0
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
10 200
4 800
4 800
0
Membre du Comité d'Audit et RSE (précédemment
Comité des Comptes et des Risques)
part fixe (40 %)
666,67
-
-
-
part variable basée sur l'assiduité (60 %)
-
-
-
-
MONTANT TOTAL
284 953,33
225 300
225 300
214 500
(1) Président du Conseil de Surveillance jusqu'au 27 juillet 2023, le montant de la rémunération liée à cette Présidence attribué au titre de l'exercice 2023 a été
calculé en fonction du nombre de séances présidées (3 séances sur 5).
Membre du Comité des Comptes et des Risques et membre du Comité des Rémunérations et des Nominations jusqu'au 27 juillet 2023. Le montant de la
rémunération fixe liée à ces mandats attribué au titre de l'exercice 2023 a été calculé prorata temporis et le montant de la rémunération variable attribué au
titre de l'exercice 2023 a été calculé en fonction du nombre de séances auxquelles il a participé (1 séance sur 2).
(2) Président du Conseil de Surveillance à compter du 27 juillet 2023, le montant de la rémunération liée à cette Présidence attribué au titre de l'exercice 2023 a
été calculé en fonction du nombre de séances présidées (2 séances sur 5).
Nommé membre du Conseil de Surveillance par l'Assemblée Générale du 10 juin 2021, 50 % du montant de la rémunération liée à ce mandat lui a été versé
en 2022 au titre de l'exercice 2021.
Membre du Comité des Comptes et des Risques à compter de l'Assemblée Générale du 10 juin 2021, 50 % du montant de la rémunération liée à ce mandat lui
a été versé en 2022 au titre de l'exercice 2021.
Président du Comité des Comptes et des Risques à compter de l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 1/3 du montant de la rémunération liée à cette
Présidence lui a été attribué au titre de l'exercice 2022.
Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations à compter de l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération liée à ce
mandat lui a été attribué au titre de l'exercice 2022.
(3) Membre du Comité des Comptes et des Risques jusqu'à l'Assemblée Générale du 10 juin 2021, 50 % du montant de la rémunération liée à ce mandat lui a été
versé en 2022 au titre de l'exercice 2021.
(4) Membre du Conseil de Surveillance jusqu'à l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 1/3 du montant de la
rémunération variable liées à ce mandat lui ont été attribués au titre de l'exercice 2022.
Membre du Comité des Comptes et des Risques jusqu'à l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 2/3 du montant de
la rémunération variable liées à ce mandat lui ont été attribués au titre de l'exercice 2022.
(5) Membre du Conseil de Surveillance jusqu'au 2 octobre 2023, le montant de la rémunération fixe liée à ce mandat attribué au titre de l'exercice 2023 a été
calculé prorata temporis et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l'exercice 2023 a été calculé en fonction du nombre de séances
auxquelles elle a participé (4 séances sur 5).
Membre du Comité des Comptes et des Risques jusqu'au 2 octobre 2023, le montant de la rémunération fixe liée à ce mandat attribué au titre de l'exercice
2023 a été calculé prorata temporis et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l'exercice 2023 a été calculé en fonction du nombre de
séances auxquelles elle a participé (2 séances sur 2).
Membre du Comité des Comptes et des Risques à compter de l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 1/3
du montant de la rémunération variable liées à ce mandat lui ont été attribués au titre de l'exercice 2022.
(6) Membre du Conseil de Surveillance jusqu'à l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 1/3 du montant
de la rémunération variable liées à ce mandat lui ont été attribués au titre de l'exercice 2022.
(7) Présidente du Comité des Rémunérations et des Nominations à compter de l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération liée
à cette Présidence lui a été attribué au titre de l'exercice 2022.
(8) Absent à l'une des réunions du Conseil de Surveillance qui se sont tenues au cours de l'exercice 2023.
Absent à l'une des réunions du Conseil de Surveillance qui se sont tenues au cours de l'exercice 2022.
Membre du Comité des Comptes et des Risques jusqu'à l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 2/3 du montant de
la rémunération variable liées à ce mandat lui ont été attribués au titre de l'exercice 2022.
(9) Nommé(e) membre du Conseil de Surveillance par l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 2/3 de la rémunération
variable liée à ce mandat lui ont été attribués au titre de l'exercice 2022.
(10) Présidente du Comité des Comptes et des Risques jusqu'à l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 2/3 du montant de la rémunération liée à cette Présidence
lui ont été attribués au titre de l'exercice 2022.
Membre et Présidente du Comité des Rémunérations et des Nominations jusqu'à l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération
liée à ce mandat et à cette Présidence lui ont été attribués au titre de l'exercice 2022.
(11) Membre du Comité des Comptes et des Risques à compter de l'Assemblée Générale du 9 juin 2022, 50 % du montant de la rémunération fixe et 1/3
du montant de la rémunération variable liées à ce mandat lui ont été attribués au titre de l'exercice 2022.
(12) Membre du Comité des Comptes et des Risques à compter du 7 octobre 2023, le montant de la rémunération fixe liée à ce mandat attribué au titre de
l'exercice 2023 a été calculé prorata temporis et le montant de la rémunération variable attribué au titre de l'exercice 2023 a été calculé en fonction du
nombre de séances auxquelles elle a participé (0 séance sur 2).
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Rémunérations des mandataires sociaux
Tableaux relatifs aux rémunérations des dirigeants mandataires sociaux
(issus des recommandations du Code Afep-Medef et de la position-recommandation doc-2021-02 de l'AMF)
Les Gérants de la Société sont M. Gilles Gobin, la société Sorgema (dont Mme Clarisse Gobin-Swiecznik (à compter du
1er juillet 2023) et M. Gilles Gobin sont Gérants), la société Agena (dont M. Jacques Riou est Président) et la société GR
Partenaires. Cette dernière ne se voit attribuer aucune rémunération ni aucun avantage d'aucune sorte au titre de sa fonction
de Gérante. Par conséquent, il ne sera présenté aucun tableau la concernant.
RÉMUNÉRATION DE M. GILLES GOBIN
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS
ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE GÉRANT
M. Gilles Gobin, Gérant
Exercice 2023
(en euros)
Exercice 2022
(en euros)
Rémunérations attribuées au titre de l'exercice (cf. tableau 2)
9 242
13 679
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice
NA
NA
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice
NA
NA
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme
NA
NA
TOTAL
9 242
13 679
TABLEAU 2 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS
DE CHAQUE GÉRANT
M. Gilles Gobin, Gérant
Exercice 2023
Exercice 2022
Montants
attribués
(en euros)
Montants
versés
(en euros)
Montants
attribués
(en euros)
Montants
versés
(en euros)
Rémunération fixe
0
0
0
0
Rémunération variable annuelle
0
0
0
0
Rémunération exceptionnelle
NA
NA
NA
NA
Rémunération allouée à raison du mandat de membre du Conseil
de Surveillance
NA
NA
NA
NA
Avantages en nature (voiture)
9 242
9 242
13 679
13 679
TOTAL
9 242
9 242
13 679
13 679
TABLEAUX 4 À 11 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF)
M. Gilles Gobin ne bénéficie d'aucun plan d'options de souscription ou d'achat d'actions, d'actions de performance ou d'actions
de préférence et d'aucune rémunération variable pluriannuelle. De plus, M. Gilles Gobin ne bénéficie d'aucun contrat de travail,
régime de retraite supplémentaire, indemnité de départ ou contrepartie à un engagement de non-concurrence.
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Rémunérations des mandataires sociaux
RÉMUNÉRATION DE LA SOCIÉTÉ SORGEMA
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS
ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE GÉRANT
Sorgema, Gérante
Exercice 2023
(en euros)
Exercice 2022
(en euros)
Rémunérations attribuées au titre de l'exercice (cf. tableau 2)
2 125 963
1 706 562
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice
NA
NA
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice
NA
NA
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme
NA
NA
TOTAL
2 125 963
1 706 562
TABLEAU 2 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS
DE CHAQUE GÉRANT
Sorgema, Gérante
Exercice 2023
Exercice 2022
Montants
attribués
(en euros)
Montants
versés
(en euros)
Montants
attribués
(en euros)
Montants
versés
(en euros)
Rémunération fixe*
1 771 636
1 739 099
1 706 562
1 685 413
Rémunération variable annuelle
354 327
0
0
0
Rémunération exceptionnelle
NA
NA
NA
NA
Rémunération allouée à raison du mandat de membre du Conseil
de Surveillance
NA
NA
NA
NA
Avantages en nature
NA
NA
NA
NA
TOTAL
2 125 963
1 739 099
1 706 562
1 685 413
* La différence entre les montants de la rémunération fixe attribués au titre de N et ceux versés au cours de N s'explique par le fait que la rémunération fixe
attribuée au titre de N est définitivement connue en mars de N+1 (i.e., à la date de publication par l'Insee de ses indices pour le quatrième trimestre de N) et
donne, par conséquent et de manière mécanique, lieu à une régularisation en N+1.
TABLEAUX 4 À 11 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF)
Les tableaux 4 à 11 sont sans objet pour un Gérant personne morale.
RÉMUNÉRATION DE LA SOCIÉTÉ AGENA
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS
ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE GÉRANT
Agena, Gérante
Exercice 2023
(en euros)
Exercice 2022
(en euros)
Rémunérations attribuées au titre de l'exercice (cf. tableau 2)
911 128
731 384
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice
NA
NA
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice
NA
NA
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme
NA
NA
TOTAL
911 128
731 384
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Rémunérations des mandataires sociaux
TABLEAU 2 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS
DE CHAQUE GÉRANT
Agena, Gérante
Exercice 2023
Exercice 2022
Montants
attribués
(en euros)
Montants
versés
(en euros)
Montants
attribués
(en euros)
Montants
versés
(en euros)
Rémunération fixe*
759 273
745 328
731 384
722 320
Rémunération variable annuelle
151 855
0
0
0
Rémunération exceptionnelle
NA
NA
NA
NA
Rémunération allouée à raison du mandat de membre du Conseil
de Surveillance
NA
NA
NA
NA
Avantages en nature
NA
NA
NA
NA
TOTAL
911 128
745 328
731 384
722 320
* La différence entre les montants de la rémunération fixe attribués au titre de N et ceux versés au cours de N s'explique par le fait que la rémunération fixe attri-
buée au titre de N est définitivement connue en mars de N+1 (i.e., à la date de publication par l'Insee de ses indices pour le quatrième trimestre de N) et donne,
par conséquent et de manière mécanique, lieu à une régularisation en N+1.
TABLEAUX 4 À 11 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF)
Les tableaux 4 à 11 sont sans objet pour un Gérant personne morale.
RÉMUNÉRATION DE MME CLARISSE GOBIN-SWIECZNIK AU TITRE DE SON MANDAT DANS UNE FILIALE
DU GROUPE
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS
ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE GÉRANT
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik (au titre de son mandat dans une filiale du Groupe*)
Exercice 2023
(en euros)
Exercice 2022
(en euros)
Rémunérations attribuées au titre de l'exercice et à compter du 1er juillet 2023
(date de son entrée dans la Gérance de Sorgema) (cf. tableau 2)
60 000
NA
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice
NA
NA
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice
NA
NA
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme
NA
NA
TOTAL
60 000
NA
* Présidente de Rubis Renouvelables SAS.
TABLEAU 2 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS
DE CHAQUE GÉRANT
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik
(au titre de son mandat dans une filiale du Groupe*)
Exercice 2023
Exercice 2022
Montants
attribués
(en euros)
Montants
versés
(en euros)
Montants
attribués
(en euros)
Montants
versés
(en euros)
Rémunération fixe à compter du 1er juillet 2023
(date de son entrée dans la Gérance de Sorgema)
60 000
60 000
NA
NA
Rémunération variable annuelle
NA
NA
NA
NA
Rémunération exceptionnelle
NA
NA
NA
NA
Rémunération allouée à raison du mandat de membre du Conseil
de Surveillance
NA
NA
NA
NA
Avantages en nature (voiture)
NA
NA
NA
NA
TOTAL
60 000
60 000
NA
NA
* Présidente de Rubis Renouvelables SAS.
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Rémunérations des mandataires sociaux
TABLEAUX 4 À 11 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF)
Depuis le 1er juillet 2023 (date de son entrée dans la Gérance de Sorgema), Mme Clarisse Gobin-Swiecznik n'est plus
susceptible de bénéficier de nouveau plan d'options de souscription ou d'achat d'actions, d'actions de performance, d'actions
de préférence et de rémunération variable pluriannuelle au titre de ses mandats dans des filiales du Groupe. De plus,
Mme Clarisse Gobin-Swiecznik ne bénéficie d'aucun contrat de travail, régime de retraite supplémentaire, indemnité de
départ ou contrepartie à un engagement de non-concurrence.
RÉMUNÉRATION DE M. JACQUES RIOU AU TITRE DE SES MANDATS DANS DES FILIALES DU GROUPE
TABLEAU 1 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS
ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À CHAQUE GÉRANT
M. Jacques Riou
(au titre de ses mandats dans des filiales du Groupe*)
Exercice 2023
(en euros)
Exercice 2022
(en euros)
Rémunérations attribuées au titre de l'exercice (cf. tableau 2)
321 180
361 647
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice
NA
NA
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice
NA
NA
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme
NA
NA
TOTAL
321 180
361 647
* Président de Rubis Énergie SAS et Gérant de Rubis Patrimoine SARL.
TABLEAU 2 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF) – TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS
DE CHAQUE GÉRANT
M. Jacques Riou
(au titre de ses mandats dans des filiales du Groupe (1)
)
Exercice 2023
Exercice 2022
Montants
attribués
(en euros)
Montants
versés
(en euros)
Montants
attribués
(en euros)
Montants
versés
(en euros)
Rémunération fixe
321 180
321 180
330 051
330 051
Rémunération variable annuelle
NA
NA
NA
NA
Rémunération exceptionnelle
NA
NA
NA
NA
Rémunération allouée à raison du mandat de membre du Conseil
de Surveillance
NA
NA
NA
NA
Avantages en nature (voiture)
17 865
17 865
31 596 (2)
31 596 (2)
TOTAL
339 044 (2)
339 044 (2)
361 647
361 647
(1) Président de Rubis Énergie SAS et Gérant de Rubis Patrimoine SARL.
(2) Le léger décalage est dû aux arrondis.
TABLEAUX 4 À 11 (NOMENCLATURE CODE AFEP-MEDEF ET AMF)
M. Jacques Riou (Président d'Agena) ne bénéficie d'aucun plan d'options de souscription ou d'achat d'actions, d'actions de
performance, d'actions de préférence et d'aucune rémunération variable pluriannuelle au titre de ses mandats dans des
filiales du Groupe. De plus, M. Jacques Riou ne bénéficie d'aucun contrat de travail, régime de retraite supplémentaire,
indemnité de départ ou contrepartie à un engagement de non-concurrence.
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Éléments complémentaires
5.5
Éléments complémentaires
Absence de conflit d'intérêts, d'empêchement
et de condamnation
Absence de contrat liant un membre du Conseil de
Surveillance ou un Gérant à Rubis ou à l'une de ses filiales
Transactions avec les parties liées
Aucun lien familial n'existe entre les Gérants et les membres
du Conseil de Surveillance.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n'est
concerné par un conflit d'intérêts entre ses devoirs à l'égard
de Rubis et ses intérêts privés et/ou d'autres devoirs
auxquels il serait tenu.
À la connaissance de Rubis, il n'existe aucun arrangement
ou accord conclu entre la Société et les principaux
actionnaires, clients, fournisseurs ou autres, en vertu
desquels les membres du Conseil de Surveillance ou les
Gérants auraient été sélectionnés.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n'a
fait l'objet d'une condamnation pour fraude, d'une faillite,
d'une mise sous séquestre ou d'une liquidation.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n'a
fait l'objet d'une incrimination ou d'une sanction publique
officielle prononcée par des autorités statutaires ou
réglementaires.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n'a
été empêché par un tribunal d'agir en qualité de membre
d'un organe d'administration, de direction ou de surveillance
d'un émetteur ou d'intervenir dans la gestion ou la conduite
des affaires d'un émetteur au cours des cinq dernières
années au moins.
Il n'existe aucun contrat de service liant les Gérants ou les membres du Conseil de Surveillance à Rubis ou à l'une quelconque
des filiales de Rubis.
Aucun prêt ou garantie n'a été accordé ou constitué en faveur des Gérants ou des membres du Conseil de Surveillance.
Les parties liées du Groupe comprennent les entreprises associées (entreprises communes et coentreprises, cf. notes 8 et 9
de l'annexe des comptes consolidés), ainsi que les principaux dirigeants et les membres proches de leur famille.
Les conventions conclues par Rubis SCA avec des filiales qu'elle ne détient pas, directement ou indirectement, à 100 %
(telles que Rubis Terminal, RT Invest, Rubis Terminal Infra et Rubis Photosol), peuvent être qualifiées de conventions
réglementées et faire l'objet du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées mentionné
ci-après.
Les transactions entre la société mère et ses filiales intégrées globalement sont éliminées dans les comptes consolidés.
Il n'existe pas d'autres conventions avec des parties liées.
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Éléments complémentaires
Conventions réglementées
Procédure d'évaluation des conventions portant
sur des opérations courantes et conclues à des conditions
normales
Restrictions concernant la cession par les membres
du Conseil de Surveillance et les Gérants de
leur participation dans le capital social de Rubis
Périodes non autorisées
Une charte interne portant sur l'évaluation régulière des conventions libres et réglementées avait été mise en place le 12 mars
2020 par le Conseil de Surveillance conformément aux dispositions de l'article L. 22-10-12 du Code de commerce.
Le Conseil de Surveillance du 10 mars 2022 a adopté une nouvelle version de cette charte ayant notamment pour objectif
de préciser que l'évaluation de toute convention portant sur une opération courante et conclue à des conditions normales
est menée par les services internes de la Société, avec le concours, le cas échéant, de ses Commissaires aux comptes.
Le Conseil de Surveillance du 7 mars 2024 a été informé par le Secrétariat Général de la Société de l'absence de difficulté
dans la mise en œuvre de cette procédure au cours de l'exercice 2023. Le Conseil de Surveillance a par conséquent considéré
qu'aucune amélioration ne devait y être apportée.
À la connaissance de Rubis, il n'existe aucune restriction acceptée par les Gérants ou par les membres du Conseil de
Surveillance concernant la cession de leur participation dans le capital social de la Société, à l'exception des règles
d'intervention sur les titres Rubis prévues par les dispositions légales en vigueur (cf. section « Périodes non autorisées » ci-
après).
Des règles prudentielles internes prévoient des périodes non autorisées (« fenêtres négatives »), durant lesquelles la réalisation
d'opérations sur les titres Rubis est interdite pour les Gérants, les membres du Conseil de Surveillance, ainsi que pour certains
collaborateurs et prestataires externes. Ces périodes non autorisées débutent 30 jours avant la date prévue de publication
des résultats annuels et semestriels et 15 jours avant celle des chiffres d'affaires trimestriels pour s'achever le lendemain
de la publication de ces mêmes résultats. Par ailleurs, en tout état de cause, les opérations sur titres Rubis sont interdites
en cas de détention d'une information privilégiée (et jusqu'au lendemain de sa publication).
Les conventions réglementées sont décrites dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions
réglementées figurant au chapitre 7, section 7.4.3. Elles sont, par ailleurs, explicitées dans la présentation des projets de
résolutions figurant dans la Brochure de convocation à l'Assemblée Générale du 11 juin 2024.
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Éléments complémentaires
Opérations sur titres réalisées par les dirigeants
mandataires sociaux
Tableau récapitulatif des délégations en matière
d'augmentation de capital en cours de validité
et utilisations faites de ces délégations
Modalités de participation des actionnaires
aux Assemblées Générales
Éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre
publique
Vérifications spécifiques des Commissaires aux comptes
sur le rapport sur le gouvernement d'entreprise
Ce tableau, partie intégrante du rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d'entreprise, figure au chapitre 6,
section 6.2.4 du présent Document d'enregistrement universel.
Les modalités de participation et de vote des actionnaires aux Assemblés Générales, partie intégrante du rapport du Conseil
de Surveillance sur le gouvernement d'entreprise, figurent au chapitre 6, section 6.1.4 du présent Document d'enregistrement
universel. Elles sont détaillées aux articles 34 à 40 des statuts de la Société (qui figurent sur son site internet).
Parmi les éléments décrits à l'article L. 22-10-11 du Code de commerce, il n'en existe aucun susceptible d'avoir une incidence
en cas d'offre publique d'achat ou d'échange.
Conformément à la norme NEP 9510 publiée le 7octobre 2018, les vérifications spécifiques des Commissaires aux comptes
mises en œuvre au titre de l'article L. 22-10-71 du Code de commerce sur le rapport du Conseil de Surveillance sur le
gouvernement d'entreprise sont relatées dans le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels figurant
au chapitre 7, section 7.4.2 du présent Document d'enregistrement universel.
À la connaissance de la Société, les Gérants et les membres du Conseil de Surveillance de Rubis n'ont effectué aucune
opération sur les titres de la Société au cours de l'exercice 2023.
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Informations
sur la Société
et son capital
6.1 RENSEIGNEMENTS SUR LA SOCIÉTÉ
226
6.1.1 Associés commandités
226
6.1.2 Associés commanditaires (ou actionnaires)
226
6.1.3 Schéma présentant l'organisation
227
6.1.4 Principales dispositions statutaires
227
6.1.5 Informations complémentaires concernant les associés commandités
231
6.2 RENSEIGNEMENTS SUR LE CAPITAL SOCIAL ET L'ACTIONNARIAT
231
6.2.1 Capital social au 31 décembre 2023
231
6.2.2 Répartition du capital au cours des trois derniers exercices
232
6.2.3 Évolution du capital social au cours de l'exercice 2023
233
6.2.4 Capital autorisé par les Assemblées Générales des actionnaires au 31 décembre 2023
233
6.2.5 Programme de rachat d'actions
236
6.2.6 Capital potentiel au 31 décembre 2023
238
6.2.7 Tableau d'évolution du capital au cours des cinq derniers exercices
239
6.2.8 Éléments complémentaires
240
6.3 DIVIDENDES
241
6.3.1 Dividende versé aux associés commanditaires (ou actionnaires)
241
6.3.2 Dividende versé aux associés commandités
241
6.4 ACTIONNARIAT SALARIÉ
242
6.4.1 Augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe : opération 2023
242
6.4.2 Tableau de synthèse des augmentations de capital réservées aux salariés
242
6.5 OPTIONS DE SOUSCRIPTION D'ACTIONS, ACTIONS DE PERFORMANCE
ET ACTIONS DE PRÉFÉRENCE
243
6.5.1 Politique d'attribution
243
6.5.2 Options de souscription d'actions
243
6.5.3 Actions de performance
244
6.5.4 Actions de préférence
247
6.5.5 Nombre d'actions ordinaires susceptibles d'être émises au 31 décembre 2023
du fait de l'ensemble des plans en cours
248
6.5.6 Suivi des plans d'options de souscription d'actions, d'actions de performance
et d'actions de préférence
248
6.6 RELATIONS AVEC LES INVESTISSEURS ET ANALYSTES FINANCIERS
253
Documents accessibles au public
253
Calendrier financier 2024
254
Identité
254
Contacts
254
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- Renseignements sur la Société
6.1
Renseignements sur la Socié
Rubis est une Société en Commandite par Actions, de droit
français, régie par les articles L. 226-1 à L. 226-14 et L. 22-
10-74 à L. 22-10-78 du Code de commerce et, dans la
mesure où elles sont compatibles avec les articles visés
ci-dessus, par les dispositions concernant les sociétés en
commandite simple et les sociétés anonymes. Elle est régie
également, dans le cadre de la loi, par les spécificités de ses
statuts.
Cette forme sociale comprend deux catégories d'associés :
des associés commandités qui ont la qualité de
commerçants et répondent indéfiniment et solidairement
des dettes sociales ;
des associés commanditaires (ou actionnaires), non
commerçants, dont la responsabilité est limitée au
montant de leur apport.
La loi et les spécificités des statuts de Rubis font de la
Société en Commandite par Actions une structure moderne
adaptée aux principes de bonne gouvernance, comme le
reflètent :
la séparation très nette des pouvoirs entre la Gérance,
qui dirige les affaires sociales, et le Conseil de
Surveillance, dont les membres sont nommés par les
actionnaires, chargé du contrôle de la gestion de la
Société et notamment de donner son avis sur la politique
de rémunération de la Gérance, de déterminer les
éléments de rémunération à attribuer et à verser ex-post
aux mandataires sociaux et de suivre les projets mis en
place dans le cadre de la RSE, intégrant la production du
rapport de durabilité (CSRD) ;
la responsabilité indéfinie de l'associé commandité sur
ses biens propres, qui témoigne de l'adéquation instaurée
entre engagement patrimonial, pouvoir et responsabilité ;
l'attribution au Conseil de Surveillance des mêmes
pouvoirs et droits de communication et d'investigation
que ceux qui sont dévolus aux Commissaires aux
comptes ;
le droit d'opposition des actionnaires à la nomination d'un
candidat à la Gérance lorsqu'il n'est pas associé
commandité.
6.1.1 Associés commandités
6.1.2 Associés commanditaires (ou actionnaires)
Les associés commandités de Rubis sont :
M. Gilles Gobin ;
la société Sorgema, société à responsabilité limitée, dont
les Gérants sont M. Gilles Gobin et Mme Clarisse Gobin-
Swiecznik et les associés sont des membres du groupe
familial Gobin ;
la société GR Partenaires, société en commandite simple,
dont les associés commandités sont des sociétés du
groupe familial Gobin et M. Jacques Riou. Les associés
commanditaires de GR Partenaires sont la société
Agena et des membres du groupe familial Riou.
Les principaux associés commanditaires (ou actionnaires) figurent dans le tableau présenté en section 6.2.2 du présent
chapitre.
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- Renseignements sur la Société
6.1.3 Schéma présentant l'organisation
CONSEIL DE
SURVEILLANCE
ASSOCIÉS
COMMANDITAIRES
(OU ACTIONNAIRES)
(responsabilité
limitée au montant
de l'apport)
PUBLIC
GÉRANCE (OU COLLÈGE DE LA GÉRANCE)
Gérant non associé
commandité(1)
commandité(2)
Gérant associé
COMITÉ DE
DIRECTION GROUPE
ASSOCIÉS
COMMANDITÉS (3)
(responsabilité indéfinie
et solidaire
des dettes sociales
sur les biens propres)
COMITÉ D'AUDIT ET RSE
COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS ET DES NOMINATIONS
(1) Actuellement :
• Agena (M. Jacques Riou et groupe familial Riou),
représentée par M. Jacques Riou.
(2) Actuellement :
• statutaire : M. Gilles Gobin ;
• extra-statutaire : Sorgema (groupe familial Gobin) et
GR Partenaires (groupe familial Gobin, M. Jacques Riou,
Agena et groupe familial Riou).
(3) Actuellement :
• M. Gilles Gobin, Sorgema (groupe familial Gobin) et
GR Partenaires (groupe familial Gobin, M. Jacques Riou,
Agena et groupe familial Riou).
6.1.4 Principales dispositions statutaires
Les statuts figurent dans leur intégralité sur le site internet de la Société.
Objet social
(Article 2 des statuts)
La Société a pour objet, tant en France qu'à l'étranger :
La prise de participation dans toutes sociétés civiles ou
commerciales, par voie de création de sociétés nouvelles,
d'apport, de souscription ou d'achat de titres, de droits
sociaux ou d'obligations convertibles ou non, de fusion,
d'alliance ou autrement.
Le tout directement ou indirectement, par voie de création
de sociétés et groupements nouveaux, d'apport de
commandite, de souscription, d'achat de titres ou droits
sociaux, de fusion, d'alliance, d'association en participation
ou de prise ou de dation en location ou location-gérance
de tous biens et autres droits.
Et généralement, toutes opérations industrielles,
commerciales, financières, civiles, mobilières ou
immobilières, pouvant se rattacher directement ou
indirectement à l'un des objets visés ci-dessus ou à tous
objets similaires ou connexes.
Date de constitution, durée
et exercice social
(Articles 5 et 53 des statuts)
La Société a été constituée le 21 juillet 1900. Sa forme
actuelle est née de la fusion, le 30 juin 1992, des sociétés
Rubis Investment & Cie et Compagnie de Penhoët. Sa durée
s'étend jusqu'au 30 mai 2089 sauf cas de dissolution
anticipée ou de nouvelle prorogation.
Chaque exercice social a une durée de 12 mois ; il commence
le 1er janvier et se termine le 31 décembre.
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- Renseignements sur la Société
Capital social – Droits et obligations
attachés aux actions
(Articles 8, 14 et 14 bis des statuts)
CAPITAL SOCIAL
Le capital social s'élève, au 31 décembre 2023, à cent vingt-
huit millions neuf cent quatre-vingt-treize mille neuf cent
soixante-cinq euros (128 993 965 euros).
Il est divisé en 103 195 172 actions ordinaires de 1,25 euro
de valeur nominale chacune, intégralement libérées.
Le capital peut être augmenté ou réduit conformément aux
dispositions légales et à celles des présents statuts.
Il peut être créé, dans les conditions légales et
réglementaires, des actions de préférence émises en
application des articles L. 228-11 et suivants du Code de
commerce et dont les droits particuliers sont définis dans
les présents statuts aux articles 14 bis, 33, 48 et 57.
Pourront être créées plusieurs catégories d'actions de
préférence ayant des caractéristiques différentes en ce qui
concerne notamment (i) leur date d'émission et (ii) leur délai
de conversion. Il sera en conséquence procédé, par l'organe
social décidant l'émission d'actions de préférence, à la
modification corrélative du présent article en vue de
préciser la désignation et les caractéristiques de la
catégorie ainsi émise et notamment celles mentionnées
aux (i) et (ii) ci-dessus.
Les 2 884 actions de préférence de catégorie A du plan du
2 septembre 2015 ont été radiées consécutivement à leur
conversion en 288 400 actions ordinaires.
Les 3 814 actions de préférence de catégorie B du plan du
11 juillet 2016 ont été radiées consécutivement à leur
conversion en 381 400 actions ordinaires.
Les 1 932 actions de préférence de catégorie C du plan du
13 mars 2017 ont été annulées consécutivement à leur
rachat par la Société en raison d'un coefficient de conversion
égal à zéro.
Les 374 actions de préférence de catégorie D du plan du
19 juillet 2017 ont été annulées consécutivement à leur
rachat par la Société en raison d'un coefficient de conversion
égal à zéro.
Les 345 actions de préférence de catégorie E du plan du
2 mars 2018 ont été annulées consécutivement à leur rachat
par la Société en raison d'un coefficient de conversion égal
à zéro.
Les 1 157 actions de préférence de catégorie F du plan du
5 mars 2018 ont été annulées consécutivement à leur
rachat par la Société en raison d'un coefficient de conversion
égal à zéro.
Les 140 actions de préférence de catégorie G du plan du
19 octobre 2018 ont été annulées consécutivement à leur
rachat par la Société en raison d'un coefficient de conversion
égal à zéro.
Les 62 actions de préférence de catégorie H du plan du
7 janvier 2019 ont été annulées consécutivement à leur
rachat par la Société en raison d'un coefficient de conversion
égal à zéro.
DROITS ET OBLIGATIONS ATTACHÉS
AUX ACTIONS
Chaque action de même catégorie donne droit, dans l'actif
social, dans le boni de liquidation et dans les bénéfices, à
une part proportionnelle à la fraction du capital qu'elle
représente. À égalité de valeur nominale, toutes les actions
de même catégorie sont entièrement assimilables entre
elles, à la seule exception du point de départ de leur
jouissance.
Un associé commanditaire n'est responsable des dettes
sociales que jusqu'à concurrence de la valeur nominale des
actions qu'il possède.
La possession d'une action emporte de plein droit adhésion
aux présents statuts et aux résolutions régulièrement prises
par l'Assemblée Générale.
Gérance
(Articles 7 et 20 à 22 des statuts)
La Société est gérée et administrée par un ou plusieurs
Gérants, personne physique ou morale, associé commandité
ou non.
Si une personne morale est Gérante, ses dirigeants sont
soumis aux mêmes conditions et obligations et encourent
les mêmes responsabilités civiles et pénales que s'ils étaient
Gérants en leur nom propre sans préjudice de la
responsabilité solidaire de la personne morale qu'ils dirigent.
Les fonctions de tout Gérant personne physique, y compris
le Gérant statutaire, prennent fin à l'issue de l'Assemblée
Générale des actionnaires appelée à statuer sur les
comptes de l'exercice au cours duquel il atteint l'âge de
78 ans.
NOMINATION
Au cours de l'existence de la Société, la nomination de tout
nouveau Gérant est de la compétence des associés
commandités qui statuent à l'unanimité des voix.Toutefois,
si ledit candidat Gérant n'est pas associé commandité, sa
nomination ne peut se faire qu'avec l'agrément de
l'Assemblée Générale Ordinaire des commanditaires.
POUVOIRS
Chaque Gérant est investi des pouvoirs les plus étendus
pour agir en toutes circonstances au nom de la Société,
dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux
expressément attribués par la loi ou les statuts aux
Assemblées et au Conseil de Surveillance.
En cas de pluralité de Gérants, il y a lieu de requérir l'accord
unanime du Collège de la Gérance pour toute décision
impliquant des dépenses supérieures à 152 449 euros.
FIN DU MANDAT
Les fonctions du Gérant prennent fin par le décès,
l'incapacité ou l'interdiction, le redressement ou la liquidation
judiciaire, la révocation ou la démission.
En outre, les fonctions de tout Gérant personne physique, y
compris le Gérant statutaire, prennent fin à l'issue de
l'Assemblée Générale des actionnaires appelée à statuer
sur les comptes de l'exercice au cours duquel il atteint l'âge
de 78 ans.
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- Renseignements sur la Société
Si le Gérant est une personne morale, celle-ci a l'obligation
de pourvoir au remplacement de son dirigeant âgé de 78
ans au plus tard lors de l'Assemblée Générale des
actionnaires appelée à statuer sur les comptes de l'exercice
au cours duquel il atteint cet âge.
Le Gérant qui démissionne doit prévenir la Société trois mois
au moins à l'avance.
La révocation de tout Gérant, statutaire ou non, est de la
seule compétence du ou des associés commandités
statuant à la majorité en nombre des associés commandités
lorsque le Gérant concerné n'est pas un associé commandité
et à l'unanimité dans le cas inverse. Chacun des Gérants
peut être révoqué pour cause légitime, par décision de
justice, à la requête de tout actionnaire représentant au
moins 10 % du capital, ainsi que sur requête de tout associé
commandité.
Une Assemblée Générale Extraordinaire, statuant à la
majorité en nombre et en voix des trois quarts des
actionnaires commanditaires, peut également révoquer le
Gérant.
En ce cas, le Gérant, s'il est associé commandité, aura alors
la possibilité de quitter la Société et percevrait, à titre
d'indemnité, un dédommagement calculé dans les termes
de l'article 1843-4 du Code civil, indemnité qui serait mise
à la charge des actionnaires commanditaires.
GÉRANT STATUTAIRE
M. Gilles Gobin a été nommé Gérant statutaire.
Conseil de Surveillance
(Articles 27 à 29 des statuts)
CONSTITUTION
La Société est dotée d'un Conseil de Surveillance dont les
membres sont choisis parmi les actionnaires n'ayant ni la
qualité de commandité ni celle de Gérant.
Les membres sont nommés et révoqués par l'Assemblée
Générale Ordinaire des actionnaires ; les actionnaires ayant
la qualité de commandités ne peuvent participer au vote
des résolutions concernées.
La durée de leurs fonctions est de trois années au plus et
prend fin à l'issue de l'Assemblée qui statue sur les comptes
de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de
laquelle expirent leurs mandats. Ils sont rééligibles.
DÉLIBÉRATIONS
Le Conseil de Surveillance, sur convocation de son Président
ou de la Gérance, se réunit aussi souvent que l'intérêt de la
Société l'exige et au moins une fois par semestre.
POUVOIRS
Le Conseil de Surveillance assume le contrôle permanent
de la gestion de la Société, comme prévu par la loi. Il établit
chaque année, à l'occasion de l'Assemblée Générale
Ordinaire, un rapport qui est mis à la disposition des
actionnaires en même temps que le rapport de la Gérance
et les comptes de l'exercice. Son Président établit également
un rapport sur le fonctionnement des organes de Direction
et de contrôle ainsi que sur les procédures de contrôle
interne mises en place dans le Groupe.
Associés commandités
(Articles 19 et 24 des statuts)
AGRÉMENT DE NOUVEAUX ASSOCIÉS
COMMANDITÉS
Les droits sociaux attachés à la qualité d'associé
commandité ne peuvent être cédés qu'avec l'accord
unanime de tous les autres associés commandités. Lorsque
le cessionnaire n'est pas déjà associé commandité, l'accord
de l'Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires
statuant à la majorité prévue pour les décisions
extraordinaires doit être obtenu.
POUVOIRS ET DÉCISIONS
Les commandités exercent toutes les prérogatives
attachées par la loi et les statuts à leur qualité. Les décisions
des commandités peuvent être recueillies, soit en
Assemblée, soit par consultation écrite.
Toutes les décisions des associés commandités (article 24.4)
sont prises à l'unanimité de tous les commandités, à
l'exception de celle concernant la révocation d'un Gérant
non commandité qui est prise à la majorité (article 20.2).
Assemblées Générales
des actionnaires
(Articles 34 à 38 et 40 des statuts)
MODES DE CONVOCATION
Les Assemblées Générales des actionnaires (ou associés
commanditaires) sont convoquées par la Gérance ou le
Conseil de Surveillance dans les formes et délais prévus par
la loi ou par toute autre personne disposant de ce droit en
vertu de la loi.
Le Collège de la Gérance adresse ou met à la disposition
des actionnaires, conformément aux dispositions
législatives, les documents permettant aux actionnaires de
se prononcer en connaissance de cause.
CONDITIONS D'ADMISSION
Le droit de participer aux Assemblées est subordonné à
l'enregistrement comptable des titres au nom de
l'actionnaire, au deuxième jour ouvré précédant l'Assemblée
à 00 h 00, heure de Paris, soit dans les comptes des titres
nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes des
titres au porteur tenus par les intermédiaires habilités
teneurs de compte. L'inscription ou l'enregistrement
comptable des titres dans les comptes des titres au porteur
tenus par les intermédiaires habilités est constaté par une
attestation de participation délivrée par ces derniers.
Toute cession intervenue après la date d'enregistrement ci-
dessus n'aura aucune influence sur le fonctionnement de
l'Assemblée : le cédant pourra voter pour l'intégralité du
montant antérieur de sa participation.
CONDITIONS D'EXERCICE DU DROIT DE VOTE
Chaque actionnaire dispose d'autant de voix qu'il possède
ou représente d'actions ayant le droit de vote. Chaque
action ordinaire donne droit à une voix, étant précisé que
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- Renseignements sur la Société
ce rapport « une action/un droit de vote » prévaudra
nonobstant toute disposition législative ou réglementaire
contraire non impérative.
Les actions de préférence ne confèrent pas de droit de vote
aux Assemblées Générales des actionnaires (article 14 bis
des statuts).
À défaut d'assister personnellement à l'Assemblée,
l'actionnaire a la possibilité de donner procuration à un autre
actionnaire ou à son conjoint, ou encore à toute autre
personne physique ou morale de son choix. Il peut aussi
envoyer une procuration sans indication de mandataire, ce
qui signifie que le Président de l'Assemblée émettra un vote
favorable à l'adoption des seuls projets de résolutions
présentés ou agréés par la Gérance et un vote défavorable
à l'adoption de tous les autres projets de résolutions ;
l'actionnaire peut également voter par correspondance.
LIEU DE CONSULTATION DES DOCUMENTS
JURIDIQUES
Les documents relatifs à la Société et en particulier les
statuts, les rapports présentés aux Assemblées Générales
par le Collège de la Gérance, le Conseil de Surveillance ou
les Commissaires aux comptes, peuvent être consultés au
siège social ainsi que sur le site internet de la Société (www.
rubis.fr).
Répartition statutaire des bénéfices
(Articles 55 à 57 des statuts)
PARTICIPATION AUX RÉSULTATS
Sur les bénéfices nets diminués, le cas échéant, des pertes
antérieures, il est fait d'abord un prélèvement de 5 % pour
constituer le fonds de réserve légale ; ce prélèvement cesse
d'être obligatoire lorsque ledit fonds atteint un dixième du
capital social. La réserve légale, constituée pour consolider
le capital apporté par les actionnaires, restera leur
appartenir intégralement et ne pourra, en aucun cas, être
distribuée aux associés commandités et ce, même par voie
d'augmentation de capital. Cette réserve, calculée sur
l'ensemble des bénéfices réalisés par la Société, sera à la
charge exclusive des actionnaires.
Le solde desdits bénéfices, diminué des pertes antérieures
et augmenté du report bénéficiaire, constitue le bénéfice
distribuable.
DIVIDENDE STATUTAIRE AUX ASSOCIÉS
COMMANDITÉS
Les associés commandités perçoivent, au titre d'un exercice
social (l'« Exercice Considéré »), un dividende égal à 3 % de
la performance boursière globale (la « Performance
Boursière Globale »), si elle est positive, des actions Rubis,
déterminée comme indiqué ci-dessous. Ce dividende ne
peut en aucun cas excéder 10 % du résultat net part du
Groupe de l'Exercice Considéré, ni le bénéfice distribuable
tel que défini à l'article 55.
La Performance Boursière Globale correspond à l'évolution
de la capitalisation boursière, augmentée des dividendes
distribués et des droits détachés.
L'évolution de la capitalisation boursière est égale au produit
de la différence entre (i) la moyenne des cours d'ouverture
des 20 dernières séances de bourse de l'Exercice Considéré
et (ii) la plus élevée des moyennes des cours d'ouverture des
20 dernières séances de bourse de chacun des trois
exercices précédant l'Exercice Considéré (le « Cours de
Référence »), par le nombre d'actions en circulation à la
clôture de l'Exercice Considéré diminué du nombre d'actions
autodétenues en vue de leur annulation à la date de cette
clôture. Il ne sera pas tenu compte des actions nouvelles
créées depuis la clôture de l'exercice du Cours de Référence
à la suite de toute augmentation de capital, à l'exception
des actions qui seraient attribuées gratuitement du fait
d'une augmentation de capital par incorporation de
réserves, bénéfices ou primes d'émission et du fait
d'éventuelles divisions ou regroupements d'actions.
À la somme positive ou négative correspondant à l'évolution
de la capitalisation boursière sont ajoutés le ou les montants
de tous dividendes et acomptes sur dividendes, cumulés,
versés par Rubis à ses associés commanditaires entre
l'exercice au cours duquel a été déterminé le Cours de
Référence et la clôture de l'Exercice Considéré, ainsi que les
sommes correspondant à la valeur de tous droits détachés
des actions et à la valeur de tous titres attribués
gratuitement aux actionnaires autres que des actions de
la Société au cours de cette même période.
Lorsqu'ils sont cotés en bourse, la valeur des droits détachés
des actions et la valeur de tous titres attribués gratuitement
aux actionnaires correspondent à la moyenne des cours
d'ouverture des premiers jours de cotation, dans la limite de
10 jours.
Le montant du dividende statutaire est constaté par
l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires et celle des
associés commandités. La moitié de ce dividende est
bloquée en actions Rubis par les associés commandités
pendant trois ans.
DIVIDENDE AUX ASSOCIÉS COMMANDITAIRES
(OU ACTIONNAIRES)
La part distribuée aux associés commanditaires requiert
l'accord de l'Assemblée Générale Ordinaire des associés
commanditaires et celui des associés commandités.
Il peut être accordé à chaque associé commandité et
commanditaire titulaire d'actions ordinaires, pour tout ou
partie du dividende mis en distribution ou des acomptes
sur dividende, une option entre le paiement du dividende ou
des acomptes sur dividende en numéraire ou en actions.
En aucun cas cette faculté ne peut être accordée aux
associés commandités sans qu'elle soit ouverte aux
associés commanditaires titulaires d'actions ordinaires aux
mêmes conditions.
Les actionnaires titulaires d'actions de préférence n'auront
pas la possibilité d'opter pour le paiement du dividende en
actions.
AFFECTATION DE LA PART NON DISTRIBUÉE
L'Assemblée affecte la part non distribuée du bénéfice
distribuable de l'exercice dans les proportions qu'elle
détermine, soit à un ou plusieurs fonds de réserve, généraux
ou spéciaux, qui restent à sa disposition, soit au compte
« Report à nouveau ».
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- Renseignements sur le capital social et l'actionnariat
6.1.5 Informations complémentaires concernant
les associés commandités
Absence de conflit d'intérêts,
d'empêchement et de condamnation
Aucun lien familial n'existe entre les associés
commandités et les membres du Conseil de Surveillance.
Aucun associé commandité n'est concerné par un conflit
d'intérêts entre ses devoirs à l'égard de Rubis et ses
intérêts privés et/ou d'autres devoirs auxquels il serait
tenu.
Aucun associé commandité n'a fait l'objet d'une
condamnation pour fraude, d'une faillite, d'une mise sous
séquestre ou d'une liquidation.
Aucun associé commandité n'a fait l'objet d'une
incrimination ou d'une sanction publique officielle
prononcée par des autorités statutaires ou
réglementaires.
Aucun associé commandité n'a été empêché par un
tribunal d'agir en qualité de membre d'un organe
d'administration, de direction ou de surveillance d'un
émetteur ou d'intervenir dans la gestion ou la conduite
des affaires d'un émetteur au cours des cinq dernières
années au moins.
Absence de contrat liant les associés
commandités à Rubis ou à l'une
de ses filiales
Il n'existe aucun contrat de service liant les associés
commandités à Rubis ou à l'une quelconque des filiales
de Rubis.
Aucun prêt ou garantie n'a été accordé ou constitué en
faveur des associés commandités.
Restriction concernant la cession
par les commandités de leur
participation dans le capital social
de Rubis
À la connaissance de Rubis, il n'existe aucune restriction
acceptée par les associés commandités concernant la
cession de leur participation dans le capital social de la
Société, à l'exception de l'engagement pris par les associés
commandités de bloquer l'équivalent de 50 % du dividende
reçu en actions Rubis pendant trois ans.
6.2
Renseignements sur le capital social
et l'actionnariat
6.2.1 Capital social au 31 décembre 2023
Au 31 décembre 2023, le montant du capital social s'élevait
à 128 993 965 euros divisé en 103 195 172 actions ordinaires
d'une valeur nominale de 1,25 euro, à la suite des opérations
réalisées au cours de l'exercice 2023 détaillées dans le
tableau figurant en section 6.2.3.
À cette même date, le nombre de droits de vote exerçables
était de 103 132 641. Le droit de vote double étant exclu
par l'article 40 des statuts, chaque action ordinaire dispose
d'un droit de vote.
Seuils statutaires
(Article 14.7 des statuts)
Outre la déclaration de franchissement de seuils légaux
prévue par l'article L. 233-7 du Code de commerce, un
actionnaire est tenu d'informer la Gérance, dans les quatre
jours de bourse suivant le jour du franchissement de seuil,
de toute variation, ultérieure au premier seuil légal (5 %),
supérieure à 1 % du capital ou des droits de vote.
En cas de non-respect des obligations d'information ci-
dessus, les actions excédant la fraction qui aurait dû être
déclarée sont privées du droit de vote pour toute Assemblée
d'actionnaires qui se tiendrait jusqu'à l'expiration d'un délai
de deux ans suivant la date de régularisation de la
notification. Sauf en cas de franchissement de l'un des
seuils prévus au paragraphe I de l'article L. 233-7 du Code
de commerce, la privation des droits de vote n'interviendra
qu'à la demande, consignée dans le procès-verbal de
l'Assemblée Générale, d'un ou de plusieurs actionnaires
détenant 5 % au moins du capital ou des droits de vote de
la Société.
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- Renseignements sur le capital social et l'actionnariat
6.2.2 Répartition du capital au cours des trois
derniers exercices
31/12/2023
31/12/2022
31/12/2021
Nombre
d'actions (1) capital
% du
Nombre
de droits
de vote (1) de vote d'actions (1) capital
% des
droits
Nombre
% du
Nombre
de droits
de vote (1) de vote d'actions (1)
% des
droits
Nombre
% du
capital
de droits
de vote (1) de vote
Nombre % des
droits
Principaux actionnaires
BlackRock Inc.
6 034 330
5,85 %
6 034 330
5,85 %
6 034 330
5,86 %
6 034 330
5,87 %
5 199 851
5,07 %
5 199 851
5,07 %
Groupe Industriel
Marcel Dassault (2)
5 892 616
5,71 %
5 892 616
5,71 %
5 892 616
5,72 %
5 892 616
5,73 %
5 892 616
5,75 %
5 892 616
5,75 %
Wellington
Management
Group LLP
-
(7)
-
(7)
-
(7)
-
(7)
-
(7)
-
(7)
-
(7)
-
(7)
5 124 040
5,00 %
5 124 040
5,00 %
Tweedy, Browne
Company LLC
-
(7)
-
(7)
-
(7)
-
(7)
-
(7)
-
(7)
-
(7)
-
(7)
5 128 195
5,00 %
5 128 195
5,01 %
Organes de Direction et de Surveillance
Associés
commandités
et Gérants
2 352 337
2,28 %
2 352 337
2,28 %
2 352 337
2,28 %
2 352 337
2,29 %
2 352 337
2,29 %
2 352 337
2,30 %
FCP Rubis Avenir (3)
1 790 504
1,74 %
1 790 504
1,74 %
1 707 364
1,66 %
1 707 364
1,66 %
1 570 927
1,53 %
1 570 927
1,53 %
Conseil de
Surveillance
117 794
0,11 %
117 794
0,11 %
142 868
0,14 %
142 868
0,14 %
142 534
0,14 %
142 534
0,14 %
Autodétention (4)
62 531
0,06 %
0
0 %
84 987
0,08 %
0
0 %
73 122
0,07 %
0
0 %
Public
86 945 060
84,25 %
86 945 060
84,31 %
86 739 064 84,25 %
86 739 064
84,32 %
77 051 468
75,14 %
77 051 468 75,20 %
Total actions
ordinaires (5)
103 195 172
100 %
103 132 641
100 %
102 953 566
100 %
102 868 579
100 % 102 535 090 99,994 % 102 461 968
100 %
Total actions
de préférence (6)
0
0 %
0
0 %
0
0 %
0
0 %
6 191
0,006 %
0
0 %
TOTAL
103 195 172 100 % 103 132 641
100 % 102 953 566
100 % 102 868 579
100 % 102 541 281
100 %102 461 968
100 %
(1) À la connaissance de la Société, sur la base des déclarations de franchissement de seuil reçues.
(2) La société Groupe Industriel Marcel Dassault est une société patrimoniale de prises de participations détenue entièrement par la famille Dassault.
(3) Actions détenues par les salariés et anciens salariés du Groupe au travers du Fonds Commun de Placement Rubis Avenir.
(4) Conformément aux dispositions du Code de commerce, les actions autodétenues sont privées de droit de vote.
(5) Le léger décalage dans la somme des pourcentages est dû aux arrondis.
(6) Les actions de préférence ne confèrent pas de droit de vote.
(7) Actionnaire détenant moins de 5 % du capital et des droits de vote aux 31 décembre 2022 et 2023.
À la connaissance de la Société, sur la base des déclarations de franchissement de seuil reçues, il n'existait pas d'autres
actionnaires détenant au moins 5 % du capital ou des droits de vote au 31 décembre 2023.
Franchissements de seuils déclarés au cours de l'exercice 2023
Néant.
Franchissements de seuils déclarés depuis la clôture de l'exercice 2023
Entre la clôture de l'exercice 2023 et la date de dépôt du
présent Document d'enregistrement universel :
la société Plantations des Terres Rouges a déclaré avoir
franchi à la hausse, le 20 mars 2024, le seuil de 5 % du
capital et des droits de vote et détenir à cette date
5 207 324 actions Rubis, soit 5,03 % du capital et des
droits de vote ;
la société Compagnie nationale de navigation, M. Patrick
Molis, son Président, Mmes Jade Molis, Agathe Molis et
Victoire Molis et M. Charles Gravatte ont déclaré avoir
franchi de concert et à la hausse, le 21 mars 2024, le seuil
de 5 % du capital et des droits de vote et détenir à cette
date 5 227 473 actions Rubis, soit 5,05 % du capital et
des droits de vote ;
M. Ronald Sämann a déclaré avoir franchi à la hausse, le
2 avril 2024, le seuil de 5 % du capital et des droits de
vote et détenir à cette date 5 189 149 actions Rubis, soit
5,01 % du capital et des droits de vote.
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- Renseignements sur le capital social et l'actionnariat
6.2.3 Évolution du capital social au cours
de l'exercice 2023
Nombre
d'actions
ordinaires
d'actions de
préférence
Capital et montants
Nombre successifs d'augmentation
ou de réduction de capital
en nominal (en euros)
CAPITAL AU 31 DÉCEMBRE 2022
102 953 566
0
128 691 957,50
Augmentation de capital réservée aux salariés par l'intermédiaire
du Fonds Commun de Placement Rubis Avenir
241 606
-
302 007,50
Émission d'actions de préférence
-
62
77,50
Annulation des actions de préférence non converties en actions
ordinaires rachetées par la Société
-
(62)
(77,50)
CAPITAL AU 31 DÉCEMBRE 2023
103 195 172
0
128 993 965
6.2.4 Capital autorisé par les Assemblées Générales
des actionnaires au 31 décembre 2023
Au cours de l'exercice 2023, le Collège de la Gérance disposait des délégations de compétence et des autorisations
financières, accordées par les Assemblées Générales Mixtes des commanditaires et des commandités du 10 juin 2021, du
9 juin 2022 et du 8 juin 2023, décrites ci-dessous.
ASSEMBLÉES GÉNÉRALES MIXTES DES COMMANDITAIRES ET DES COMMANDITÉS DU 10 JUIN 2021
Résolution
Montant maximal
autorisé
Utilisation
Solde disponible
au 31/12/2023
Terme de
l'autorisation
Augmentation de capital par incorporation
de bénéfices, de réserves ou de primes (1)
(24e résolution)
10 000 000 €
Néant
Néant (autorisation
ayant expiré
le 8 juin 2023)
10 août 2023 (2)
Augmentation de capital par offre au public
avec maintien du droit préférentiel
de souscription (1)
(25e résolution)
38 000 000
Néant
Néant (autorisation
ayant expiré
le 8 juin 2023)
10 août 2023 (2)
Augmentation de capital avec maintien
du droit préférentiel de souscription en cas
de souscriptions excédant le nombre de titres initiale résultant
proposés (option de surallocation) dans le
cadre de la 25e résolution (1)
(26e résolution)
15 % de l'émission
de (et s'imputant sur)
la 25e résolution
Néant
Néant (autorisation
ayant expiré
le 8 juin 2023)
10 août 2023 (2)
Augmentation de capital en rémunération
d'apports en nature de titres de capital
ou de valeurs mobilières donnant accès
au capital (1) (27e résolution)
10 000 000 €
Néant
Néant (autorisation
ayant expiré
le 8 juin 2023)
10 août 2023 (2)
Augmentation de capital en cas d'offre
publique d'échange (1)
(28e résolution)
6 000 000 €
Néant
Néant (autorisation
ayant expiré
le 8 juin 2023)
10 août 2023 (2)
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Résolution
Montant maximal
autorisé
Utilisation
Solde disponible
au 31/12/2023
Terme de
l'autorisation
Plafond global des émissions d'actions
et/ou de valeurs mobilières donnant accès
au capital en vertu des délégations
financières prévues par les 24e à 29e
résolutions et sous-plafond pour les
augmentations de capital avec suppression
du droit préférentiel de souscription prévues
par les 27e à 29e résolutions
(30e résolution)
40 % du capital social
au jour de l'Assemblée
Générale du 10 juin
2021 (3), dont 10 %
du capital social
au jour de l'Assemblée
du 10 juin 2021 (3) pour
les 27e à 29e résolutions
Néant
Néant (autorisation
ayant expiré
le 8 juin 2023)
10 août 2023 (2)
Augmentation de capital réservée
aux adhérents d'un PEE
(32e résolution)
700 000 €
214 470 €
(le 13 janvier 2022)
302 007,50 €
(le 3 janvier 2023)
Néant (autorisation
ayant expiré
le 8 juin 2023)
10 août 2023 (2)
(1) Utilisable exclusivement hors période d'offre publique.
(2) Anticipation du terme au 8 juin 2023 par approbation d'une résolution de même nature par l'Assemblée Générale Mixte du 8 juin 2023.
(3) À ajuster du montant de la réduction de capital ayant eu lieu postérieurement à la date de l'Assemblée du 10 juin 2021 et résultant de l'annulation le 19 octobre
2021 d'actions rachetées dans le cadre du programme de rachat d'actions autorisé pour 18 mois jusqu'au 9 juin 2022 par l'Assemblée du 9 décembre 2020.
ASSEMBLÉES GÉNÉRALES MIXTES DES COMMANDITAIRES ET DES COMMANDITÉS DU 9 JUIN 2022
Résolution
Montant maximal
autorisé
Utilisation
Solde disponible au
31/12/2023 l'autorisation
Terme de
Autorisation à donner à la Gérance
de procéder à un programme de rachat
d'actions dans le cadre d'un contrat
de liquidité (20e résolution)
30 000 000 €
Moyens figurant
au contrat de liquidité
au 31 décembre 2022 :
84 987 actions et
324 811 euros
Néant (autorisation
ayant expiré
le 8 juin 2023)
9 décembre
2023 (1)
Attribution d'actions de performance
(21e résolution)
514 770 actions de
performance (2)
514 770 actions de
performance
(plan du 20 juillet
2022)
Néant
9 août 2024
(1) Anticipation du terme au 8 juin 2023 par approbation d'une résolution de même nature par l'Assemblée Générale Mixte du 8 juin 2023.
(2)
0,50 % du nombre d'actions composant le capital social au jour de l'Assemblée correspondant à 514 770 actions de performance.
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ASSEMBLÉES GÉNÉRALES MIXTES DES COMMANDITAIRES ET DES COMMANDITÉS DU 8 JUIN 2023
Résolution
Montant maximal autorisé
Utilisation
Solde disponible
au 31/12/2023
Terme de
l'autorisation
Autorisation à donner à la Gérance
de procéder à un programme de rachat
d'actions*
(14e résolution)
100 000 000 € et 10 %
des actions composant le
capital social (dont 5 %
des actions en vue de
leur conservation et de
remise en paiement ou en
échange ultérieure et 1 %
dans le cadre du contrat
de liquidité)
En vue de leur
conservation et de
remise en paiement
ou en échange :
néant
Moyens figurant
au contrat de
liquidité au
31 décembre 2023 :
62 531 actions
et 844 745 euros
Totalité
8 décembre
2024
Autorisation de réduire le capital social par
voie d'annulation des actions autodétenues
(15e résolution)
10 % du capital par
période de 24 mois
Néant
Totali
8 juin 2025
Augmentation de capital par incorporation
de bénéfices, de réserves ou de primes*
(16e résolution)
10 000 000 €
Néant
Totalité
8 août 2025
Augmentation de capital par offre au public
avec maintien du droit préférentiel de
souscription*
(17e résolution)
38 000 000
Néant
Totalité
8 août 2025
Augmentation de capital avec maintien
du droit préférentiel de souscription en cas
de souscriptions excédant le nombre de
titres proposés (option de surallocation)
dans le cadre de la 17e résolution*
(18e résolution)
15 % de l'émission
initiale résultant
de (et s'imputant sur)
la 17e résolution
Néant
Totali
8 août 2025
Augmentation de capital en rémunération
d'apports en nature de titres de capital ou
de valeurs mobilières donnant accès au
capital* (19e résolution)
10 000 000 €
Néant
Totalité
8 août 2025
Augmentation de capital en cas d'offre
publique d'échange*
(20e résolution)
10 000 000 €
Néant
Totalité
8 août 2025
Plafond global des émissions d'actions et/
ou de valeurs mobilières donnant accès au
capital en vertu des délégations financières
prévues par les 16e à 20e résolutions et
sous-plafond pour les augmentations
de capital avec suppression du droit
préférentiel de souscription prévues par les
19e et 20e résolutions
(21e résolution)
40 % du capital social
au jour de l'Assemblée
Générale du 8 juin
2023, dont 10 %
du capital social au jour
de l'Assemblée du
8 juin 2023 pour
les 19e et 20e résolutions
Néant
Totali
8 août 2025
Augmentation de capital réservée
aux adhérents d'un PEE
(22e résolution)
700 000 €
Opération 2024
en cours à la date
de dépôt du
700 000 €
présent document
8 août 2025
* Utilisable exclusivement hors période d'offre publique.
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6.2.5 Programme de rachat d'actions
Utilisation de l'autorisation conférée par l'Assemblée Générale Mixte
du 8 juin 2023
L'Assemblée Générale Mixte du 8 juin 2023 a autorisé le
Collège de la Gérance à acheter des actions de la Société
dans le cadre de la mise en œuvre d'un programme de
rachat d'actions pour une durée de 18 mois. Le prix maximal
d'achat a été fixé à cinquante (50) euros (hors frais et
commissions) par action, sans que le nombre d'actions
pouvant être acquises ne dépasse 10 % du nombre
d'actions composant le capital social de la Société, en ce
compris un pourcentage maximal de :
5 % du nombre d'actions composant le capital social
acquis en vue de leur conservation et de remise en
paiement ou en échange ultérieure dans le cadre d'une
opération de fusion, de scission ou d'apport ;
1 % du nombre d'actions composant le capital social
racheté dans le cadre du contrat de liquidité.
Le montant maximal des fonds destinés à la réalisation de
ce programme de rachat d'actions a été fixé à cent (100)
millions d'euros (hors frais et commissions).
Les objectifs de ce programme sont :
de réduire le capital par voie d'annulation de tout ou
partie des actions ainsi achetées ;
de remettre les actions ainsi achetées lors de l'exercice
de droits attachés à des valeurs mobilières donnant
droit, par remboursement, conversion, échange,
présentation d'un bon ou de toute autre manière, à
l'attribution d'actions de la Société ;
d'attribuer, allouer ou céder les actions ainsi achetées à
des salariés et/ou mandataires sociaux de la Société et/
ou des sociétés qui lui sont liées, conformément à la
réglementation applicable, en particulier dans le cadre
de plans d'options d'achat d'actions, d'attribution
gratuites d'actions ou dans le cadre de tout plan
d'épargne ou plan d'actionnariat, ainsi que toutes
opérations de couverture afférentes à tout dispositif de
rémunération en actions conformément à la
réglementation applicable ;
de permettre l'animation du marché ou la liquidité de
l'action par un prestataire de services d'investissement,
au travers d'un contrat de liquidité sur actions
satisfaisant aux critères d'acceptabilité définis par
l'Autorité des marchés financiers et conforme à une
charte de déontologie reconnue par l'Autorité des
marchés financiers ;
de conserver les actions ainsi achetées et les céder, les
transférer, les remettre en paiement ou les échanger
ultérieurement dans le cadre d'éventuelles opérations de
croissance externe, de fusion, de scission ou d'apport ;
de mettre en œuvre tous autres objectifs et de réaliser
toutes autres opérations conformes à la loi et la
réglementation en vigueur, notamment toute pratique
de marché qui viendrait à être admise par la loi ou la
réglementation applicable ou encore l'Autorité des
marchés financiers.
Au cours de l'exercice 2023, dans le cadre du contrat de
liquidité :
287 412 actions ont été achetées pour un montant de
6 904 153 euros ;
308 667 actions ont été vendues pour un montant de
7 379 623 euros.
Au titre de ce contrat de liquidité, les moyens suivants
figuraient, au 31 décembre 2023, au compte de liquidité :
62 531 titres Rubis et 844 745 euros.
Au cours de l'exercice 2023, hors contrat de liquidité, aucune
autre action n'a été achetée dans le cadre du programme
de rachat d'actions.
Toutes les informations relatives à ce programme de rachat
d'actions sont disponibles sur le site internet de la Société
Autorisation proposée à l'Assemblée Générale Ordinaire du 11 juin 2024 :
descriptif du programme de rachat d'actions
Conformément aux dispositions des articles 241-2 et
suivants du règlement général de l'Autorité des marchés
financiers, le programme de rachat d'actions qui sera
soumis à l'autorisation de l'Assemblée Générale Ordinaire
du 11 juin 2024 fait l'objet du descriptif présenté ci-après.
Les objectifs de ce programme seront :
de réduire le capital par voie d'annulation de tout ou
partie des actions ainsi achetées, cet objectif étant
conditionné à l'adoption de la résolution spécifique
(« Autorisation à donner au Collège de la Gérance à l'effet
de réduire le capital par voie d'annulation des actions
autodétenues par la Société (article L. 22-10-62 du Code
de commerce) ») soumise à l'Assemblée Générale
Ordinaire du 11 juin 2024 (22e résolution) ou de toute
autorisation de même nature conférée par une
Assemblée Générale ultérieure ;
de remettre les actions ainsi achetées lors de l'exercice
de droits attachés à des valeurs mobilières donnant
droit, par remboursement, conversion, échange,
présentation d'un bon ou de toute autre manière, à
l'attribution d'actions de la Société ;
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- Renseignements sur le capital social et l'actionnariat
d'attribuer, allouer ou céder les actions ainsi achetées à
des salariés et/ou mandataires sociaux de la Société et/
ou des sociétés qui lui sont liées, conformément à la
réglementation applicable, en particulier dans le cadre
de plans d'options d'achat d'actions, d'attribution
gratuites d'actions ou dans le cadre de tout plan
d'épargne ou plan d'actionnariat, ainsi que toutes
opérations de couverture afférentes à tout dispositif de
rémunération en actions conformément à la
réglementation applicable ;
de permettre l'animation du marché ou la liquidité de
l'action par un prestataire de services d'investissement,
au travers d'un contrat de liquidité sur actions
satisfaisant aux critères d'acceptabilité définis par
l'Autorité des marchés financiers et conforme à une
charte de déontologie reconnue par l'Autorité des
marchés financiers ;
de conserver les actions ainsi achetées et les céder, les
transférer, les remettre en paiement ou les échanger
ultérieurement dans le cadre d'éventuelles opérations de
croissance externe, de fusion, de scission ou d'apport ;
de mettre en œuvre tous autres objectifs et de réaliser
toutes autres opérations conformes à la loi et la
réglementation en vigueur, notamment toute pratique de
marché qui viendrait à être admise par la loi ou la
réglementation applicable ou encore l'Autorité des
marchés financiers.
Les opérations d'achat et de cession, d'échange ou de
transfert pourront intervenir à tout moment, sauf en période
d'offre publique portant sur les actions de la Société, dans
le respect de la réglementation applicable.
Les opérations pourront être réalisées par tous moyens
compatibles avec la loi et la réglementation en vigueur, y
compris par acquisition dans le cadre de transactions
négociées.
Le montant maximal des fonds destinés à la réalisation du
programme de rachat d'actions sera de deux cents (200)
millions d'euros (hors frais et commissions), dans le respect
de la réglementation applicable.
Le prix maximal d'achat sera fixé à cinquante (50) euros
(hors frais et commissions) par action.
En cas d'augmentation de capital par incorporation au
capital de primes, réserves, bénéfices ou autres sous forme
d'attribution d'actions gratuites, pendant la durée de validité
du programme de rachat, ainsi qu'en cas de division ou de
regroupement des actions, le Collège de la Gérance aura le
pouvoir d'ajuster s'il y a lieu le prix unitaire maximal visé
ci-dessus afin de tenir compte de l'incidence de ces
opérations sur la valeur de l'action.
Les achats d'actions de la Société pourront porter sur un
nombre d'actions tel que :
les actions achetées par ou pour le compte de la Société
pendant la durée du programme de rachat ne
dépasseront pas 10 % des actions composant son
capital social, étant précisé que :
le nombre d'actions acquises par la Société en vue de
leur conservation et de remise en paiement ou en
échange ultérieure dans le cadre d'une opération de
fusion, de scission ou d'apport est limité à 5 % des
actions composant son capital social conformément
aux dispositions légales, et
pour celles rachetées dans le cadre du contrat de
liquidité, s'applique un pourcentage maximal de 1 %
des actions composant le capital de la Société,
sachant que le nombre d'actions pris en compte pour
le calcul de cette dernière limite de 1 % correspond au
nombre d'actions achetées déduction faite du nombre
d'actions revendues pendant la durée de validité du
programme de rachat dans les conditions définies par
le règlement général de l'Autorité des marchés
financiers,
sachant que les limites en pourcentage ci-dessus
s'apprécieront au moment des rachats et s'appliqueront
à un capital ajusté en fonction des opérations qui
pourront l'affecter postérieurement à l'Assemblée
Générale Ordinaire du 11 juin 2024 ;
le nombre d'actions que la Société détiendra, directement
ou indirectement, à quelque moment que ce soit ne
dépassera pas 10 % des actions composant son capital.
Le programme sur lequel porte le présent descriptif sera
valable pour une durée de 18 mois sous réserve et à compter
de son autorisation par l'Assemblée Générale Ordinaire du
11 juin 2024, soit jusqu'au 11 décembre 2025.
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- Renseignements sur le capital social et l'actionnariat
6.2.6 Capital potentiel au 31 décembre 2023
Les valeurs mobilières susceptibles de donner accès au
capital social sont les suivantes :
actions de performance dont la période d'acquisition est
en cours ;
options de souscription d'actions non encore exercées ;
bons d'émission d'actions souscrits par Crédit Agricole
CIB et pouvant être exercés, à son gré, par la Société.
Il n'existait aucun autre titre pouvant donner accès au
capital au 31 décembre 2023.
Les valeurs mobilières susceptibles de donner accès au
capital social se répartissaient au 31 décembre 2023
comme suit :
769 645 actions de performance du plan du 6 novembre
2020 dont la période d'acquisition était en cours ;
84 740 options de souscription d'actions du plan du
6 novembre 2020 susceptibles d'être exercées en 2024
sous réserve de la réalisation des conditions de
performance ;
43 516 actions de performance du plan du 1er avril 2021
dont la période d'acquisition était en cours ;
5 616 options de souscription d'actions du plan du 1er avril
2021 susceptibles d'être exercées en 2024 sous réserve
de la réalisation des conditions de performance ;
115 323 actions de performance du plan du 13 décembre
2021 dont la période d'acquisition était en cours ;
514 770 actions de performance du plan du 20 juillet
2022 dont la période d'acquisition était en cours ;
4 400 000 actions susceptibles d'être émises par
l'exercice, à son gré, par la Société des 4 400 000 bons
d'émission d'actions intégralement souscrits le
9 novembre 2021 par Crédit Agricole CIB en qualité
d'intermédiaire financier (i.e., sans que cet établissement
ait vocation à rester au capital de la Société).
Si tous ces titres donnant accès au capital avaient été émis
au 31 décembre 2023, le nombre d'actions ordinaires de la
Société aurait été augmenté de 5 933 610 actions
ordinaires (représentant environ 5,75 % du capital social).
En conséquence, au 31 décembre 2023, un actionnaire
détenant 1 % du capital sur une base non diluée détenait
0,95 % du capital sur une base diluée.
Un état détaillé des plans d'options de souscription
d'actions, d'actions de performance et d'actions de
préférence en cours figure en section 6.5.6 du présent
document.
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- Renseignements sur le capital social et l'actionnariat
6.2.7 Tableau d'évolution du capital au cours des cinq
derniers exercices
Date
Opération
Montant de
l'augmentation
du capital
Nombre de
titres créés
Capital à l'issue
de l'opération
Actions composant le capital
2019
21/03
Equity Line
500 000 €
400 000
121 517 180 €
97 211 004 actions ordinaires
2 740 actions de préférence
22/05 Épargne salariale
180 066,25 €
144 053
121 697 246,25 €
97 355 057 actions ordinaires
2 740 actions de préférence
11/07
Actions de préférence
4 652,50 €
3 722
121 701 898,75 €
97 355 057 actions ordinaires
6 462 actions de préférence
16/07
PDA*
3 410 023,75 €
2 728 019
125 111 922,50 €
100 083 076 actions ordinaires
6 462 actions de préférence
19/08 Actions de performance
10 935,00 €
8 748
125 122 857,50 €
100 091 824 actions ordinaires
6 462 actions de préférence
02/09 Actions de préférence
180,00 €
144
125 123 037,50 €
100 091 824 actions ordinaires
6 606 actions de préférence
31/12
Conversion d'actions de préférence
en actions ordinaires
99 750 €
79 800
100 171 624 actions ordinaires
5 808 actions de préférence
Radiation des actions de préférence
converties en actions ordinaires
(997,50) €
(798)
125 221 790 €
2020
02/03
Conversion d'actions de préférence
en actions ordinaires
260 750 €
208 600
100 380 224 actions ordinaires
3 722 actions de préférence
Radiation des actions de préférence
converties en actions ordinaires
(2 607,50) €
(2 086)
125 479 932,50 €
13/03
Actions de préférence
2 132,50 €
1 706
125 482 065,00 €
100 380 224 actions ordinaires
5 428 actions de préférence
20/05 Épargne salariale
128 546,25 €
102 837
125 610 611,25 €
100 483 061 actions ordinaires
5 428 actions de préférence
13/07
Actions de préférence
115 €
92
125 610 726,25 €
100 483 061 actions ordinaires
5 520 actions de préférence
17/07
PDA*
3 839 785 €
3 071 828
129 450 511,25
103 554 889 actions ordinaires
5 520 actions de préférence
20/07 Actions de préférence
467,50 €
374
129 450 978,75 €
103 554 889 actions ordinaires
5 894 actions de préférence
31/12
Conversion d'actions de préférence
en actions ordinaires
88 250 €
70 600
103 625 489 actions ordinaires
5 188 actions de préférence
Radiation des actions de préférence
converties en actions ordinaires
(882,50) €
(706)
129 538 346,25 €
2021
02/03 Actions de préférence
431,25 €
345
129 538 777,50 €
103 625 489 actions ordinaires
5 533 actions de préférence
05/03 Actions de préférence
1 446,25 €
1 157
129 540 223,75 €
103 625 489 actions ordinaires
6 690 actions de préférence
19/05 Épargne salariale
332 032,50 €
265 626
129 872 256,25 €
103 891 115 actions ordinaires
6 690 actions de préférence
Annulation des actions rachetées
dans le cadre du programme
31/05 de rachat d'actions
(3 292 603,75) €
(2 634 083)
126 579 652,50 €
101 257 032 actions ordinaires
6 690 actions de préférence
08/07 PDA*
3 392 697,50 €
2 714 158
129 972 350,00 €
103 971 190 actions ordinaires
6 690 actions de préférence
15/10
Annulation des actions rachetées
dans le cadre du programme
de rachat d'actions
(1 875 000,00) €
(1 500 000)
128 097 350,00 €
102 471 190 actions ordinaires
6 690 actions de préférence
19/10
Actions de préférence
175,00 €
140
128 097 525,00 €
102 471 190 actions ordinaires
6 830 actions de préférence
31/12
Conversion d'actions de préférence
en actions ordinaires
79 875 €
63 900
102 535 090 actions ordinaires
6 191 actions de préférence
Radiation des actions de préférence
converties en actions ordinaires
(798,75) €
(639)
128 176 601,25 €
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- Renseignements sur le capital social et l'actionnariat
Date
Opération
Montant de
l'augmentation
du capital
Nombre de
titres créés
Capital à l'issue
de l'opération
Actions composant le capital
2022
11/01
Conversion d'actions de préférence
en actions ordinaires
308 625 €
246 900
102 781 990 actions ordinaires
3 722 actions de préférence
Radiation des actions de préférence
converties en actions ordinaires
(3 086,25) €
(2 469)
128 482 140,00 €
14/03 Actions de préférence
282,50 €
226
128 482 422,50 €
102 781 990 actions ordinaires
3 948 actions de préférence
Annulation des actions de préférence
09/05 rachetées par la Société
(4 292,50 €)
(3 434)
128 478 130,00 €
102 781 990 actions ordinaires
514 actions de préférence
19/05 Épargne salariale
214 470 €
171 576
128 692 600,00 €
102 953 566 actions ordinaires
514 actions de préférence
Annulation des actions de préférence
13/09 rachetées par la Société
(467,50 €)
(374)
128 692 132,50 €
102 953 566 actions ordinaires
140 actions de préférence
29/11
Annulation des actions de préférence
rachetées par la Société
(175 €)
(140)
128 691 957,50 €
102 953 566 actions ordinaires
0 action de préférence
2023
09/01 Actions de préférence
77,50 €
128 692 035,00 €
102 953 566 actions ordinaires
62
62 actions de préférence
Annulation des actions de préférence
14/02 rachetées par la Société
(77,50 €)
(62)
128 691 957,50 €
102 953 566 actions ordinaires
0 action de préférence
23/05 Épargne salariale
302 007,50 €
241 606
128 993 965,00 €
103 195 172 actions ordinaires
0 action de préférence
/12
ÉTAT DU CAPITAL
128 993 965,00
103 195 172 ACTIONS
ORDINAIRES
0 ACTION DE PRÉFÉRENCE
* PDA : paiement du dividende en actions.
6.2.8 Éléments complémentaires
Absence de convention prévoyant des conditions
préférentielles de cession ou d'acquisition d'actions
susceptible d'être transmise à l'Autorité des marchés
financiers.
Absence de nantissement d'actions de l'émetteur
détenues au nominatif pur.
Aucune offre publique d'achat ou d'échange et aucune
garantie de cours effectuée par des tiers sur les actions
de la Société.
Aucune offre publique d'échange effectuée par Rubis sur
les actions d'une autre société.
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- Dividendes
6.3
Dividendes
6.3.1 Dividende versé aux associés commanditaires
(ou actionnaires)
La Société poursuit une politique stable en matière de
dividende, avec un taux de distribution de l'ordre de 60 %
et une croissance du dividende à moyen/long terme en ligne
avec la croissance du bénéfice par action.
Ainsi, la Société proposera à l'Assemblée Générale 2024 un
dividende de 1,98 euro par action ordinaire. Ce montant est
en progression de plus de 3 % par rapport au dividende
versé au titre de l'exercice 2022 (1,92 euro par action
ordinaire).
La Société a décidé que la plus-value qui sera enregistrée
lorsque la cession de sa participation dans Rubis Terminal
sera réalisée donnera lieu, à titre exceptionnel, au versement
au second semestre 2024 d'un acompte sur dividende de
0,75 euro par action, lequel s'ajoutera au montant du
dividende par action au titre de l'exercice 2024 fixé en
application de la politique décrite ci-avant.
DIVIDENDES VERSÉS AUX ACTIONNAIRES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES
Date de l'Assemblée Générale
Exercice
concer
Nombre d'actions concernées
Dividende net
distribué
(en euros)
Total des sommes
nettes distribuées
(en euros)
AG 11/06/2019
2018
97 182 460 actions ordinaires
1,59
2 740 actions de préférence
0,79
154 520 111
2 165
AG 11/06/2020
2019
100 345 050 actions ordinaires
1,75
3 722 actions de préférence
0,87
175 603 837
3 238
AG 10/06/2021
2020
100 950 230 actions ordinaires
1,80
5 188 actions de préférence
0,90
181 710 414
4 669
AG 09/06/2022
2021
102 720 441 actions ordinaires
1,86
514 actions de préférence
0,93
191 060 020
478
AG 08/06/2023
2022
102 876 685 actions ordinaires
1,92
197 523 235
Les dividendes non réclamés dans un délai de cinq ans à compter de la date de leur mise en paiement sont prescrits et
versés au Trésor public.
6.3.2 Dividende versé aux associés commandités
En raison de la responsabilité indéfinie et solidaire attachée
au statut d'associé commandité, les associés commandités
ont droit à un dividende statutaire qui résulte de l'application
de la formule fixée à l'article 56 des statuts.
La Performance Boursière Globale est calculée entre
l'année N (l'« Exercice Considéré ») et l'année faisant
ressortir le cours de l'action Rubis le plus élevé parmi les
trois années précédentes N-1, N-2 et N-3 (le « Cours de
Référence »).
La Performance Boursière Globale est l'évolution de la
capitalisation boursière, augmentée des dividendes
distribués aux associés commanditaires et des droits
détachés cumulés, entre l'année du Cours de Référence et
l'année N.
L'évolution de la capitalisation boursière est égale au
produit de la différence entre (i) la moyenne des cours
d'ouverture des 20 dernières séances de bourse de
l'Exercice Considéré et (ii) la plus élevée des moyennes des
cours d'ouverture des 20 dernières séances de bourse de
chacun des trois exercices précédant l'Exercice Considéré
(le « Cours de Référence »), par le nombre d'actions en
circulation à la clôture de l'Exercice Considéré. Ce nombre
d'actions est diminué du nombre d'actions autodétenues
en vue de leur annulation et des actions nouvelles créées
depuis la clôture de l'exercice du Cours de Référence (hors
actions attribuées gratuitement en raison d'une
augmentation de capital par incorporation de réserves,
bénéfices ou primes d'émission donnant lieu à ajustements).
À la somme positive ou négative correspondant à l'évolution
de la capitalisation boursière, sont ajoutés le(s) montant(s)
de tous dividende(s) et acompte(s) sur dividendes,
cumulé(s), versé(s) par Rubis à ses associés commanditaires
entre l'exercice au cours duquel a été déterminé le Cours
de Référence et la clôture de l'Exercice Considéré, ainsi que
les sommes correspondant à la valeur de tous droits
détachés des actions et à la valeur de tous titres attribués
gratuitement aux actionnaires autres que des actions de
la Société au cours de cette même période.
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- Actionnariat salarié
Lorsqu'ils sont cotés en bourse, la valeur des droits détachés
des actions et la valeur de tous titres attribués gratuitement
aux actionnaires correspondent à la moyenne des cours
d'ouverture des premiers jours de cotation, dans la limite de
10 jours.
Lorsque cette Performance Boursière Globale est positive,
le dividende versé aux associés commandités est égal à
3 % de ce montant dans la limite de 10 % du résultat net
part du Groupe et du bénéfice distribuable.
La moitié de ce dividende est bloquée en actions Rubis par
les associés commandités pendant trois ans.
Les associés commandités se répartissent le dividende
conformément aux dispositions du Pacte d'associés de 1997.
Au titre de 2023, l'application de la formule, telle que définie
à l'article 56 des statuts, fait ressortir une Performance
Boursière Globale négative de l'action Rubis
-1 011 897 784,22 euros) n'ouvrant droit à aucun dividende
pour les associés commandités (comme au titre de 2020,
de 2021 et de 2022).
6.4 Actionnariat salar
Au 31 décembre 2023, les salariés du Groupe détenaient 1,74 % du capital et des droits de vote de Rubis par l'intermédiaire
du Fonds Commun de Placement Rubis Avenir. Depuis sa mise en place en 2002, Rubis a lancé chaque année une
augmentation de capital réservée aux salariés des sociétés éligibles (sociétés ayant leur siège sur le territoire français).
Toutes ces opérations ont remporté une large adhésion de la part des salariés du Groupe.
6.4.1 Augmentation de capital réservée aux salariés
du Groupe : opération 2023
Le 3 janvier 2023, agissant en vertu de la délégation de
l'Assemblée Générale Mixte du 10 juin 2021, le Collège de
la Gérance a procédé à une augmentation de capital
réservée aux salariés des sociétés éligibles du Groupe par
l'intermédiaire du Fonds Commun de Placement Rubis
Avenir.
En conformité avec l'article L. 3332-19 du Code du travail
et la délégation accordée par les actionnaires, le prix de
souscription des actions nouvelles a été fixé à 70 % de la
moyenne des premiers cours cotés aux 20 séances de
bourse précédant la réunion du 3 janvier 2023. Cette
moyenne s'élève à 24,34 euros, donnant un prix de
souscription de 17,04 euros.
À l'issue de cette opération, 241 606 actions nouvelles ont
été souscrites pour un versement global de
4 116 966,24 euros représentant, à hauteur de
302 007,50 euros, la libération de la valeur nominale et, à
hauteur de 3 814 958,74 euros, la libération de la prime
d'émission. Le taux de souscription par les salariés du
Groupe est ressorti à 48,18 %.
Une nouvelle opération a été décidée par le Collège de la
Gérance du 5 janvier 2024 et est en cours à la date de
dépôt du présent document.
6.4.2 Tableau de synthèse des augmentations de capital
réservées aux salariés
Le tableau ci-après présente les caractéristiques des trois dernières opérations d'augmentation de capital réservées aux
salariés réalisées par la Société.
2023
2022
2021
Nombre de salariés éligibles
1 073
1 042
1 030
Nombre de souscriptions
517
505
683
Taux de souscription
48,18 %
48,46 %
66,31 %
Prix de souscription (en euros)
17,04
20,07
26,35
Nombre total d'actions souscrites
241 606
171 576
265 626
242
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Options de souscription d'actions, actions de performance et actions de préférence
6.5
Options de souscription d'actions, actions
de performance et actions de préférence
Conformément aux dispositions des articles L. 225-184 et L. 225-197-4 du Code de commerce, cette section constitue le
rapport spécial de la Gérance sur les options de souscription d'actions, les actions de performance et les actions de
préférence.
6.5.1 Politique d'attribution
La Société a mis en place des plans d'options de
souscription d'actions, d'actions de performance et
d'actions de préférence jusqu'en 2019, afin de motiver et de
fidéliser les cadres à haut potentiel et les dirigeants des
filiales qu'elle souhaite maintenir durablement dans les
effectifs pour assurer sa croissance future. Ces plans
permettent également à la Société d'assurer l'alignement
sur le long terme des intérêts des bénéficiaires avec ceux
des actionnaires.
Les Gérants et les associés commandités de la Société ne
bénéficient d'aucun plan.
Conformément aux recommandations du Code Afep-
Medef, tous les plans émis par la Société sont intégralement
soumis à des conditions de performance et à une condition
de présence des bénéficiaires dans les effectifs du Groupe.
Cette dernière s'apprécie au jour de la levée des options,
au jour de l'acquisition des actions de performance ou des
actions de préférence ainsi qu'à la date d'ouverture de la
période de conversion des actions de préférence en actions
ordinaires.
Les principales caractéristiques de ces plans d'options de
souscription d'actions, d'actions de performance et
d'actions de préférence, et en particulier les conditions de
performance auxquelles ils sont intégralement soumis,
figurent en section 6.5.6 du présent document.
6.5.2 Options de souscription d'actions
Plans en cours
ABSENCE DE PLAN MIS EN PLACE EN 2023
Aucun plan d'attribution d'options de souscription d'actions
n'a été mis en place en 2023. La Société ne dispose plus
d'autorisation d'attribution d'options de souscription
d'actions.
PLANS MIS EN PLACE ANTÉRIEUREMENT À 2023
Le 1er avril 2021, un plan d'attribution d'options de
souscription d'actions portant sur 5 616 options a été mis
en place. Il a bénéficié à six collaborateurs. Le prix de
souscription des actions a été fixé à 40,47 euros, soit la
moyenne des cours cotés de l'action Rubis pendant les
20 séances de bourse précédant le 1er avril 2021. Aucune
décote n'a été appliquée.
À l'issue de la période d'acquisition minimale de trois ans,
le Collège de la Gérance, réuni le 2 avril 2024, a constaté la
présence de tous les bénéficiaires dans les effectifs du
Groupe, ainsi que la réalisation de deux des trois conditions
de performance exposées ci-après : celles liées au taux de
croissance du résultat net part du Groupe (25 %) et au taux
de croissance du bénéfice par action (25 %). 50 % des
options de souscription attribuées, soit 2 806 options
donnant droit à la souscription d'un même nombre d'actions,
pourront ainsi être exercées par les bénéficiaires.
La période d'exercice des options s'étend sur une période
de 10 ans. Aucune période de conservation des actions
issues de l'exercice des options n'a été fixée.
2 810 options de souscription d'actions ne pourront pas
être exercées en raison de la non-réalisation de la condition
de performance liée au taux de rendement global de l'action
Rubis (50 %).
Le 6 novembre 2020, un plan d'attribution d'options de
souscription d'actions portant sur 802 options a été mis
en place. Il a bénéficié à 36 collaborateurs. 3 825 options
de souscription d'actions ont été annulées en raison de la
sortie de deux bénéficiaires des effectifs du Groupe (2 762
options annulées au cours de l'exercice 2023 et 1 063
options annulées début 2024), ramenant le nombre
d'options de souscription susceptibles d'êtres acquises à
83 677 options. Le prix de souscription des actions a été
fixé à 29,71 euros, soit la moyenne des cours cotés de
l'action Rubis pendant les 20 séances de bourse précédant
le 6 novembre 2020. Aucune décote n'a été appliquée.
À l'issue de la période d'acquisition minimale de trois ans,
le Collège de la Gérance, réuni le 7 mars 2024, a constaté
la réalisation de deux des trois conditions de performance
exposées ci-après : celles liées au taux de croissance du
résultat net part du Groupe (25 %) et au taux de croissance
du bénéfice par action (25 %). 50 % des options de
souscription attribuées et non annulées, soit 41 829 options
donnant droit à la souscription d'un même nombre d'actions,
pourront ainsi être exercées par les bénéficiaires.
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Options de souscription d'actions, actions de performance et actions de préférence
La période d'exercice des options s'étend sur une période
de 10 ans. Aucune période de conservation des actions
issues de l'exercice des options n'a été fixée.
45 673 options de souscription d'actions ne pourront pas
être exercées en raison de la non-réalisation de la condition
de performance liée au taux de rendement global de l'action
Rubis (50 %) ou de la sortie des bénéficiaires des effectifs
du Groupe.
Le 17 décembre 2019, un plan d'attribution d'options de
souscription d'actions portant sur 150 276 options a été mis
en place. Il a bénéficié à 41 collaborateurs. Le prix de
souscription des actions a été fixé à 52,04 euros, soit la
moyenne des cours cotés de l'action Rubis pendant les
20 séances de bourse précédant le 17 décembre 2019.
Aucune décote n'a été appliquée. À l'issue de la période
d'acquisition minimale de trois ans, le Collège de la Gérance,
réuni le 16 mars 2023, a constaté que, les conditions de
performance attachées au plan du 17 décembre 2019
n'étant pas remplies, aucune des 150 276 options ne pouvait
être exercée.
Conditions attachées aux plans en cours
L'exercice des options de souscription d'actions est
subordonné à la présence du bénéficiaire dans les effectifs
du Groupe lors de l'exercice ainsi qu'à la réalisation des
conditions de performance, appréciées sur trois ans,
suivantes :
taux de rendement global de l'action Rubis (Total
Shareholder Return ou « TSR ») (condition portant sur
50 % du nombre total des options attribuées).
Le TSR correspond à l'évolution du cours de bourse de
l'action Rubis augmenté des dividendes distribués et des
droits détachés sur la période considérée.
Pour exercer la totalité des options soumises à cette
condition, le TSR cumulé de l'action Rubis devra être
supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur trois ans, de
date à date (i.e., de la date de mise en place du plan à la
date de fin de période d'acquisition). À défaut, la
condition ne sera pas remplie et aucune option soumise
à cette condition ne pourra être exercée ;
résultat net part du Groupe (condition portant sur 25 %
du nombre total des options attribuées).
Pour exercer la totalité des options soumises à cette
condition, la croissance moyenne annuelle du résultat net
part du Groupe devra être d'au moins 6 % sur trois
exercices, soit 18 % au total sur la période considérée.
Toutefois, un taux d'exercice linéaire sera appliqué au
nombre d'options initialement attribuées dans le cas
d'une croissance comprise entre 9 % et 18 %. Si la
croissance est inférieure ou égale à 9 %, la condition ne
sera pas remplie et aucune option soumise à cette
condition ne pourra être exercée ;
bénéfice par action (« BPA ») (condition portant sur 25 %
du nombre total des options attribuées).
Pour exercer la totalité des options soumises à cette
condition, la croissance cumulée du BPA de l'action Rubis
calculé sur trois exercices devra être supérieure au
consensus FactSet cumulé sur la même période. À
défaut, la condition ne sera pas remplie et aucune option
soumise à cette condition ne pourra être exercée.
Nombre total d'options de souscription d'actions restant à exercer
au 31 décembre 2023
90 356 options de souscription d'actions résultant des plans des 6 novembre 2020 et 1er avril 2021.
6.5.3 Actions de performance
Plans en cours
PLAN MIS EN PLACE EN 2023
Aucun plan d'attribution d'actions de performance n'a été
mis en place en 2023. La Société ne dispose plus
d'autorisation d'attribution gratuite d'actions de
performance.
PLANS MIS EN PLACE ANTÉRIEUREMENT À 2023
Plan mis en place en vertu de l'autorisation
accordée par l'Assemblée Générale du 9 juin
2022 (plan du 20 juillet 2022)
Le 20 juillet 2022, un plan d'attribution gratuite d'actions
de performance portant sur 514 770 actions a été mis en
place en vertu de l'autorisation accordée par l'Assemblée
Générale du 9 juin 2022. Il a bénéficié à 15 collaborateurs.
Conditions attachées au plan du 20 juillet 2022
L'acquisition des actions de performance est subordonnée
à la présence du bénéficiaire dans les effectifs du Groupe
aux dates d'acquisition, ainsi qu'à la réalisation des
conditions de performance, appréciées sur trois ans, ci-
dessous.
conditions de nature financière (à hauteur de 75 % de
l'attribution totale) :
évolution du taux de rendement global de l'action
Rubis (Total Shareholder Return ou «TSR ») comparée
à l'évolution du taux de rendement global du
SBF 120 (condition portant sur 25 % du nombre total
d'actions de performance attribuées).
L'évolution du TSR de l'action Rubis correspond à
l'évolution du cours de bourse augmentée des
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Options de souscription d'actions, actions de performance et actions de préférence
dividendes distribués et des droits détachés sur la
période considérée.
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, l'évolution du TSR de
l'action Rubis devra être supérieure à l'évolution duTSR
du SBF 120 sur trois ans, de date à date (i.e., entre la
date de mise en place du plan (soit le 20 juillet 2022)
et la date de fin de la période d'acquisition (soit le
20 juillet 2025)).
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise,
taux de croissance du résultat brut d'exploitation
consolidé du Groupe (condition portant sur 50 % du
nombre total d'actions de performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le taux de croissance du
résultat brut d'exploitation consolidé du Groupe
calculé entre les exercices clos le 31 décembre 2022
et le 31 décembre 2025 devra être supérieur ou égal
sur l'ensemble de cette période à 15 %.
Toutefois, un taux d'acquisition linéaire sera appliqué
au nombre d'actions initialement attribué si le taux de
croissance du résultat brut d'exploitation consolidé du
Groupe est compris entre 5 % et 15 %. Si ce taux de
croissance est inférieur ou égal à 5 %, la condition de
performance ne sera pas remplie et aucune action de
performance soumise à cette condition ne sera
acquise.
Le Collège de la Gérance a souhaité mobiliser les
efforts des dirigeants des filiales et des cadres à haut
potentiel sur la performance opérationnelle (avant
application de la stratégie financière) et, par
conséquent, sur la croissance des bénéfices. C'est
2021
pourquoi il a retenu cette condition de performance
et y a attaché un poids significatif ;
conditions de nature extra-financière (à hauteur de
25 % de l'attribution totale).
Ce plan ayant été mis en place postérieurement à la
publication, en juin 2022, par la Société du suivi des
objectifs de sa feuille de route RSE, il est soumis aux
conditions extra-financières, sélectionnées au regard des
enjeux stratégiques et des objectifs figurant dans ce
suivi, suivantes :
renforcement de la mixité au sein des instances
dirigeantes du Groupe (hors JV Rubis Terminal)
(condition portant sur 15 % du nombre total d'actions
de performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le taux moyen de femmes
dans les Comités de Direction de Rubis et de
l'ensemble des business units du Groupe (incluant les
entités Photosol mais hors JV Rubis Terminal), à
périmètre constant, devra être supérieur ou égal à
30 % au 31 décembre 2025.
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise.
Cette condition est particulièrement exigeante
puisque plus stricte que l'objectif de même nature
figurant dans la feuille de route RSE lors de sa première
publication. Cette condition couvre en effet un
périmètre élargi qui inclut les entités Photosol,
contribution au développement local par la mise en
œuvre d'actions sociétales dans 100 % des business
units du Groupe (hors JV Rubis Terminal) (condition
portant sur 10 % du nombre total d'actions de
performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, 100 % des business units
du Groupe (incluant les entités Photosol mais hors JV
Rubis Terminal), à périmètre constant, devront avoir
mis en œuvre, au plus tard le 31 décembre 2025, une
action sociétale répondant à un besoin local en lien
avec l'un des trois axes suivants : l'éducation, la santé
et la transition énergétique.
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise.
Plan mis en place en vertu de l'autorisation
accordée par l'Assemblée Générale du 10 juin
2021 (plan du 13 décembre 2021)
Le 13 décembre 2021, un plan d'attribution gratuite d'actions
de performance portant sur 160 072 actions a été mis en
place en vertu de l'autorisation accordée par l'Assemblée
Générale Mixte du 10 juin 2021. Il a bénéficié à
13 collaborateurs. Sur les 160 072 actions de performance
attribuées, 44 749 actions de performance ont été annulées
en raison de la sortie de trois bénéficiaires des effectifs du
Groupe au cours de l'exercice 2023.
Conditions attachées au plan du 13 décembre
L'acquisition des actions de performance est subordonnée
à la présence du bénéficiaire dans les effectifs du Groupe
à la date d'acquisition, ainsi qu'à la réalisation des conditions
de performance, appréciées sur trois ans, suivantes :
conditions de nature financière (à hauteur de 90 % de
l'attribution totale) :
évolution du taux de rendement global de l'action
Rubis (Total Shareholder Return ou « TSR ») comparée
à l'évolution du taux de rendement global du
SBF 120 (condition portant sur 40 % du nombre total
d'actions de performance attribuées).
L'évolution du TSR de l'action Rubis correspond à
l'évolution du cours de bourse augmentée des
dividendes distribués et des droits détachés sur la
période considérée.
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, l'évolution du TSR de
l'action Rubis devra être supérieure à l'évolution duTSR
du SBF 120 sur trois ans, de date à date (i.e., entre la
date de mise en place du plan (soit le 13 décembre
2021) et la date de fin de la période d'acquisition (soit
le 13 décembre 2024)).
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise.
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Options de souscription d'actions, actions de performance et actions de préférence
Le poids attaché à cette condition a été réduit de
50 % (au titre des plans précédents) à 40 % afin
d'intégrer dans ce plan les deux nouvelles conditions
de nature extra-financière présentées ci-après,
taux de croissance du résultat net part du Groupe
figurant dans les comptes consolidés (condition
portant sur 25 % du nombre total d'actions de
performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le produit du taux de
croissance annuel composé du résultat net part du
Groupe calculé sur les exercices sociaux 2022, 2023
et 2024 par trois (i.e., le nombre d'exercices sociaux
constituant la période de performance) devra être
supérieur ou égal à 18 %.
Toutefois, un taux d'acquisition linéaire sera appliqué
au nombre d'actions initialement attribué si ce produit
est compris entre 9 % et 18 %. Si ce produit est
inférieur ou égal à 9 %, la condition de performance
ne sera pas remplie et aucune action de performance
soumise à cette condition ne sera acquise,
taux de croissance du résultat net par action figurant
dans les comptes consolidés comparé au consensus
(condition portant sur 25 % du nombre total d'actions
de performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le taux de croissance du
résultat net par action de Rubis entre les exercices
2021 et 2024 inclus devra être supérieur au consensus
FactSet sur la même période. Pour évaluer la
performance du taux de croissance du résultat net par
action sur la période considérée, il est retenu le premier
consensus publié par FactSet après la mise en place
du présent plan et portant sur l'exercice 2024.
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise ;
conditions de nature extra-financière (à hauteur de
10 % de l'attribution totale).
Ce plan ayant été mis en place postérieurement à la
publication par la Société, le 6 septembre 2021, de sa
feuille de route RSE, il est soumis aux conditions extra-
financières, sélectionnées au regard des enjeux
stratégiques et des objectifs figurant dans celle-ci,
suivantes :
amélioration de la mixité au sein des Comités de
Direction de Rubis Énergie et de ses filiales (condition
portant sur 5 % du nombre total d'actions de
performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le taux moyen de femmes
dans les Comités de Direction de Rubis Énergie et de
ses filiales devra être supérieur ou égal à 30 % au
31 décembre 2024.
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise.
Cette condition est particulièrement exigeante
puisque plus stricte que l'objectif de même nature
figurant dans la feuille de route RSE d'atteindre cette
proportion de femmes d'ici 2025,
notation par le CDP sur le questionnaire Climate
change (condition portant sur 5 % du nombre total
d'actions de performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, la note attribuée par le
CDP à l'issue de la campagne pour 2024 (publiée en
décembre 2024) ne devra pas être inférieure à celle
que Rubis a obtenue le 7 décembre 2021 (soit la
note B).
À défaut, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise.
Plans mis en place en vertu de l'autorisation
accordée par l'Assemblée Générale du 11 juin
2019 (plans du 1er avril 2021, du 6 novembre
2020 et du 17 décembre 2019)
Le 1er avril 2021, un plan d'attribution gratuite d'actions de
performance portant sur 43 516 actions a été mis en place
en vertu de l'autorisation accordée par l'Assemblée Générale
Mixte du 11 juin 2019. Il a bénéficié à sept collaborateurs.
À l'issue de la période d'acquisition minimale de trois ans,
le Collège de la Gérance, réuni le 2 avril 2024, a constaté la
présence de tous les bénéficiaires dans les effectifs du
Groupe ainsi que la réalisation de deux des trois conditions
de performance exposées ci-après : celles liées au taux de
croissance du résultat net part du Groupe (25 %) et au taux
de croissance du bénéfice par action (25 %). 50 % des
actions de performance attribuées, soit 21 756 actions de
performance, ont ainsi été acquises par les bénéficiaires.
Aucune période de conservation n'a été fixée.
21 760 actions de performance ne peuvent pas être
acquises en raison de la non-réalisation de la condition de
performance liée au taux de rendement de l'action Rubis
(50 %).
Le 6 novembre 2020, un plan d'attribution gratuite d'actions
de performance portant sur 787 697 actions a été mis en
place. Il a bénéficié à 55 collaborateurs. 29 034 actions de
performance ont été annulées en raison de la sortie de trois
bénéficiaires des effectifs du Groupe (18 052 actions de
performance annulées au cours de l'exercice 2023 et 10 982
actions de performance annulées début 2024), ramenant
le nombre d'actions de performance susceptibles d'être
acquises à 758 663 actions.
À l'issue de la période d'acquisition minimale de trois ans,
le Collège de la Gérance, réuni le 7mars 2024, a constaté la
réalisation de deux des trois conditions de performance
exposées ci-après : celles liées au taux de croissance du
résultat net part du Groupe (25 %) et au taux de croissance
du bénéfice par action (25 %). 50 % des actions de
performance attribuées et non annulées, soit 379 318
actions de performance, ont ainsi été acquises par les
bénéficiaires.
Aucune période de conservation n'a été fixée.
408 379 actions de performance ne peuvent pas être
acquises en raison de la non-réalisation de la condition de
performance liée au taux de rendement de l'action Rubis
(50 %) ou de la sortie des bénéficiaires des effectifs du
Groupe.
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Options de souscription d'actions, actions de performance et actions de préférence
Le 17décembre 2019, un plan d'attribution gratuite d'actions
de performance portant sur 385 759 actions a été mis en
place. Il a bénéficié à 49 collaborateurs. À l'issue de la
période d'acquisition minimale de trois ans, le Collège de la
Gérance, réuni le 16 mars 2023, a constaté que, les
conditions de performance attachées au plan du
17 décembre 2019 exposées ci-après n'étant pas remplies,
aucune des 385 759 actions de performance ne pouvait être
acquise.
Conditions attachées aux plans des 1er avril 2021
et 6 novembre 2020
L'acquisition des actions de performance est subordonnée
à la présence du bénéficiaire dans les effectifs du Groupe
à la date d'acquisition, ainsi qu'à la réalisation des conditions
de performance, exclusivement financières et appréciées
sur quatre ans, suivantes :
taux de rendement global de l'action Rubis (Total
Shareholder Return ou « TSR ») (condition portant sur
50 % du nombre total d'actions de performance
attribuées).
Le TSR correspond à l'évolution du cours de bourse de
l'action Rubis augmenté des dividendes distribués et des
droits détachés sur la période considérée.
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, le TSR cumulé de l'action
Rubis devra être supérieur auTSR cumulé du SBF 120 sur
trois ans, de date à date (i.e., de la date de mise en place
du plan à la date de fin de période d'acquisition). À défaut,
la condition de performance ne sera pas remplie et
aucune action de performance soumise à cette condition
ne sera acquise ;
résultat net part du Groupe (condition portant sur 25 %
du nombre total d'actions de performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, la croissance annuelle
moyenne du résultat net part du Groupe devra être d'au
moins 6 % sur trois exercices, soit 18 % au total sur la
période considérée.
Toutefois, un taux d'acquisition linéaire sera appliqué au
nombre d'actions initialement attribuées pour un produit
compris entre 9 % et 18 %. Si le produit est inférieur ou
égal à 9 %, la condition de performance ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise ;
bénéfice par action (« BPA ») (condition portant sur 25 %
du nombre total d'actions de performance attribuées).
Pour acquérir la totalité des actions de performance
soumises à cette condition, la croissance cumulée du
BPA de l'action Rubis calculé sur trois exercices devra
être supérieure au consensus FactSet cumulé sur la
même période. À défaut, cette condition ne sera pas
remplie et aucune action de performance soumise à
cette condition ne sera acquise.
Nombre total d'actions de performance en cours d'acquisition au
31 décembre 2023
1 443 254 actions de performance résultant des plans des 6 novembre 2020, 1er avril 2021, 13 décembre 2021 et 20 juillet
2022.
6.5.4 Actions de préférence
Les actions de préférence ont la même valeur nominale que
les actions ordinaires mais ne disposent ni de droit de vote
ni de droit préférentiel de souscription. En revanche, chaque
action de préférence, à compter de son émission (à l'issue
de la période d'acquisition), bénéficie d'un dividende égal à
50 % de celui distribué pour une action ordinaire, étant
précisé que compte tenu du coefficient de conversion
retenu (0 à 100), il est émis 100 fois moins d'actions de
préférence que d'actions ordinaires. Le dividende est versé
en numéraire sans possibilité d'opter pour un paiement en
actions.
Plans en cours
ABSENCE DE PLAN MIS EN PLACE EN 2023
Aucun plan d'attribution d'actions de préférence n'a été mis
en place en 2023. La Société ne dispose plus d'autorisation
d'émission d'actions de préférence.
PLAN MIS EN PLACE ANTÉRIEUREMENT À 2023
Plan du 7 janvier 2019
Le plan du 7 janvier 2019 portant sur 62 actions de
préférence a vu sa période d'acquisition de quatre ans se
terminer le 7 janvier 2023 (le bénéficiaire, dont la
rémunération est imposable hors de France, ayant opté
pour un différé d'acquisition d'un an supplémentaire).
Après avoir constaté la présence du bénéficiaire dans les
effectifs du Groupe, le Collège de la Gérance du 9 janvier
2023 a décidé la création des 62 actions de préférence. Il a
toutefois constaté que, la condition de performance
présentée ci-après n'étant pas remplie, le coefficient de
conversion était égal à 0. Par conséquent, aucune des
62 actions de préférence ne pouvant être convertie en
action ordinaire, elles ont été rachetées par la Société en
vue de leur annulation.
Les conditions attachées au plan du 7janvier 2019 figurent
au chapitre 6.5.4 du Document d'enregistrement universel
2022.
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Options de souscription d'actions, actions de performance et actions de préférence
6.5.5 Nombre d'actions ordinaires susceptibles d'être
émises au 31 décembre 2023 du fait de l'ensemble
des plans en cours
Au 31 décembre 2023, le volume potentiel d'actions ordinaires susceptibles d'être émises du fait de l'ensemble des plans
d'options de souscription d'actions, d'actions de performance et d'actions de préférence en cours d'acquisition était de
1 533 610 actions, soit 1,49 % du capital, réparties comme suit :
90 356 actions au titre des plans d'options de souscription d'actions dont la période d'acquisition était en cours ;
1 443 254 actions au titre des plans d'actions de performance dont la période d'acquisition était en cours.
6.5.6 Suivi des plans d'options de souscription d'actions,
d'actions de performance et d'actions de préférence
Les tableaux ci-dessous présentent, au 31 décembre 2023, les caractéristiques des plans d'options de souscription d'actions,
d'actions de performance et d'actions de préférence en cours, ainsi que l'historique des plans terminés.
PLANS D'OPTIONS DE SOUSCRIPTION D'ACTIONS EN COURS AU 31 DÉCEMBRE 2023
Plans d'options de souscription d'actions
Plan 2019
Plan 2020
Plan 2021
Date d'Assemblée
11/06/2019
11/06/2019
11/06/2019
Date d'attribution par le Collège de la Gérance
17/12/2019
06/11/2020
01/04/2021
Nombre total d'actions pouvant être souscrites (1)
150 276
87 502
5 616
Nombre total de bénéficiaires
41
36
6
dont mandataires sociaux
0
0
0
Date de départ d'exercice des options
(au plus tôt)
Date de publication des
comptes annuels 2022
Date de publication des
comptes annuels 2023
1er avril 2024
Date d'expiration d'exercice des options
(au plus tôt)
Date de publication des
comptes annuels 2032
Date de publication des
comptes annuels 2033
1er avril 2034
Prix de souscription (en euros)
52,04
29,71
40,47
Conditions de performance (appréciées sur 3 ans) :
taux de rendement global de l'action Rubis (TSR)
Porte sur 50 %
de l'attribution (2)
Porte sur 50 %
de l'attribution (5)
Porte sur 50 %
de l'attribution (8)
résultat net part du Groupe
Porte sur 25 %
de l'attribution (3)
Porte sur 25 %
de l'attribution (6)
Porte sur 25 %
de l'attribution (6)
bénéfice par action Rubis (BPA)
Porte sur 25 %
de l'attribution (4)
Porte sur 25 %
de l'attribution (7)
Porte sur 25 %
de l'attribution(7)
Nombre total d'options exercées
0
0
0
Nombre d'options annulées/caduques
150 276
2 762
0
Nombre d'options restantes au 31/12/2023
0
84 740
5 616
(1) Une option donne droit à la souscription d'une action.
(2) TSR cumulé de l'action Rubis du 17 décembre 2019 au 17 décembre 2022 supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur la même période.
(3) Croissance moyenne annuelle du résultat net part du Groupe de 6 % entre les exercices 2020 et 2022 (soit 18 % au minimum sur les exercices 2020 à 2022,
une dégressivité linéaire étant appliquée entre 18 % et 9 %).
(4) Croissance cumulée du BPA de l'action Rubis sur les exercices 2020 à 2022 supérieure au consensus FactSet sur la même période.
(5) TSR cumulé de l'action Rubis du 6 novembre 2020 au 6 novembre 2023 supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur la même période.
(6) Croissance moyenne annuelle du résultat net part du Groupe de 6 % entre les exercices 2021 et 2023 (soit 18 % au minimum sur les exercices 2021 à 2023,
une dégressivité linéaire étant appliquée entre 18 % et 9 %).
(7) Croissance du BPA de l'action Rubis sur les exercices 2021 à 2023 supérieure au consensus FactSet sur la même période.
(8) TSR cumulé de l'action Rubis du 1er avril 2021 au 1er avril 2024 supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur la même période.
Nombre total d'actions de préférence en cours d'acquisition au 31 décembre
2023
Aucune action de préférence n'était en cours d'acquisition au 31 décembre 2023.
248
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Options de souscription d'actions, actions de performance et actions de préférence
OPTIONS CONSENTIES AUX ET OPTIONS LEVÉES PAR LES 10 PREMIERS SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX
DU GROUPE AU COURS DE L'EXERCICE 2023
Nombre d'options
consenties/levées
Prix moyen
pondéré
(en euros)
Date des plans
Options consenties par l'émetteur durant l'exercice aux 10 salariés
du Groupe ayant reçu les plus importantes attributions
0
-
-
Options levées durant l'exercice par les 10 salariés du Groupe
dont le nombre d'options ainsi exercées est le plus élevé
0
-
-
HISTORIQUE DES PLANS D'OPTIONS DE SOUSCRIPTION D'ACTIONS EXPIRÉS
Date des plans
Nombre d'options
attribuées (1)
Dont options
annulées
Nombre d'options
Date d'expiration
exercées d'exercice des options
17 juillet 2001
222 939 (2)
0
222 939
16 juillet 2011
13 décembre 2002
12 349 (2)
0
12 349
12 décembre 2012
19 janvier 2004
38 143
0
38 143
18 janvier 2014
29 juillet 2004
4 978
0
4 978
28 juillet 2014
12 juillet 2005
6 493
0
6 493
11 juillet 2015
27 juillet 2006
344 980
21 383
323 597
26 juillet 2012
17 novembre 2006
5 116
0
5 116
16 novembre 2012
29 août 2007
8 314
0
8 314
28 août 2013
12 février 2008
24 732
0
24 732
11 février 2013
4 juin 2008
10 392
0
10 392
3 juin 2014
22 juillet 2009
752 485
14 548
737 937
21 juillet 2014
28 avril 2011
79 376
21 082
58 294
27 avril 2016
9 juillet 2012
548 525
0
548 525
8 juillet 2017
17 décembre 2019
150 276
150 276
0
Options annulées
(1) Après réajustements suite aux diverses augmentations de capital.
(2) Avant division par deux de la valeur nominale des actions Rubis du 8 juillet 2011.
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Options de souscription d'actions, actions de performance et actions de préférence
PLANS D'ACTIONS DE PERFORMANCE EN COURS AU 31 DÉCEMBRE 2023
Plans d'actions de performance
Plan 2019
Plan 2020
Plan 2021
Plan 2021
Plan 2022
Date d'Assemblée
11/06/2019
11/06/2019
11/06/2019
10/06/2021
09/06/2022
Date d'attribution par le Collège de la Gérance
17/12/2019
06/11/2020
01/04/2021
13/12/2021
20/07/2022
Nombre d'actions attribuées
385 759
787 697
43 516
160 072
514 770
Nombre total de bénéficiaires
49
55
7
13
15
dont mandataires sociaux (1)
1
0
0
0
0
dont résidents français
21
24
4
2
12
dont résidents hors de France
28
31
3
11
3
Date d'acquisition des actions (au plus tôt) :
résidents français
Date de
publication
des comptes
annuels 2022
Date de
publication
des comptes
annuels 2023
1er avril 2024
Actions
soumises à
condition de
TSR : 13/12/2024 TSR : 20/07/2025
Actions
soumises
aux autres
conditions de
performance :
date d'arrêté
des comptes
annuels 2024
Actions
soumises à
condition de
Actions
soumises
aux autres
conditions de
performance :
date d'arrêté
des comptes
annuels 2025
résidents hors de France
Conditions de performance
(appréciées sur 3 ans) :
taux de rendement global de l'action
Rubis (TSR)
Porte sur 50 %
de l'attribution (2) de l'attribution (5) de l'attribution (8) de l'attribution (9) de l'attribution (14)
Porte sur 50 %
Porte sur 50 %
Porte sur 40 %
Porte sur 25 %
résultat net part du Groupe
Porte sur 25 %
de l'attribution (3) de l'attribution (6) de l'attribution (6) de l'attribution(10)
Porte sur 25 %
Porte sur 25 %
Porte sur 25 %
NA
résultat brut d'exploitation
NA
NA
NA
NA
Porte sur 50 %
de l'attribution (15)
bénéfice par action Rubis (BPA)/résultat
net par action Rubis
Porte sur 25 %
de l'attribution (4) de l'attribution (7) de l'attribution (7) de l'attribution (11)
Porte sur 25 %
Porte sur 25 %
Porte sur 25 %
NA
notation par le CDP Questionnaire
Climate Change
NA
NA
Porte sur 5 %
de l'attribution (12)
NA
NA
mixité dans les instances dirigeantes
NA
NA
NA
Porte sur 5 %
de l'attribution(13) de l'attribution (16)
Porte sur 15 %
actions sociétales
NA
NA
NA
NA
Porte sur 10 %
de l'attribution (17)
Nombre d'actions acquises définitivement
0
0
0
0
0
Nombre d'actions annulées/caduques
385 759
18 052
0
44 749
0
Nombre d'actions soumises au différé
d'acquisition
NA
NA
NA
NA
NA
Nombre d'actions de performance restantes
au 31/12/2023
0
769 645
43 516
115 323
514 770
(1) Des filiales du Groupe exclusivement.
(2) TSR cumulé de l'action Rubis du 17 décembre 2019 au 17 décembre 2022 supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur la même période.
(3) Croissance moyenne annuelle du résultat net part du Groupe de 6 % entre les exercices 2020 et 2022 (soit 18 % au minimum sur les exercices 2020 à 2022,
une dégressivité linéaire étant appliquée entre 18 % et 9 %).
(4) Croissance cumulée du BPA de l'action Rubis sur les exercices 2020 à 2022 supérieure au consensus FactSet sur la même période.
(5) TSR cumulé de l'action Rubis du 6 novembre 2020 au 6 novembre 2023 supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur la même période.
(6) Croissance moyenne annuelle du résultat net part du Groupe de 6 % entre les exercices 2021 et 2023 (soit 18 % au minimum sur les exercices 2021 à 2023,
une dégressivité linéaire étant appliquée entre 18 % et 9 %).
(7) Croissance du BPA de l'action Rubis sur les exercices 2021 à 2023 supérieure au consensus FactSet sur la même période.
(8) TSR cumulé de l'action Rubis du 1er avril 2021 au 1er avril 2024 supérieur au TSR cumulé du SBF 120 sur la même période.
(9) Évolution du TSR de l'action Rubis entre le 13 décembre 2021 et le 13 décembre 2024 supérieure à l'évolution du TSR du SBF 120 sur la même période.
(10) Produit du taux de croissance annuel composé du résultat net part du Groupe figurant dans les comptes consolidés sur les exercices 2022, 2023 et 2024 par
trois (i.e., par le nombre d'exercices sociaux constituant la période de performance) 18 %, une dégressivité linéaire étant appliquée entre 18 % et 9 %.
(11) Taux de croissance du résultat net par action Rubis figurant dans les comptes consolidés entre les exercices 2021 et 2024 inclus supérieur au consensus FactSet
sur la même période.
(12) Note attribuée à Rubis par le CDP en 2024 note attribuée à Rubis par le CDP le 7 décembre 2021 (soit la note B).
(13) Taux moyen de femmes au sein des Comités de Direction de Rubis Énergie et de ses filiales au 31 décembre 2024 30 %.
(14) Évolution du TSR de l'action Rubis entre le 20 juillet 2022 et le 20 juillet 2025 supérieure à l'évolution du TSR du SBF 120 sur la même période.
(15) Taux de croissance du résultat brut d'exploitation consolidé du Groupe entre les exercices 2022 et 2025 15 %, une dégressivité linéaire étant appliquée entre
15 % et 5 %.
(16) Taux moyen de femmes au sein des Comités de Direction de l'ensemble des business units du Groupe (hors JV Rubis Terminal) au 31 décembre 2025 30 %.
(17) Mise en œuvre d'actions sociétales dans 100 % des business units du Groupe (hors JV Rubis Terminal) au 31 décembre 2025.
250
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Options de souscription d'actions, actions de performance et actions de préférence
ACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES AUX ET ACTIONS DE PERFORMANCE ACQUISES PAR LES 10 PREMIERS
SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX DU GROUPE AU COURS DE L'EXERCICE 2023
Nombre d'actions
de performance
attribuées/acquises
Date des plans
Actions de performance attribuées par l'émetteur durant l'exercice aux 10 salariés
du Groupe dont le nombre d'actions ainsi consenties est le plus élevé
0
-
Actions de performance acquises durant l'exercice par les 10 salariés du Groupe
dont le nombre d'actions ainsi acquises est le plus élevé
0
-
HISTORIQUE DES PLANS D'ATTRIBUTION GRATUITE D'ACTIONS DE PERFORMANCE EXPIRÉS
Date des plans
Nombre d'actions
de performance
attribuées (1)
Dont
actions
annulées
Nombre d'actions
de performance
acquises
Date
d'acquisition
définitive
Fin de la période
de conservation
27 juillet 2006
44 304 (2)
3 054
41 250
11 mars 2010
11 mars 2012
17 novembre 2006
717 (2)
0
717
11 mars 2010
11 mars 2012
29 août 2007
600 (2)
0
600
15 octobre 2010
15 octobre 2012
12 février 2008
1 768 (2)
0
1 768
14 février 2011
14 février 2014
4 juin 2008
728 (2)
0
728
16 juin 2011
16 juin 2013
22 juillet 2009
106 405
2 080
104 325
20 août 2012
3 août 2014
28 avril 2011
11 356
2 636
8 720
13 mai 2014
13 mai 2016
9 juillet 2012
195 751
0
195 751
10 juillet 2015
10 juillet 2017
18 juillet 2012
1 444
0
1 444
20 juillet 2015
20 juillet 2017
18 septembre 2012
3 609
3 609
0
Actions annulées
-
9 juillet 2013
11 395
0
11 395
11 juillet 2016
11 juillet 2018
3 janvier 2014
5 101
0
5 101
3 janvier 2017
3 janvier 2019
31 mars 2014
751
0
751
3 avril 2017
3 avril 2017 (3)
18 août 2014
114 616
1 500
113 116
18 août 2017
18 août 2019
17 avril 2015
17 622
0
17 622
17 avril 2018
17 avril 2020
17 décembre 2019
385 759
385 759
0
Actions annulées
-
(1) Après réajustement suite aux diverses augmentations de capital.
(2) Avant division par deux de la valeur nominale des actions Rubis du 8 juillet 2011.
(3) Période de conservation habituelle de deux ans à compter de l'acquisition définitive non applicable à l'unique bénéficiaire en raison de son invalidité correspondant
au classement dans la deuxième catégorie prévue à l'article L. 341-4 du Code de la sécurité sociale.
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Options de souscription d'actions, actions de performance et actions de préférence
PLANS D'ACTIONS DE PRÉFÉRENCE EN COURS AU 31 DÉCEMBRE 2023
Plans d'actions de préférence
Plan 2019
Date d'Assemblée
08/06/2017
Date d'attribution par le Collège de la Gérance
07/01/2019
Nombre d'actions de préférence attribuées
62
Nombre total de bénéficiaires
1
dont mandataires sociaux (1)
0
dont résidents français
0
dont résidents hors de France
1
Date d'acquisition définitive des actions de préférence :
résidents français
07/01/2022
résidents hors de France
07/01/2023
Date de convertibilité des actions de préférence en actions ordinaires
07/01/2023
Date d'expiration de la période de conversion en actions ordinaires
06/07/2024
Nombre d'actions de préférence acquises définitivement
0
Nombre d'actions de préférence annulées/caduques
62
Nombre d'actions de préférence soumises au différé d'acquisition
0
Condition de performance (appréciée sur 4 ans minimum) :
cours de référence (2) (pour l'appréciation du TRGAM (3)) (en euros)
46,78
TRGAM (3) atteint
- 32,56 %
coefficient de conversion appliqué (4)
0
Nombre d'actions de préférence converties en actions ordinaires
0
Nombre d'actions de préférence restantes au 31/12/2023
0
(1) Des filiales du Groupe exclusivement.
(2) Moyenne des premiers cours cotés de l'action Rubis lors des 20 séances de bourse qui précèdent la date d'attribution des actions de préférence.
(3) Taux de Rendement Global Annuel Moyen (« TRGAM ») du titre Rubis égal à 10 % minimum (soit un TRGAM de 40 % minimum sur quatre ans).
(4) Le coefficient de conversion varie entre 0 et 100 actions ordinaires pour 1 action de préférence attribuée en fonction du TRGAM atteint. Une dégressivité
linéaire est appliquée entre le TRGAM effectif et le TRGAM cible (10 %) donnant droit au coefficient maximal de 100.
ACTIONS DE PRÉFÉRENCE ATTRIBUÉES AUX ET ACTIONS DE PRÉFÉRENCE ACQUISES PAR LES 10 PREMIERS
SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX DU GROUPE AU COURS DE L'EXERCICE 2023
Nombre d'actions
de préférence
attribuées/acquises
Date des plans
Actions de préférence attribuées par l'émetteur durant l'exercice aux 10 salariés
du Groupe dont le nombre d'actions ainsi consenties est le plus élevé
0
-
Actions de préférence acquises durant l'exercice par les 10 salariés du Groupe
dont le nombre d'actions ainsi acquises est le plus élevé
62
19/01/2019
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Not named
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- Relations avec les investisseurs et analystes financiers
HISTORIQUE DES PLANS D'ATTRIBUTION D'ACTIONS DE PRÉFÉRENCE EXPIRÉS
Date des plans
Nombre
d'actions de
préférence
attribuées
Dont actions
annulées
Nombre
d'actions de
préférence
acquises
Date
d'acquisition
définitive
Fin de
la période de
Nombre d'actions
de préférence
converties en
conservation actions ordinaires
9 septembre 2015
2 884 (1)
0
2 884
2 septembre
2017
1er septembre
2019
2 884
11 juillet 2016
3 864 (1)
50
3 814
11 juillet
2019
10 juillet
2020
3 814
13 mars 2017
1 932 (1)
1 932
13 mars
0
2020
12 mars
2022
Actions annulées
19 juillet 2017
374 (1)
374
19 juillet
0
2020
18 juillet
2022
Actions annulées
2 mars 2018
345
345
2 mars
0
2021
1er mars
2022
Actions annulées
5 mars 2018
1 157
1 157
5 mars
0
2021
4 mars
2022
Actions annulées
19 octobre 2018
140
140
19 octobre
0
2021
18 octobre
2022
Actions annulées
17 décembre 2019
662
662
0
NA (2)
NA (2)
Actions annulées
(1) Après division par deux de la valeur nominale des actions Rubis du 28 juillet 2017.
(2) Actions de préférence annulées avant la fin de la période d'acquisition par décision du Collège de la Gérance du 12 décembre 2022 après avoir recueilli
l'accord du bénéficiaire.
6.6
Relations avec les investisseurs et analystes
financiers
La Direction du Groupe et le département de la
Communication financière maintiennent un dialogue
régulier avec les analystes financiers et l'ensemble de ses
actionnaires, qu'ils soient individuels ou institutionnels,
français ou étrangers, actuels ou potentiels.
Des roadshows et des conférences ont été organisés par
des intermédiaires financiers sur les principales places
financières.
Une série de rencontres est notamment organisée à
l'occasion de la présentation des résultats annuels (en mars),
des résultats semestriels (en septembre), lors de la
publication sur l'activité trimestrielle ou de tout autre
événement significatif.
Au total, en 2023, plus de 250 rencontres ont été organisées
en France et à l'international (sept pays couverts).
Documents accessibles au public
Les documents et renseignements relatifs à la Société
(notamment ses statuts et autres documents sociaux tels
que les Brochures de convocation) et les comptes
consolidés 2023 peuvent être consultés sur le site internet
de la Société (www.rubis.fr). Les comptes consolidés et les
comptes sociaux 2023 et des années précédentes sont
également disponibles au siège social de la Société, dans
les conditions prévues par la loi.
Les communiqués de la Société, les Documents
d'enregistrement universel 2021 et 2022, ainsi que les
Documents de Référence antérieurs déposés auprès de
l'Autorité des marchés financiers (AMF), et, le cas échéant,
leurs actualisations, sont disponibles sur le site internet de la
Société.
Les présentations réalisées par le Groupe lors de la
publication de ses résultats annuels et semestriels, ainsi
que l'information financière trimestrielle (chiffre d'affaires
des premier, troisième et quatrième trimestres) et les
présentations relatives à la stratégie et aux enjeux RSE
peuvent être également consultées sur le site internet de
la Société.
Les informations réglementées sont mises en ligne sur le site
internet de la Société pendant au moins cinq ans, ainsi que
sur le site internet de la Direction française de l'information
légale et administrative (www.info-financiere.fr/).
Enfin, les déclarations de franchissements de seuils sont
publiées sur le site internet de l'AMF (www.amf-france.org).
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-
Relations avec les investisseurs et analystes financiers
Calendrier financier 2024
7 mai 2024
Activité du 1er trimestre 2024 (après bourse)
11 juin 2024
Assemblée Générale (14 heures)
5 septembre 2024
Résultats semestriels 2024 (après bourse)
5 novembre 2024
Activité du 3e trimestre 2024 (après bourse)
13 mars 2025
Résultats annuels 2024 (après bourse)
Identité
RCS : 784 393 530 RCS Paris
LEI : 969500MGFIKUGLTC9742
Code APE : 6420Z
Code ISIN : FR0013269123
Place de cotation : Euronext Paris
Principaux indices : CAC MID 60 et SBF 120
Contacts
Dénomination, siège social
Rubis
46, rue Boissière 75116 Paris
+ 33 (0)1 44 17 95 95
Relations investisseurs
Mme Clémence Mignot-Dupeyrot
Responsable des Relations Investisseurs
+ 33 (0)1 45 01 87 44
Contact actionnaires
Uptevia
Service Assemblées Générales
90-110 Esplanade du Général de Gaulle
92931 Paris La Défense Cedex
Devenir actionnaire
Assemblées Générales
Relations presse
+ 33 (0)1 45 01 99 51
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Not named
INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL
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Not named
États financiers
7
7.1 COMPTES CONSOLIDÉS 2023 ET ANNEXE
258
7.2 COMPTES SOCIAUX 2023 ET ANNEXE
318
7.3 AUTRES INFORMATIONS RELATIVES AUX COMPTES SOCIAUX
332
7.3.1
Résultats financiers de Rubis SCA au cours des cinq derniers exercices
332
7.3.2 Informations relatives aux délais de paiement
333
7.4 RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
334
7.4.1
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
334
7.4.2 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
338
7.4.3 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
342
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L 2 0 2 3
257
Not named
7
ÉTATS F I N A N C I E RS
-
Comptes consolidés 2023 et annexe
7.1
Comptes consolidés 2023 et annexe
Bilan consolidé
ACTIF
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
31/12/2023
31/12/2022
Actifs non courants
Immobilisations incorporelles
4.3
90 665
79 777
Écarts d'acquisition
4.2
1 659 544
1 719 170
Immobilisations corporelles
4.1.1
1 746 515
1 662 305
Immobilisations corporelles droits d'utilisation
4.1.2
230 764
221 748
Participations dans les coentreprises
9
310 671
305 127
Autres actifs financiers
4.5.1
168 793
204 636
Impôts différés
4.6
28 770
18 911
Autres actifs long terme
4.5.3
11 469
9 542
TOTAL ACTIFS NON COURANTS (I)
4 247 191
4 221 216
Actifs courants
Stocks et en-cours
4.7
651 853
616 010
Clients et autres débiteurs
4.5.4
781 410
770 421
Créances d'impôt
34 384
36 018
Autres actifs courants
4.5.2
42 214
21 469
Trésorerie et équivalents de trésorerie
4.5.5
589 685
804 907
TOTAL ACTIFS COURANTS (II)
2 099 546
2 248 825
TOTAL ACTIF (I + II)
6 346 737
6 470 041
Not named
7
ÉTATS F I N A N C I E RS
-
Comptes consolidés 2023 et annexe
PASSIF
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
31/12/2023
31/12/2022
Capitaux propres – part du Groupe
Capital
128 994
128 692
Primes liées au capital
1 553 914
1 550 120
Résultats accumulés
948 449
1 054 652
TOTAL
2 631 357
2 733 464
INTÉRÊTS MINORITAIRES
131 588
126 826
CAPITAUX PROPRES (I)
4.8
2 762 945
2 860 290
Passifs non courants
Emprunts et dettes financières
4.10.1
1 166 074
1 299 607
Obligations locatives
4.10.1
200 688
196 914
Consignations d'emballages
151 785
148 588
Engagements envers le personnel
4.12
40 929
40 163
Autres provisions
4.11
137 820
98 008
Impôts différés
4.6
83 659
92 480
Autres passifs long terme
4.10.3
148 259
94 509
TOTAL PASSIFS NON COURANTS (II)
1 929 214
1 970 269
Passifs courants
Emprunts et concours bancaires (part à moins d'un an)
4.10.1
783 519
791 501
Obligations locatives (part à moins d'un an)
4.10.1
38 070
27 735
Fournisseurs et autres créditeurs
4.10.4
792 512
781 742
Dettes d'impôt
25 245
28 771
Autres passifs courants
4.10.3
15 232
9 733
TOTAL PASSIFS COURANTS (III)
1 654 578
1 639 482
TOTAL PASSIF (I + II + III)
6 346 737
6 470 041
Not named
7
ÉTATS F I N A N C I E RS
-
Comptes consolidés 2023 et annexe
Compte de résultat consolidé
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
Variation
31/12/2023
31/12/2022
CHIFFRE D'AFFAIRES NET
5.1
- 7 %
6 629 977
7 134 728
Achats consommés
5.2
(4 945 929)
(5 690 380)
Charges externes
5.4
(488 810)
(403 404)
Charges de personnel
5.3
(253 739)
(236 965)
Impôts et taxes
(143 646)
(134 485)
Résultat brut d'exploitation
+ 19 %
797 853
669 494
Autres produits de l'activité
6 740
940
Amortissements et provisions nets
5.5
(189 454)
(167 747)
Autres produits et charges d'exploitation
5.6
6 222
6 327
Résultat opérationnel courant
+ 22 %
621 361
509 014
Autres produits et charges opérationnels
5.7
7 350
(58 136)
Résultat opérationnel avant quote-part de résultat des coentreprises
+ 39 %
628 711
450 878
Quote-part de résultat des coentreprises
9
14 930
5 732
Résultat opérationnel après quote-part de résultat des coentreprises
+ 41 %
643 641
456 610
Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie
15 869
11 868
Coût de l'endettement financier brut
(87 858)
(42 363)
Coût de l'endettement financier net
5.8
+ 136 %
(71 989)
(30 495)
Charge d'intérêt sur obligations locatives
(12 370)
(10 234)
Autres produits et charges financiers
5.9
(134 409)
(80 116)
Résultat avant impôt
+ 27 %
424 873
335 765
Impôt sur les bénéfices
5.10
(57 860)
(63 862)
Résultat net total
+ 35 %
367 013
271 903
Résultat net part du Groupe
+ 35 %
353 694
262 896
Résultat net minoritaire
+ 48 %
13 319
9 007
Résultat net par action (en euros)
5.11
+ 34 %
3,43
2,56
Résultat net dilué par action (en euros)
5.11
+ 34 %
3,42
2,55
État des autres éléments du résultat global
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
RÉSULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ (I)
367013
271 903
Réserves de conversion (hors coentreprises)
(182 210)
(8 141)
Instruments de couverture
(26 782)
39 732
Impôts sur les instruments de couverture
6 917
(10 263)
Actifs financiers à la juste valeur par résultat global
(21 006)
(14 020)
Retraitements liés à l'hyperinflation
18 647
2 787
Impôts sur les retraitements liés à l'hyperinflation
(215)
(1 177)
Éléments recyclables du résultat des coentreprises
(7 596)
10 818
Éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat (II)
(212 245)
19 736
Gains et pertes actuariels
(3 836)
20 035
Impôts sur les gains et pertes actuariels
65
(3 346)
Variation de juste valeur d'option de rachat sur participations ne donnant pas le contrôle
(39 200)
(8 500)
Éléments non recyclables du résultat des coentreprises
73
307
Éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat (III)
(42 898)
8 496
RÉSULTAT GLOBAL DE LA PÉRIODE (I + II + III)
111 870
300 135
Part attribuable aux propriétaires de la société mère du Groupe
104 559
289 852
Part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle
7 311
10 283
Not named
7
ÉTATS F I N A N C I E RS
-
Comptes consolidés 2023 et annexe
État des variations des capitaux propres consolidés
Actions en
Dont
actions
circulation propres Capital
Primes propres consolidés
Réserves
Actions et résultat
Écarts de
conversion
Capitaux
propres Participations
attribuables aux
la société mère
du Groupe
ne donnant
propriétaires de pas le contrôle
(intérêts l'ensemble
minoritaires) consolidé
Capitaux
propres de
(en nombre d'actions)
(en milliers d'euros)
CAPITAUX
PROPRES
AU 31/12/2021
102 541 281
73 122
128 177
1 547 236
(1 949)
1 126 410
(183 212)
2 616 662
119 703
2 736 365
Résultat global
de la période
297244
(7392)
289 852
10 283
300 135
Variation
de pourcentage
d'intérêts
(3 437)
(3 437)
86 319
82 882
Option de rachat
sur participations
ne donnant pas
le contrôle
(81 800)
(81 800)
Paiement en actions
18 136
18 136
3 171
21 307
Augmentation
de capital
416 233
520
2 884
3 404
372
3 776
Réduction de capital
(3 948)
(5)
(5)
(5)
Actions propres
11 865
(41)
(39)
(80)
(80)
Distribution
de dividendes
(191 061)
(191 061)
(11 219)
(202 280)
Autres variations
(7)
(7)
(3)
(10)
CAPITAUX
PROPRES
AU 31/12/2022
102 953 566
84 987
128 692
1 550 120
(1 990)
1 247 246
(190 604)
2 733 464
126 826
2 860 290
Résultat global
de la période
283 586
(179 027)
104 559
7311
111 870
Variation
de pourcentage
d'intérêts
(22 399)
(22 399)
9 673
(12 726)
Paiement en actions
8 666
8 666
8 666
Augmentation
de capital
241 606
302
3 794
4 096
1 763
5 859
Actions propres
(22 456)
633
(131)
502
502
Distribution
de dividendes
(197524)
(197524)
(13 985)
(211 509)
Autres variations
(7)
(7)
(7)
CAPITAUX
PROPRES
AU 31/12/2023
103 195 172
62 531
128 994
1 553 914
(1 357)
1 319 437
(369 631)
2 631 357
131 588
2 762 945
Not named
7
ÉTATS F I N A N C I E RS
-
Comptes consolidés 2023 et annexe
Tableau de flux de trésorerie consolidés
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
RÉSULTAT NET TOTAL CONSOLIDÉ DES ACTIVITÉS POURSUIVIES
367013
271 903
Ajustements :
Élimination du résultat des coentreprises
(14 930)
(5 732)
Élimination du résultat des amortissements et provisions
222 146
100 928
Élimination des résultats de cession
1 344
84
Élimination des produits de dividende
(363)
(190)
Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie (1)
7 623
65 270
CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT APRÈS COÛT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER NET
ET IMPÔT
582 833
432 263
Élimination de la charge d'impôt
57 860
63 862
Élimination du coût de l'endettement financier net et de la charge d'intérêt sur obligations
locatives
84 359
40 729
CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT AVANT COÛT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER NET
ET IMPÔT
725 052
536 854
Incidence de la variation du BFR*
(91 682)
(31 353)
Impôts payés
(70 752)
(84 543)
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
562 618
420 958
Incidence des variations de périmètre (trésorerie acquise trésorerie cédée)
387
57 031
Acquisition d'actifs financiers : branche Distribution d'énergies
(3 396)
-
Acquisition d'actifs financiers : branche Production d'électricité renouvelable (2)
(8 543)
(341 122)
Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles
(283 340)
(258 416)
Variation des prêts et avances consentis
(30 252)
(451)
Cession d'immobilisations corporelles et incorporelles
6 175
5 942
(Acquisition)/cession d'actifs financiers autres
(193)
(2 779)
Dividendes reçus
6 111
34 609
Autres flux liés aux opérations d'investissement
-
4 063
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT
(313 051)
(501 123)
Not named
7
ÉTATS F I N A N C I E RS
-
Comptes consolidés 2023 et annexe
Tableau de flux de trésorerie consolidés (suite)
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
31/12/2023
31/12/2022
Augmentation de capital
4.8
4 096
3 404
Rachat d'actions (réduction de capital)
4.8
-
(5)
(Acquisitions)/cessions d'actions propres
633
(41)
Émissions d'emprunts
4.10.1
1 028 541
1 191 102
Remboursements d'emprunts
4.10.1
(1 092 443)
(847 812)
Remboursements des obligations locatives
4.10.1
(36 516)
(33 180)
Intérêts financiers nets versés (3)
(81 285)
(38 908)
Dividendes mis en paiement
(197 524)
(191 061)
Dividendes mis en paiement (participations ne donnant pas le contrôle)
(13 993)
(11 303)
Acquisition d'actifs financiers : branche Production d'électricité renouvelable
(14 627)
(5 306)
Autres flux liés aux opérations de financement
8 502
(41 975)
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS DE FINANCEMENT
(394 616)
24 915
Incidence de la variation des taux de change
(70 173)
(14 733)
VARIATION DE LA TRÉSORERIE
(215 222)
(69 983)
Trésorerie des activités poursuivies
-
-
Trésorerie d'ouverture (4)
4.5.5
804 907
874 890
Variation de la trésorerie
(215 222)
(69 983)
Trésorerie de clôture (4)
4.5.5
589 685
804 907
Dettes financières hors obligations locatives
4.10.1
(1 949 593)
(2 091 108)
Trésorerie nette de dettes financières
(1 359 908)
(1 286 201)
(1) Dont variations de juste valeur des instruments financiers, charge IFRS 2, écart d'acquisition (dépréciation), etc.
(2) Les incidences des variations de périmètre sont décrites en note 3.
(3) Les intérêts financiers nets versés incluent les impacts liés aux retraitements des contrats de location (IFRS 16).
(4) Trésorerie hors concours bancaires.
* Ventilation de l'incidence de la variation du BFR
Référence
annexe
31/12/2023
31/12/2022
Incidence de la variation des stocks et en-cours
4.7
(79 897)
(77 342)
Incidence de la variation des clients et autres débiteurs
4.5.4
(68 257)
(142 683)
Incidence de la variation des fournisseurs et autres créditeurs
4.10.4
56 472
188 672
Incidence de la variation du BFR
(91 682)
(31 353)
Not named
Annexe des comptes consolidés au 31 décembre 2023
Note 1.
Généralités
Note 2.
Principes comptables
1.1 Information financière annuelle
Les états financiers de l'exercice clos le 31 décembre 2023
ont été arrêtés par le Collège de la Gérance le 6 mars 2024
et examinés par le Conseil de Surveillance le 7 mars 2024,
qui a autorisé leur publication.
Les états financiers consolidés 2023 ont été établis
conformément aux normes comptables internationales
publiées par l'IASB (International Accounting Standards
Board) et adoptées par l'Union européenne. Ces normes
comprennent les IFRS (International Financial Reporting
Standards) et les IAS (International Accounting Standards),
ainsi que les interprétations de l'IFRS Interpretations
Committee.
1.2 Présentation des activités du Groupe
Rubis SCA (ci-après « la Société » ou, avec ses filiales, « le
Groupe ») est une société en commandite par actions
enregistrée et domiciliée en France. Son siège social est
situé 46 rue Boissière 75116 Paris.
Le Groupe exerce deux métiers :
la Distribution d'énergies qui intègre la distribution de
carburants, de fiouls, de lubrifiants, de gaz liquéfiés et de
bitumes ainsi que la logistique, qui regroupe le négoce-
approvisionnement, l'activité de raffinage et le transport
maritime ;
la Production d'électricité renouvelable spécialisée dans
la production d'électricité photovoltaïque et développée
notamment depuis l'acquisition de 80 % de Photosol, l'un
des principaux producteurs indépendants d'électricité
photovoltaïque en France.
L'activité RubisTerminal est comptabilisée dans les comptes
du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La
coentreprise Rubis Terminal Invest (ci-après « Rubis
Terminal ») est spécialisée dans le Stockage de produits
liquides en vrac (carburants et biocarburants, produits
chimiques et agroalimentaires) pour des clients
commerciaux et industriels.
Le Groupe est présent en Europe, en Afrique et aux Caraïbes.
2.1 Base de préparation
Les comptes consolidés sont établis selon la convention du
coût historique, à l'exception de certaines catégories
d'actifs et passifs, conformément aux règles IFRS. Les
catégories concernées sont mentionnées dans les notes
suivantes.
Pour établir ses comptes, la Direction du Groupe doit
procéder à des estimations et faire des hypothèses qui
affectent la valeur comptable des éléments d'actif et de
passif, des produits et des charges, ainsi que des
informations données en notes annexes.
La Direction du Groupe procède à ces estimations et
appréciations de façon continue sur la base de son
expérience passée ainsi que de divers facteurs jugés
raisonnables qui constituent le fondement de ces
appréciations.
SOMMAIRE
1. Généralités
264
2. Principes comptables
264
3. Périmètre de consolidation
266
4. Notes annexes au bilan
268
5. Notes annexes au compte de résultat
294
6. Information sectorielle résumée
301
7. Intérêts ne conférant pas le contrôle
304
8. Participations dans les entreprises communes
307
9. Participations dans les coentreprises
307
10. Autres informations
308
11. Événements postérieurs à la clôture
310
12. Liste des sociétés consolidées au 31ώdécembre 2023
311
Not named
Les montants qui figureront dans ses futurs états financiers
sont susceptibles de différer de ces estimations en fonction
de l'évolution de ces hypothèses ou de conditions
différentes.
Les principales estimations faites par la Direction du
Groupe portent notamment sur les justes valeurs des actifs
et passifs acquis lors de regroupements d'entreprises, la
valeur recouvrable des goodwill et des immobilisations
incorporelles et corporelles, l'évaluation des engagements
envers les salariés (y compris les paiements en actions),
l'évaluation des autres provisions, les contrats de location
(durée de location retenue et taux d'endettement marginaux,
décrits en note 4.1.2) et l'évaluation des options de rachat
sur participations ne donnant pas le contrôle.
Les états financiers consolidés comprennent les états
financiers de Rubis SCA et de ses filiales de l'exercice clos
le 31 décembre 2023.
Les états financiers des filiales étrangères sont établis dans
leur monnaie fonctionnelle.
Les résultats et la situation financière des filiales du Groupe
dont la monnaie fonctionnelle diffère de la monnaie de
présentation des comptes (à savoir l'euro) et n'est pas la
monnaie d'une économie en hyperinflation sont convertis
selon les principes suivants :
les actifs et passifs sont convertis au taux de change en
vigueur à la date de clôture ;
les produits et charges sont convertis au taux de change
moyen ;
ces écarts de change sont comptabilisés dans les autres
éléments du résultat global, au poste « Réserves de
conversion » ;
les écarts de conversion cumulés sont recyclés en
résultat en cas de cession ou de liquidation de la
participation à laquelle ils se rapportent.
Les écarts d'acquisition et réévaluations à la juste valeur
découlant de l'acquisition d'une entité étrangère sont
considérés comme des actifs et passifs de cette dernière
et convertis aux taux de change en vigueur à la clôture.
Toutes les transactions significatives réalisées entre les
sociétés consolidées ainsi que les profits internes sont
éliminés.
Les écarts de change issus de l'élimination des transactions
et flux entre sociétés consolidées libellés en monnaies
étrangères font l'objet du traitement suivant :
les écarts de change issus de l'élimination des
transactions internes sont inscrits au poste « Écarts de
conversion » dans les capitaux propres et au poste
« Intérêts minoritaires » pour la part revenant aux tiers,
de manière à neutraliser l'incidence sur le résultat
consolidé ;
les écarts de change sur flux de financement réciproques
sont, quant à eux, classés dans une rubrique distincte du
tableau des flux de trésorerie consolidés.
Les comptes consolidés sont établis en euros et les états
financiers sont présentés en milliers d'euros.
HYPERINFLATION AU SURINAME ET À HAÏTI
Depuis 2021, le Suriname figure parmi les pays
hyperinflationnistes. Les impacts de l'hyperinflation de ce
pays sont, sur l'exercice, non significatifs aux bornes du
Groupe.
Depuis 2023, Haïti est considéré comme un pays en
hyperinflation sur la base des critères énoncés par la norme
IAS 29 « Information financière dans les économies
hyperinflationnistes » et, notamment, d'un taux d'inflation
cumulé au cours des trois dernières années à Haïti supérieur
à 100 %.
Ainsi, les dispositions de la norme IAS 29 sont devenues
applicables à compter du 1er janvier 2023, comme si Haïti
avait toujours été en hyperinflation. Par ailleurs, les données
comparatives pour l'année 2022 ne sont pas retraitées
conformément à la norme IAS 21 « Effets des variations des
cours des monnaies étrangères ».
La norme IAS 29 requiert que les états financiers basés sur
la valeur historique soient retraités afin de corriger la perte
du pouvoir d'achat générale de la gourde haïtienne. Celle-ci
consiste à appliquer un indice des prix à la consommation
à chaque valeur historique présente dans les états financiers
de manière que les états financiers soient présentés en unité
courante à la clôture. L'évolution de l'indice des prix à la
consommation tel que publié par l'Institut haïtien de
statistique et d'informatique a été utilisée par le Groupe
pour tenir compte des impacts de l'hyperinflation.
Les impacts comptabilisés dans les comptes consolidés du
Groupe, principalement liés à l'écart d'acquisition reconnu
dans le cadre de l'acquisition des activités de distribution
de la société Dinasa en 2017, ainsi que les immobilisations
corporelles, sont les suivants :
la réévaluation cumulée des actifs et passifs non
monétaires au 1er janvier 2023 a donné lieu à une
augmentation des capitaux propres consolidés de
221 millions d'euros. Les actifs non courants réévalués à
l'ouverture ont été dépréciés pour un total de 220 millions
d'euros (impact net comptabilisé en autres éléments du
résultat global en 2023) ;
l'application de la norme IAS 29 sur la période du
1er janvier au 31 décembre 2023 a entraîné une
augmentation des capitaux propres consolidés de
18 millions d'euros et des effets non significatifs sur le
compte de résultat de la période.
Not named
2.2 Référentiel comptable appliqué
NORMES, INTERPRÉTATIONS ET AMENDEMENTS ADOPTÉS PAR L'UNION EUROPÉENNE ET
D'APPLICATION OBLIGATOIRE À COMPTER DU 1ER JANVIER 2023
Les normes, interprétations et amendements suivants parus au Journal officiel de l'Union européenne à la date de clôture
sont appliqués pour la première fois en 2023 :
Norme/Interprétation
Amendements à IAS 1
Informations à fournir sur les méthodes comptables significatives
Amendements à IAS 8
Définition d'une estimation comptable
Amendements à IAS 12
Impôt différé rattaché à des actifs et des passifs issus d'une même
transaction
Amendements à IAS 12
Réforme fiscalité internationale Modèle de règles du Pilier 2
Ces normes, interprétations et amendements n'ont pas eu d'impact matériel sur les comptes du Groupe au 31 décembre
2023.
NORMES, INTERPRÉTATIONS ET AMENDEMENTS APPLICABLES PAR ANTICIPATION SUR OPTION
Le Groupe n'a pas appliqué par anticipation les normes, interprétations et amendements dont l'application n'est pas
obligatoire au 31 décembre 2023 ou qui n'ont pas encore été adoptés par l'Union européenne.
INFORMATIONS SPÉCIFIQUES AUX CONSÉQUENCES DU CONFLIT ENTRE L'UKRAINE ET LA RUSSIE
Le Groupe ne réalise aucune opération en Ukraine ou en Russie et ne dispose d'aucun actif sur ce territoire. En outre, il ne
s'approvisionne pas auprès de fournisseurs ukrainiens ou russes. À ce jour, le Groupe ne recense aucune exposition directe
à ce risque.
Note 3.
Périmètre de consolidation
Principes comptables
Le Groupe applique les normes relatives au périmètre de consolidation IFRS 10, 11, 12 ainsi qu'IAS 28 amendée.
Intégration globale
Toutes les sociétés dans lesquelles Rubis exerce le contrôle, c'est-à-dire dans lesquelles il a le pouvoir de diriger les
politiques financière et opérationnelle afin d'obtenir des avantages de leurs activités, sont consolidées par intégration
globale.
Le contrôle défini par la norme IFRS 10 est fondé sur les trois critères suivants à remplir simultanément afin de conclure
à l'exercice du contrôle par la société mère :
la société mère détient le pouvoir sur la filiale lorsqu'elle a des droits effectifs qui lui confèrent la capacité actuelle de
diriger les activités pertinentes, à savoir les activités ayant une incidence importante sur les rendements de la filiale.
Le pouvoir peut être issu de droits de vote (existants et/ou potentiels) et/ou d'accords contractuels. L'appréciation de
la détention du pouvoir dépend de la nature des activités pertinentes de la filiale, du processus de décision en son
sein et de la répartition des droits des autres actionnaires de la filiale ;
la société mère est exposée ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec la filiale qui peuvent
varier selon la performance de celle-ci ;
la société mère a la capacité d'exercer son pouvoir afin d'influer sur les rendements.
Not named
Partenariats
Dans un partenariat, les parties sont liées par un accord contractuel leur conférant le contrôle conjoint de l'entreprise.
L'existence d'un contrôle conjoint est déterminée dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes
requièrent le consentement unanime des parties qui contrôlent collectivement l'entreprise.
Les partenariats sont classés en deux catégories :
les entreprises communes : il s'agit de partenariats dans lesquels les parties qui exercent un contrôle conjoint sur
l'entreprise ont directement des droits sur les actifs et des obligations au titre des passifs liés, relatifs à celle-ci. Les
entreprises communes sont comptabilisées selon les intérêts détenus par le Groupe dans les actifs et passifs de
chaque entreprise commune ;
les coentreprises : il s'agit de partenariats dans lesquels les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l'entreprise
ont des droits sur l'actif net de celle-ci. Le Groupe comptabilise ses coentreprises selon la méthode de la mise en
équivalence conformément à la norme IAS 28.
3.1 Périmètre de consolidation
3.2 Variations du périmètre de consolidation
Les variations du périmètre de consolidation concernent
les regroupements d'entreprises au sens d'IFRS 3 et les
acquisitions de groupes d'actifs.
Seules les transactions les plus significatives sont détaillées
ci-après.
ACQUISITIONS – ACTIVITÉ PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ RENOUVELABLE
Le 14 avril 2022, Rubis avait finalisé l'acquisition de 80 %
de Photosol (France), l'un des leaders indépendants de
l'énergie photovoltaïque en France.
Depuis le 1er janvier 2023, la branche Production d'électricité
renouvelable intègre une nouvelle entité, Photosol Mobexi,
spécialisée dans la pose de panneaux photovoltaïques en
toiture. Cette acquisition n'a pas eu d'impact significatif sur
les états financiers consolidés au 31 décembre 2023.
De même, Rubis Photosol a réalisé son premier
investissement en Italie, via l'acquisition d'un portefeuille de
10 projets photovoltaïques et agrivoltaïques dans la région
italienne du Lazio, représentant un total d'environ 100 MWc.
L'acquisition de chacun de ces projets est conditionnée à
l'obtention du stade RTB (ready-to-build). Les quatre
premiers projets ayant atteint le stade RTB ont été acquis
par Rubis Photosol courant 2023. Ils représentent une
puissance totale de 45 MWc. Ces actifs sont intégrés au
périmètre de consolidation au 31 décembre 2023.
La comptabilisation des projets développés et prêts à
construire se place sous la norme IAS 38 relative à la
comptabilisation des actifs incorporels. Le coût d'acquisition
de l'actif incorporel correspondant au projet solaire en
développement inclut le prix payé au vendeur et les frais
d'acquisition éventuellement encourus. Aucun goodwill ni
impôt différé n'est constaté. L'actif incorporel reconnu au
31 décembre 2023 s'élève à 8,9 millions d'euros et est amorti
sur la durée des projets qui s'établit à 35 ans.
Les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2023 regroupent les états financiers de Rubis SCA et des
filiales listées dans le tableau de la note 12.
Not named
Au 31 décembre 2023, aucun indice de perte de valeur n'a été identifié.
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2022 de périmètre Acquisitions
Variations
Diminutions Reclassements
Hyperin-
flation conversion
Écarts de
31/12/2023
Autres
immobilisations
corporelles
335 436
432
18 472
(6 735)
10 253
13 631
(21 181)
350 308
Avances et
acomptes sur
immobilisations
corporelles
3 521
8 799
(166)
(2 675)
(571)
8 908
Immobilisations
en cours
216 859
1 418
201 708
(2 269)
(185 169)
1 152
(10 721)
222 978
Installations
techniques, matériel
et outillage
1 909 023
109
27 441
(15 844)
109 478
34 584
(26 848)
2 037 943
Terrains et
constructions
980 095
2 171
23 075
(2 555)
67 021
81 965
(15 891)
1 135 881
TOTAL
3 444 934
4 130
279 495
(27 569)
(1 092)
131 332
(75 212)
3 756 018
Note 4.
Notes annexes au bilan
4.1 Immobilisations corporelles et droits d'utilisation
4.1.1
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Principes comptables
La valeur brute des immobilisations corporelles correspond à leur coût d'acquisition.
Les frais d'entretien et de réparation sont enregistrés en charges dès qu'ils sont encourus, sauf ceux engagés pour la
prolongation de la durée d'utilité du bien, notamment lors d'arrêts pour grand entretien, alors inscrits en immobilisations
et amortis sur la période séparant deux arrêts.
L'amortissement est calculé selon la méthode linéaire sur la durée d'utilisation estimée des différentes catégories
d'immobilisations, soit :
Durée
Constructions
10 à 40 ans
Installations complexes
10 à 20 ans
Matériel et outillage
5 à 30 ans
Matériel de transport
4 à 5 ans
Agencements et installations
10 ans
Matériel, mobilier de bureau
5 à 10 ans
Les durées d'amortissement résultent des natures distinctes des immobilisations corporelles au sein des différentes
activités, notamment les constructions, les installations complexes et le matériel ou outillage.
Les coûts d'emprunts sont inclus dans le coût des immobilisations lorsqu'ils sont significatifs.
Not named
Amortissements
(en milliers d'euros)
31/12/2022 de périmètre Augmentations
Variations
Diminutions Reclassements
Hyper-
inflation conversion
Écarts de
31/12/2023
Autres
immobilisations
corporelles
(175 477)
(203)
(15 494)
6 068
58
(13 510)
9 125
(189 433)
Installations
et matériel
(1 225 782)
(40)
(88 343)
13 312
(44)
(29 459)
7 316
(1 323 040)
Terrains et
constructions
(381 370)
(256)
(40 754)
1 417
(187)
(76 003)
123
(497 030)
TOTAL
(1 782 629)
(499)
(144 591)
20 797
(173)
(118 972)
16 564
(2 009 503)
VALEURS NETTES
1 662 305
3 631
134 904
(6 772)
(1 265)
12 360
(58 648)
1 746 515
4.1.2
DROITS D'UTILISATION (IFRS 16)
Principes comptables
La norme IFRS 16 définit le droit d'utilisation relatif à un contrat de location comme étant un actif qui représente le droit
du preneur d'utiliser le bien sous-jacent pour une période donnée. Ce droit d'utilisation est reconnu par le Groupe à la
date de prise d'effet du contrat de location (dès la mise à disposition de l'actif).
Les exemptions suivantes offertes par la norme ont été retenues par le Groupe :
les contrats avec une durée de location inférieure à 12 mois ne donnent pas lieu à la comptabilisation d'un actif et
d'une dette ;
les contrats relatifs aux actifs de faible valeur ont été exclus.
Les taux d'actualisation utilisés pour la valorisation des droits d'utilisation sont déterminés à partir du taux d'emprunt
marginal du secteur d'activité dans lequel opère le Groupe, auquel est ajouté un spread pour tenir compte des
environnements économiques spécifiques à chaque pays. Ces taux sont définis en fonction de la durée d'utilisation des
actifs.
Le droit d'utilisation est évalué à son coût et comprend :
le montant initial de l'obligation locative ;
les paiements d'avance faits au bailleur nets, le cas échéant, des avantages reçus du bailleur ;
les coûts directs initiaux significatifs encourus par le preneur pour la conclusion du contrat, correspondant aux coûts
qui n'auraient pas été encourus si le contrat n'avait pas été conclu ;
une estimation des coûts de démantèlement ou de remise en état du bien loué selon les termes du contrat le cas
échéant.
L'amortissement est comptabilisé en charge au compte de résultat selon le mode linéaire sur la durée du contrat de
location. Le droit d'utilisation fait l
'objet d'une dépréciation s'il existe un indice de perte de valeur.
La durée de location du contrat correspond à la période non résiliable du contrat pendant laquelle le preneur a le droit
d'utiliser l'actif sous-jacent, après prise en compte des options de renouvellement ou de résiliation que le preneur est
raisonnablement certain d'exercer.
Les immobilisations financées au moyen de contrats de location-financement sont présentées à l'actif en « Droits
d'utilisation ». La dette correspondante est inscrite en « Obligation locative ».
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2022
de périmètre
Acquisitions
Variations
Diminutions Hyperinflation
Écarts de
conversion
31/12/2023
Autres
immobilisations
corporelles
1 168
213
195
(43)
(8)
1 525
Matériel de
transport
38 957
199
29 341
(3 130)
(1 303)
64 064
Installations
techniques,
matériel et
outillage
22 802
1 297
(134)
7 660
926
32 551
Terrains et
constructions
243 872
115
29 273
(4 128)
12 703
(15 417)
266 418
TOTAL
306 799
527
60 106
(7 435)
20 363
(15 802)
364 558
Not named
Amortissements
(en milliers d'euros)
31/12/2022
Variations
de périmètre
Augmentations
Diminutions Hyperinflation
Écarts de
conversion
31/12/2023
Autres
immobilisations
corporelles
(445)
(298)
43
4
(696)
Matériel de
transport
(18 807)
(16 569)
3 110
549
(31 717)
Installations
techniques,
matériel et
outillage
(9 449)
(2 361)
134
(7 039)
(715)
(19 430)
Terrains et
constructions
(56 350)
(19 116)
1 771
(11 693)
3 437
(81 951)
TOTAL
(85 051)
(38 344)
5 058
(18 732)
3 275
(133 794)
VALEURS NETTES
221 748
527
21 762
(2 377)
1 631
(12 527)
230 764
4.2 Écarts d'acquisition
Principes comptables
Regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2010
Les regroupements d
'entreprises réalisés avant le 1er janvier 2010 ont été comptabilisés selon la norme IFRS 3 avant sa
révision applicable à partir de cette même date. Ces regroupements n'ont pas été retraités, IFRS 3 révisée étant
d'application prospective.
Lors de la première consolidation d'une entreprise contrôlée exclusivement, les actifs, passifs et passifs éventuels ont
été évalués à leur juste valeur conformément aux prescriptions des normes IFRS. Les écarts d'évaluation dégagés à cette
occasion ont été comptabilisés dans les actifs et passifs concernés, y compris pour la part des minoritaires et non
seulement pour la quote-part des titres acquis. L'écart résiduel représentatif de la différence entre le coût d'acquisition
et la quote-part de l'acquéreur dans les actifs nets évalués à leur juste valeur, a été comptabilisé en goodwill lorsqu'il
était positif et en résultat dans la rubrique « Autres produits et charges opérationnels » lorsqu'il était négatif (badwill).
Regroupements d'entreprises postérieurs au 1er janvier 2010
Les normes IFRS 3 révisée et IAS 27 amendée modifient les principes comptables applicables aux regroupements
d'entreprises réalisés après le 1er janvier 2010.
Les principales modifications ayant un impact sur les comptes consolidés du Groupe sont :
la comptabilisation en charges des coûts directs liés à l'acquisition ;
la réévaluation à la juste valeur par résultat des participations détenues antérieurement à la prise de contrôle, dans
le cas d'une acquisition par achats successifs de titres ;
la possibilité d'évaluer, au cas par cas, les intérêts minoritaires soit à la juste valeur soit à la part proportionnelle dans
l'actif net identifiable ;
la comptabilisation à la juste valeur des compléments de prix à la date de prise de contrôle, les ajustements éventuels
ultérieurs étant comptabilisés en résultat s'ils interviennent en dehors du délai d'affectation ;
les corrections de prix constatées sur les acquisitions réalisées par le Groupe sont présentées en flux de trésorerie
liés aux activités d'investissement au même titre que le prix initial.
En application de la méthode de l'acquisition, le Groupe comptabilise à la date de prise de contrôle les actifs acquis et
passifs repris identifiables à leur juste valeur. Il dispose alors d'un délai maximal de 12 mois à compter de la date
d'acquisition pour finaliser la comptabilisation du regroupement d'entreprises considéré. Au-delà de ce délai, les
ajustements de juste valeur des actifs acquis et passifs repris sont comptabilisés directement en résultat. L'écart
d'acquisition est déterminé par différence entre, d'une part, la contrepartie transférée (principalement le prix d'acquisition
et le complément de prix éventuel hors frais d'acquisition) et le montant des intérêts minoritaires et, d'autre part, la juste
valeur des actifs acquis et passifs repris. Cet écart est inscrit à l'actif du bilan consolidé lorsqu'il est positif et en résultat
dans la rubrique « Autres produits et charges opérationnels » lorsqu'il est négatif (badwill).
Suite à la mise en place d'IFRS 3 révisée, une option existe pour l'évaluation des intérêts minoritaires à la date d'acquisition :
soit pour la quote-part qu'ils représentent dans l'actif net acquis (méthode du goodwill partiel), soit pour leur juste valeur
(méthode du goodwill complet). L'option est exerçable au cas par cas lors de chaque regroupement d'entreprises.
Not named
Dans le cadre de l'affectation des écarts d'acquisition dégagés lors des différents regroupements d'entreprises, les
groupes d'Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) retenus par Rubis sont :
l'activité Distribution d'énergies (Europe) ;
l'activité Distribution d'énergies (Afrique) ;
l'activité Distribution d'énergies (Caraïbes) ;
l'activité Production d'électricité photovoltaïque.
Cette allocation est calquée sur l'organisation de la Direction Générale des opérations du Groupe et sur le reporting
interne permettant, outre le pilotage de l'activité, le suivi du retour sur capitaux employés, i.e., le niveau le plus bas auquel
le goodwill est suivi pour des besoins de gestion interne.
Dépréciation des écarts d'acquisition
Les goodwill font l'objet d'un test de perte de valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 36 « Dépréciation
des actifs », au moins une fois par an ou plus fréquemment s'il existe des indices de perte de valeur. Les tests annuels
sont effectués au cours du quatrième trimestre.
Le test de perte de valeur consiste à comparer la valeur recouvrable et la valeur nette comptable de l'UGT ou du groupe
d'UGT, ycompris le goodwill. Une UGT est un ensemble homogène d'actifs (ou groupe d'actifs) dont l'utilisation continue
génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d'autres groupes
d'actifs.
La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de cession et la valeur d'utilité.
La valeur d'utilité est déterminée sur la base des valeurs actualisées des flux de trésorerie attendus.
La juste valeur diminuée des coûts de cession correspond au montant qui pourrait être obtenu de la vente de l'actif (ou
groupe d'actifs), dans des conditions de concurrence normale, diminué des coûts directement liés à la cession.
Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur nette comptable de l'actif (ou groupe d'actifs), une perte de valeur
est enregistrée en résultat pour le différentiel et est imputée en priorité sur les goodwill.
Ces pertes de valeur imputées sur le goodwill sont irréversibles.
(en milliers d'euros)
31/12/2022*
Variations
de périmètre
Hyperinflation
Écarts de
conversion
31/12/2023
Activité Distribution d'énergies (Europe)
278 064
4 958
283 022
Activité Distribution d'énergies (Afrique)
593 822
(71 928)
521 894
Activité Distribution d'énergies (Caraïbes)
306 374
1 925
9 152
(5 167)
312 284
Activité Production d'électricité photovoltaïque
540 910
1 434
542 344
ÉCARTS D'ACQUISITION
1 719 170
3 359
9 152
(72 137)
1 659 544
* Les UGTs précédemment comprises dans le groupe d'UGT Support & Services ont été regroupées au sein des groupes d'UGTs Distribution d'énergies (Caraïbes)
et Distribution d'énergies Afrique selon leur localisation.
Conformément à IFRS 3, toute différence matérielle
résultant de l'évaluation finale des actifs acquis et passifs
repris des sociétés acquises est comptabilisée comme un
ajustement rétrospectif du goodwill si elle est constatée
dans les 12 mois suivant la date d'acquisition et relative à
des événements existants à la date d'acquisition. Aucune
différence matérielle résultant de l'acquisition de Photosol
n'a été constatée en 2023. Le goodwill définitif s'élève à
541 millions d'euros.
Tests de dépréciation au 31 décembre 2023
Les valeurs recouvrables ont été déterminées sur la base
du calcul de la valeur d'utilité.
Pour l'activité Distribution d'énergies :
les calculs des valeurs d'utilité reposent sur des
projections de flux de trésorerie sur la base de budgets
financiers, pour l'exercice 2024, et de projections à moyen
terme approuvés en fin d'exercice par la Direction. La
durée de projection retenue par le management est
généralement de trois ans. Dans de rares cas, le Groupe
a identifié des circonstances qui requièrent de considérer
des durées de projection plus longues. En Afrique de l'Est,
la durée des plans d'affaires est de six ans pour tenir
compte de l'horizon nécessaire, suite à la pandémie
mondiale liée à la Covid, pour achever la rénovation du
réseau acquis en 2019. De même, à Haïti, le contexte
économique, politique et sécuritaire a amené le
management à considérer une durée du plan d'affaires
de six ans ;
Not named
les principales hypothèses formulées concernent les
volumes traités et les marges unitaires. Les flux de
trésorerie sont extrapolés en appliquant généralement
un taux de croissance de 2 %.
Pour l'activité Production d'électricité photovoltaïque :
la valeur d'utilité repose sur des projections de flux de
trésorerie d'une durée de 35 ans, sur la base du plan
d'affaires établi par le management, intégrant les SPV en
opération et le portefeuille de projets existants et futurs ;
les principales hypothèses sont le prix de revente de
l'électricité, les taux d'actualisation, ainsi que la capacité
à développer le portefeuille existant et à générer de
nouveaux projets.
Le taux d'actualisation retenu, qui repose sur le concept du
coût moyen pondéré du capital (encore appelé « WACC »),
reflète les appréciations actuelles du marché de la valeur
temps de l'argent et les risques spécifiques à chaque UGT
ou groupe d'UGT.
Les taux d'actualisation pondérés utilisés sont les suivants :
Groupe d'UGT
Taux 2023
Taux 2022
Activité Distribution d'énergies (Europe)
5,5 %
5,7 %
Activité Distribution d'énergies (Afrique)
10,5 %
12,1 %
Activité Distribution d'énergies (Caraïbes)
10,1 %
9,3 %
Activité Production d'électricité photovoltaïque
8,5 %
8,5 %
Les taux d'actualisation présentés ont été déterminés en retenant le résultat brut d'exploitation 2024 de chaque pays comme
base de la pondération pour l'UGT.
Sensibilité des valeurs recouvrables au 31 décembre 2023
Pour l'activité Distribution d'énergies, une hausse de 1 % du
taux d'actualisation ou une baisse de 1 % du taux de
croissance ne générerait pas de dépréciation des écarts
d'acquisition au 31 décembre 2023.
Pour l'activité Production d'électricité photovoltaïque, les
analyses de sensibilité aux courbes de prix et au taux
d'actualisation excluent le risque de dépréciation du
goodwill Photosol au 31 décembre 2023.
4.3 Immobilisations incorporelles
Principes comptables
Les immobilisations incorporelles sont comptabilisées à leur coût d'acquisition.
Les immobilisations incorporelles à durée définie sont amorties selon le mode linéaire sur des périodes qui correspondent
à la durée d'utilisation prévue et sont soumises à un test de perte de valeur chaque fois que les événements ou
changements de circonstances indiquent que les valeurs comptables pourraient ne pas être recouvrables.
Conformément à la norme IFRS 15, les coûts d'obtention de contrats liés à la distribution de GPL en France sont inscrits
à l'actif en « Autres immobilisations incorporelles » et amortis sur la durée de vie moyenne observée pour les contrats
correspondants (10 ans).
Une immobilisation incorporelle résultant du développement (ou de la phase de développement d'un projet interne) peut
être comptabilisée si, et seulement si, les critères définis par IAS 38.57sont remplis. Sur l'activité Production d'électrici
renouvelable, les coûts de développement, directs et indirects, externes ou internes, sont immobilisés à partir du moment
où le succès des projets correspondants est probable et les autres critères de la norme IAS 38 respectés. Le Groupe
considère que ces critères sont remplis au moment où un projet rentre dans le portefeuille de développement, c'est-à-
dire lorsque les éléments contractuels et les études techniques indiquent que la faisabilité d'un projet est probable.
Lorsque les conditions pour la comptabilisation d'une immobilisation générée en interne ne sont pas remplies, les dépenses
liées au développement de projets sont comptabilisées en charges durant l'exercice au cours duquel elles sont encourues.
La capitalisation des coûts prend fin à la mise en service industrielle du parc photovoltaïque.
Conformément à IAS 36 « Dépréciation d'actifs », le Groupe examine à la fin de chaque période de présentation de
l'information financière s'il existe un indice de perte de valeur sur les actifs incorporels à durée d'utilité déterminée et
les immobilisations incorporelles en cours. S'il existe de tels indices, le Groupe effectue un test de perte de valeur afin
d'évaluer si la valeur comptable de l'actif est supérieure à sa valeur recouvrable, définie comme la valeur la plus élevée
entre la juste valeur diminuée des coûts de transaction et la valeur d'utilité.
Not named
Au 31 décembre 2023, aucun indice de perte de valeur n'a été identifié.
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2022 de périmètre
Variations
Acquisitions Diminutions Reclassements
Écarts de
conversion
31/12/2023
Autres concessions,
brevets, droits
similaires et coûts
de développement
35 127
530
3 288
(500)
1 516
(1 374)
38 587
Droit au bail
2 229
(32)
2 197
Autres immobilisations
incorporelles
77 184
9 083
3 181
(41)
(55)
(401)
88 951
TOTAL
114 540
9 613
6 469
(541)
1 461
(1 807)
129 735
Amortissements
(en milliers d'euros)
31/12/2022 de périmètre Augmentations
Variations
Diminutions Reclassements
Écarts de
conversion
31/12/2023
Autres concessions,
brevets et droits
similaires
(13 867)
(6)
(1 224)
497
1 220
(13 380)
Autres immobilisations
incorporelles
(20 896)
(60)
(4 890)
2
22
132
(25 690)
TOTAL
(34 763)
(66)
(6 114)
499
22
1 352
(39 070)
VALEURS NETTES
79 777
9 547
355
(42)
1 483
(455)
90 665
Les variations de périmètre correspondent principalement à l'acquisition des projets développés et prêts à construire en
Italie pour un montant de 8,9 millions d'euros (cf. note 3.2).
4.4 Participation dans les entreprises associées
Les informations concernant les participations ne donnant pas le contrôle, les participations dans les entreprises communes
et les participations dans les coentreprises sont données dans les notes 7 à 9 de la présente annexe.
4.5 Actifs financiers
Principes comptables
L'évaluation et la comptabilisation des actifs financiers sont définis par la norme IFRS 9 « Instruments financiers ».
Classification et évaluation
Les actifs financiers sont comptabilisés dans le bilan du Groupe lorsqu'il devient partie aux dispositions contractuelles
de l'instrument.
La classification proposée par IFRS 9 détermine la façon dont les actifs sont comptabilisés ainsi que leur méthode
d'évaluation. Le classement des actifs financiers est fonction de deux critères cumulatifs : le modèle de gestion qui est
appliqué à l'actif et les caractéristiques de ses flux de trésorerie contractuels.
En fonction de l'analyse combinatoire des deux critères, la norme IFRS 9 distingue trois catégories d'actifs financiers,
dont l'évaluation et le traitement comptable sont spécifiques à la catégorie concernée :
soit les actifs financiers sont évalués au coût amorti ;
soit les actifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie des autres éléments du résultat global ;
soit les actifs financiers sont évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat.
Les actifs financiers au coût amorti comprennent principalement les obligations et titres de créances négociables, les
prêts et les créances.
Les actifs financiers évalués à la juste valeur par autres éléments du résultat global comprennent principalement les
titres de participation, anciennement classés en titres disponibles à la vente.
Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat comprennent les disponibilités, les Sicav et autres fonds.
Not named
Le Groupe a utilisé la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 7 pour déterminer le niveau de classement des actifs
financiers :
niveau 1 : prix cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques ;
niveau 2 : utilisation de données autres que les prix cotés visés au niveau 1, qui sont observables pour l'actif ou le
passif concerné, soit directement soit indirectement ;
niveau 3 : utilisation de données relatives à l'actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables
de marché.
Dépréciation des actifs financiers
La norme IFRS 9 introduit un modèle de dépréciation fondé sur les pertes attendues.
Évaluation et comptabilisation des instruments dérivés
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés afin de gérer son exposition aux fluctuations des taux d'intérêt, des
cours de change en devises étrangères et des prix de matière première. Dans le cadre de sa politique de couverture, le
Groupe a recours à des swaps, des caps et des floors. Les instruments dérivés utilisés par le Groupe sont évalués à leur
juste valeur. Sauf exception détaillée ci-dessous, la variation de juste valeur des instruments dérivés est toujours
enregistrée en résultat.
Les instruments dérivés peuvent être désignés comme instruments de couverture dans une relation de couverture de
juste valeur ou de flux futurs de trésorerie :
une couverture de juste valeur permet de couvrir le risque de variation de valeur de tout élément d'actif ou de passif,
du fait de l'évolution des taux de change ;
une couverture de flux de trésorerie futurs permet de couvrir des variations de valeur des flux futurs de trésorerie
attachés à des actifs ou des passifs existants ou futurs.
Seule la couverture de flux de trésorerie est appliquée par le Groupe.
La comptabilité de couverture est applicable si :
la relation de couverture est clairement définie et documentée à la date de sa mise en place ;
l'efficacité de la relation de couverture est démontrée dès son origine et tant qu'elle perdure.
L'application de la comptabilité de couverture des flux de trésorerie a pour conséquence que la partie efficace de la
variation de juste valeur de l'instrument de couverture est enregistrée directement dans les autres éléments du résultat
global. La variation de la valeur de la part inefficace est comptabilisée en résultat dans la rubrique « Autres produits et
charges financiers ». Les montants enregistrés dans les autres éléments du résultat global sont recyclés au compte de
résultat pendant les périodes au cours desquelles les flux de trésorerie couverts affectent le résultat.
Répartition des actifs financiers
par classes (IFRS 7) et par catégories (IFRS 9)
(en milliers d'euros)
Note
Valeur au bilan
Juste valeur
31/12/2023 31/12/2022
31/12/2023
31/12/2022
Coût amorti
885 822
846 658
885 822
846 658
Autres créances rattachées à des participations
(long terme)
4.5.1
11 241
17 711
11 241
17 711
Prêts, dépôts et cautionnements (long terme)
4.5.1
65 552
47 847
65 552
47 847
Prêts, dépôts et cautionnements (court terme)
4.5.2
16 150
1 137
16 150
1 137
Créances clients et autres débiteurs
4.5.4
781 410
770 421
781 410
770 421
Autres actifs long terme
4.5.3
11 469
9 542
11 469
9 542
Juste valeur en contrepartie des autres éléments
du résultat global
95 730
139 524
95 730
139 524
Titres de participation
4.5.1
41 883
63 308
41 883
63 308
Instruments dérivés non courants
4.5.1
50 117
75 770
50 117
75 770
Instruments dérivés courants
4.5.2
3 730
446
3 730
446
Juste valeur par résultat
589 685
804 907
589 685
804 907
Trésorerie et équivalents de trésorerie
4.5.5
589 685
804 907
589 685
804 907
TOTAL ACTIFS FINANCIERS
1 571 237
1 791 089
1 571 237
1 791 089
Not named
Juste valeur des instruments financiers par niveau (IFRS 7)
Les titres de participation HDF Energy (Hydrogène de
France), société cotée, sont en niveau 1.
Les titres de participation non cotés et autres actifs
financiers disponibles à la vente sont considérés être de
niveau 3 (données non observables).
La juste valeur des instruments dérivés est déterminée à
l'aide de modèles de valorisation basés sur des données
observables (niveau 2).
La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont détaillés
au paragraphe 4.5.5 de la présente annexe. Ils sont de
niveau 1, à l'exception des dépôts à terme pour 40 millions
d'euros classés en niveau 2.
4.5.1
ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS
Les autres actifs financiers comprennent notamment les titres de participation, les autres créances rattachées à des
participations à plus d'un an, les titres immobilisés, les prêts à plus d'un an, les dépôts et cautionnements versés à plus d'un
an et la part à plus d'un an des valeurs mobilières n'entrant pas dans la catégorie des équivalents de trésorerie.
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Titres de participation
91 749
92 565
Autres créances rattachées à des participations
11 241
17 711
Prêts, dépôts et cautionnements versés
66 325
49 455
Juste valeur des instruments financiers
50 117
75 770
TOTAL DES AUTRES ACTIFS FINANCIERS
219 432
235 501
Dépréciation
(50 639)
(30 865)
VALEURS NETTES
168 793
204 636
Les titres de participation correspondent essentiellement :
à la participation à hauteur de 17,7 % dans la société
Hydrogène de France (HDF Energy) souscrite en 2021
pour un montant total de 78,6 millions d'euros ;
aux participations minoritaires détenues par Rubis
Energia Portugal dans plusieurs entités au Portugal ;
aux participations minoritaires détenues par la raffinerie
SARA dans des projets de diversification ;
aux parts de GIE détenues par la société Rubis Antilles
Guyane.
Les autres créances rattachées à des participations
incluent essentiellement les avances faites à des GIE ou
entreprises communes.
Les prêts, dépôts et cautionnements versés correspondent
à hauteur de 15 millions d'euros à un prêt en USD,
remboursable en 2025, accordé par la filiale RWIL Suriname
à l'État surinamais.
La part remboursable en 2024, soit 15 millions d'euros, a fait
l'objet d'un reclassement en « Autres actifs courants ».
Les autres éléments inscrits dans ce compte correspondent
essentiellement à des avances faites à certains distributeurs
travaillant pour le Groupe, à des dépôts de garantie prévus
dans certains baux emphytéotiques et aux autres dépôts
de garantie. La variation constatée au cours de la période
correspond essentiellement :
au reclassement en actifs financiers courants de la partie
remboursable en 2024 du prêt accordé par la filiale RWIL
Suriname ;
à la conversion en bons du trésor de créances détenues
par les entités de distribution implantées au Kenya vis-
à-vis de l'État kenyan pour un montant de 26,6 millions
d'euros.
Les dépréciations intègrent à hauteur de 46,7 millions
d'euros l'impact de l'évaluation à la juste valeur de la
participation dans HDF Energyen raison de la baisse de son
cours de bourse par rapport au prix de souscription à
l'origine. La contrepartie est portée en autres éléments du
résultat global.
4.5.2
AUTRES ACTIFS COURANTS
Les autres actifs courants comprennent principalement des charges constatées d'avance ainsi que la part à moins d'un an
des créances rattachées à des participations, des prêts et des dépôts et cautionnements versés, des avances et dépôts
versés en vue de l'acquisition de nouvelles activités, des valeurs mobilières de placement qui ne peuvent pas être considérées
comme de la trésorerie ou équivalents de trésorerie et des instruments de couverture à la juste valeur.
Not named
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Prêts, dépôts et cautionnements versés
16 150
1 137
Juste valeur des instruments financiers
3 730
446
Actifs financiers courants bruts
19 880
1 583
Dépréciation
Actifs financiers courants nets
19 880
1 583
Charges constatées d'avance
22 334
19 886
Actifs courants
22 334
19 886
TOTAL AUTRES ACTIFS COURANTS
42 214
21 469
4.5.3
AUTRES ACTIFS LONG TERME
(en milliers d'euros)
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
Autres créances (part à plus d'un an)
1 366
75
Charges constatées d'avance (part à plus d'un an)
10 028
TOTAL
11 394
75
4.5.4
CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS (ACTIFS D'EXPLOITATION COURANTS)
Principes comptables
Les créances clients, dont les échéances sont généralement inférieures à un an, sont reconnues et comptabilisées pour
le montant initial de la facture, déduction faite des dépréciations constatées à hauteur des montants non recouvrables.
Une estimation du montant de créances douteuses est effectuée lorsqu'il n'est plus probable que la totalité de la créance
pourra être recouvrée. Les créances irrécouvrables sont constatées en perte lorsqu'elles sont identifiées comme telles.
Le Groupe utilise l'approche simplifiée d'IFRS 9 pour calculer les provisions relatives aux pertes attendues sur les créances
commerciales. En raison du faible taux de pertes historiques enregistré par le Groupe, l'application du modèle de
dépréciation des actifs financiers basé sur les pertes attendues n'a pas d'impact significatif pour le Groupe.
Rubis met en place dans certaines filiales des programmes de cessions de créances lui permettant de céder des créances
commerciales et de recevoir un paiement en numéraire.
Les créances clients sont déconsolidées dès lors que le Groupe a transféré ses droits à recevoir des paiements au titre
de l'actif ainsi que tous les risques et avantages attachés aux créances.
Lorsque les risques et avantages de l'actif n'ont pas été totalement transférés, les créances cédées restent inscrites à
l'actif du bilan tandis que les financements reçus sont traités comme des dettes financières en échange des créances
concernées.
Les clients et autres débiteurs comprennent les créances clients et comptes rattachés, les créances liées au personnel,
les créances sur l'État et les autres créances d'exploitation.
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Créances clients et comptes rattachés
607 140
662 002
Créances liées au personnel
2 167
2 176
Créances sur l'État
126 167
83 299
Autres créances d'exploitation
78 318
54 357
TOTAL
813 792
801 834
Not named
Dépréciations
(en milliers d'euros)
31/12/2022
de périmètre
Variations
Dotations
Reprises
31/12/2023
Créances clients et comptes rattachés
26 779
580
7 401
(7 554)
27 206
Autres créances d'exploitation
4 634
629
(87)
5 176
TOTAL
31 413
580
8 030
(7 641)
32 382
En 2023, les pertes sur créances sont demeurées stables et non matérielles.
Cession de créances
Rubis a mis en place des programmes de cession de
créances et d'affacturage, notamment en Martinique, au
terme desquels la filiale cède des créances commerciales
au factor ou à l'organisme financier en contrepartie de
trésorerie. Certains programmes sont déconsolidants.
Au 31 décembre 2023, la valeur nette des créances cédées
s'élève à 64 millions d'euros, dont 46 millions d'euros ont été
déconsolidés, la quasi-totalité des risques et avantages au
titre de ces créances ayant été cédés. Pour les programmes
non déconsolidants, les montants remboursables au titre
des programmes sont présentés dans les « Emprunts et
concours bancaires (part à moins d'un an) » sur la ligne
« Autres emprunts et dettes assimilées ».
RAPPROCHEMENT AVEC LA VARIATION DU BFR AU TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
(en milliers d'euros)
Valeur nette au bilan 31/12/2023
781 410
Valeur nette au bilan 31/12/2022
770 421
Variation des clients et autres débiteurs au bilan
(10 989)
Incidence des variations de périmètre
209
Incidence des écarts de conversion et des retraitements en lien avec l'hyperinflation
(54 655)
Incidence des reclassements de poste à poste
(2 167)
Incidence de la variation des créances sur cession d'actif (en investissement)
19
Incidence de la variation des autres actifs courants et des autres créances à plus d'un an
(674)
Variation des clients et autres débiteurs au TFT
(68 257)
4.5.5
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE
Principes comptables
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les comptes courants bancaires et les parts d'OPCVM qui
sont mobilisables ou cessibles à très court terme (d'une durée inférieure à trois mois) et ne présentent pas de risque
significatif de changement de valeur au regard des critères prévus par la norme IAS 7. Ces actifs sont comptabilisés à
leur juste valeur par le biais du compte de résultat.
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
OPCVM
59 183
24 737
Autres fonds
130 644
212 857
Intérêts à recevoir
3 205
591
Disponibilités
396 653
566 723
TOTAL
589 685
804 907
Risque sur actions
L'exposition du Groupe au risque sur actions porte principalement sur les titres HDF Energy acquis en 2021 (cf. note 4.5.1).
Not named
4.5.6
RISQUE DE CRÉDIT
Risque clients du Groupe
Il n'y a pas de client qui représente 10 % ou plus du chiffre d'affaires réalisé par le Groupe en 2023 ou en 2022.
L'exposition maximale au risque de crédit concernant les créances commerciales à la date de clôture, analysée par zone
géographique, est la suivante :
En valeur nette
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Europe
103 561
102 395
Caraïbes
145 878
216 000
Afrique
330 495
316 828
TOTAL
579 934
635 223
Sur les deux exercices, le ratio des créances clients rapportées au chiffre d'affaires est inférieur ou proche de 10 %.
L'antériorité des actifs courants à la date de clôture s'analyse comme suit :
(en milliers d'euros)
Valeur
comptable Dépréciation
Valeur nette
comptable
Montants
des actifs
non échus
Montant des actifs échus
Moins de
6 mois
De 6 mois
à 1 an
Plus
de 1 an
Clients et autres débiteurs
813 792
32 382
781 410
540 565
152 466
70 285
18 094
Créances d'impôt
34 384
34 384
32 695
787
400
502
Autres actifs courants
42 214
42 214
41 712
200
292
10
TOTAL
890 390
32 382
858 008
614 972
153 453
70 977
18 606
La ventilation, par échéance, des créances clients dépréciées est la suivante :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
Montants
des actifs
non échus
Montant des actifs échus
Moins de
6 mois
De 6 mois
à 1 an
Plus
de 1 an
Valeur brute des créances clients dépréciées
29 961
1 031
1 839
2 880
24 211
Dépréciation des créances clients
(27 206)
(785)
(1 246)
(2 875)
(22 300)
TOTAL
2 755
246
593
5
1 911
4.6 Impôts différés
Principes comptables
Des impôts différés sont comptabilisés pour toutes les différences temporaires entre les valeurs comptables et les valeurs
fiscales, selon la méthode du report variable.
Des actifs d'impôts différés sont comptabilisés pour toutes les différences temporaires déductibles, reports en avant
de pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés, dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable sera disponible
dans un avenir prévisible, sur lequel ces différences temporaires déductibles, reports en avant de pertes fiscales et crédits
d'impôt non utilisés pourront être imputés.
Les actifs et passifs d'impôts différés sont évalués aux taux d'impôt dont l'application est attendue sur l'exercice au
cours duquel l'actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d'impôt (et réglementations fiscales) qui ont été
adoptés à la date de clôture. Cette évaluation est mise à jour à chaque arrêté.
Les actifs et passifs d'impôts différés ne sont pas actualisés.
Not named
Les impôts différés sont enregistrés au titre des différences constatées entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales
des actifs et des passifs. Les soldes d'impôts différés actifs et passifs peuvent s'analyser comme suit :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Immobilisations et amortissements
(88 777)
(95 215)
Droits d'utilisation et obligations locatives (IFRS 16)
5 998
4 896
Reports déficitaires
25 887
13 240
Différences temporaires
3 601
7 550
Provisions pour risques
1 658
3 072
Provisions pour coûts environnementaux
4 745
4 445
Instruments financiers
(9 868)
(17 348)
Engagements de retraite
8 917
8 795
Autres
(7 050)
(3 004)
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS
(54 889)
(73 569)
Impôts différés actifs
28 770
18 911
Impôts différés passifs
(83 659)
(92 480)
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS
(54 889)
(73 569)
Les impôts différés représentatifs de reports déficitaires
concernent essentiellement le report en avant des pertes
fiscales de l'intégration fiscale française (telle que définie
ci-dessous), de l'entité Frangaz (déficits nés avant l'entrée
dans le périmètre d'intégration fiscale) et des entités
Photosol. Les prévisions d'activité mises à jour à la clôture
justifient le caractère probable de l'imputation à moyen
terme des impôts différés actifs.
Les impôts différés relatifs aux instruments financiers sont
essentiellement constitués par l'impôt différé relatif à la
juste valeur des instruments de couverture.
Les impôts différés portant sur les immobilisations sont
constitués principalement :
de l'annulation des amortissements dérogatoires ;
de l'homogénéisation des rythmes d'amortissement des
installations techniques ;
de la différence entre la valeur consolidée et la valeur
fiscale de certains actifs.
Les impôts différés actifs et passifs sont compensés par
entité ou par groupe d'intégration fiscale. Seul figure au
bilan le solde actif ou passif d'impôt différé par entité ou
par groupe d'intégration fiscale. Il existe trois périmètres
d'intégration fiscale dans le Groupe :
celui de la société mère Rubis SCA, qui comprend les
entités : Rubis Énergie, Vitogaz France, Coparef, Rubis
Patrimoine, Vito Corse, Frangaz, Starogaz, Sicogaz, Rubis
Antilles Guyane, Rubis Saint-Barthélemy, SIGL, Rubis
Caraïbes Françaises, Rubis Guyane Française, Société
Antillaise des Pétroles Rubis, Rubis Restauration et
Services, Société Réunionnaise de Produits Pétroliers
(SRPP), Rubis Renouvelables et Rubis HyDev ;
celui formé par Photosol SAS et 43 de ses filiales ;
celui formé par Rubis Photosol SAS et trois de ses filiales.
4.7 Stocks
Principes comptables
Les stocks sont évalués au plus faible du prix de revient et de la valeur nette de réalisation.
Le prix de revient est déterminé selon la méthode du prix moyen pondéré.
Les coûts d'emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks.
La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité diminué des coûts estimés
nécessaires pour réaliser la vente.
Une dépréciation est constatée lorsque la valeur probable de réalisation est inférieure à la valeur nette comptable.
Not named
Valeurs brutes
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Stocks de matières premières et fournitures
115 152
66 593
Stocks de produits finis et intermédiaires
127 902
155 823
Stocks de marchandises et autres
431 435
421 848
TOTAL
674 489
644 264
Dépréciations
(en milliers d'euros)
31/12/2022
Dotations
Reprises
31/12/2023
Stocks de matières premières et fournitures
13 018
15 227
(10 636)
17 609
Stocks de produits finis et intermédiaires
12 466
3 120
(12 466)
3 120
Stocks de marchandises et autres
2 770
1 770
(2 633)
1 907
TOTAL
28 254
20 117
(25 735)
22 636
RAPPROCHEMENT AVEC LA VARIATION DU BFR AU TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
(en milliers d'euros)
VALEUR NETTE AU BILAN 31/12/2023
651 853
Valeur nette au bilan 31/12/2022
616 010
Variation des stocks et en-cours au bilan
(35 843)
Incidence des variations de périmètre
101
Incidence des reclassements de poste à poste
(948)
Incidence des écarts de conversion et des retraitements en lien avec l'hyperinflation
(43 207)
Variation des stocks et en-cours au TFT
(79 897)
4.8 Capitaux propres
Au 31 décembre 2023, le capital social est composé de 103 195 172 actions entièrement libérées de 1,25 euro chacune et
s'élève à 128 994 milliers d'euros.
Les différentes opérations sur capital, intervenues au cours de la période, sont reprises dans le tableau ci-après :
Nombre
d'actions
Capital social
(en milliers d'euros)
Primes
(en milliers d'euros)
Au 1er janvier 2023
102 953 566
128 692
1 550 120
Plan d'épargne entreprise
241 606
302
3 815
Frais sur augmentations de capital
(21)
AU 31 DÉCEMBRE 2023
103 195 172
128 994
1 553 914
Au 31 décembre 2023, Rubis possédait 62 531 actions d'autocontrôle.
Convention de ligne de capital avec Crédit Agricole CIB de novembre 2021
En novembre 2021, le Groupe a signé une convention de
ligne de capital avec Crédit Agricole CIB pour une période
de 37mois et dans la limite autorisée de 4 400 000 actions
de 1,25 euro de nominal. Le prix de souscription des actions
fera ressortir une décote de 5 % par rapport à la moyenne
pondérée par les volumes des cours cotés des actions des
deux séances de bourse précédant sa fixation. Crédit
Agricole CIB intervient en tant qu'intermédiaire financier et
n'a pas vocation à rester au capital de la Société. Au
31 décembre 2023, le Groupe n'a pas encore fait usage de
cette ligne de capital.
Not named
RAPPROCHEMENT AVEC L'AUGMENTATION DE CAPITAL AU TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
(en milliers d'euros)
Augmentation (réduction) du capital social
302
Augmentation (réduction) des primes
3 794
AUGMENTATION (RÉDUCTION) DE CAPITAL AU BILAN
4 096
Rachat d'actions (réduction de capital)
AUGMENTATION DE CAPITAL AU TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
4 096
RAPPROCHEMENT DU DIVIDENDE DISTRIBUÉ ENTRE L'ÉTAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES ET LE TFT
(en milliers d'euros)
DISTRIBUTION DE DIVIDENDES SELON ÉTAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
197 524
Paiement du dividende en actions
DIVIDENDES MIS EN PAIEMENT AU TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
197 524
4.9 Options de souscription d'actions et actions gratuites
Principes comptables
La norme IFRS 2 prescrit de constater une charge de personnel correspondant aux services rémunérés par des avantages
octroyés aux salariés sous la forme de paiements fondés sur des actions. Ces services sont évalués à la juste valeur des
instruments accordés.
L'ensemble des plans octroyés par le Groupe prend la forme d'instruments réglés en actions, la contrepartie de la charge
de personnel étant comptabilisée en capitaux propres.
Les plans contiennent une condition de présence des bénéficiaires dans les effectifs du Groupe à la fin de la période
d'acquisition des droits, ainsi que des conditions de performance hors marché et/ou de marché selon les plans.
Les conditions de performance de marché ont un impact sur l'estimation initiale à la date d'attribution de la juste valeur
unitaire de l'instrument attribué, sans révision ultérieure au cours de la période d'acquisition des droits.
Les conditions de performance hors marché ont un impact sur l'estimation initiale à la date d'attribution du nombre
d'instruments à émettre, celui-ci faisant l'objet d'une révision ultérieure, lorsque cela est nécessaire, tout au long de la
période d'acquisition des droits.
Plans d'options de souscription d'actions
Des plans d'options de souscription d'actions sont accordés à certains membres du personnel du groupe Rubis.
Ces options sont évaluées à la juste valeur à la date d'attribution en utilisant un modèle binomial (Cox Ross Rubinstein).
Ce modèle permet de tenir compte des caractéristiques du plan (prix d'exercice, période d'exercice, conditions de
performance) et des données de marché lors de l'attribution (taux sans risque, cours de l'action, volatilité, dividendes
attendus).
Cette juste valeur à la date d'attribution est comptabilisée en charges de personnel linéairement sur la période d'acquisition
des droits par contrepartie des capitaux propres.
Attributions d'actions gratuites
Des plans d'attributions d'actions gratuites sont accordés à certains membres du personnel du Groupe.
Ces attributions d'actions gratuites sont évaluées à la juste valeur à la date d'attribution en utilisant un modèle binomial.
Cette évaluation est effectuée notamment sur la base du cours de bourse de l'action à la date d'attribution, en tenant
compte de l'absence de dividende sur la période d'acquisition des droits et des conditions de performance contenues
dans les plans.
Cette juste valeur à la date d'attribution est comptabilisée en charges de personnel linéairement sur la période d'acquisition
des droits par contrepartie des capitaux propres.
Not named
Attributions d'actions de préférence
Des plans d'attributions d'actions de préférence sont également accordés à certains membres du personnel du Groupe.
Ces attributions d'actions de préférence sont évaluées à la juste valeur à la date d'attribution en utilisant un modèle
binomial. Cette évaluation est effectuée notamment sur la base du cours de bourse de l'action à la date d'attribution,
en tenant compte, sur la période d'acquisition des droits, de l'absence de dividendes et des conditions de performance
contenues dans les plans.
Cette juste valeur à la date d'attribution est comptabilisée en charges de personnel linéairement sur la période d'acquisition
des droits par contrepartie des capitaux propres.
Plans d'épargne entreprise (PEE)
Le Groupe a mis en place plusieurs plans d'épargne entreprise au profit de ses salariés. Ces plans consistent à offrir aux
salariés la possibilité de souscrire à une augmentation de capital réservée, à une valeur décotée par rapport au cours
de bourse. Ils remplissent les conditions d'application des plans d'achats d'actions.
La juste valeur de chaque action est alors estimée comme correspondant à l'écart entre le cours de l'action à la date
d'attribution du plan et le prix de souscription. Néanmoins, le cours de l'action est corrigé pour tenir compte de
l'indisponibilité de l'action pendant cinq ans, à partir de l'écart entre le taux sans risque à la date d'attribution et le taux
d'intérêt.
En l'absence de période d'acquisition des droits, la charge de personnel est comptabilisée sans étalement par contrepartie
des capitaux propres.
La charge correspondant à l'abondement octroyé aux salariés est également comptabilisée en résultat, en charges de
personnel.
Options de souscription
Date du Collège de la Gérance
En circulation
au 31/12/2022
Droits
émis
Droits
exercés
Droits
annulés
En circulation
au 31/12/2023
17 décembre 2019
150 276
(150 276)
6 novembre 2020
87 502
(2 762)
84 740
1er avril 2021
5 616
5 616
TOTAL
243 394
(153 038)
90 356
Options de souscription
Options
Date du Collège de la Gérance
Nombre
d'options en
circulation
Date limite
d'exercice
Prix
d'exercice
(en euros)
exerçables
6 novembre 2020
84 740
Mars 34
29,71
1er avril 2021
5 616
Mars 34
40,47
TOTAL
90 356
Les modalités des plans d'actions gratuites en cours au 31 décembre 2023 sont illustrées dans les tableaux ci-après :
Actions gratuites de performance
Date du Collège de la Gérance
En circulation
au 31/12/2022
Droits
émis
Droits
exercés
Droits
annulés
En circulation
au 31/12/2023
17 décembre 2019
385 759
(385 759)
6 novembre 2020
787 697
(18 052)
769 645
1er avril 2021
43 516
43 516
13 décembre 2021
160 072
(44 749)
115 323
20 juillet 2022
514 770
514 770
TOTAL
1 891 814
(448 560)
1 443 254
L'attribution définitive des actions aux bénéficiaires ne pourra intervenir qu'au terme d'une période d'acquisition de trois ans,
en règle générale, qui court à compter de leur attribution par le Collège de la Gérance. L'attribution définitive est également
soumise à l'atteinte des conditions de performance prévues dans les règlements des plans.
Not named
Actions gratuites de préférence
Date du Collège de la Gérance
En circulation
au 31/12/2022
Droits émis
Droits
exercés
Droits
annulés
En circulation
au 31/12/2023
7 janvier 2019
62
(62)
TOTAL
62
(62)
Dans le cadre de la transaction Photosol, les managers du groupe acquis par Rubis SCA ont bénéficié d'un plan de
rémunération en actions de la holding Rubis Photosol, tête du groupe Photosol, prévoyant l'octroi de 8,4 millions d'actions
gratuites et 1 million d'actions de préférence. Ces éléments ont été évalués à la juste valeur et amortis sur la période
d'acquisition, soit un an à compter de la date d'attribution.
Valorisation des plans d'options et des actions gratuites
Le taux d'intérêt sans risque utilisé dans les calculs de valorisation de ces plans est le taux d'intérêt des obligations d'État
pour la zone euro de duration équivalente à celle des options (source Iboxx).
En ce qui concerne l'exercice anticipé des options, le modèle repose sur une hypothèse d'anticipations rationnelles de la
part des détenteurs d'options, qui peuvent exercer continûment leur option sur toute la période d'exerçabilité. La volatilité
implicite retenue a été estimée à partir de la volatilité historique observée.
Les taux de dividendes annuels retenus pour les valorisations sont les suivants :
Date du Collège de la Gérance
Actions gratuites
7 janvier 2019
3,0 %
17 décembre 2019
2,9 %
6 novembre 2020
3,1 %
1er avril 2021
3,3 %
13 décembre 2021
4,0 %
20 juillet 2022
5,4 %
Plan d'épargne entreprise Valorisation des PEE
Le taux d'incessibilité est estimé à 2,93 % pour le plan 2023 (0,17 % pour le plan 2022).
Le taux d'intérêt sans risque utilisé dans les calculs de valorisation des PEE est le taux d'intérêt des obligations d'État pour
la zone euro de duration équivalente à celle des instruments évalués (source Iboxx). La décote liée à l'incessibilité a été
estimée à partir du taux d'intérêt sans risque et du taux d'emprunt moyen sur cinq ans, soit respectivement 2,64 % et 3,01 %.
4.10 Passifs financiers
Principes comptables
L'évaluation et la comptabilisation des passifs financiers sont définies par la norme IFRS 9 « Instruments financiers ».
Les passifs financiers sont comptabilisés dans le bilan du Groupe lorsqu'il devient partie aux dispositions contractuelles
de l'instrument.
La norme IFRS 9 distingue deux catégories de passifs financiers, faisant l'objet d'un traitement comptable spécifique :
les passifs financiers évalués au coût amorti ; ils comprennent principalement les dettes fournisseurs et les emprunts
avec utilisation, le cas échéant, de la méthode dite du taux d'intérêt effectif ;
les passifs financiers évalués à la juste valeur, par résultat, qui ne représentent pour le Groupe que des cas de figure
très restreints et n'ont pas d'incidence significative sur les comptes.
Évaluation et comptabilisation des instruments dérivés
Les principes comptables relatifs à l'évaluation et la comptabilisation des instruments dérivés sont exposés en note 4.5.
Not named
Répartition des passifs financiers par classes
(IFRS 7) et par catégories (IFRS 9)
(en milliers d'euros)
Note
Valeur au bilan
Juste valeur
31/12/2023
31/12/2022
31/12/2023
31/12/2022
Coût amorti
2 987 792
2 905 232
2 982 107
2 893 963
Emprunts et dettes financières
4.10.1
1 630 622
1 622 394
1 624 936
1 611 125
Obligations locatives
4.10.1
238 758
224 649
238 758
224 649
Consignations d'emballages
4.10.1
151 785
148 588
151 785
148 588
Autres passifs long terme
4.10.3
139 544
94 245
139 544
94 245
Fournisseurs et autres créditeurs
4.10.4
792 512
781 742
792 512
781 742
Dette d'impôt
25 245
28 771
25 245
28 771
Autres passifs courants
4.10.3
9 326
4 843
9 326
4 843
Juste valeur en contrepartie des autres éléments
du résultat global
14 621
5 154
14 621
5 154
Instruments dérivés non courants
4.10.3
8 715
264
8 715
264
Instruments dérivés courants
4.10.3
5 906
4 890
5 906
4 890
Juste valeur par résultat
318 971
468 714
318 971
468 714
Concours bancaires courants
4.10.1
318 971
468 714
318 971
468 714
TOTAL PASSIFS FINANCIERS
3 321 384
3 379 100
3 315 699
3 367 831
La juste valeur des instruments dérivés est déterminée à l'aide de modèles de valorisation basés sur des données observables
(niveau 2).
4.10.1
DETTES FINANCIÈRES ET OBLIGATIONS LOCATIVES
Les dettes financières sont présentées dans le tableau ci-dessous en distinguant les passifs non courants des passifs
courants :
Courants
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Emprunts auprès des établissements de crédit
421 522
267 487
Intérêts courus non échus sur emprunts et concours bancaires
7 882
4 193
Concours bancaires
318 493
468 144
Autres emprunts et dettes assimilées
35 622
51 677
TOTAL EMPRUNTS ET CONCOURS BANCAIRES (PART À MOINS D'UN AN)
783 519
791 501
Non courants
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Emprunts auprès des établissements de crédit
1 125 525
1 254 240
Consignations citernes
15 670
16 231
Consignations bouteilles
136 115
132 357
Autres emprunts et dettes assimilées
40 549
45 367
TOTAL EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES
1 317 859
1 448 195
TOTAL
2 101 378
2 239 696
Emprunts et dettes financières (non courants)
(en milliers d'euros)
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
Emprunts auprès des établissements de crédit
857 991
267 534
Autres emprunts et dettes assimilées
26 358
14 191
TOTAL
884 349
281 725
Not named
Au 31/12/2023
(en milliers d'euros)
Nantissements de titres
Autres garanties
Non garantis
Total
Emprunts auprès des établissements de crédit
250 823
74 353
1 221 871
1 547 047
Concours bancaires
53 768
264 725
318 493
Autres emprunts et dettes assimilées
19 448
56 723
76 171
TOTAL
250 823
147 569
1 543 319
1 941 711
La variation des emprunts et autres passifs financiers courants et non courants entre le 31 décembre 2022 et le 31 décembre
2023 s'analyse comme suit :
(en milliers d'euros)
31/12/2022
de périmètre
Variations
Émissions Remboursements
Écarts de
conversion
31/12/2023
Emprunts et dettes
financières courantes
et non courantes
2 091 108
45
1 034 796
(1 094 736)
(81 620)
1 949 593
Obligations locatives
courantes et non courantes
224 649
521
62 591
(37 550)
(11 453)
238 758
TOTAL
2 315 757
566
1 097 387
(1 132 286)
(93 073)
2 188 351
Les émissions réalisées au cours de la période s'expliquent principalement par le refinancement des lignes de crédit utilisées,
les nouveaux financements obtenus sur Photosol, le financement des investissements industriels et des opérations courantes.
(en milliers d'euros)
Taux fixe
Taux variable
Emprunts auprès des établissements de crédit
161 655
963 870
Emprunts auprès des établissements de crédit (part à moins d'un an)
64 345
357 177
TOTAL
226 000
1 321 047
Covenants financiers
L'endettement net consolidé du Groupe atteint 1 360 millions
d'euros au 31 décembre 2023.
Les emprunts et contrats de crédit souscrits par Rubis
Énergie intègrent l'engagement aux bornes du périmètre
Rubis Énergie de respecter, pendant la durée des emprunts,
les ratios financiers suivants :
endettement net sur fonds propres inférieur à 1 ;
endettement net sur EBITDA inférieur à 3,5.
Au 31 décembre 2023, les ratios aux bornes du groupe Rubis
Énergie sont respectés, écartant ainsi toute probabilité
d'occurrence des faits générateurs d'exigibilité anticipée.
Les entités de financement du groupe Photosol ainsi que
certaines SPV de production font l'objet de covenants
négociés au cas par cas, pour lesquels aucun remboursement
anticipé n'est exigé au 31 décembre 2023.
Supply chain factoring
Certaines filiales de la branche Distribution d'énergies ont
mis en place des contrats d'agents payeurs avec des
institutions financières permettant à certains fournisseurs
du Groupe de céder leurs créances dues par le Groupe.
Ce programme de financement a permis au Groupe de
bénéficier d'une prolongation des délais de paiement des
dettes vis-à-vis de ces fournisseurs. Les dettes ayant fait
l'objet d'une prolongation des délais de paiement sont
présentées dans les « Emprunts et concours bancaires (part
à moins d'un an) » sur la ligne « Autres emprunts et dettes
assimilées ». Au 31 décembre 2023, les montants dus au
titre de ces programmes s'élèvent à 11 millions d'euros. Les
flux de trésorerie liés à ces dettes sont classés en flux de
trésorerie liés aux activités de financement.
Échéancier des obligations locatives
(en milliers d'euros)
Moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
31/12/2023
Échéancier des obligations locatives
38 070
74 834
125 854
238 758
Not named
Autres informations relatives aux contrats de locations (IFRS 16)
Au 31 décembre 2023, le montant des loyers décaissés
(contrats retraités et contrats exemptés) s'élève à
103,2 millions d'euros et le produit des sous-locations à
7,4 millions d'euros.
Les charges de loyers qui n'ont pas été retraitées au
31 décembre 2023 s'analysent comme suit :
loyers bénéficiant d'une exemption de comptabilisation :
durée inférieure à 12 mois pour 31 millions d'euros,
bien de faible valeur unitaire pour 0,7 million d'euros ;
part variable des loyers pour 19,7 millions d'euros.
4.10.2
INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS
Couverture
Nominal
Valeur de marché
au 31/12/2023
couvert (en milliers d'euros)
Change
244 MUSD
(4 886)
5 MCHF
109
93 MUSD
(1 063)
Taux (swaps et caps)
951 M€
46 203
Trading (swap de taux)
47
Matière
80 465 t
(930)
TOTAL INSTRUMENTS FINANCIERS
39 480
L'évaluation de la juste valeur des instruments financiers dérivés portés par le Groupe intègre une composante « risque de
contrepartie » pour les instruments dérivés actifs et une composante « risque de crédit propre » pour les instruments dérivés
passifs. L'évaluation du risque de crédit est déterminée à partir de modèles mathématiques usuels pour des intervenants
de marché.
Risque de taux
Caractéristique des emprunts
contractés
Taux
Montant global
des lignes
(en milliers d'euros)
À moins
d'1 an
Entre 1
et 5 ans
À plus
de 5 ans
Existence
ou non de
couverture
Euro
Fixe
198 065
60 513
121 001
16 551
Variable
1 310 057
346 633
712 819
250 605
OUI
Roupie indienne
Fixe
Variable
583
137
446
Dollar américain
Fixe
1 938
464
1 474
Variable
10 407
10 407
Dollar de la Barbade
Fixe
25 619
3 368
22 251
Variable
Ariary malgache
Fixe
378
378
Variable
TOTAL
1 547047
421 522
857 991
267 534
Le risque de taux est limité aux emprunts souscrits par le Groupe.
Au 31 décembre 2023, le Groupe a mis en place des contrats de protection de taux (cap et floor) à hauteur de 951 millions
d'euros sur un total de 1 321 millions d'euros d'endettement à taux variable représentant 72 % de ce montant.
Not named
(en milliers d'euros)
JJ à 1 an (3)
De 1 à 5 ans
Au-delà
Emprunts et dettes financières hors consignations (1)
783 519
884 349
281 725
Actifs financiers (2)
589 685
Exposition nette avant couverture
193 834
884 349
281 725
Instruments de couverture
(951 000)
EXPOSITION NETTE APRÈS COUVERTURE
193 834
(66 651)
281 725
(1) Emprunts auprès des établissements de crédit, concours bancaires, intérêts courus non échus et autres emprunts et dettes assimilées.
(2) Trésorerie et équivalents de trésorerie.
(3) Y compris les actifs et dettes à taux variable.
Sensibilité à la variation des taux d'intérêt
L'endettement net à taux variable s'élève à 1 049,9 millions
d'euros : emprunts confirmés à taux variables (1 321 millions
d'euros) plus concours bancaires courants (318,5 millions
d'euros) moins la trésorerie disponible (58millions d'euros).
Compte tenu des couvertures mises en place, une variation
de 1 % des taux court terme n'aurait pas d'impact
significatif sur le coût de l'endettement financier net 2023.
L'exposition des entités Photosol nouvellement acquises n'est pas matérielle.
(en millions de dollars US)
31/12/2023
Actifs
171
Passifs
(259)
POSITION NETTE AVANT GESTION
(88)
Position hors bilan
POSITION NETTE APRÈS GESTION
(88)
Risque de variation des prix des produits pétroliers
Le risque lié aux variations des prix des produits pétroliers doit être analysé à partir des deux éléments suivants :
le risque de variation de prix des produits pétroliers est atténué par la courte durée de stockage du produit ;
les tarifs commerciaux sont régulièrement révisés en fonction des conditions de marché.
Risque de change
Les achats de produits pétroliers sont réalisés en dollars ;
c'est donc vis-à-vis de cette seule monnaie que le Groupe
reste potentiellement exposé.
La branche Distribution d'énergies affiche, au 31 décembre
2023, une position bilantielle créditrice nette en dollars de
88 millions, correspondant à des dettes (y compris
intragroupes), des créances ainsi que des découverts
bancaires et des disponibilités. L'exposition du Groupe est
essentiellement concentrée sur les filiales Rubis Energy
Kenya, Ringardas (Nigéria), RWIL Suriname et Dinasa (Haïti).
La diminution de l'exposition est liée aux mesures prises au
Kenya et au Nigéria pour acquérir des dollars et réduire les
encours fournisseurs.
Dans l'hypothèse d'une évolution défavorable de l'euro d'un
centime par rapport au dollar le risque de change ne serait
pas matériel (inférieur à 1 million d'euros avant impôt).
4.10.3
AUTRES PASSIFS
Autres passifs courants
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Produits constatés d'avance et autres comptes de régularisation
9 326
4 843
Juste valeur des instruments financiers
5 906
4 890
TOTAL
15 232
9 733
Not named
Autres passifs long terme
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Dettes sur acquisitions d'immobilisations et autres actifs non courants
469
577
Juste valeur des instruments financiers (part à plus d'un an)
8 715
264
Autres dettes (part à plus d'un an)
137 690
92 622
Produits constatés d'avance (part à plus d'un an)
1 385
1 046
TOTAL
148 259
94 509
Dans le cadre de la transaction Photosol (cf. note 3.2), le
Groupe a reconnu à la date de prise de contrôle une option
de rachat sur participations ne donnant pas le contrôle pour
une juste valeur de 82 millions d'euros constatés en « Autres
passifs long terme » par contrepartie d'une diminution des
intérêts minoritaires présentés dans les capitaux propres
totaux. Cette option de rachat s'élève à 129,5 millions d'euros
au 31 décembre 2023, après réévaluation de 32 millions
d'euros constatée en autres éléments du résultat global.
4.10.4
FOURNISSEURS ET AUTRES CRÉDITEURS (PASSIFS D'EXPLOITATION COURANTS)
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Dettes fournisseurs
519 011
456 848
Dettes sur acquisitions d'immobilisations et autres actifs non courants
21 323
16 953
Dettes sociales
54 783
48 249
Dettes fiscales
115 551
153 969
Charges à payer
145
136
Comptes courants
11 490
3 671
Dettes diverses d'exploitation
70 209
101 916
TOTAL
792 512
781 742
Rapprochement avec la variation du BFR au tableau de flux de trésorerie
(en milliers d'euros)
VALEUR AU BILAN 31/12/2023
792 512
Valeur au bilan 31/12/2022
781 742
Variation des fournisseurs et autres créditeurs au bilan
10 770
Incidence des variations de périmètre
(4 954)
Incidence des écarts de conversion et des retraitements en lien avec l'hyperinflation
47 269
Incidence des reclassements de poste à poste
1 478
Incidence de la variation des dettes sur acquisitions d'actifs (en investissement)
(4 371)
Incidence de la variation des dividendes à verser et intérêts courus sur dettes (en financement)
131
Incidence de la variation des autres passifs courants et des autres dettes à plus d'un an
6 149
Variation des fournisseurs et autres créditeurs au TFT
56 472
4.10.5
RISQUE DE LIQUIDITÉ
Risque de liquidité
Au 31 décembre 2023, le Groupe utilise des lignes de crédit confirmées pour un montant global de 744 millions d'euros. Le
montant des lignes de crédit confirmées mais non utilisées au 31 décembre 2023 s'élève à 442 millions d'euros.
(en millions d'euros)
Inférieure à 1 an
De 1 à 5 ans
Supérieure
à 5 ans
Échéance de remboursement
422
858
268
Parallèlement, il est précisé que le Groupe présente à l'actif de son bilan une trésorerie immédiatement disponible de
590 millions d'euros.
Not named
Les échéances contractuelles résiduelles des passifs financiers s'analysent comme suit (y compris les paiements d'intérêts) :
Passifs financiers
(en milliers d'euros)
Valeur
comptable contractuels
Flux de
trésorerie
Moins de
1 mois
De 1
à 3 mois
De 3 mois
à 1 an
De 1
à 5 ans
Plus de
5 ans
TOTAL
Emprunts et dettes
financières
1 166 074
1 363 735
1 006 437
357 298
1 363 735
Consignations d'emballages
151 785
151 785
107
188
979
126 828
23 683
151 785
Autres passifs long terme
148 259
148 259
263
147 848
148
148 259
Emprunts et concours
bancaires
783 519
838 726
309 087
110 063
416 036
3 540
838 726
Fournisseurs et autres
créditeurs
792 512
792 512
544 818
159 633
48 244
34 851
4 966
792 512
Autres passifs courants
15 232
15 232
6 333
343
6 507
1 976
73
15 232
TOTAL
3 057 381
3 310 249
860 345
270 490
471 766
1 321 480
386 168
3 310 249
La différence entre les flux de trésorerie contractuels et les valeurs comptables des passifs financiers est principalement
constituée par les intérêts futurs.
4.11 Autres provisions (hors avantages au personnel)
Principes comptables
Les provisions sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) à l'égard d'un tiers
résultant d'un événement passé, qu'il est probable qu'une sortie de ressources représentative d'avantages économiques
sera nécessaire pour éteindre l'obligation et que le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
Démantèlement et dépollution
Les dépenses futures de restitution des sites (démantèlement et dépollution), résultant d'une obligation actuelle, légale
ou implicite, sont provisionnées sur la base d'une estimation raisonnable de leur juste valeur, au cours de l'exercice durant
lequel apparaît l'obligation. La contrepartie de cette provision est incluse dans la valeur nette comptable de l'actif
concerné et amortie sur la durée d'utilité de cet actif. Les ajustements ultérieurs de la provision, consécutifs notamment
à une révision du montant de la sortie de ressources ou du taux d'actualisation, sont symétriquement portés en déduction
ou en augmentation du coût de l'actif correspondant. L'impact de l'accrétion (passage du temps) sur la provision pour
restitution des sites est mesuré en appliquant au montant de la provision un taux d'intérêt sans risque. L'accrétion est
comptabilisée dans la rubrique « Autres produits et charges financiers ».
Litiges et réclamations
Des provisions pour litiges et réclamations sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation liée à des actions en
justice, contentieux fiscaux, procédures contentieuses ou autres réclamations résultant d'événements antérieurs qui
sont en instance, qu'il est probable qu'une sortie de ressources représentant des avantages économiques sera nécessaire
pour éteindre cette obligation et qu'une estimation fiable du montant de cette sortie de ressources peut être faite. Le
Groupe s'appuie sur ses conseils et avocats pour évaluer la probabilité de réalisation des risques et estimer les provisions
pour litiges et réclamations en intégrant les probabilités de réalisation des différents scénarios envisagés.
Certificats d'économie d'énergie
Certaines entités françaises sont soumises à l'obligation de collecte de certificats d'économie d'énergie. Cette obligation
fait l'objet d'une provision uniformément répartie sur la période triennale de collecte. Parallèlement, le Groupe constate
les achats de certificats réalisés tout au long de la période triennale en stocks, à leur coût d'acquisition ou de collecte.
À l'issue de chaque période triennale, les stocks sont consommés et les provisions reprises. Ces éléments sont constatés
en « Résultat brut d'exploitation ».
Restructurations
Dans le cas des restructurations, une obligation est constituée dès lors que le Groupe dispose d'un plan de restructuration
détaillé et formalisé et que les principales dispositions de la restructuration ont fait l'objet d'une annonce aux personnes
concernées ou que la restructuration a fait l'objet d'un début d'exécution.
Si l'effet de la valeur temps est significatif, les provisions sont actualisées.
Not named
Non courants
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Provisions pour risques et charges
90 714
62 408
Provisions pour démantèlement et dépollution
47 106
35 600
TOTAL
137 820
98 008
Les provisions pour risques et charges comprennent
notamment :
les obligations du Groupe en matière de certificats
d'économie d'énergie. Ces provisions sont constatées
tout au long de la période triennale en vigueur
(2022/2025) ;
une provision relative à l'obligation du groupe Rubis de
personnaliser les actifs acquis (rebranding) ;
des provisions relatives à des risques ou litiges pouvant
conduire à la mise en cause éventuelle du groupe Rubis.
Le Groupe peut être amené à constituer des provisions
lorsqu'il existe un risque de remise en cause des tarifs
appliqués par les sociétés projets (SPV). Toutefois, au
31 décembre 2023, il n'existe aucune provision constituée
au titre de ce risque.
Les provisions pour démantèlement et dépollution sont
conformes à la norme IAS 16. Le Groupe a procédé à une
estimation des coûts de dépollution et de démantèlement
reposant notamment sur les conclusions de conseils
externes. Conformément à la norme IAS 16, la valeur actuelle
de ces dépenses a été incorporée au coût des installations
correspondantes.
(en milliers d'euros)
31/12/2022 de périmètre Dotations
Variations
Reprises* Hyperinflation
Écarts de
conversion
31/12/2023
Provisions pour risques et charges
62 408
2
53 466
(21 890)
(3 272)
90 714
Provisions pour démantèlement
et dépollution
35 600
2 984
(720)
9 006
236
47 106
TOTAL
98 008
2
56 450
(22 610)
9 006
(3 036)
137 820
* Dont 8,1 millions d'euros de reprises sans objet.
Les variations de provisions pour risques et charges de
l'exercice correspondent notamment :
aux nouvelles obligations du Groupe en matière de
collecte de certificats d'économie d'énergie ;
aux obligations du Groupe en matière de dépollution et
remise en état ;
aux obligations des entités Photosol, nouvellement
acquises, en matière de dépollution et remise en état.
Litiges et passifs éventuels
En décembre 2021, l'Autorité de la concurrence s'est saisie
d'office d'une mission d'enquête sur des pratiques observées
dans le secteur de l'approvisionnement, du stockage et de
la distribution des carburants. Fin 2023, les services
d'instruction de l'Autorité de la concurrence ont adressé à
plusieurs acteurs du secteur pétrolier en France parmi
lesquels figurent trois entités du Groupe une notification
de griefs relative à des pratiques prétendument mises en
œuvre dans ce secteur. La réception de ce document ne
préjuge en rien d'une condamnation future éventuelle.
Durant l'exercice 2024, le Groupe présentera des
observations et entend contester intégralement et
fermement le bien-fondé des procédures en cours. Par
conséquent, aucune provision n'a été constituée, le
management considérant que les critères de
comptabilisation d'une provision ne sont pas respectés au
regard des normes IFRS.
Not named
4.12 Avantages au personnel
Principes comptables
Les salariés du Groupe bénéficient :
des régimes de droit commun à cotisations définies en vigueur dans le pays concerné ;
de suppléments de retraite et d'indemnités de départ à la retraite (sociétés françaises, suisse et bermudienne, entités
situées à la Barbade, au Guyana et certaines entités malgaches) ;
d'un régime fermé de complément de retraite (fonds de pension FSCI – îles anglo-normandes) ;
de régimes de couvertures médicales post-emploi (sociétés bermudienne et sud-africaine).
Dans le cadre des régimes à cotisations définies, le Groupe n'a pas d'autre obligation que le paiement de primes ; la
charge qui correspond aux primes versées est inscrite au compte de résultat de l'exercice.
Dans le cadre des régimes à prestations définies, les engagements de retraites et assimilés sont évalués suivant la
méthode actuarielle des unités de crédits projetées avec salaire de fin de carrière. Les calculs effectués intègrent des
hypothèses actuarielles dont les principales portent sur la mortalité, le taux de rotation du personnel, le taux de projection
des salaires de fin de carrière et le taux d'actualisation. Ces hypothèses tiennent compte des conditions économiques
propres à chaque pays ou chaque entité du Groupe. Le taux est déterminé par référence aux obligations d'entreprises
de première catégorie de la zone concernée.
Ces évaluations sont effectuées deux fois par an.
Les gains et les pertes actuariels des régimes à prestations définies d'avantages postérieurs à l'emploi, résultant de
changements d'hypothèses actuarielles ou d'ajustements liés à l'expérience (différences entre les hypothèses actuarielles
antérieures et les événements effectifs constatés) sont enregistrés dans les autres éléments du résultat global en totalité
sur la période durant laquelle ils ont été constatés. Il en est de même de tout ajustement dû au plafonnement des actifs
de couverture en cas de régimes surfinancés. Ces éléments ne sont jamais recyclés en résultat ultérieurement.
Conformément à l'interprétation IFRIC 14, l'actif net résultant du surfinancement du régime de retraite à prestations
définies de la société FSCI n'est pas reconnu dans les comptes du Groupe, ce dernier ne disposant pas d'un droit
inconditionnel à recevoir ce surplus.
Les salariés des sociétés Vitogaz France, Rubis Énergie, Frangaz, Vito Corse, Rubis Antilles Guyane, SARA, SRPP, Rubis
EnergyBermuda et Vitogaz Switzerland bénéficient également de primes d'ancienneté liées à l'attribution d'une médaille
du travail qui entrent dans la catégorie des autres avantages à long terme au sens de la norme IAS 19. Le montant des
primes qui seront susceptibles d'être attribuées a été évalué selon la même méthode que celle retenue pour l'évaluation
des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies, à l'exception des gains et pertes actuariels
comptabilisés dans le résultat de la période où ils surviennent.
Les salariés de la société SARA bénéficient des dispositifs de préretraite progressive, préretraite anticipée (« postée »)
et de congés de fin de carrière. Le montant des engagements correspondant aux allocations de préretraite et des congés
de fin de carrière a été évalué selon la même méthode que décrite précédemment.
Les avantages au personnel accordés par le Groupe sont détaillés par nature dans le tableau ci-dessous :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Provision pour retraite
26 812
26 607
Provision pour couverture assurance maladie et mutuelle
11 669
11 318
Provision pour médailles du travail
2 448
2 238
TOTAL
40 929
40 163
Not named
La variation des provisions liées aux avantages au personnel se détaille comme suit :
(en milliers d'euros)
2023
2022
Provisions au 1er janvier
40 163
56 438
Charge d'intérêt de la période
2 078
1 388
Coût des services rendus de la période
2 588
3 697
Rendement attendu des actifs de la période
(1 034)
5 902
Prestations payées sur la période
(3 505)
(3 322)
Pertes (gains) actuariels et limitation des actifs
1 837
(25 571)
Écarts de conversion
(1 198)
1 631
PROVISIONS AU 31 DÉCEMBRE
40 929
40 163
Avantages postérieurs à l'emploi
Aux 31 décembre 2022 et 2023, les avantages postérieurs à l'emploi ont fait l'objet d'évaluations par un actuaire indépendant,
selon les hypothèses suivantes :
Hypothèses (comprises dans une fourchette selon structure)
2023
2022
Taux d'actualisation
de 1 à 15,50 %
de 1,45 à 13,50 %
Taux d'inflation
de 0 à 3,2 %
de 0 à 3,2 %
Taux de revalorisation des salaires
de 0 à 17,5 %
de 0 à 17,5 %
Âge de départ volontaire à la retraite
de 60 à 65 ans
de 60 à 65 ans
Les écarts actuariels sont constatés en contrepartie des capitaux propres.
Les taux d'actualisation ont été utilisés par référence aux rendements procurés par les obligations émises par des entreprises
de première catégorie (notation minimale AA) sur des durées équivalentes à celles des engagements à la date d'évaluation.
Le calcul de sensibilité de la provision pour engagements à la variation d'un quart de point de pourcentage du taux
d'actualisation montre que le montant de l'obligation et des éléments de résultats ne seraient pas affectés significativement
au regard du total reconnu au titre des avantages au personnel dans les comptes du Groupe.
Hypothèses de sensibilité
(en milliers d'euros)
Provision pour
engagements
Évaluation de la provision au 31/12/2023
40 929
Évaluation de la provision hypothèse taux d'actualisation en diminution de 0,25 %
42 403
Évaluation de la provision hypothèse taux d'actualisation en augmentation de 0,25 %
39 479
Détail des engagements
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Dette actuarielle des engagements non couverts par des actifs
27 308
25 484
Dette actuarielle des engagements couverts par des actifs
25 114
28 954
Valeur de marché des actifs de couverture
(25 114)
(28 954)
Déficit
27 308
25 484
Limitation des actifs (régimes surfinancés)
11 173
12 441
PROVISION CONSTITUÉE AU 31 DÉCEMBRE
38 481
37 925
Not named
Évolution de la dette actuarielle
(en milliers d'euros)
2023
2022
Dette actuarielle au 1er janvier
54 438
78 936
Coût des services rendus de la période
2 273
4 007
Charge d'intérêt de la période
2 011
1 379
Prestations payées sur la période
(4 134)
(4 061)
Pertes (gains) actuariels et limitation des actifs
(1 156)
(26 208)
Écarts de conversion
(1 010)
385
DETTE ACTUARIELLE AU 31 DÉCEMBRE
52 422
54 438
Évolution des actifs de couverture
(en milliers d'euros)
2023
2022
Actifs de couverture au 1er janvier
28 953
36 843
Écart de conversion
207
(1 231)
Rendement attendu des fonds
(3 228)
(5 717)
Prestations payées
(818)
(942)
Actifs de couverture au 31 décembre
25 114
28 953
Limitation des actifs
(11 173)
(12 441)
ACTIFS RECONNUS AU 31 DÉCEMBRE
13 941
16 512
Les actifs de couverture sont détaillés ci-après :
Répartition des actifs de couverture
31/12/2023
Actions
20 %
Obligations
25 %
Actifs garantis par des contrats d'assurance
56 %
TOTAL
100 %
Analyse géographique des avantages au personnel
(en milliers d'euros)
Europe
Caraïbes
Afrique
Hypothèses actuarielles
de 1,00 à 4,50 %
de 3,30 à 5,27 %
de 3,30 à 15,50 %
Provision pour retraite et couverture assurance maladie
5 564
29 988
2 928
Provision pour médailles du travail
705
1 470
274
Not named
Note 5.
Notes annexes au compte de résultat
Principes comptables
Le Groupe utilise le résultat brut d'exploitation comme indicateur de performance. Le résultat brut d'exploitation
correspond au chiffre d'affaires net déduction faite :
des achats consommés ;
des charges externes ;
des charges de personnel ;
des impôts et taxes.
Le Groupe utilise le résultat opérationnel courant comme principal indicateur de performance. Le résultat opérationnel
courant correspond au résultat brut d'exploitation après prise en compte :
des autres produits de l'activité ;
des amortissements et provisions nets ;
des autres produits et charges d'exploitation.
Afin de présenter au mieux la performance opérationnelle dans les pôles de métier, le résultat des sociétés mises en
équivalence est classé sur une ligne spécifique au sein du résultat opérationnel.
5.1 Chiffre d'affaires
Principes comptables
Le chiffre d'affaires des activités du Groupe est reconnu lorsque le contrôle de l'actif est transféré à l'acheteur, c'est-à-
dire au moment de la livraison du bien au client conformément aux dispositions contractuelles, et que le client est en
mesure de décider de l'utilisation de cet actif et de bénéficier de la quasi-totalité de ses avantages :
pour les produits issus de l'activité Distribution d'énergies – Retail & Marketing, à la livraison. Pour l'activité bitume, le
chiffre d'affaires est majoritairement reconnu en sortie de bac. En cas de marge administrée, le chiffre d'affaires est
retraité par le biais de la comptabilisation d'un produit à recevoir, le cas échéant, ou d'un produit constaté d'avance
afin de tenir compte de la substance des opérations ;
pour les produits issus de l'activité Distribution d'énergies – Support & Services, à la livraison et selon la durée du
contrat de prestations. Concernant la SARA, le chiffre d'affaires relatif à la vente de produits pétroliers est reconnu
en sortie de bac lorsque le produit quitte la raffinerie ou les autres dépôts ;
pour les produits issus de l'activité Production d'électricité renouvelable, lors de la livraison des MWh par les parcs
photovoltaïques. Le chiffre d'affaires enregistré par chaque parc est reconnu en fonction des quantités produites et
injectées dans le réseau de distribution au cours de la période. Il correspond à la vente de l'électricité produite et cédée
soit conformément aux différents contrats dont les prix de vente sont définis par arrêté ou dans le cadre d'appels
d'offres, soit sur le marché.
Les opérations réalisées pour compte de tiers sont exclues du chiffre d'affaires et des achats conformément aux pratiques
du secteur.
Not named
Le chiffre d'affaires net est détaillé dans le tableau ci-dessous par secteur d'activité et par zone d'implantation des sociétés
consolidées.
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Distribution
d'énergies
renouvelable
Société mère
Production
d'électricité
Total
Zone géographique
Europe
799 955
48 639
89
848 683
Caraïbes
3 284 819
3 284 819
Afrique
2 496 475
2 496 475
TOTAL
6 581 249
48 639
89
6 629 977
Métier
Carburants, combustibles, gaz liquéfiés et bitumes
5 548 978
5 548 978
Raffinage
864 282
864 282
Négoce, approvisionnement, transport et services
167 989
167 989
Électricité photovoltaïque
48 639
48 639
Autre
89
89
TOTAL
6 581 249
48 639
89
6 629 977
31/12/2022
(en milliers d'euros)
Distribution
d'énergies
renouvelable
Société mère
Production
d'électricité
Total
Zone géographique
Europe
832 609
32 558
134
865 301
Caraïbes
3 601 748
3 601 748
Afrique
2 667 679
2 667 679
TOTAL
7 102 036
32 558
134
7 134 728
Métier
Carburants, combustibles, gaz liquéfiés et bitumes
6 060 778
6 060 778
Raffinage
869 358
869 358
Négoce, approvisionnement, transport et services
171 900
171 900
Électricité photovoltaïque
32 558
32 558
Autre
134
134
TOTAL
7 102 036
32 558
134
7 134 728
5.2 Achats consommés
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Achats de matières premières, fournitures et autres approvisionnements
401 726
452 003
Variation de stocks de matières premières, fournitures et autres approvisionnements
(45 378)
925
Production stockée
23 901
(71 713)
Autres achats
37 428
31 757
Achats de marchandises
4 584 598
5 286 877
Variation de stocks de marchandises
(52 150)
(25 172)
Dotations nettes de reprises de dépréciations sur stocks de matières premières
et marchandises
(4 196)
15 703
TOTAL
4 945 929
5 690 380
Not named
5.3 Frais de personnel
Les frais de personnel du Groupe se ventilent comme suit :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Salaires et traitements
175 442
164 482
Rémunération de la Gérance
2 972
2 408
Charges sociales
75 325
70 075
TOTAL
253 739
236 965
L'effectif moyen du Groupe se ventile comme suit :
Effectif moyen des sociétés intégrées globalement par catégorie
31/12/2023
Cadres
762
Employés et ouvriers
2 831
Agents de maîtrise et techniciens
697
TOTAL
4 290
Effectif moyen des sociétés intégrées globalement
31/12/2022
Entrées
Sorties
31/12/2023
TOTAL
4 055
722
(487)
4 290
Quote-part de l'effectif moyen des sociétés intégrées proportionnellement
31/12/2023
TOTAL
12
5.4 Charges externes
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Locations et charges locatives
15 106
10 854
Honoraires
36 221
31 560
Autres services extérieurs*
437 483
360 990
TOTAL
488 810
403 404
* Comprend également des charges de loyers (cf. note 4.1.2 « Droits d'utilisation IFRS 16 ; exemptions offertes par la norme et retenues par le Groupe »).
5.5 Amortissements et provisions nets
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Immobilisations incorporelles
5 587
4 875
Immobilisations corporelles
182 404
162 812
Actifs circulants
2 111
4 639
Risques et charges d'exploitation
(648)
(4 579)
TOTAL
189 454
167 747
Not named
5.6 Autres produits et charges d'exploitation
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Subventions d'exploitation
94
23
Produits divers de gestion courante
14 348
13 502
Autres produits d'exploitation
14 442
13 525
Charges diverses de gestion courante
(8 220)
(7 198)
Autres charges d'exploitation
(8 220)
(7 198)
TOTAL
6 222
6 327
5.7 Autres produits et charges opérationnels
Principes comptables
Le Groupe distingue les produits et charges opérationnels qui sont de nature inhabituelle, non fréquente ou de manière
générale non récurrente et qui pourraient nuire à la lisibilité de la performance opérationnelle.
Ces produits et charges comprennent l'impact sur le résultat :
des acquisitions et cessions d'entreprises (écart d'acquisition négatif, frais d'acquisition stratégiques, plus ou moins-
value de cession, etc.) ;
des plus ou moins-values de cessions ou mise au rebut d'actifs corporels et incorporels ;
des autres produits et charges de nature inhabituelle et non récurrente ;
des dotations aux provisions et pertes de valeur d'actifs corporels ou incorporels de montant significatif.
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Résultat de cession d'immobilisations incorporelles et corporelles
(513)
65
Coûts liés aux acquisitions stratégiques
(6 235)
(22 375)
Autres charges et provisions
(65)
111
Dépréciation des écarts d'acquisition
(40 000)
Impact des acquisitions/cessions d'entreprises
14 163
4 063
TOTAL
7 350
(58 136)
Les coûts liés aux acquisitions stratégiques correspondent
notamment aux coûts encourus dans le cadre de
l'acquisition du groupe Photosol.
Impact des acquisitions/cessions d'entreprises :
en 2023, le Groupe a comptabilisé un produit de
14 millions d'euros à la suite de la décision favorable
émise dans le cadre de la procédure d'arbitrage initiée
suite à l'acquisition d'une activité de distribution en
Afrique de l'Est ;
en janvier 2022, la JV Rubis Terminal avait vendu la
totalité de sa participation dans ses actifs turcs (Rubis
Terminal Petrol). À la suite de cette transaction, et
conformément aux accords conclus précédemment, le
Groupe avait perçu du fonds d'investissement I Squared
Capital un complément de prix de 4 millions d'euros.
5.8 Coût de l'endettement financier net
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Revenus des équivalents de trésorerie
15 718
11 869
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
151
(1)
Intérêts sur emprunts et autres dettes financières
(87 858)
(42 363)
TOTAL
(71 989)
(30 495)
Not named
5.9 Autres produits et charges financiers
Principes comptables
Les opérations libellées en monnaies étrangères sont converties par la filiale dans sa monnaie fonctionnelle au cours du
jour de la transaction. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis au taux de change
en vigueur à la date de clôture de chaque arrêté comptable. Les écarts de change correspondants sont enregistrés au
compte de résultat dans la rubrique « Autres produits et charges financiers ».
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Résultat de change
(105 365)
(84 105)
Autres produits et charges financiers nets
(29 044)
3 989
TOTAL
(134 409)
(80 116)
Les pertes de change proviennent essentiellement des activités basées au Kenya et au Nigéria.
Les autres produits et charges financiers nets incluent une charge de 19 millions d'euros au titre de la contrepartie en résultat
des réévaluations constatées dans le cadre de l'hyperinflation à Haïti et au Suriname. L'impact de ces réévaluations sur le
résultat net n'est pas matériel.
5.10 Impôts sur le résultat
5.10.1
CHARGE D'IMPÔT SUR LES RÉSULTATS DES SOCIÉTÉS FRANÇAISES INTÉGRÉES
FISCALEMENT
Impôts courants
La charge d'impôt courant est égale aux montants d'impôt
sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre
de la période, en fonction des règles et des taux d'imposition
en vigueur en France.
Le taux de base de l'impôt en France est de 25 %.
La loi sur le financement de la Sécurité sociale n° 99-1140
du 29 décembre 1999 a instauré un complément d'imposition
égale à 3,3 % de l'impôt de base dû ; pour les sociétés
françaises, le taux légal d'imposition se trouve ainsi majoré
de 0,83 %. En conséquence, le résultat de l'intégration
fiscale française en 2023 est taxé au taux de 25,83 %.
Impôts différés
La charge d'impôts différés est déterminée selon la
méthode décrite en note 4.6. Le taux d'impôt sur les sociétés
retenu pour toutes les entreprises françaises est de 25,83 %.
Les normes IFRS prévoient que les impôts différés doivent
être évalués en utilisant le taux d'impôt en vigueur au
moment de leur probable date de retournement.
Not named
5.10.2
RÉCONCILIATION ENTRE L'IMPÔT THÉORIQUE CALCULÉ AVEC LE TAUX D'IMPÔT EN VIGUEUR
EN FRANCE ET LA CHARGE D'IMPÔT RÉELLE
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Résultat
Impôt
Taux
Résultat au taux normal
409 943
(105 887)
25,83 %
Effet géographique
58 378
- 14,2 %
Impôt de distribution (quote-part F&C, RAS)
(6 365)
1,6 %
Crédits d'impôts
1 442
- 0,4 %
Autres différences permanentes
326
- 0,1 %
Redressements et risques fiscaux/remboursements reçus
(841)
0,2 %
Effet des changements de taux
426
- 0,1 %
Hyperinflation
(2 054)
0,5 %
Divers autres
(3 285)
0,8 %
Résultat avant impôts et quote-part de résultat des coentreprises
409 943
(57 860)
14,11 %
Quote-part de résultat des coentreprises
14 930
Résultat avant impôts
424 873
(57 860)
13,62 %
5.10.3
RÉFORME DE LA FISCALITÉ INTERNATIONALE
La réforme de la fiscalité internationale arrêtée par l'OCDE
fin 2021, dite Pilier 2, visant à établir un taux d'imposition
minimal de 15 %, a été adoptée par la France dans le cadre
de la loi de finances pour 2024 votée avant le 31 décembre
2023. Elle entrera en application en France pour tout
exercice ouvert à compter du 1er janvier 2024.
En raison de son chiffre d'affaires, le groupe Rubis entre dans
le champ d'application de cette réforme dès le 1er janvier
2024. Dans ce cadre, la société Rubis SCA est l'Entité Mère
Ultime (EMU) et pourrait être redevable, le cas échéant, d'un
impôt complémentaire au titre de ses filiales faiblement
imposées.
L'International Accounting Standards Board (IASB) a publié
en mai 2023 des amendements à la norme IAS 12 « Impôt
sur le résultat » prévoyant une exonération obligatoire
temporaire à la comptabilisation des impôts différés
associés à cette imposition complémentaire (Top-Up Tax)
dans les états financiers ainsi que la mise en place
d'informations spécifiques à inclure dans les annexes aux
états financiers.
Le Groupe a appliqué, dans ses états financiers au titre de
l'exercice clos le 31 décembre 2023, l'exception de non-
comptabilisation d'impôts différés liés à Pilier 2 telle que
prévue par les amendements à IAS 12 « Impôts sur le
résultat ».
Le Groupe a, par ailleurs, procédé à l'analyse des textes
applicables et n'anticipe pas de charge d'impôt
complémentaire en raison de cette réforme dans la plupart
de ses pays d'implantation, le taux effectif d'imposition y
étant supérieur à 15 %. Une attention particulière est portée
aux filiales localisées à la Barbade et à Dubaï où la fiscalité
est faible et où un impôt complémentaire pourrait être dû
pour atteindre le seuil de 15 %. Sur la base des données
comptables de l'exercice 2023 et sans procéder aux
ajustements GloBE requis par Pilier 2, l'application de la règle
d'imposition minimale aurait conduit à une hausse duTaux
Effectif d'Imposition de l'ordre de 5 %.
5.11 Résultat par action
Principes comptables
Le résultat net de base par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe par le nombre moyen pondéré
d'actions en circulation au cours de l'exercice.
Le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est calculé sur la base des différentes évolutions du capital social au
cours de la période, multipliées par un facteur de pondération en fonction du temps, et corrigées, le cas échéant, des
détentions par le Groupe de ses propres actions.
Le résultat net dilué par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe par le nombre moyen pondéré
d'actions ordinaires en circulation, majoré de l'impact maximal de la conversion de tous les instruments dilutifs. Le nombre
d'actions dont l'émission est conditionnelle à la date de clôture incluses dans le calcul du résultat dilué par action, est
basé sur le nombre d'actions (i) qui seraient à émettre si la date de clôture de la période était la fin de la période
d'éventualité et (ii) qui ont un effet dilutif.
Dans les deux cas, les actions prises en considération pour le calcul du nombre moyen pondéré d'actions en circulation
au cours de l'exercice sont celles qui donnent un droit illimité aux bénéfices.
Not named
5.12 Dividendes
5.12.1
DIVIDENDES VOTÉS
Rubis a toujours mené une politique active de distribution de dividendes en faveur de ses actionnaires, comme le démontre
le taux de distribution par rapport au bénéfice qui a représenté, pour les cinq dernières années, en moyenne 64 % des
résultats nets part du Groupe.
Date de distribution
Exercice
concer
Nombre
d'actions
concernées
Dividende net
(en euros)
Total des sommes
distribué nettes distribuées
(en euros)
AGM 07/06/2012
2011
30 431 861
1,67
50 821 208
AGM 07/06/2013
2012
33 326 488
1,84
61 320 738
AGM 05/06/2014
2013
37 516 780
1,95
73 157 721
AGM 05/06/2015
2014
38 889 996
2,05
79 724 492
AGM 09/06/2016
2015
43 324 068
2,42
104 844 245
AGM 08/06/2017
2016
45 605 599
2,68
122 223 005
AGO 07/06/2018
2017
95 050 942
1,50
142 574 358
AGM 11/06/2019
2018
97 185 200
1,59
154 522 276
AGO 11/06/2020
2019
100 348 772
1,75
175 607 076
AGM 10/06/2021
2020
100 955 418
1,80
181 715 083
AGM 09/06/2022
2021
102 720 955
1,86
191 060 498
AGM 08/06/2023
2022
102 876 685
1,92
197 523 235
Pour rappel, la valeur nominale de chaque action a été divisée par deux en 2017.
Sont présentés ci-dessous les résultats et actions ayant servi au calcul des résultats de base et dilué par action.
Résultat par action
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Résultat net consolidé part du Groupe
353 694
262 896
Effet résultat des stock-options
193
Résultat net consolidé après prise en compte de l'effet résultat des stock-options
353 694
263 089
Nombre d'actions à l'ouverture
102 953 566
102 538 186
PEE
146 949
106 236
Actions de préférence
237 567
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation
103 100 515
102 881 989
Actions gratuites (de performance et de préférence)
406 581
121 852
Nombre moyen pondéré dilué d'actions
103 507 096
103 003 841
RÉSULTAT NON DILUÉ PAR ACTION (en euros)
3,43
2,56
RÉSULTAT DILUÉ PAR ACTION (en euros)
3,42
2,55
5.12.2
DIVIDENDE STATUTAIRE
En l'absence de performance boursière globale positive de l'action Rubis en 2023, telle que définie par l'article 56 des statuts,
le dividende des associés commandités est nul au titre de l'exercice 2023.
Not named
Note 6.
Information sectorielle résumée
Principes comptables
Conformément à la norme IFRS 8, les secteurs opérationnels sont ceux examinés par les principaux décideurs opérationnels
du Groupe (les Gérants). Cette analyse des secteurs est fondée sur les systèmes internes d'organisation et la structure
de gestion du Groupe.
Dans le cadre de sa stratégie de diversification, le Groupe a créé une branche dédiée Rubis Renouvelables. Le Groupe
est désormais géré selon deux secteurs d'activité : la Production d'électricité renouvelable et la Distribution d'énergies.
Les activités de Retail & Marketing et de Support & Services ont été regroupées dans une seule branche nommée
Distribution d'énergies reflétant le niveau auquel est désormais évaluée la performance de cette activité par les principaux
décideurs opérationnels du Groupe (les Gérants).
Cette nouvelle organisation stratégique et managériale a conduit à distinguer les deux segments suivants qui sont
cohérents avec le mode de gestion actuel du Groupe et les informations revues par les principaux décideurs opérationnels :
le segment Distribution d'énergies qui intègre la distribution de carburants, de fiouls, de lubrifiants, de gaz liquéfiés
et de bitumes ainsi que la logistique, qui regroupe le négoce-approvisionnement, l'activité de raffinage et le transport
maritime ;
le segment Production d'électricité renouvelable, spécialisé dans la production d'électricité photovoltaïque.
Ce changement a été pris en compte à compter du 1er janvier 2023 et toute l'information sectorielle de la période
comparative a été retraitée pour refléter cette nouvelle présentation.
Par ailleurs, le Groupe a déterminé trois zones géographiques :
l'Europe ;
l'Afrique ;
les Caraïbes.
6.1 Information par secteur d'activité
6.1.1
ÉLÉMENTS DU COMPTE DE RÉSULTAT PAR SECTEUR D'ACTIVI
Le tableau suivant présente, pour chaque secteur d'activité, des informations sur les produits des activités ordinaires et les
résultats 2023 et 2022. Chacune des colonnes du tableau ci-dessous reprend les chiffres propres de chaque secteur compris
comme une entité indépendante ; la colonne « Éliminations » regroupe la suppression des opérations et comptes entre les
différents secteurs.
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Distribution
d'énergies
Production
d'électricité
renouvelable
Réconciliation
TOTAL
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Éliminations
Chiffre d'affaires
6 581 249
48 639
89
6 629 977
Chiffre d'affaires inter-secteurs
330
4 867
(5 197)
Chiffre d'affaires
6 581 579
48 639
4 956
(5 197)
6 629 977
Résultat brut d'exploitation
796 898
29 360
(28 405)
797 853
Résultat opérationnel courant
647 132
3 719
(29 490)
621 361
Quote-part de résultat
des coentreprises
1 989
(311)
13 252
14 930
Résultat opérationnel
après quote-part de résultat
des coentreprises
662 965
(3 085)
13 252
(29 491)
643 641
Coût de l'endettement financier
(72 653)
(20 046)
7 051
13 659
(71 989)
Charge d'impôt
(61 735)
4 448
(573)
(57 860)
RÉSULTAT NET TOTAL
386 523
(23 405)
13 252
(9 357)
367013
Not named
31/12/2022
(en milliers d'euros)
Distribution
d'énergies
Production
d'électricité
renouvelable
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Éliminations
Chiffre d'affaires
7 102 036
32 558
134
7 134 728
Chiffre d'affaires inter-secteurs
44
12 325
(12 369)
Chiffre d'affaires
7 102 080
32 558
12 459
(12 369)
7 134 728
Résultat brut d'exploitation
680 316
17 713
(28 535)
669 494
Résultat opérationnel courant
539 954
(853)
(30 087)
509 014
Quote-part de résultat des
coentreprises
1 145
(69)
4 656
5 732
Résultat opérationnel après quote-
part de résultat des coentreprises
501 221
(23 397)
4 656
(25 870)
456 610
Coût de l'endettement financier
(25 349)
(7 694)
879
1 669
(30 495)
Charge d'impôt
(69 516)
2 826
2 828
(63 862)
RÉSULTAT NET TOTAL
314 016
(26 261)
4 656
(20 508)
271 903
6.1.2
ÉLÉMENTS DU BILAN PAR SECTEUR D'ACTIVI
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Distribution
d'énergies
Production
d'électricité
renouvelable
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Éliminations
Actifs immobilisés
2 765 035
1 075 376
25 457
3 865 868
Titres de participation
23 739
268
1 434 530
(1 416 655)
41 882
Participations dans les coentreprises
21 519
(378)
289 530
310 671
Actifs d'impôt différé
18 598
10 172
28 770
Actifs sectoriels
1 435 487
67 790
626 584
(30 315)
2 099 546
Actif total
4 264 378
1 153 228
289 530
2 086 571
(1 446 970)
6 346 737
Capitaux propres consolidés
1 581 397
442 944
289 530
1 865 725
(1 416 651)
2 762 945
Dettes financières
1 605 862
580 968
1 521
2 188 351
Passifs d'impôt différé
(18 278)
25 437
76 500
83 659
Passifs sectoriels
1 095 397
103 879
142 825
(30 319)
1 311 782
Passif total
4 264 378
1 153 228
289 530
2 086 571
(1 446 970)
6 346 737
Emprunts et dettes financières
(hors obligations locatives)
1 422 379
525 693
1 521
1 949 593
Trésorerie et équivalents de trésorerie
332 209
18 946
238 530
589 685
Dette financière nette
1 090 170
506 747
(237 009)
1 359 908
Investissements
205 861
77 150
329
283 340
Not named
31/12/2022
(en milliers d'euros)
Distribution
d'énergies
Production
d'électricité
renouvelable
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Éliminations
Actifs immobilisés
2 790 658
1 017 295
25 918
3 833 871
Titres de participation
24 175
250
1 455 537
(1 416 655)
63 307
Participations dans les coentreprises
17 525
(68)
287 670
305 127
Actifs d'impôt différé
13 037
5 874
18 911
Actifs sectoriels
1 566 794
77 337
607 872
(3 178)
2 248 825
Actif total
4 412 189
1 100 688
287 670
2 089 327
(1 419 833)
6 470 041
Capitaux propres consolidés
1 577 578
487 809
287 670
1 923 884
(1 416 651)
2 860 290
Dettes financières
1 802 311
511 869
1 577
2 315 757
Passifs d'impôt différé
1 138
30 150
61 192
92 480
Passifs sectoriels
1 031 162
70 860
102 674
(3 182)
1 201 514
Passif total
4 412 189
1 100 688
287 670
2 089 327
(1 419 833)
6 470 041
Emprunts et dettes financières
(hors obligations locatives)
1 629 201
460 330
1 577
2 091 108
Trésorerie et équivalents de trésorerie
559 364
44 430
201 113
804 907
Dette financière nette
1 069 837
415 900
(199 536)
1 286 201
Investissements
214 531
43 569
316
258 416
6.2 Information par zone géographique (après élimination des opérations
entre secteurs)
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Europe
Caraïbes
Afrique
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Chiffre d'affaires
848 594
3 284 819
2 496 475
89
6 629 977
Résultat brut d'exploitation
129 003
375 059
322 196
(28 405)
797 853
Résultat opérationnel courant
63 613
299 618
287 619
(29 489)
621 361
Résultat opérationnel après quote-part
de résultat des coentreprises
59 939
298 586
301 355
13 252
(29 491)
643 641
Investissements
115 001
100 764
67 246
329
283 340
31/12/2022
(en milliers d'euros)
Europe
Caraïbes
Afrique
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Chiffre d'affaires
865 167
3 502 682
2 766 745
134
7 134 728
Résultat brut d'exploitation
113 238
284 725
300 066
(28 535)
669 494
Résultat opérationnel courant
57 003
219 898
262 200
(30 087)
509 014
Résultat opérationnel après quote-part
de résultat des coentreprises
35 362
179 620
262 841
4 656
(25 869)
456 610
Investissements
77 598
89 197
91 305
316
258 416
Au 31 décembre 2023, le chiffre d'affaires réalisé en France (y compris l'Outre-mer) s'élève à 2 192 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires réalisé au Kenya s'élève à 886 millions d'euros au 31 décembre 2023.
Not named
31/12/2023
(en milliers d'euros)
Europe
Caraïbes
Afrique
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Actifs immobilisés
1 740 980
1 045 611
1 053 821
25 456
3 865 868
Titres de participation
34 769
6 831
257
25
41 882
Participations dans les coentreprises
17 823
3 318
289 530
310 671
Actifs d'impôt différé
11 241
6 035
11 494
28 770
Actifs sectoriels
289 982
807 218
742 098
260 248
2 099 546
ACTIF TOTAL
2 094 795
1 865 695
1 810 988
289 530
285 729
6 346 737
31/12/2022
(en milliers d'euros)
Europe
Caraïbes
Afrique
Réconciliation
Total
Rubis
Terminal
(JV)
Société
mère
Actifs immobilisés
1 667 990
1 015 161
1 124 802
25 918
3 833 871
Titres de participation
56 176
6 833
273
25
63 307
Participations dans les coentreprises
17 457
287 670
305 127
Actifs d'impôt différé
6 854
5 375
6 682
18 911
Actifs sectoriels
281 286
795 602
956 080
215 857
2 248 825
ACTIF TOTAL
2 029 763
1 822 971
2 087 837
287 670
241 800
6 470 041
Au 31 décembre 2023, les actifs non courants détenus en France (y compris l'Outre-mer) s'élèvent à 1 826 millions d'euros.
Les actifs non courants détenus au Kenya s'élèvent à 337 millions d'euros.
Note 7.
Intérêts ne conférant pas le contrôle
Au 31 décembre 2023, les principaux intérêts minoritaires sont calculés sur les entités ou sous-groupes suivants :
SARA
Le Groupe consolide selon la méthode de l'intégration globale l'entité SARA avec un taux de détention de 71 % ; les intérêts
minoritaires à hauteur de 29 % correspondent au groupe Sol Petroleum Antilles SAS.
ENTITÉS EASIGAS
Les entités Easigas sont consolidées par le Groupe selon la méthode de l'intégration globale avec un taux de détention
Groupe de 55 %.
ENTITÉS PHOTOSOL
Depuis le 1er avril 2022, le Groupe consolide selon la méthode de l'intégration globale les entités Photosol (France) dont
certaines sont détenues à moins de 100 % (cf. périmètre de consolidation en note 12).
Not named
7.1 Informations financières résumées – filiale avec intérêts ne conférant
pas le contrôleώ: SARA
Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Actifs immobilisés
224 580
224 999
Dette financière nette (trésorerie – dettes)
(70 226)
(126 154)
Passifs courants (y compris emprunts à moins d'un an et concours bancaires courants)
244 244
259 075
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Chiffre d'affaires net
1 260 170
1 345 675
Résultat net total
21 299
17 475
part du Groupe
14 428
12 169
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
6 871
5 306
Autres éléments du résultat global
571
7 064
part du Groupe
405
5 015
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
166
2 049
Résultat global de la période
21 870
24 539
part du Groupe
14 833
17 184
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
7 037
7 355
Dividendes payés aux intérêts ne conférant pas le contrôle
6 825
6 825
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
110 693
(9 254)
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
(23 552)
(24 496)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
(118 994)
39 704
Variation de la trésorerie
(31 853)
5 954
7.2 Informations financières résumées – filiale avec intérêts ne conférant
pas le contrôleώ: EasigasώSA et ses filiales
Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Actifs immobilisés
92 455
80 706
Dette financière nette (trésorerie – dettes)
4 363
2 215
Passifs courants (y compris emprunts à moins d'un an et concours bancaires courants)
18 810
15 123
Not named
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Chiffre d'affaires net
170 744
186 730
Résultat net total
15 834
14 712
part du Groupe
8 503
8 016
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
7 331
6 696
Autres éléments du résultat global
part du Groupe
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
Résultat global de la période
15 834
14 712
part du Groupe
8 503
8 016
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
7 331
6 696
Dividendes payés aux intérêts ne conférant pas le contrôle
5 883
3 347
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
24 968
18 133
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
(10 273)
(12 548)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
(14 116)
(6 228)
Incidence de la variation des taux de change
1 570
(158)
Variation de la trésorerie
2 149
(801)
7.3 Informations financières résumées – filiale avec intérêts ne conférant
pas le contrôleώ: Photosol (France) et ses filiales
Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Actifs immobilisés
476 873
406 275
Dette financière nette (trésorerie – dettes)
(507 843)
(417 213)
Passifs courants (y compris emprunts à moins d'un an et concours bancaires courants)
136 836
106 545
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
(9 mois)
Chiffre d'affaires net
48 639
32 558
Résultat net total
(20 806)
(25 860)
part du Groupe
(16 093)
(20 444)
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
(4 713)
(5 416)
Autres éléments du résultat global
(13 018)
25 411
part du Groupe
(10 031)
16 945
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
(2 987)
8 466
Résultat global de la période
(33 824)
(449)
part du Groupe
(26 124)
(3 499)
attribuable aux intérêts ne conférant pas le contrôle
(7 700)
3 050
Dividendes payés aux intérêts ne conférant pas le contrôle
1
1
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
24 773
24 928
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
(87 811)
(44 105)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
37 770
(3 378)
Variation de la trésorerie
(25 267)
(22 555)
Not named
Note 8.
Participations dans les entreprises communes
Les participations du Groupe dans des entreprises communes ne sont pas matérielles au 31 décembre 2023.
Note 9.
Participations dans les coentreprises
Principes comptables
Ces participations, consolidées selon la méthode de la mise en équivalence, regroupent les coentreprises et les sociétés
sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable. Elles sont initialement enregistrées au coût d'acquisition,
comprenant le cas échéant le goodwill dégagé. Leur valeur comptable est, par la suite, augmentée ou diminuée pour
prendre en compte la part du Groupe dans les bénéfices ou les pertes, réalisés après la date d'acquisition. Lorsque les
pertes sont supérieures à la valeur de l'investissement net du Groupe dans une société mise en équivalence, ces pertes
ne sont pas reconnues, à moins que le Groupe n'ait contracté un engagement de recapitalisation ou de mise de fonds
vis-à-vis de cette société.
S'il existe un indice de perte de valeur, la valeur recouvrable est testée selon les modalités décrites dans la note 4.2. Les
pertes de valeur résultant de ces tests de dépréciation sont comptabilisées en diminution de la valeur comptable des
participations correspondantes.
Le Groupe qualifie trois partenariats (RubisTerminal, Companhia Logistica de Combustiveis (CLC) et Soida) de coentreprises
au sens d'IFRS 11. Au 31 décembre 2023, la participation du Groupe dans Rubis Terminal s'élève à 289,5 millions d'euros. Les
participations dans CLC et Soida s'élèvent respectivement à 18,2 millions d'euros et à 3,3 millions d'euros. Seules les données
relatives à Rubis Terminal sont jugées matérielles et détaillées ci-après.
Les montants présentés ci-après sont préparés comme si Rubis Terminal était consolidé par intégration globale.
INFORMATIONS FINANCIÈRES RÉSUMÉES – COENTREPRISE RUBIS TERMINAL
État de la situation financière des coentreprises
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Actifs courants
265 987
198 145
Actifs non courants
1 431 122
1 445 205
TOTAL ACTIF
1 697 109
1 643 350
Passifs courants
188 068
136 114
Passifs non courants
953 428
955 377
Intérêts minoritaires
29 780
29 392
TOTAL PASSIF
1 171 276
1 120 883
Les actifs courants et passifs des coentreprises incluent en particulier les montants suivants :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Trésorerie et équivalents de trésorerie
136 953
66 978
Passifs financiers courants (hors dettes fournisseurs et provisions)
47 092
30 232
Passifs financiers non courants (hors provisions)
862 524
867 956
Not named
Les éléments du compte de résultat sont les suivants :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Chiffre d'affaires net
242 993
462 434
Résultat net total, part du Groupe (avant charge IFRS 2)
23 754
8 124
Résultat net total, part du Groupe (quote-part intégrée)
13 252
4 656
Autres éléments du résultat global (quote-part intégrée)
(7 523)
11 125
RÉSULTAT GLOBAL DE LA PÉRIODE (QUOTE-PART INTÉGRÉE)
5 729
15 781
Le résultat net de la période présenté ci-dessus comprend notamment les éléments suivants :
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Dotation aux amortissements
(68 508)
(67 153)
Produits et charges d'intérêts
(36 978)
(49 096)
Impôt sur les bénéfices
(8 442)
74
Au titre de la période, le Groupe a reçu des dividendes à hauteur de 4,6 millions d'euros.
Note 10. Autres informations
10.1 Engagements financiers
ENGAGEMENTS DONNÉS ET REÇUS
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Dettes garanties
398 392
701 942
Engagements donnés
641 118
680 087
Avals et cautions
510 378
631 264
Autres engagements donnés
130 740
48 823
Engagements reçus
483 290
568 994
Lignes de crédit confirmées
442 157
530 959
Avals et cautions
26 233
30 585
Autres
14 900
7 450
Les avals et cautions donnés concernent essentiellement :
des garanties bancaires accordées sur les emprunts
souscrits par les filiales du Groupe ;
des garanties demandées par des fournisseurs de
produits pétroliers ;
des garanties accordées aux autorités douanières ;
des garanties environnementales.
Les avals et cautions reçus concernent essentiellement des
garanties obtenues de clients implantés dans la zone
Caraïbes.
Au 31 décembre 2023, le Groupe a mis en place des contrats
de protection de taux (cap et floor) à hauteur de 951 millions
d'euros sur un total de 1 321 millions d'euros d'endettement
à taux variable représentant 72 % de ce montant.
Dans le cadre de ses opérations d'acquisitions et de
cessions de filiales, le Groupe est amené à accorder ou à
recevoir des garanties de passif qui ne présentent aucune
spécificité quant à leur durée ou à leur montant.
Not named
10.2 Obligations contractuelles et engagements commerciaux
Obligations contractuelles au 31/12/2023
(en milliers d'euros)
Paiements dus par période
Total
À moins
de 1 an
Entre 1
et 5 ans
À plus
de 5 ans
Emprunts auprès des établissements de crédit
1 547 047
421 522
857 991
267 534
Lettres de crédit
50 764
50 764
Autres obligations à long terme
23 556
3 395
20 161
TOTAL
1 621 367
475 681
878 152
267 534
Les engagements commerciaux pris ou reçus par le Groupe ne sont pas significatifs.
10.3 Transactions avec les parties liées
RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS
La rémunération fixe de la Gérance relève de l'article 54 des
statuts. Elle s'élève, pour la période, à 2 883 milliers d'euros
et comprend aussi bien la rémunération due au titre de la
Gérance de la société mère (2 484 milliers d'euros pour
laquelle les charges sociales correspondantes sont
entièrement supportées par les Gérants) que celle due au
titre des fonctions de Direction dans les filiales (soit
399 milliers d'euros bruts).
Les Assemblées des actionnaires et commandités du 8 juin
2023 (10e résolution) ont approuvé la politique de
rémunération de la Gérance pour l'exercice 2023. Celle-ci
comprenait une part variable annuelle dont les modalités
sont décrites au chapitre 5 du Document d'enregistrement
universel 2022. La rémunération variable annuelle de la
Gérance au titre de l'exercice 2023 a fait l'objet d'une
provision à hauteur de 488 milliers d'euros.
Le montant de la rémunération revenant aux membres du
Conseil de Surveillance de la société mère est de 285 milliers
d'euros pour l'exercice 2023.
10.4 Risque climatique
Les principaux risques du Groupe relatifs au changement
climatique proviennent à la fois d'un risque physique et d'un
risque de transition.
Le risque physique porte sur la survenance d'événements
extrêmes, dont l'intensité a tendance à augmenter, et qui
pourraient, d'une part, porter atteinte à l'intégrité des sites
et, d'autre part, entraîner la perturbation des opérations des
filiales concernées et donc des pertes d'exploitation. Le
Groupe observe que les incidences financières des
dégradations directement liées à des événements
climatiques extrêmes, tels que les derniers cyclones
intervenus dans les Caraïbes, ont modérément affecté les
résultats. La diversification géographique et l'élargissement
du périmètre du Groupe ainsi que le caractère non matériel
individuellement de ses sites limitent fortement l'exposition
aux aléas climatiques susceptibles d'intervenir sur une zone.
La nouvelle activité Production d'électricité photovoltaïque
intégrée dans le Groupe depuis avril 2022 est à ce jour
concentrée en France et ainsi moins exposée à des
événements climatiques extrêmes.
Rubis est également exposé aux enjeux de son secteur en
matière de transition énergétique. L'évolution parfois rapide
de l'environnement réglementaire et des politiques vers une
économie bas carbone pourrait imposer une réduction
significative des émissions de CO2 et rendre d'autres
énergies moins carbonées plus compétitives à terme.
L'impact à court terme du risque climatique est considéré
comme faible à modéré selon les produits et les zones
concernés et non matériel à date sur les états financiers
consolidés du Groupe. À travers l'acquisition d'une activité
de production d'électricité renouvelable, le Groupe vise à
réduire son exposition à ce type de risques.
Ces risques sont gérés par le Comité stratégique Climat &
RSE Groupe en lien avec les différentes filiales et les
directions fonctionnelles, avec l'appui de consultants
spécialisés.
Le Groupe a pris en considération les impacts des potentiels
enjeux climatiques et les conséquences de son ambition
2030 tels qu'identifiés à ce jour dans le cadre de l'arrêté des
comptes au 31 décembre 2023. En particulier, le Groupe a :
considéré les effets à court terme des engagements pris
dans la détermination de la valeur recouvrable des écarts
d'acquisition (cf. note 4.2) ;
considéré des données externes de marché dans la
détermination du taux de croissance à long terme pris en
compte dans la détermination de la valeur recouvrable
des écarts d'acquisition ;
considéré les risques climatiques dans l'évaluation des
autres provisions (cf. note 4.11).
À ce jour, le Groupe n'a identifié aucun indice de perte de
valeur sur ses actifs immobilisés et l'impact lié aux enjeux
climatiques n'est pas significatif dans les états financiers
du Groupe au 31 décembre 2023.
Not named
10.5 Honoraires des Commissaires aux comptes
Les honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux comptabilisés au titre des exercices 2023
et 2022 se détaillent comme suit :
(en milliers d'euros)
2023
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG
Montant HT
%
Montant HT
%
2022
2023
2022
2023
2022
2023
2022
Certification des comptes
Commissariat aux comptes,
certification, examen des comptes
individuels et consolidés :
émetteur
434
465
22 %
24 %
529
525
43 %
38 %
filiales intégrées globalement
1 266
1 254
65 %
65 %
623
766
51 %
56 %
Sous-total
1 700
1 719
87 %
88 %
1 152
1 291
93 %
94 %
Services autres que la
certification des comptes
émetteur
95
57
5 %
3 %
filiales intégrées globalement
149
167
8 %
9 %
81
76
7 %
6 %
Sous-total
244
224
13 %
12 %
81
76
7 %
6 %
TOTAL
1 944
1 943
100 %
100 %
1 233
1 367
100 %
100 %
Les services autres que la certification des comptes correspondent principalement à la délivrance d'attestations (covenants
financiers, RSE, etc.).
Note 11. Événements postérieurs à la clôture
Il n'existe pas d'événements post-clôture de nature à avoir une incidence significative sur les comptes consolidés au
31 décembre 2023.
Not named
Note 12. Liste des sociétés consolidées au 31ώdécembre 2023
Les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2023 regroupent les états financiers de Rubis SCA et des
filiales listées dans le tableau ci-dessous.
Nom
Siège social
31/12/2023
/Pays
% contrôle
31/12/2022
% contrôle
31/12/2023
% d'intérêt
31/12/2022
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Rubis SCA
Siren : 784 393 530
46, rue Boissière
75116 Paris
Mère
Mère
Mère
Mère
Rubis Patrimoine
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Coparef
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Renouvelables
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis HyDev
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
RT Invest
France
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
JV (MEE)
Rubis Terminal Infra
France
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
JV (MEE)
Rubis Énergie
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogaz France
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sicogaz
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sigalnor
France
65,00 %
65,00 %
65,00 %
65,00 %
IG
Starogaz
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Norgal
France
20,94 %
20,94 %
20,94 %
20,94 %
JO
Frangaz
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vito Corse
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
RD3A
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Restauration
et Services
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogaz Switzerland AG
Suisse
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energia
Portugal SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sodigas Seixal
Sociedade de
Distribuição de Gás SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sodigas Açores SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sodigas Braga
Sociedade de
Distribuição de Gás, SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Spelta – Produtos
Petrolíferos SA
Portugal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Companhia Logistica
de Combustiveis SA
Portugal
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
JV (MEE)
Electropalma
Portugal
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogas España SA
Espagne
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Fuel Supplies Channel
Islands Ltd (FSCI)
Îles anglo-
normandes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
La Collette Terminal Ltd
Îles anglo-
normandes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
St Sampson
Terminal Ltd
Îles anglo-
normandes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogaz Maroc
Maroc
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Lasfargaz
Maroc
82,89 %
82,89 %
82,89 %
82,89 %
IG
Not named
Nom
Siège social
/Pays
31/12/2023
% contrôle
31/12/2022
% contrôle
31/12/2023
% d'intérêt
31/12/2022
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Kelsey Gas Ltd
République
de Maurice
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogaz Madagascar
Madagascar
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Eccleston Co Ltd
République
de Maurice
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Vitogaz Comores
Union des Comores
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Gazel
Madagascar
49,00 %
49,00 %
49,00 %
49,00 %
IG
Rubis Antilles Guyane
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Stocabu
France
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
JO
Société Industrielle
de Gaz et de Lubrifiants
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Société anonyme
de la Raffinerie
des Antilles (SARA)
France
71,00 %
71,00 %
71,00 %
71,00 %
IG
Société Antillaise
des Pétroles Rubis
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Guyane Française
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Caraïbes
Françaises
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Saint-Barthélemy
France
100,00 %
100,00 %
IG
Société Réunionnaise
de Produits Pétroliers
(SRPP)
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Société d'Importation
et de distribution
de Gaz Liquéfiés dans
l'Océan Indien (Sigloi)
France
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy
Bermuda Ltd
Bermudes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Sinders Ltd
Bermudes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Bermuda Gas &
Utility Company Ltd
Bermudes
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Eastern
Caribbean SRL
Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Caribbean
Holdings Inc.
Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Renewstable Barbados
Barbade
51,00 %
51,00 %
51,00 %
51,00 %
IG
Rubis West Indies Ltd
Royaume-Uni
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Guyana Inc.
Guyana
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Bahamas Ltd
Bahamas
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Cayman
Islands Ltd
Îles Caïmans
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Turks &
Caicos Ltd
Îles Turques-
et-Caïques
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy
Jamaica Ltd
Jamaïque
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Easigas (Pty) Ltd
Afrique du Sud
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
IG
Easigas Botswana
(Pty) Ltd
Botswana
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
IG
Easigas Swaziland
(Pty) Ltd
Swaziland
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
IG
Easigas Lesotho
(Pty) Ltd
Lesotho
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
IG
Rubis Asphalt
South Africa
Afrique du Sud
74,00 %
74,00 %
74,00 %
74,00 %
IG
Not named
Nom
Siège social
/Pays
31/12/2023
% contrôle
31/12/2022
% contrôle
31/12/2023
% d'intérêt
31/12/2022
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Rubis Asphalt Togo
Togo
100,00 %
100,00 %
IG
Ringardas Nigeria Ltd
Nigéria
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
European Railroad
Established Services SA
(Eres Sénégal)
Sénégal
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
European Railroad
Established Services
Togo SA (Eres Togo)
Togo
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Eres Cameroun
Cameroun
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Eres Liberia Inc.
République
du Libéria
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Eres Gabon
Gabon
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
REC Bitumen SRL
Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Bahama Blue
Shipping Company
Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Morbihan Shipping
Corporation
Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Bitu River Shipping
Corp.
Panama
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Demerara Shipping
Corporation
Barbade
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Pickett Shipping
Corp.
République
de Panama
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Blue Round
Shipping Corp.
République
de Panama
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Biskra Shipping SA
République
de Panama
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Atlantic Rainbow
Shipping Company SA
République
de Panama
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
St James LG
Barbade
100,00 %
100,00 %
IG
Kensington LG
Barbade
100,00 %
100,00 %
IG
Woodbar Co Ltd
République
de Maurice
85,00 %
85,00 %
85,00 %
85,00 %
IG
Rubis Énergie Djibouti
République
de Djibouti
85,00 %
85,00 %
85,00 %
85,00 %
IG
Distributeurs
Nationaux SA (Dinasa)
Haïti
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Chevron Haiti Inc.
Îles Vierges
britanniques
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Société de Distribution
de Gaz SA (Sodigaz)
Haïti
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Terminal Gazier
de Varreux SA
Haïti
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
JO
RBF Marketing Ltd
Jamaïque
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Galana Distribution
Pétrolière Company Ltd
République
de Maurice
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Galana Distribution
Pétrolière SA
Madagascar
90,00 %
90,00 %
90,00 %
90,00 %
IG
Galana Raffinerie
Terminal Company Ltd
République
de Maurice
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Galana Raffinerie
et Terminal SA
Madagascar
90,00 %
90,00 %
90,00 %
90,00 %
IG
Plateforme Terminal
Pétrolier SA
Madagascar
80,00 %
80,00 %
80,00 %
80,00 %
IG
Not named
Nom
Siège social
/Pays
31/12/2023
% contrôle
31/12/2022
% contrôle
31/12/2023
% d'intérêt
31/12/2022
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Rubis Middle East
Supply DMCC
Émirats
Arabes Unis
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Asphalt Middle
East DMCC (RAME)
Émirats
Arabes Unis
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Maritec Tanker
Management Private Ltd
Inde
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Gulf Energy
Holdings Ltd
Kenya
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy Kenya Plc
Kenya
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Kobil Petroleum Ltd
États-Unis
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy
Ethiopia Ltd
Éthiopie
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy
Rwanda Ltd
Rwanda
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy
Uganda Ltd
Ouganda
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy
Zambia Ltd
Zambie
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
Rubis Energy Zimbabwe
(Private) Ltd
Zimbabwe
55,00 %
55,00 %
55,00 %
55,00 %
IG
Soida
Angola
35,00 %
35,00 %
JV (MEE)
Rubis Photosol
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Aedes & Photosol
Développement
France
39,26 %
39,99 %
39,26 %
39,99 %
JV (MEE)
Airefsol Énergies 1
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Airefsol Énergies 7
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Alpha Énergies
Renouvelables
France
78,02 %
66,22 %
78,02 %
66,22 %
IG
Centrale Photovoltaïque
Ychoux
France
78,50 %
47,78 %
78,50 %
47,78 %
IG
Centrale Photovoltaïque
Lagune de Toret
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Centrale Photovoltaïque
le Bouluc de Fabre
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Cilaos
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Clotilda
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Cpes de l'Ancienne
Cokerie
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Dynamique Territoires
Développement
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
EPV
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
EuroRidge Solar
Holding SARL
Luxembourg
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Firinga
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Inti SAS
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Maïdo
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Phoebus
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photom Services
France
77,20 %
45,95 %
77,20 %
45,95 %
IG
Photosol
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol Bordezac
Développement
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol Bourbon
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol Brossac
France
78,49 %
66,52 %
78,49 %
66,52 %
IG
Not named
Nom
Siège social
/Pays
31/12/2023
% contrôle
31/12/2022
% contrôle
31/12/2023
% d'intérêt
31/12/2022
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Photosol CRE 4
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol
Développement
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol Hermitage
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol Invest 2
France
78,51 %
28,48 %
78,51 %
28,48 %
IG
Photosol Maransin
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol Roullet
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol Sarrazac
Développement
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 1
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 2
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 3
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 4
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 5
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 6
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 7
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 9
France
56,47 %
48,83 %
56,47 %
48,83 %
IG
Photosol SPV 10
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 13
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 14
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 15
France
52,68 %
45,55 %
52,68 %
45,55 %
IG
Photosol SPV 16
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 18
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 22
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 27
France
78,50 %
65,51 %
78,50 %
65,51 %
IG
Photosol SPV 28
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 29
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 31
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 32
France
72,68 %
62,85 %
72,68 %
62,85 %
IG
Photosol SPV 33
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 34
France
71,36 %
61,71 %
71,36 %
61,71 %
IG
Photosol SPV 35
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 36
France
65,96 %
57,04 %
65,96 %
57,04 %
IG
Photosol SPV 37
France
72,01 %
62,27 %
72,01 %
62,27 %
IG
Photosol SPV 38
France
78,49 %
79,97 %
78,49 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 39
France
64,34 %
55,64 %
64,34 %
55,64 %
IG
Photosol SPV 40
France
78,49 %
79,97 %
78,49 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 43
France
67,09 %
58,01 %
67,09 %
58,01 %
IG
Photosol SPV 44
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 45
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 46
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 48
France
52,69 %
79,97 %
52,69 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 49
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 50
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 51
France
52,69 %
79,97 %
52,69 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 52
France
78,49 %
79,97 %
78,49 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 53
France
52,69 %
79,97 %
52,69 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 54
France
52,69 %
79,97 %
52,69 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 55
France
78,49 %
79,97 %
78,49 %
79,97 %
IG
Not named
Nom
Siège social
/Pays
31/12/2023
% contrôle
31/12/2022
% contrôle
31/12/2023
% d'intérêt
31/12/2022
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Photosol SPV 56
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 57
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 58
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 59
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 60
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 61
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 63
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 65
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol Villefranche
sur Cher Développement
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
PV Ecarpiere
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Société du Parc
Photovoltaïque
de la Commanderie
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Solaire du Lazaret
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 11
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 12
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 17
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 25
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Photosol SPV 26
France
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol SPV 30
France
78,51 %
53,71 %
78,51 %
53,71 %
IG
Territoires Énergies
Nouvelles
France
78,49 %
79,97 %
78,49 %
79,97 %
IG
Thorenc PV
France
78,49 %
67,88 %
78,49 %
67,88 %
IG
Thorenc PV Holding
SARL
Luxembourg
78,51 %
79,97 %
78,51 %
79,97 %
IG
Photosol Mobexi
France
77,69 %
77,69 %
IG
Photosol Italia
Italie
78,49 %
78,49 %
IG
VPD Solar 01
Italie
78,49 %
78,49 %
IG
VPD Solar 05
Italie
78,49 %
78,49 %
IG
VPD Solar 06
Italie
78,49 %
78,49 %
IG
VPD Solar 09
Italie
78,49 %
78,49 %
IG
Photosol Energia Italia
Italie
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol Espaňa Assets
Espagne
78,49 %
78,49 %
IG
Photosol SPV 67
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 68
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 69
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 70
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 71
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 72
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 73
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 74
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 75
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 76
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 77
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 78
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 79
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol SPV 80
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol
Développement France
France
78,51 %
78,51 %
IG
Photosol Desarrollos
Espagne
78,51 %
78,51 %
IG
Not named
Nom
Siège social
/Pays
31/12/2023
% contrôle
31/12/2022
% contrôle
31/12/2023
% d'intérêt
31/12/2022
% d'intérêt
Méthode de
consolidation*
Photosol Energia Polska
Pologne
78,51 %
78,51 %
IG
Desarrollos Renovables
Ayala
Espagne
78,51 %
78,51 %
IG
Desarrollos Renovables
Balmaseda
Espagne
78,51 %
78,51 %
IG
* IG : Intégration globale ; JO : entreprise commune ; JV : coentreprise (MEE) ; MEE : mise en équivalence.
La société Rubis Antilles Guyane détient une participation minoritaire dans cinq GIE situés aux Antilles ; ces entités n'étant
pas significatives, elles ne sont pas consolidées.
Les sociétés Rubis Energia Portugal, SARA et Photosol Développement détiennent des participations non significatives et
non consolidées à ce jour.
Compte tenu des problèmes politiques et monétaires au Burundi, le Groupe a décidé depuis 2019 de ne pas consolider Kobil
Burundi faute de contrôler réellement cette activité. Les titres correspondants ont été totalement dépréciés. La situation
politique et monétaire n'a pas connu d'amélioration sur l'exercice 2023.
Not named
7.2
Comptes sociaux 2023 et annexe
Bilan
ACTIF
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
Amortissements
Brut et dépréciations
Net
31/12/2023
Net
31/12/2022
Actif immobilisé
Immobilisations incorporelles et corporelles
2 559
1 428
1 131
1 154
Participations
4.1
1 424 718
1 424 718
1 424 718
Autres immobilisations financières
4.2
1 471
1 471
2 194
Total de l'actif immobilisé (I)
1 428 748
1 428
1 427 320
1 428 066
Actif circulant
Créances clients et autres créances
4.4
472 942
208
472 734
488 288
Valeurs mobilières de placement
4.3
175 028
175 028
139 243
Disponibilités
57 354
57 354
58 707
Charges constatées d'avance
455
455
223
Total de l'actif circulant (II)
705 779
208
705 571
686 461
TOTAL ACTIF (I + II)
2 134 527
1 636
2 132 891
2 114 527
Not named
PASSIF
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
31/12/2023
31/12/2022
Capitaux propres
Capital social
128 994
128 692
Primes d'émission
1 553 914
1 550 120
Réserve légale
12 954
12 954
Réserve indisponible
1 763
1 763
Autres réserves
94 626
94 626
Report à nouveau
118 607
128 948
Bénéfice de l'exercice
211 111
187 183
Provisions réglementées
1 242
1 242
Total des capitaux propres (I)
4.5
2 123 211
2 105 528
Provisions pour risques et charges (II)
734
710
Dettes
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
169
169
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
1 574
716
Dettes fiscales et sociales
5 014
4 274
Autres dettes
2 189
3 130
Total des dettes (III)
4.6
8 946
8 289
TOTAL PASSIF (I + II + III)
2 132 891
2 114 527
Not named
Compte de résultat
(en milliers d'euros)
Référence
annexe
31/12/2023
31/12/2022
Prestations de services
4 958
12 461
Autres produits et transferts de charges
Produits d'exploitation
4 958
12 461
Autres achats et charges externes
(10 137)
(15 054)
Impôts, taxes et versements assimilés
(363)
(332)
Frais de personnel
(7 432)
(7 081)
Dotations aux amortissements sur immobilisations
(221)
(195)
Dotations et reprises de provisions pour risques et charges
(24)
(334)
Autres charges
(3 258)
(2 641)
Charges d'exploitation
(21 435)
(25 637)
Résultat d'exploitation
(16 477)
(13 176)
Produits financiers de participation
194 705
193 785
Produits financiers d'autres valeurs mobilières
2 846
1 247
Autres intérêts
14 944
1 859
Résultat net sur cessions de valeurs mobilières de placement
20
(40)
Dotations aux provisions financières
(278)
Reprises de provisions financières
278
7
Intérêts et charges assimilées
(969)
Résultat financier
212 793
195 611
Résultat courant avant impôts
196 316
182 435
Résultat exceptionnel
5.1
3 652
Impôt sur les bénéfices
5.2
14 795
1 096
RÉSULTAT NET TOTAL
211 111
187 183
Not named
Tableau de flux de trésorerie
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Activité opérationnelle
Résultat de l'exercice
211 111
187 183
Amortissements et provisions
(33)
1 208
Plus ou moins-values sur cessions d'immobilisations
(4 060)
Capacité d'autofinancement (A)
211 078
184 331
Variation du besoin en fonds de roulement (B) :
15 981
217 250
créances clients et autres créances
15 302
224 896
dettes fournisseurs et autres dettes
679
(7 646)
Flux de trésorerie provenant de l'exploitation (A + B) (I)
227 059
401 581
Activité investissement
Acquisitions de participations :
Rubis Renouvelables
(392 110)
Cessions de participations :
branche Rubis Terminal
4 063
Autres
523
40
Trésorerie affectée aux investissements (II)
523
(388 007)
Flux de trésorerie généré par l'activité (I + II)
227 582
13 574
Financement
Augmentation (diminution) des dettes financières
(272)
Augmentation (diminution) des capitaux propres
4 096
3 400
Dividende mis en paiement
(197 524)
(191 061)
Trésorerie résultant du financement (III)
(193 428)
(187 933)
Variation globale de la trésorerie (I + II + III)
34 154
(174 359)
Trésorerie disponible au début de la période
198 228
372 587
Variation globale de la trésorerie
34 154
(174 359)
Trésorerie disponible à la fin de la période
232 382
198 228
Dettes financières
(169)
(169)
TRÉSORERIE NETTE DE DETTES FINANCIÈRES À LA FIN DE LA PÉRIODE
232 213
198 059
Not named
Note 3.
Règles et méthodes comptables
Les comptes au 31 décembre 2023 sont élaborés et
présentés conformément aux principes, normes et
méthodes comptables en vigueur en France selon les
dispositions du plan comptable général (règlement ANC
2014-03 relatif au PCG).
Les conventions comptables d'établissement et de
présentation des comptes sociaux ont été appliquées dans
le respect du principe de prudence, conformément aux
hypothèses de base suivantes :
continuité d'exploitation ;
permanence des méthodes comptables d'un exercice à
l'autre ;
indépendance des exercices.
Seules sont mentionnées dans cette annexe les informations
significatives.
La règle d'évaluation utilisée pour établir ces comptes est
celle du coût historique.
Les comptes annuels de la société Rubis SCA sont
présentés en milliers d'euros.
Annexe des comptes sociaux au 31 décembre 2023
Note 1.
Présentation de la Société
Rubis SCA est une Société en Commandite par Actions
enregistrée et domiciliée en France. Son siège social est
situé 46 rue Boissière 75116 Paris.
La société Rubis SCA est une société holding, mère du
groupe Rubis (« le Groupe »).
Le groupe Rubis exerce deux métiers :
la Distribution d'énergies qui intègre la distribution de
carburants, de fiouls, de lubrifiants, de gaz liquéfiés et de
bitumes ainsi que la logistique, qui regroupe le négoce-
approvisionnement, l'activité de raffinage et le transport
maritime ;
la Production d'électricité renouvelable, spécialisée dans
la production d'électricité photovoltaïque et développée
notamment depuis l'acquisition de 80 % de Photosol, l'un
des principaux producteurs indépendants d'électricité
photovoltaïque en France.
Rubis SCA détient également une participation dans la
coentreprise Rubis Terminal qui est spécialisée dans le
Stockage de produits liquides en vrac (carburants et
biocarburants, produits, chimiques et agroalimentaires)
pour des clients commerciaux et industriels.
Le Groupe est présent en Europe, en Afrique et aux Caraïbes.
Note 2.
Événements significatifs de l'exercice
Néant.
SOMMAIRE
1. Présentation de la Société
322
2. Événements significatifs de l'exercice
322
3. Règles et méthodes comptables
322
4. Notes relatives à certains postes du bilan
325
5. Notes relatives à certains postes du compte
deώrésultat
328
Not named
7
ÉTATS F I N A N C I E RS
-
Comptes sociaux 2023 et annexe
3.1 Immobilisations incorporelles et corporelles
Les immobilisations incorporelles et corporelles sont
évaluées à leur coût d'acquisition.
Le coût d'acquisition comprend le prix d'achat, ainsi que
tous les coûts directement attribuables à l'acquisition des
immobilisations concernées. Les frais d'acquisition (droits
de mutation, honoraires, etc.) sont comptabilisés
directement en charges.
L'amortissement est calculé en fonction du rythme de
consommation des avantages économiques attendus de
l'actif. À ce titre, l'amortissement est calculé selon la
méthode linéaire sur le plan suivant :
Durée
Immobilisations incorporelles
1 à 10 ans
Agencements et installations
4 à 10 ans
Matériel de bureau
3 à 10 ans
Mobilier
4 à 10 ans
Lorsqu'une immobilisation est destinée à être vendue, ou lorsqu'elle n'a plus de potentiel, elle est testée à son seul niveau.
Dans ce cas, lorsque sa valeur nette comptable est significativement supérieure à sa valeur actuelle estimée, la valeur nette
comptable de l'immobilisation est immédiatement dépréciée pour la ramener à sa valeur actuelle.
3.2 Participations
3.3 Autres immobilisations financières
Les titres de participation sont inscrits pour leur coût d'acquisition ou leur valeur d'apport. La Société a opté pour la
comptabilisation des frais d'acquisition dans le prix de revient des titres de participation.
À la clôture de l'exercice, les participations sont estimées à leur valeur d'utilité déterminée sur la base d'une analyse
multicritère tenant compte notamment de la quote-part des capitaux propres de la filiale que ces titres représentent, des
projections de flux de trésorerie futurs ou de la valeur de marché. Si la valeur d'utilité est inférieure à la valeur comptable,
une charge de dépréciation est reconnue en résultat financier.
Figurent essentiellement dans ce poste les actions propres Rubis SCA détenues au travers d'un contrat de liquidité.
Les actions sont comptabilisées au coût d'achat qui inclut, le cas échéant, les frais d'acquisition. En cas de cession, le prix
de revient des actions cédées est déterminé selon la méthode « premier entré – premier sorti ».
3.4 Créances et dettes
Les créances et dettes sont comptabilisées à leur valeur nominale.
Les créances font l'objet d'une dépréciation lorsque la valeur actuelle, déterminée au regard du risque de non-recouvrement,
est inférieure à la valeur comptable.
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L 2 0 2 3
323
Not named
7
ÉTATS F I N A N C I E RS
-
Comptes sociaux 2023 et annexe
3.5 Valeurs mobilières de placement
3.6 Disponibilités
3.7 Engagements en matière de retraite
Les valeurs mobilières de placement sont enregistrées à leur coût d'acquisition. En cas de cessions concernant des titres
de même nature conférant les mêmes droits, le prix de revient des titres cédés est déterminé selon la méthode « premier
entré – premier sorti ».
À la clôture de chaque exercice, une dépréciation est enregistrée si la valeur comptable est supérieure :
pour les titres cotés, ou titres d'OPCVM, à la valeur de marché ;
pour les titres de créances négociables, à leur valeur probable de réalisation.
Les disponibilités comprennent les espèces ou valeurs assimilables en banque.
Les disponibilités sont évaluées à leur valeur nominale.
Le seul engagement en matière de retraite supporté par
l'entreprise est constitué par les indemnités de fin de
carrière (IFC) du personnel, la législation prévoyant que des
indemnités sont versées aux salariés au moment de leur
départ en retraite, en fonction de leur ancienneté et de leur
salaire à l'âge de la retraite. Ces indemnités de fin de carrière
figurent en engagements hors bilan (cf. note 6.2.1).
Par application de la modification à la recommandation
ANC 2013-02 du 7 novembre 2013 modifiée le 5 novembre
2021, la Société a décidé d'adopter la nouvelle méthode de
répartition des droits à prestations de ses régimes à
prestations définies en vertu desquels une indemnité n'est
due que si le salarié est présent à la date de son départ en
retraite, dont le montant dépend de l'ancienneté et est
plafonnée à un certain nombre d'années de services
consécutives. L'impact de ce changement de méthode
comptable est une diminution non significative du montant
de l'engagement de retraite.
L'évaluation du montant des indemnités de fin de carrière
acquises par les salariés de la société Rubis SCA est
réalisée selon la méthode des unités de crédit projetées.
3.8 Provisions pour risques et charges
3.9 Chiffre d'affaires
Des provisions pour risques et charges sont constatées
lorsqu'il existe une obligation à l'égard d'un tiers et qu'il est
probable que cette obligation provoquera une sortie de
ressources estimée avec une fiabilité suffisante au bénéfice
de ce tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue
de celui-ci.
Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés mais font
l'objet d'une information dans les notes aux états financiers
sauf si la probabilité d'une sortie de ressources est très
faible.
Le chiffre d'affaires est principalement constitué par les redevances de gestion facturées aux filiales.
Ces redevances sont comptabilisées lorsque le produit est certain dans son principe et son montant.
324
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L 2 0 2 3
Not named
7
ÉTATS F I N A N C I E RS
-
Comptes sociaux 2023 et annexe
Note 4.
Notes relatives à certains postes du bilan
3.11 Résultat exceptionnel
3.12 Identité de la société consolidante
3.10 Calcul de l'impôt
Les produits et charges exceptionnels incluent l'impact des événements majeurs non relatifs à l'activité courante de la
Société ou qui correspondent à des éléments inhabituels, significatifs et peu fréquents.
Au 31 décembre 2023, Rubis SCA (Siren : 784 393 530) est la société mère pour la préparation des comptes consolidés du
groupe Rubis.
Rubis SCA est tête de groupe de l'intégration fiscale qu'elle
constitue avec ses filiales en France. Les filiales du périmètre
d'intégration fiscale contribuent à la charge d'impôt du
groupe d'intégration à hauteur du montant d'impôt dont
elles auraient été redevables en l'absence d'intégration.
L'économie ou la charge d'impôt complémentaire résultant
de la différence entre l'impôt dû par les filiales intégrées et
l'impôt résultant de la détermination du résultat d'ensemble
est enregistrée par l'entreprise tête de groupe Rubis SCA.
4.1 Participations
(en milliers d'euros)
Valeur nette au
31/12/2023
Valeur nette au
31/12/2022
Titres de participation
1 424 718
1 424 718
Dépréciations des titres
TOTAL
1 424 718
1 424 718
4.2 Autres immobilisations financières
L'Assemblée Générale autorise annuellement le Collège de
la Gérance, avec faculté de délégation, à faire racheter par
la Société ses propres actions, en vue d'assurer la liquidité
ou l'animation du marché du titre Rubis dans le cadre d'un
contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de
l'Association française des entreprises d'investissement.
Au 31 décembre 2023, la société Rubis SCA possède
62 531 actions Rubis pour un prix d'achat de 1 357 milliers
d'euros. Aucune dépréciation n'a été constatée au
31 décembre 2023.
Les mouvements intervenus sur l'exercice sont les suivants :
(en milliers d'euros)
Valeur brute au
31/12/2022
Acquisitions
Cessions
Valeur brute au
31/12/2023
Actions propres
1 990
6 977
(7 610)
1 357
TOTAL
1 990
6 977
(7 610)
1 357
R U B I S
D O C U M E N T
D' E N R E G I S T R E M E N T
U N I V E R S E L 2 0 2 3
325
Not named
7
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-
Comptes sociaux 2023 et annexe
4.3 Portefeuille de valeurs mobilières de placement
Au 31 décembre 2023, le portefeuille des valeurs mobilières de placement s'élève à 175 028 milliers d'euros en valeur brute
et en valeur nette :
(en milliers d'euros)
Valeur brute au
31/12/2023
Dépréciation
Valeur nette au
31/12/2023
Valeur de marché
au 31/12/2023*
Valeur nette au
31/12/2022
OPCVM
56 520
56 520
57 766
23 594
Autres fonds
116 675
116 675
121 040
115 071
Intérêts à recevoir sur autres fonds
1 833
1 833
1 833
578
TOTAL
175 028
175 028
180 639
139 243
* Valeur de marché estimée au 31 décembre 2023.
Au 31 décembre 2023, la société Rubis SCA possédait 62 531 actions d'autocontrôle.
Les différentes opérations sur capital intervenues au cours de la période sont reprises dans le tableau ci-après :
Nombre
Capital social
d'actions (en milliers d'euros)
Primes
(en milliers d'euros)
Au 1er janvier 2023
102 953 566
128 692
1 550 120
Plan d'épargne entreprise
241 606
302
3 815
Actions de préférence acquises
62
Réduction de capital par voie d'annulation des actions de préférence
rachetées
(62)
Frais sur augmentations de capital
(21)
AU 31 DÉCEMBRE 2023
103 195 172
128 994
1 553 914
4.4 Créances
4.5 Capitaux propres
Les créances clients et autres créances d'un montant de
472 942 milliers d'euros ont toutes une échéance inférieure
à un an et se décomposent de la façon suivante :
451 562 milliers d'euros de créances intragroupe ;
21 141 milliers d'euros de créances sur le Trésor public
français ; ce poste inclut notamment un règlement
d'impôt de 19 milliers d'euros dont la société Rubis SCA
compte obtenir le remboursement par l'administration
fiscale, 8 420 milliers d'euros de créances liées à
l'intégration fiscale, et 5 445 milliers d'euros relatifs au
crédit de TVA à reporter à fin décembre 2023 ;
238 milliers d'euros de créances diverses.
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Capitaux propres au début de l'exercice
2 104 286
2 104 764
Augmentation (réduction) de capital
302
515
Augmentation (réduction) de la prime d'émission
3 793
2 885
Distribution de dividende
(197 524)
(191 061)
Résultat de l'exercice
211 111
187 183
Capitaux propres à la fin de l'exercice*
2 121 969
2 104 286
* Hors provisions réglementées.
Au 31 décembre 2023, le capital social est composé de 103 195 172 actions entièrement libérées de 1,25 euro chacune et
s'élève à 128 994 milliers d'euros.
326
R U B I S
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Not named
7
ÉTATS F I N A N C I E RS
-
Comptes sociaux 2023 et annexe
CONVENTION DE LIGNE DE CAPITAL AVEC CRÉDIT AGRICOLE CIB DE NOVEMBRE 2021
En novembre 2021, le Groupe a signé une convention de
ligne de capital avec Crédit Agricole CIB pour une période
de 37mois et dans la limite autorisée de 4 400 000 actions
de 1,25 euro de nominal. Le prix de souscription des actions
fera ressortir une décote de 5 % par rapport à la moyenne
pondérée par les volumes des cours cotés des actions des
deux séances de bourse précédant sa fixation. Crédit
Agricole CIB intervient en tant qu'intermédiaire financier et
n'a pas vocation à rester au capital de la Société. Au
31 décembre 2023, le Groupe n'a pas encore fait usage de
cette ligne de capital.
OPTIONS DE SOUSCRIPTION D'ACTIONS ET ACTIONS GRATUITES
Les caractéristiques des plans d'option de souscription d'actions, d'actions gratuites de performance et d'actions gratuites
de préférence en cours au 31 décembre 2023 sont illustrées dans les tableaux ci-après :
Options de souscription
Date du Collège de la Gérance
En circulation
au 31/12/2022
Droits
émis
Droits
exercés
Droits En circulation
annulés au 31/12/2023
17 décembre 2019
150 276
(150 276)
6 novembre 2020
87 502
(2 762)
84 740
1er avril 2021
5 616
5 616
TOTAL
243 394
(153 038)
90 356
Options de souscription
Options
Date du Collège de la Gérance
Nombre
d'options en
circulation
Date limite
d'exercice
Prix d'exercice
(en euros)
exerçables
6 novembre 2020
84 740
Mars 2034
29,71
1er avril 2021
5 616
Mars 2034
40,47
TOTAL
90 356
Actions gratuites de performance
Date du Collège de la Gérance
En circulation
au 31/12/2022
Droits
émis
Droits
exercés
Droits En circulation
annulés au 31/12/2023
17 décembre 2019
385 759
(385 759)
6 novembre 2020
787 697
(18 052)
769 645
1er avril 2021
43 516
43 516
13 décembre 2021
160 072
(44 749)
115 323
20 juillet 2022
514 770
514 770
TOTAL
1 891 814
(448 560)
1 443 254
L'attribution définitive des actions aux bénéficiaires ne pourra intervenir qu'au terme d'une période d'acquisition de trois
années au minimum, qui court à compter de leur attribution par le Collège de la Gérance. L'attribution est soumise à des
conditions fixées par le Collège de la Gérance.
Actions gratuites de préférence
Date du Collège de la Gérance
En circulation
au 31/12/2022
Droits émis
Droits exercés
Droits annulés
En circulation
au 31/12/2023
7 janvier 2019
62
(62)
TOTAL
62
(62)
R U B I S
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ÉTATS F I N A N C I E RS
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Comptes sociaux 2023 et annexe
4.6 Dettes et charges à payer
Les charges à payer s'élèvent à 4 809 milliers d'euros dont 261 milliers d'euros concernent des fournisseurs, 169 milliers
d'euros les intérêts courus et 3 607 milliers d'euros les dettes fiscales et sociales. Ces charges à payer ont le caractère de
charges d'exploitation et de charges financières.
Les dettes fournisseurs qui figurent au bilan pour un montant de 1 313 milliers d'euros ont toutes une échéance inférieure à
trois mois. Toutes les autres dettes inscrites au bilan ont des échéances inférieures à un an.
4.7 Éléments concernant les entreprises liées
Toutes les transactions avec les parties liées concernent des transactions effectuées avec les filiales détenues en totalité
par Rubis SCA et sont conclues à des conditions normales de marché.
(en milliers d'euros)
31/12/2023
Créances
451 562
Dettes
(1 756)
Produits de participations
194 705
Note 5.
Notes relatives à certains postes du compte
deώrésultat
5.1 Résultat exceptionnel
Courant janvier 2022, la JV Rubis Terminal avait vendu la totalité de sa participation dans ses actifs turcs (Rubis Terminal
Petrol). À la suite de cette transaction et conformément aux accords conclus précédemment, le Groupe avait perçu du
fonds d'investissement I Squared Capital un complément de prix de 4 millions d'euros.
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Cessions d'immobilisations
1
4 065
Autres produits exceptionnels
1
1
PRODUITS EXCEPTIONNELS
2
4 066
Valeur nette comptable des immobilisations cédées
(1)
(6)
Autres charges exceptionnelles
(1)
Dotations aux amortissements dérogatoires
(200)
Dotation sur provisions exceptionnelles
(208)
CHARGES EXCEPTIONNELLES
(2)
(414)
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Comptes sociaux 2023 et annexe
5.2 Impôt sur les bénéfices
(en milliers d'euros)
Assiette
Taux
Impôt brut
Crédit
Impôt net
IS sur résultat au taux de droit commun
8 378
25,83 %
2 138
(663)
1 475
IS calculé sur frais relatifs aux augmentations
de capital imputés sur la prime d'émission
29
25,83 %
7
7
Charge (produit) d'impôt lié à l'intégration fiscale
(16 277)
(16 277)
TOTAL
(14 132)
(663)
(14 795)
La société Rubis SCA bénéficie du régime fiscal des
sociétés mères et filiales. Les dividendes éligibles sont
soumis à la taxation d'une quote-part de frais et charges
de 1 % ou 5 %.
La société Rubis SCA a opté pour le régime de l'intégration
fiscale depuis le 1er janvier 2001. Le périmètre est le suivant :
DATE D'ENTRÉE DES SOCIÉTÉS MEMBRES DU PÉRIMÈTRE D'INTÉGRATION FISCALE À LA CLÔTURE
1er janvier 2001
Rubis
1er janvier 2006
Rubis Énergie
Rubis Antilles Guyane
SIGL
Sicogaz
Starogaz
1er janvier 2011
Frangaz
Vito Corse
1er janvier 2012
Société Antillaise des Pétroles Rubis (SAPR)
Rubis Guyane Française (RGF)
Rubis Caraïbes Françaises (RCF)
1er janvier 2013
Coparef
Vitogaz France
1er janvier 2014
Rubis Restauration et Services (RRS)
1er janvier 2016
Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP)
1er janvier 2018
Rubis Patrimoine
1er janvier 2019
Rubis Renouvelables
1er janvier 2023
Rubis Saint Barthélemy
Rubis Hydev
La convention de répartition de l'impôt est la suivante (sauf convention particulière) :
les charges d'impôts sont supportées par les sociétés comme en l'absence d'intégration fiscale ;
les économies d'impôts réalisées par le groupe fiscal sont constatées en résultat par la société mère ;
les économies d'impôts ne sont pas réallouées aux filiales sauf éventuellement en cas de sortie du groupe fiscal.
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Comptes sociaux 2023 et annexe
6.3 Rémunération des dirigeants et des membres du Conseil de Surveillance
6.2 Engagements hors bilan et passifs éventuels
6.2.2
ENGAGEMENTS FINANCIERS ET OBLIGATIONS CONTRACTUELLES
Obligations contractuelles
(en milliers d'euros)
31/12/2023
31/12/2022
Contrats de location simple*
3 151
3 351
TOTAL
3 151
3 351
* En faveur de la filiale Rubis Patrimoine.
6.2.1
ENGAGEMENTS EN MATIÈRE DE RETRAITE
Le montant des indemnités de fin de carrière acquises par les salariés de la société Rubis SCA est de 483 milliers d'euros,
charges sociales comprises. La méthode d'évaluation est décrite en note 3.7.
La rémunération fixe de la Gérance relève de l'article 54 des
statuts. Elle s'élève, pour l'exercice 2023, à 2 484 milliers
d'euros.
Les Assemblées des actionnaires et commandités du 8 juin
2023 (10e résolution) ont approuvé la politique de
rémunération de la Gérance pour l'exercice 2023. Celle-ci
comprenait une part variable annuelle dont les modalités
sont décrites au chapitre 5 du Document d'enregistrement
universel 2022. La rémunération variable annuelle de la
Gérance au titre de l'exercice 2023 a fait l'objet d'une
provision à hauteur de 488 milliers d'euros.
Le montant de la rémunération revenant aux membres du
Conseil de Surveillance est de 285 milliers d'euros pour
l'exercice 2023.
Note 6.
Autres informations
6.1 Effectif
L'effectif moyen pour l'exercice 2023 est de 23 personnes (22 en 2022).
6.2.3
PASSIFS ÉVENTUELS
En décembre 2021, l'Autorité de la concurrence s'est saisie
d'office d'une mission d'enquête sur des pratiques observées
dans le secteur de l'approvisionnement, du stockage et de
la distribution des carburants. Fin 2023, les Services
d'instruction de l'Autorité de la concurrence ont adressé à
plusieurs acteurs du secteur pétrolier en France – parmi
lesquels figurent Rubis SCA et deux de ses filiales – une
notification de griefs relative à des pratiques prétendument
mises en œuvre dans ce secteur. La réception de ce
document ne préjuge en rien d'une condamnation future
éventuelle. Durant l'exercice 2024, les entités mises en cause
présenteront des observations et contesteront
intégralement et fermement le bien-fondé des procédures
en cours. Par conséquent, aucune provision n'a été
constituée, la Gérance considérant que les critères de
comptabilisation d'une provision ne sont pas respectés au
regard des normes comptables en vigueur.
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Comptes sociaux 2023 et annexe
6.5 Inventaire des participations et des valeurs mobilières
(en milliers d'euros)
Valeur nette au
31/12/2023
I – Actions et parts sociales
Titres de participations français
Coparef
34
Rubis Énergie
685 503
Rubis Patrimoine
23 911
Rubis Renouvelables
392 115
RT Invest
323 151
Titres de participations étrangers
Kelsey
4
TOTAL TITRES DE PARTICIPATIONS
1 424 718
II – OPCVM et assimilés
OPCVM
Sicav BNP SUS BD
19 951
Sicav BNP PAR Money 3M
825
Fonds CMC-CIC Equival Cash C
3 587
Sicav SG Monétaire Plus Part I
32 157
Autres
Fonds Agipi
20 748
Fonds Open Capital
30 284
Fonds HR Patrimoine Capitalisation
44 238
Fonds Open Perspectives Capitalisation
23 239
TOTAL OPCVM ET ASSIMILÉS
175 029
6.4 Tableau des filiales et participations
Filiales : 50 % au moins de capital détenu par Rubis SCA
(en milliers d'euros)
Rubis
Énergie SAS
RT
Invest SA
Kelsey* Coparef SA Patrimoine SARL Renouvelables
Rubis
Rubis
Capital
335 000
529 331
1
40
1 402
39 126
Capitaux propres autres que le capital
487 962
58 240
137
(24)
(763)
302 912
Subventions d'investissement et provisions
réglementées
18 056
Quote-part du capital détenu
100,00 %
55,00 % 100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
Valeur brute comptable des titres détenus
685 503
323 151
4
34
23 911
392 115
Valeur nette comptable des titres détenus
685 503
323 151
4
34
23 911
392 115
Prêts et avances consentis par Rubis SCA
et non remboursés
326 151
3 148
109 548
Chiffre d'affaires du dernier exercice clos
243 273
1 358
1 344
810
Résultat net du dernier exercice clos
190 024
6 985
(6)
(3)
(85)
(24 006)
Dividendes encaissés par Rubis SCA
au cours de l'exercice
190 280
4 425
* Les comptes de la société sont tenus en dollars US. Les taux de conversion suivants ont été retenus :
capitaux propres : taux de clôture (1 € = 1,1050 $) ;
chiffre d'affaires et résultat net : taux moyen (1 € = 1,0816 $).
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-
Autres informations relatives aux comptes sociaux
7.3
Autres informations relatives aux comptes
sociaux
7.3.1 Résultats financiers de Rubis SCA au cours des cinq
derniers exercices
(en milliers d'euros)
2019
2020
2021
2022
2023
Situation financière en fin d'exercice
Capital social
125 222
129 538
128 177
128 692
128 994
Nombre d'actions émises
100 177 432
103 630 677
102 541 281
102 953 566
103 195 172
Résultat global des opérations effectuées
Chiffre d'affaires hors taxes
5 670
7 496
2 972
12 461
4 958
Bénéfice avant impôt, amortissements
et provisions
176 071
324 540
141 930
187 295
196 282
Impôt sur les bénéfices
8 997
14 211
11 507
1 096
14 795
Bénéfice après impôt, amortissements
et provisions
184 739
336 674
154 649
187 183
211 111
Montant des bénéfices distribués aux associés
197 964
181 715
191 061
197 524
204 326*
Résultat des opérations réduit
àώuneώseule action (en euros)
Bénéfice après impôt, mais avant amortissements
et provisions
1,85
3,27
1,50
1,83
2,05
Bénéfice après impôt, amortissements
et provisions
1,84
3,25
1,51
1,82
2,05
Dividende attribué à chaque action
1,75
1,80
1,86
1,92
98*
Personnel
Nombre de salariés
19
22
21
22
23
Montant de la masse salariale
2 261
3 488
3 037
3 359
4 888
Montant des sommes versées au titre
des avantages sociaux
1 774
1 933
1 759
1 796
2 317
* Montant proposé à l'AG du 11 juin 2024.
6.6 Honoraires des Commissaires aux comptes
Les honoraires des Commissaires aux comptes au titre de l'exercice sont détaillés dans la note 10.5 de l'annexe des comptes
consolidés 2023.
6.7 Événements postérieurs à la clôture de l'exercice
Aucun événement significatif n'est intervenu postérieurement à la clôture.
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Autres informations relatives aux comptes sociaux
7.3.2 Informations relatives aux délais de paiement
Au 31 décembre 2023, toutes les créances clients sont non échues. Les informations relatives aux dettes fournisseurs sont
présentées ci-dessous :
Factures reçues non réglées à la date de clôture de l'exercice
dont le terme est échu
0 jour
1 à
(indicatif)
30 jours
31 à
90 jours
91 jours
et plus
Total
(1 jour et plus)
(A) Tranches de retard de paiement
Nombre de factures concernées
1
1
2
Montant total des factures concernées TTC
(en milliers d'euros)
14
13
28
Pourcentage du montant total des achats TTC
de l'exercice
0,1 %
0,1 %
0,1 %
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées
Nombre de factures exclues
Montant total des factures exclues
(en milliers d'euros)
(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal)
Délais de paiement de référence utilisés
pour le calcul des retards de paiement
Délai légal
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7
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Rapports des Commissaires aux comptes
7.4
Rapports des Commissaires aux comptes
7.4.1 Rapport des Commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés
(Exercice clos le 31 décembre 2023)
À l'Assemblée Générale de la société Rubis,
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l'audit des comptes
consolidés de la société RUBIS relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière
et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'Audit et RSE.
Fondement de l'opinion
RÉFÉRENTIEL D'AUDIT
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les
éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des
commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
INDÉPENDANCE
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le code de commerce et
par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2023 à la date d'émission
de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE)
n° 537/2014.
Justification des appréciations – Points clés de l'audit
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives
qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi
que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et
de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes
consolidés pris isolément.
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Not named
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Rapports des Commissaires aux comptes
Évaluation de la valeur recouvrable des écarts d'acquisition
Note 4.2 « Écarts d'acquisition » de l'annexe aux comptes consolidés)
Risque identifié
Notre réponse
Au 31 décembre 2023, les écarts d'acquisition figurent au bilan pour
une valeur nette comptable de 1 655 millions d'euros.
Le Groupe effectue, au moins une fois par an ou plus fréquemment
s'il existe des indices de perte de valeur, un test de dépréciation sur
les écarts d'acquisition.
Une perte de valeur est comptabilisée lorsque la valeur recouvrable
devient inférieure à la valeur nette comptable, la valeur recouvrable
correspondant au montant le plus élevé entre la valeur d'utilité,
déterminée sur la base des valeurs actualisées des flux de trésorerie
futurs attendus, et la juste valeur diminuée des coûts de cession
(comme décrit dans la note 4.2 « Écarts d'acquisition » de l'annexe
aux comptes consolidés).
Nous avons considéré que l'évaluation de la valeur recouvrable des
écarts d'acquisition est un point clé de notre audit en raison de la
valeur significative des écarts d'acquisition figurant au bilan et du
recours important au jugement de la Direction dans la détermination
des projections de flux de trésorerie futurs et des principales
hypothèses retenues.
Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre par Rubis des
tests de dépréciation en lien avec les normes comptables en vigueur.
Nous avons apprécié le processus d'élaboration des projections de
flux de trésorerie mis en œuvre par la Direction pour déterminer la
valeur d'utilité, examiné, avec l'aide de nos experts en évaluation,
les modèles mathématiques utilisés et vérifié le correct calcul de
ces modèles.
Nous avons apprécié le caractère raisonnable des principales
estimations, et plus particulièrement :
la cohérence des projections de flux de trésorerie avec les plans
d'affaires établis par la Direction.
Pour les unités génératrices de trésorerie (UGT) ou groupes
d'UGT de l'activité Distribution d'énergies, nous avons également
réalisé une comparaison des prévisions de la Direction avec les
performances passées et les perspectives de marché, en lien avec
nos propres analyses.
Pour l'UGT relative
à l'activité Production d'électricité
photovoltaïque, nous avons apprécié le plan de développement
du portefeuille de projets futurs au regard des réalisations passées
et des différents stades d'avancement du portefeuille de projets
identifiés. Nous avons également examiné les hypothèses utilisées
en termes de prix futurs de vente d'électricité ;
les taux d'actualisation appliqués aux flux de trésorerie futurs en
comparant les paramètres les composant avec des références
externes, avec l'aide de nos experts en évaluation.
Nous avons examiné les analyses de sensibilité effectuées par la
Direction et avons effectué nos propres calculs de sensibilité sur
les hypothèses clés pour apprécier les impacts éventuels de ces
hypothèses sur les conclusions des tests de dépréciation.
Nous avons également apprécié le caractère approprié des
informations présentées dans la note 4.2 « Écarts d'acquisition »
de l'annexe aux comptes consolidés.
Vérifications spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications
spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport
de gestion du Collège de la Gérance.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l'article L.225-102-1 du code de
commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que,
conformément aux dispositions de l'article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n'ont
pas fait l'objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire
l'objet d'un rapport par un organisme tiers indépendant.
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Rapports des Commissaires aux comptes
Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux
etώréglementaires
FORMAT DE PRÉSENTATION DES COMPTES CONSOLIDÉS DESTINÉS À ÊTRE INCLUS DANS LE RAPPORT
FINANCIER ANNUEL
Nous avons également procédé, conformément à la norme d'exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux
comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d'information électronique unique européen,
à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans
la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L.451-
1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Collège de la Gérance. S'agissant de comptes consolidés,
nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement
précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport
financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le format d'information
électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de
manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport.
Par ailleurs, il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société
dans le rapport financier annuel déposé auprès de l'AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
DÉSIGNATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société RUBIS par votre Assemblée Générale du 11 juin 2020
pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 9 juin 2022 pour le cabinet KPMG SA.
Au 31 décembre 2023, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la quatrième année de sa mission sans interruption
et le cabinet KPMG SA dans la deuxième année.
Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement
d'entreprise relatives aux comptes consolidés
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS
tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à
l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes
ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son
exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation
et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son
activité.
Il incombe au Comité d'Audit et RSE de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité
des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne
les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Collège de la Gérance.
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit
desώcomptes consolidés
OBJECTIF ET DÉMARCHE D'AUDIT
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que
les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable
correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice
professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes
ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles
puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes
prennent en se fondant sur ceux-ci.
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Rapports des Commissaires aux comptes
Comme précisé par l'article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à
garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire
aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit.
En outre :
il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci
proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille
des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie
significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la
fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement
du contrôle interne ;
il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la
circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ;
il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations
comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ;
il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation
et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des
circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation
s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou
événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude
significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au
sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification
avec réserve ou un refus de certifier ;
il apprécie la présentation d'ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations
et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ;
concernant l'information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte
des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable
de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit des comptes consolidés ainsi que de l'opinion exprimée sur
ces comptes.
RAPPORT AU COMITÉ D'AUDIT ET RSE
Nous remettons au Comité d'Audit et RSE un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme
de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le
cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures
relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d'Audit et RSE figurent les risques d'anomalies significatives
que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce
fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d'Audit et RSE la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014
confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les
articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux
comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'Audit et RSE des risques pesant sur notre indépendance
et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 25 avril 2024
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG SA
Cédric Le Gal
Frédéric Nusbaumer
Jacques-François Lethu
François Quédiniac
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Rapports des Commissaires aux comptes
7.4.2 Rapport des Commissaires aux comptes
sur les comptes annuels
(Exercice clos le 31 décembre 2023)
À l'Assemblée Générale de la société Rubis,
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l'audit des comptes
annuels de la société RUBIS relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères
et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de la société à la fin de cet exercice.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'Audit et RSE.
Fondement de l'opinion
RÉFÉRENTIEL D'AUDIT
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les
éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des
commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
INDÉPENDANCE
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le code de commerce et
par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2023 à la date d'émission
de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE)
n° 537/2014.
Justification des appréciations – Points clés de l'audit
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives
qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que
les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de
la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels
pris isolément.
Évaluation des titres de participation
(Note 3.2 « Participations » de l'annexe aux comptes annuels)
Risque identifié
Notre réponse
Les titres de participation, figurant à l'actif du bilan au 31 décembre
2023 pour un montant net de 1 424,7 millions d'euros, représentent
environ 67 % du total des actifs.
Ces titres de participation sont comptabilisés pour leur coût
d'acquisition ou leur valeur d'apport. À la clôture de l'exercice, les
participations sont estimées à leur valeur d'utilité déterminée
sur la base d'une analyse multicritère tenant compte notamment
de la quote-part des capitaux propres de la filiale que ces titres
représentent, des projections de flux de trésorerie futurs ou de
la valeur de marché. Si la valeur d'utilité est inférieure à la valeur
comptable, une charge de dépréciation est reconnue en résultat
financier.
Nous considérons l'évaluation des titres de participation comme
un point clé de notre audit, compte tenu de leur valeur significative
à l'actif du bilan de Rubis et du degré de jugement élevé de la
Direction, tant au niveau du choix de la méthode d'évaluation que
des hypothèses retenues.
Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes
comptables suivis par votre société, nous avons apprécié les
méthodes de valorisation retenues afin de déterminer la valeur
d'utilité des titres de participation au 31 décembre 2023.
Pour les évaluations reposant sur des éléments historiques, nous
avons apprécié la concordance des capitaux propres retenus dans
l'évaluation des titres de participation avec les comptes des entités
qui ont fait l'objet d'un audit ou de procédures analytiques et nous
avons vérifié le calcul arithmétique réalisé.
Pour les évaluations reposant sur des éléments prévisionnels, nous
avons apprécié le caractère raisonnable des hypothèses utilisées
et des estimations retenues par la Direction pour déterminer les
valeurs actualisées des flux futurs de trésorerie.
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Rapports des Commissaires aux comptes
Vérifications spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications
spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
INFORMATIONS DONNÉES DANS LE RAPPORT DE GESTION ET DANS LES AUTRES DOCUMENTS
SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES COMPTES ANNUELS ADRESSÉS AUX ACTIONNAIRES
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données
dans le rapport de gestion du Collège de la Gérance et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes
annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement
mentionnées à l'article D.441-6 du code de commerce.
RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE
Nous attestons de l'existence, dans le rapport du Collège de la Gérance sur le gouvernement d'entreprise, des informations
requises par les articles L.225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-9 du code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.22-10-9 du code de commerce sur les
rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur
faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes
et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises
dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d'avoir une incidence en cas
d'offre publique d'achat ou d'échange, fournies en application des dispositions de l'article L.22-10-11 du code de commerce,
nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de
ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
AUTRES INFORMATIONS
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital
ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux
etώréglementaires
FORMAT DE PRÉSENTATION DES COMPTES ANNUELS DESTINÉS À ÊTRE INCLUS DANS LE RAPPORT
FINANCIER ANNUEL
Nous avons également procédé, conformément à la norme d'exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux
comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d'information électronique unique européen,
à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la
présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L.451-1-2
du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Collège de la Gérance.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport
financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport
financier annuel déposé auprès de l'AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
DÉSIGNATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société RUBIS par votre Assemblée Générale du 11 juin 2020 pour
le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 9 juin 2022 pour le cabinet KPMG SA.
Au 31 décembre 2023, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la quatrième année de sa mission sans interruption
et le cabinet KPMG SA dans la deuxième année.
Responsabilités de la direction et des personnes constituant
leώgouvernement d'entreprise relatives aux comptes annuels
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes
comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes
annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son
exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation
et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son
activité.
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Rapports des Commissaires aux comptes
Il incombe au Comité d'Audit et RSE de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des
systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les
procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Collège de la Gérance.
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit
desώcomptes annuels
OBJECTIF ET DÉMARCHE D'AUDIT
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les
comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond
à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel
permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter
d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises
individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant
sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à
garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux
comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent
de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments
qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative
provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer
la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;
il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la
circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ;
il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables
faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ;
il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation
et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances
susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les
éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs
pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire
l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude
ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus
de certifier ;
il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et
événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle.
RAPPORT AU COMITÉ D'AUDIT ET RSE
Nous remettons au Comité d'Audit et RSE un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme
de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le
cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures
relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d'Audit et RSE figurent les risques d'anomalies significatives, que
nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points
clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d'Audit et RSE la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014
confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les
articles L.821-27à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'Audit et RSE des risques pesant sur notre indépendance et des
mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 25 avril 2024
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG SA
Cédric Le Gal
Frédéric Nusbaumer
Jacques-François Lethu
François Quédiniac
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Rapports des Commissaires aux comptes
7.4.3 Rapport spécial des Commissaires aux comptes
sur les conventions réglementées
Assemblée Générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2023
À l'Assemblée Générale de Rubis,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions
réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les
modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés
ou que nous aurions découvertes à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé
ni à rechercher l'existence d'autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 226-2 du code de commerce,
d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 226-2 du code de
commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'Assemblée Générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la
Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.
Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de
base dont elles sont issues.
Conventions soumises à l'approbation de l'Assemblée Générale
CONVENTIONS AUTORISÉES ET CONCLUES AU COURS DE L'EXERCICE ÉCOULÉ
En application de l'article L. 226-10 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes conclues au
cours de l'exercice écoulé qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil de Surveillance.
Convention d'assistance en matière de consolidation, de moyens informatiques,
de conformité et RSE signée le 4 avril 2023 avec la société Rubis Photosol SAS
Entités concernées : Rubis SCA ; Rubis Photosol SAS.
Personnes concernées : Jacques Riou, Président d'Agena SAS, société co-gérante de Rubis SCA, et Administrateur de Rubis
Photosol SAS ; Clarisse Gobin-Swiecznik, co-gérante de Sorgema SARL, société co-gérante de Rubis SCA, et Administratrice
de Rubis Photosol SAS.
Nature, objet et modalités : Le Conseil de Surveillance, en date du 16 mars 2023, a autorisé la signature d'une convention
d'assistance en matière de consolidation, de moyens informatiques, de conformité et RSE avec la société Rubis Photosol
SAS.
Cette convention a été conclue le 4 avril 2023 pour une durée initiale de 12 mois à effet rétroactif du 1er janvier 2023. Elle
se renouvelle par tacite reconduction pour une durée de 12 mois sauf dénonciation par l'une des parties contractantes.
Cette convention d'assistance a pour objet de définir la nature des prestations et des services fournis par Rubis SCA à Rubis
Photosol SAS, ainsi que le montant et les modalités afférentes à la rémunération versée à Rubis SCA.
En contrepartie de ces prestations d'assistance, Rubis SCA perçoit de la société Rubis Photosol SAS une rémunération
déterminée comme suit :
si le résultat opérationnel courant de Rubis Photosol SAS et ses filiales représente moins de 20 % du résultat opérationnel
courant consolidé de Rubis SCA et ses filiales : la rémunération s'élève à 20 % des frais engendrés par les prestations
d'assistance fournies ;
si le résultat opérationnel courant de Rubis Photosol SAS et ses filiales représente au moins 20 % du résultat opérationnel
courant consolidé de Rubis SCA et ses filiales : la rémunération est un produit calculé en fonction des coûts engendrés
par les prestations d'assistance, d'un pourcentage du résultat opérationnel courant et d'un taux de marge de 5 %.
Au titre de l'exercice clos au 31 décembre 2023, un produit de 400 000 euros a été comptabilisé.
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Rapports des Commissaires aux comptes
Motif : La conclusion de la convention d'assistance entre Rubis SCA et Rubis Photosol SAS fait suite à l'acquisition en
avril 2022 par Rubis Renouvelables SAS (filiale à 100 % de Rubis SCA) de 80 % du groupe Photosol. Rubis Photosol SAS
et ses filiales ne disposant pas de moyens internes adéquats pour assurer certaines fonctions en matière de consolidation,
moyens informatiques, conformité et RSE (y compris les sujets liés à la taxonomie), il a été décidé de mettre en place une
convention par laquelle Rubis SCA fournira lesdites prestations à Rubis Photosol SAS.
Convention d'assistance (Transitional services agreement) en matière de consolidation,
de moyens informatiques et de compliance signée le 30 avril 2020 avec la société RT lnvest SA
Entités concernées : Rubis SCA ; RT lnvest SA.
Personne concernée : Jacques Riou, Président d'Agena SAS, société co-gérante de Rubis SCA, et Administrateur de RT
lnvest SA.
Nature, objet et modalités : Le conseil de surveillance, en date du 12 mars 2020, a autorisé la signature d'une convention
d'assistance (Transitional Services Agreement) en matière de consolidation, de moyens informatiques et de compliance
avec la société RT lnvest SA.
Cette convention a été conclue le 30 avril 2020 pour une durée initiale de 12 mois. Elle se renouvelle par tacite reconduction
pour une durée de 12 mois sauf dénonciation par l'une des parties contractantes.
Cette convention d'assistance a pour objet de définir la nature des prestations et des services fournis par Rubis SCA à
RT lnvest SA, ainsi que le montant et les modalités afférentes à la rémunération versée à Rubis SCA.
En contrepartie de ces prestations d'assistance, Rubis SCA perçoit de la société RT lnvest SA un produit, calculé en
fonction des coûts engendrés par les prestations d'assistance, d'un pourcentage du résultat opérationnel courant et d'un
taux de marge de 5 %.
Le Conseil de Surveillance du 16 mars 2023 a autorisé son renouvellement par tacite reconduction pour une durée de 12
mois à compter du 30 avril 2023 (soit jusqu'en avril 2024).
Au titre de l'exercice clos au 31 décembre 2023, le montant des produits liés à ces prestations d'assistance s'élève à 76 800
euros TTC.
Motifs : La conclusion de la convention d'assistance entre Rubis SCA et RT lnvest SA fait suite à la réorganisation des
conventions d'assistance intra-groupe dans le cadre de la mise en place du partenariat avec Cube Storage Europe HoldCo
Ltd et de la résiliation subséquente de la convention d'assistance technique entre Rubis SCA, Rubis énergie et Rubis
Terminal conclue en date du 30 septembre 2014, et son avenant n° 1 conclu en date du 1er octobre 2018.
CONVENTIONS AUTORISÉES ET CONCLUES DEPUIS LA CLÔTURE
Nous avons été avisés de la convention suivante, autorisée et conclue depuis la clôture de l'exercice écoulé, qui a fait
l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil de surveillance.
Convention d'assistance (Transitional services agreement) en matière de consolidation,
de moyens informatiques et de compliance signée le 30 avril 2020 avec la société RT lnvest SA
Le Conseil de Surveillance du 7mars 2024 a autorisé le renouvellement par tacite reconduction de la convention du même
nom décrite ci-dessus, pour une durée de 12 mois à compter du 30 avril 2024 (soit jusqu'en avril 2025).
Motif du renouvellement de la convention : Compte tenu des besoins de RT lnvest SA en matière de consolidation, de
moyens informatiques et de compliance, il a été jugé nécessaire de poursuivre cette convention d'assistance à compter
du 30 avril 2024.
CONVENTION NON AUTORISÉE PRÉALABLEMENT MAIS AUTORISÉE POSTÉRIEUREMENT ET MOTIVÉE
En application des articles L. 226-10 et L. 823-12 du code de commerce, nous vous signalons que la convention suivante
n'a pas fait l'objet d'une autorisation préalable par votre conseil de surveillance.
Il nous appartient de vous communiquer les circonstances en raison desquelles la procédure d'autorisation n'a pas été
suivie.
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Rapports des Commissaires aux comptes
Convention d'assistance en matière de consolidation, de moyens informatiques, de conformité
et RSE signée le 4 avril 2023 avec la société Rubis Photosol SAS
À l'issue de la première année d'exécution de la convention du même nom décrite ci-dessus, les équipes de Rubis Photosol
SAS ont souhaité s'assurer que son champ d'intervention était suffisamment large au regard des besoins de la société.
En effet, l'intégration au groupe Rubis a engendré de nouvelles fonctions (RSE, conformité) et nécessité la mise en place
de nombreux process internes au cours de l'exercice 2023. Elles ont également vérifié le caractère exhaustif des missions
visées dans la convention.
L'examen ainsi mené par les équipes de Rubis Photosol SAS a abouti à la conclusion que les prestations fournies par Rubis
SCA aux termes de la convention continueraient à répondre de façon adéquate aux besoins d'assistance de Rubis Photosol
SAS en 2024. Toutefois, le temps consacré à cet examen complet a engendré un retard dans le processus d'autorisation
du renouvellement par tacite reconduction de la convention par le Conseil de Surveillance de Rubis SCA.
Le Conseil de Surveillance réuni le 7 mars 2024 a par conséquent autorisé a posteriori le renouvellement par tacite
reconduction, pour une durée de 12 mois à compter du 1er janvier 2024 (soit jusqu'au 31 décembre 2024), de la convention
d'assistance conclue entre Rubis SCA et Rubis Photosol SAS.
Motif du renouvellement de la convention : Compte tenu des besoins de Rubis Photosol SAS en matière de consolidation,
de moyens informatiques, de conformité et RSE, il a été jugé nécessaire de poursuivre cette convention d'assistance pour
l'exercice 2024.
Conventions approuvées au cours d'exercices antérieurs dont l'exécution s'est
poursuivie au cours de l'exercice écoulé
En application de l'article R. 226-2 du code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions
suivantes, déjà approuvées par l'Assemblée Générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice
écoulé.
Contrat de licence de marque signé le 30 avril 2020 avec les sociétés Rubis Terminal SA et
Rubis Terminal Infra SAS
Entités concernées : Rubis SCA ; Rubis Terminal SA ; Rubis Terminal Infra SAS.
Personne concernée : Jacques Riou, Président d'Agena SAS, société co-gérante de Rubis SCA, Président du conseil
d'administration de Rubis Terminal SA jusqu'au 30 avril 2020 et administrateur de RT lnvest SA, société présidente de
Rubis Terminal Infra SAS.
Nature, objet et modalités : Le conseil de surveillance, en date du 12 mars 2020, a autorisé la signature d'un contrat de
licence de marque qui vise à formaliser l'usage de la marque « Rubis » par la société Rubis Terminal Infra SAS dans sa
dénomination sociale et dans ses documents commerciaux. Le contrat est d'une durée déterminée de 5 ans à compter
de sa date de signature.
Cette licence est concédée à titre gratuit.
Motifs : Le contrat de licence de marque avec la société RubisTerminal Infra SAS a été signé à la suite de la réorganisation
structurelle et capitalistique de Rubis Terminal SA et des différentes entités dans lesquelles celle-ci détient directement
ou indirectement une participation, dans le cadre du partenariat avec Cube Storage Europe HoldCo Ltd, afin de remplacer
celui signé le 25 septembre 2019 avec Rubis Terminal SA.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 25 avril 2024
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG SA
Cédric Le Gal
Frédéric Nusbaumer
Jacques-François Lethu
François Quédiniac
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Informations
complémentaires
8
8.1 ATTESTATION DES PERSONNES RESPONSABLES
346
8.2 INCORPORATION PAR RÉFÉRENCE
347
8.3 TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL
348
8.4 TABLES DE CONCORDANCE DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL ET DU RAPPORT DE
GESTION
350
8.4.1 Table de concordance du Rapport Financier Annuel
350
8.4.2 Table de concordance du rapport de gestion et du rapport sur le gouvernement d'entreprise
joint au rapport de gestion
351
8.5 ANNEXE TAXONOMIE
353
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- Attestation des personnes responsables
8.1
Attestation des personnes responsables
Personnes responsables du Document d'enregistrement
universel
Attestation des responsables du Document
d'enregistrement universel
Gilles Gobin : Gérant
Jacques Riou : Président d'Agena, société co-Gérante de Rubis SCA
Clarisse Gobin-Swiecznik : co-Gérante de Sorgema, société co-Gérante de Rubis SCA
Nous attestons que les informations contenues dans le présent Document d'enregistrement universel sont, à notre
connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et
donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises
comprises dans la consolidation et que le rapport de gestion, dont les différentes rubriques sont mentionnées dans la table
de concordance figurant au chapitre 8, section 8.4.2 du présent Document d'enregistrement universel aux pages 351 à 352,
présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble
des entreprises comprises dans la consolidation et qu'il décrit les principaux risques et incertitudes auxquels elles sont
confrontées.
Fait à Meudon et à Paris le 29 avril 2024
Gilles Gobin
Jacques Riou
Clarisse Gobin
Gérant
Président d'Agena,
société co-Gérante de Rubis SCA
Co-Gérante de Sorgema,
société co-Gérante de Rubis SCA
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- Incorporation par référence
Information concernant les Commissaires aux comptes
titulaires et suppléant
Commissaires aux comptes titulaires
Date de nomination
Date d'expiration
PricewaterhouseCoopers Audit
AG 11 juin 2020
Exercice 2025 – AG 2026
63, rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
représenté par Cédric Le Gal et Frédéric Nusbaumer
KPMG
AG 9 juin 2022
Exercice 2027 – AG 2028
Tour Eqho 2 avenue Gambetta
CS 60055
92066 Paris la Défense cedex
représenté par Jacques-François Lethu et François Quédiniac
Commissaire aux comptes suppléant
Date de nomination
Date d'expiration
Patrice Morot
AG 11 juin 2020
Exercice 2025 – AG 2026
PricewaterhouseCoopers Audit
63, rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
8.2
Incorporation par référence
Conformément à l'article 19 du règlement (UE) 2017/1129
du 14 juin 2017, les informations suivantes sont incluses par
référence dans le présent Document d'enregistrement
universel :
les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre
2022 et le rapport des Commissaires aux comptes
correspondant sont inclus dans le Document
d'enregistrement universel 2022 déposé auprès de
l'Autorité des marchés financiers le 28 avril 2023,
répertorié sous le n° D. 23-0372, aux pages 232 à 289 et
aux pages 305 à 308 ;
les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre
2021 et le rapport des Commissaires aux comptes
correspondant sont inclus dans le Document
d'enregistrement universel 2021 déposé auprès de
l'Autorité des marchés financiers le 28 avril 2022,
répertorié sous le n° D. 22-0373, aux pages 230 à 285 et
aux pages 301 à 304.
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Table de concordance du Document d'enregistrement universel
8.3
Table de concordance du Document
d'enregistrement universel
La table de concordance ci-dessous reprend les rubriques prévues par les annexes I et II du règlement délégué (UE)
n° 2019/980 du 14 mars 2019 ayant complété les dispositions du règlement (UE) 2017/1129 du 14 juin 2017 et renvoie aux
pages du présent Document d'enregistrement universel.
Rubriques de l'annexe I et II du règlement délégué (UE) n° 2019/980 du 14 mars 2019
Chapitres
Pages
1
Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports d'experts
et approbation de l'autorité compétente
1.1
Nom et fonction des personnes responsables
8.1
346
1.2
Attestation des personnes responsables
8.1
346
1.3
Nom, adresse, qualifications et intérêts potentiels des personnes intervenant en qualité
d'experts
NA
NA
1.4
Attestation relative aux informations provenant d'un tiers
NA
NA
1.5
Déclaration de dépôt auprès de l'autorité compétente
-
2e couv.
2
Contrôleurs légaux des comptes
8.1
347
3
Facteurs de risque
3.1
40 à 54
4
Informations concernant l'émetteur
4.1
Raison sociale et nom commercial
6.6
254
4.2
Lieu d'enregistrement, numéro d'enregistrement et identifiant d'entité juridique (LEI)
6.6
254
4.3
Date de constitution et durée de vie
6.1.4
227
4.4
Siège social, forme juridique, législation applicable, pays d'origine, adresse du siège
social, n° de téléphone du siège social, site internet
6.1 6.6
226 - 254
5
Aperçu des activités
5.1
Principales activités
1
18 à 27
5.2
Principaux marchés
1
18 à 27
5.3
Événements importants dans le développement de l'activité
2.1 à 2.3 7.1
30 à 37 -
266 et 267
5.4
Stratégie et objectifs
1 2.1
9 à 12 - 30 à 37
5.5
Dépendance à l'égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, commerciaux
ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication
NA
NA
5.6
Position concurrentielle
1
18 à 27
5.7
Investissements
2.1
30 à 37
5.7.1
Principaux investissements réalisés
2.1 7.1
30 à 37 -
266 et 267
5.7.2
Principaux investissements en cours
2.1
30 à 37
5.7.3
Coentreprises et entreprises dans lesquelles l'émetteur détient une part du capital
susceptible d'avoir une incidence significative sur l'évaluation de son actif
et de son passif, de sa situation financière ou de ses résultats
7.1
304 à 308
5.7.4
Question environnementale pouvant influencer l'utilisation des immobilisations
corporelles
4.2.2
86 à 104
6
Structure organisationnelle
6.1
Description sommaire du Groupe
1
8 à 27
6.2
Liste des principales filiales
1 7.1
18 - 311 à 317
7
Examen de la situation financière et du résultat
7.1
Situation financière
2.1 7.1
30 à 37 -
258 à 317
7.1.1
Évolution des résultats et de la situation financière de l'émetteur
7.3.1
332
7.2
Résultat brut d'exploitation
1 2.1 7.1
17 - 30 - 260
7.2.1
Explication de l'évolution du chiffre d'affaires net ou des produits nets
2.1
30 à 37
7.2.2
Facteurs externes ayant influencé (ou pouvant influencer) sensiblement les activités
2.1 3.1
30 à 37 - 40 à 54
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Table de concordance du Document d'enregistrement universel
Rubriques de l'annexe I et II du règlement délégué (UE) n° 2019/980 du 14 mars 2019
Chapitres
Pages
8
Trésorerie et capitaux
8.1
Informations sur les capitaux propres
7.1
280 et 281
8.2
Source, montant et description des flux de trésorerie
2.1 – 7.1
31 - 262 et 263
8.3
Informations sur les conditions d'emprunt et structure de financement
2.1 – 7.1
31 - 283 à 289
8.4
Restrictions à l'utilisation de capitaux ayant une influence ou pouvant influer
sur les opérations de l'émetteur
NA
NA
8.5
Sources de financement prévues pour les principaux investissements envisagés
et charges majeures pesant sur les immobilisations corporelles les plus significatives
2.1 – 7.1
30 à 37 -
268 à 270
9
Environnement réglementaire
3.1.2.3
49 à 51
10
Information sur les tendances
2.2 et 2.3
37
11
Prévisions ou estimation du bénéfice
NA
NA
12
Organes de Direction et de Surveillance
12.1
Informations concernant les membres des organes de Direction et de Surveillance
5.2 – 5.3
171 à 187
12.2
Conflits d'intérêts, engagements relatifs aux nominations, restrictions aux cessions
de participations dans le capital social de l'émetteur
5.5
221 et 222
13
Rémunération et avantages des organes de Direction et de Surveillance
13.1
Rémunérations versées et avantages en nature
5.4.4
205 à 220
13.2
Sommes provisionnées ou constatées aux fins de versement de pensions,
retraites ou autres avantages
7.1
291 à 293
14
Fonctionnement des organes de Direction et de Surveillance
14.1
Date d'expiration des mandats actuels et dates d'entrée en fonction
5.3.1
176
14.2
Contrats de service liant les membres du Conseil de Surveillance
5.5
221
14.3
Informations sur les Comités
5.3.2
192 à 197
14.4
Déclaration de conformité au régime de gouvernement d'entreprise en vigueur
en France
5.1
170
14.5
Incidence significative potentielle sur la gouvernance d'entreprise
NA
NA
15
Salariés
15.1
Effectif
4.4 – 7.1
126 et 127 - 296
15.2
Participations au capital et stock-options
6.2.2 – 6.4 –
6.5 – 7.1
232 - 242 - 243
à 253 - 281 à 283
15.3
Accords prévoyant une participation des salariés dans le capital de l'émetteur
4.4.4 – 6.4 – 7.1
138 et 139 -
242 - 281 à 283
16
Principaux actionnaires
16.1
Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote
6.2.2
232
16.2
Droits de vote des principaux actionnaires excédant leur quote-part du capital
NA
NA
17
Transactions avec des parties liées
5.5 – 7.1
221 - 309
18
Informations financières concernant l'actif et le passif, la situation financière
et les résultats de l'émetteur
18.1
Informations financières historiques
7.3.1
332
18.2
Informations financières intermédiaires et autres
NA
NA
18.3
Audit des informations financières annuelles historiques
7.4
334 à 343
18.4
Informations financières proforma
NA
NA
18.5
Politique en matière de dividendes
6.3
241 et 242
18.6
Procédures judiciaires et d'arbitrages
3.1.2.3 – 3.1.2.4
49 à 51 - 52 à 54
18.7
Changement significatif de la situation financière de l'émetteur
NA NA
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Tables de concordance du Rapport Financier Annuel et du rapport de gestion
Rubriques de l'annexe I et II du règlement délégué (UE) n° 2019/980 du 14 mars 2019
Chapitres
Pages
19
Informations supplémentaires
19.1
Capital social
6.2 – 7.2
231 à 240 -
326 et 327
19.1.1
Capital souscrit et capital autorisé
6.2 – 7.2
231 à 240 -
326 et 327
19.1.2
Actions non représentatives du capital
NA
NA
19.1.3
Actions détenues par l'émetteur ou par ses filiales
6.2.2 – 6.2.5 – 7.1
232 - 236 et 237 -
280 et 281
19.1.4
Valeurs mobilières donnant accès à terme au capital social de l'émetteur
6.2.6 – 6.5.5
238 - 248
19.1.5
Conditions régissant tout droit d'acquisition et/ou toute obligation attachée au capital
autorisé mais non émis, ou toute entreprise visant à augmenter le capital
6.2.5 – 6.5
236 et 237 -
243 à 253
19.1.6
Capital de tout membre du Groupe faisant l'objet d'une option ou d'un accord
NA
NA
19.1.7
Historique du capital social de l'émetteur
6.2.7 – 7.3.1
239 et 240 - 332
19.2
Acte constitutif et statuts
6.1.4
227 à 231
19.2.1
Objet social de l'émetteur
6.1.4
227
19.2.2
Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d'actions existantes
6.1.4
228
19.2.3
Dispositions statutaires, charte ou règlement de l'émetteur pouvant retarder, différer
ou empêcher un changement de son contrôle
NA
NA
20
Contrats importants (autres que les contrats conclus dans le cadre normal
des affaires)
NA
NA
21
Documents disponibles
6.6
253
8.4 Tables de concordance du Rapport Financier
Annuel et du rapport de gestion
8.4.1 Table de concordance du Rapport Financier Annuel
Le Rapport Financier Annuel, établi en application de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et de l'article 222-3
du règlement général de l'Autorité des marchés financiers, comprend les documents, rapports et informations figurant dans
le présent Document d'enregistrement universel aux parties détaillées ci-dessous.
Le Collège de la Gérance expose dans un document séparé (la Brochure de convocation à l'Assemblée Générale Ordinaire
du 11 juin 2024) le projet des résolutions soumis au vote des actionnaires, ainsi que leur présentation.
Chapitres
Pages
Comptes annuels 2023
7.2
318 à 332
Comptes consolidés 2023
7.1
258 à 317
Rapport de gestion
8.4.2
351 et 352
Rapport sur le gouvernement d'entreprise, joint au rapport de gestion
5 – 6.1.4
6.2.4 – 8.4.2
233 à 235 -
170 à 220 - 228 -
351 et 352
Déclaration de Performance Extra-Financière, jointe au rapport de gestion
4
68 à 167
Déclaration des personnes responsables du Rapport Financier Annuel
8.1
346
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
7.4.2
338 à 340
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
7.4.1
334 à 337
350
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Tables de concordance du Rapport Financier Annuel et du rapport de gestion
8.4.2 Table de concordance du rapport de gestion
et du rapport sur le gouvernement d'entreprise joint
au rapport de gestion
Le rapport de gestion du Groupe (articles L. 225-100 et suivants, L. 22-10-35, L. 232-1 et R. 225-102 et suivants du Code
de commerce) est constitué des informations présentées dans le présent Document d'enregistrement universel contenant
le Rapport Financier Annuel sous les chapitres 1 à 7à l'exception du chapitre 5 qui constitue le rapport sur le gouvernement
d'entreprise.
Chapitres
Pages
Situation et activité du Groupe
Situation de la Société durant l'exercice écoulé, analyse de l'évolution des affaires, des résultats
1 - 2.1 à 2.3 – 7.1
et de la situation financière de la Société et du Groupe
8 à 27 - 30 à 37 -
258 à 317
Indicateurs clés de performance de nature financière
2.1
30 à 37
Indicateurs clés de performance de nature non financière, notamment les informations relatives
4.2 à 4.4
aux questions d'environnement et de personnel
83 à 142
Événements importants survenus entre la date de clôture de l'exercice et la date à laquelle
le rapport de gestion est établi
2.2 et 2.3 – 7.1
37 - 310
Identité des principaux actionnaires et détenteurs des droits de vote aux Assemblées
6.2.2
Générales, modifications intervenues au cours de l'exercice
232
Succursales existantes
NA
NA
Prises de participations significatives dans des sociétés ayant leur siège social sur le territoire
français
7.1 – 7.2
266 et 267 - 322
Aliénations de participations croisées
NA
NA
Évolution prévisible de la situation de la Société et du Groupe et perspectives d'avenir
1
9 à 12 - 18 à 27
Activités en matière de recherche et de développement
NA
NA
Tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices
7.3.1
332
Informations sur les délais de paiement des fournisseurs et des clients
7.3.2
333
Montant des prêts interentreprises consentis et déclaration du Commissaire aux comptes
NA
NA
Contrôle interne et gestion des risques
Description des principaux risques et incertitudes
3.1
40 à 54
Indications sur les risques financiers liés aux effets du changement climatique, mesures prises
3.1.2.2 – 7.1
pour les réduire
47 - 309
Principales caractéristiques des procédures de contrôle interne et de gestion des risques
3.2
relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière
55 à 62
Objectifs et politique de couverture et exposition aux risques de prix, de crédit, de liquidité
3.1.2.4 – 7.1
et de trésorerie
- 283 à 289
52 à 54 - 273 à 278
Dispositif anticorruption
4.5.1.1
144 à 146
Plan de vigilance et compte rendu de sa mise en œuvre effective
NA
NA
Rapport sur le gouvernement d'entreprise
Politique de rémunération des mandataires sociaux
5.4.1 à 5.4.3
198 à 204
Rémunération et avantages de toute nature versés durant l'exercice ou attribués au titre
5.4.4
de l'exercice à chaque mandataire social
205 à 220
Proportion relative à la rémunération fixe et variable
5.4.2
200 à 203
Utilisation de la possibilité de demander la restitution d'une rémunération variable
5.4.2
201
Engagements pris par la Société au bénéfice des mandataires sociaux correspondant
à des éléments de rémunération, des indemnités ou des avantages à raison de la prise,
de la cessation ou du changement de leurs fonctions
NA
NA
Rémunération versée ou attribuée par une entreprise comprise dans le périmètre
de consolidation
5.4.4
210 et 211 -
219 et 220
Ratios entre le niveau de rémunération de chaque dirigeant mandataire social
5.4.4
et les rémunérations moyenne et médiane des salariés de la Société
205 à 207
Évolution annuelle de la rémunération, des performances de la Société, de la rémunération
5.4.4
moyenne des salariés et des ratios susvisés au cours des cinq derniers exercices
205 à 207
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Tables de concordance du Rapport Financier Annuel et du rapport de gestion
Chapitres
Pages
Manière dont la rémunération totale respecte la politique de rémunération adoptée,
dont elle contribue aux performances à long terme de la Société et dont les critères
de performance ont été appliqués
5.4.1
198 et 199
Manière dont a été pris en compte le vote de la dernière Assemblée Générale Ordinaire
5.4.1
199
Écart par rapport à la procédure de mise en œuvre de la politique de rémunération
et toute dérogation
NA
NA
Application de la suspension du versement de la rémunération des membres du Conseil
de Surveillance en cas de non-respect de la mixité
NA
NA
Attribution et conservation des options par les mandataires sociaux
5.4.2
203
Attribution et conservation d'actions gratuites par les mandataires sociaux
5.4.2
203
Liste de l'ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société par chacun
des mandataires durant l'exercice
5.2.1 – 5.3.1
171 et 172 -
179 à 187
Conventions conclues entre un dirigeant ou un actionnaire significatif et une filiale
5.5
221
Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l'Assemblée Générale
5.5 – 6.2.4
en matière d'augmentations de capital
223 - 233 à 235
Composition, conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil
5.3
de Surveillance
175 à 197
Application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein
du Conseil de Surveillance
5.3.1
175 et 176
Référence à un Code de gouvernement d'entreprise et application du principe comply or explain
5.1
170
Modalités particulières de participation des actionnaires à l'Assemblée Générale
5.5 – 6.1.4
223 - 229 et 230
Procédure d'évaluation des conventions courantes – Mise en œuvre
5.5
222
Informations susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange
5.5
223
Actionnariat et capital
Structure, évolution du capital de la Société et franchissements des seuils
6.2
231 à 241
Acquisition et cession par la Société de ses propres actions
6.2.5
236 et 237
État de la participation des salariés au capital social au dernier jour de l'exercice
6.2.2 – 6.4
232 - 242
Mention des ajustements éventuels pour les titres donnant accès au capital en cas de rachat
6.5.6
d'actions ou d'opérations financières
248 à 253
Information sur les opérations des dirigeants et personnes liées sur les titres de la Société
5.5
223
Montant des dividendes mis en distribution au titre des trois exercices précédents
6.3.1
241
Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF)
Cf. table de concordance détaillée
4.6.4
162 et 163
Autres informations
Informations fiscales complémentaires
NA
NA
Injonctions ou sanctions pécuniaires pour des pratiques anticoncurrentielles
NA
NA
352
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Not named
8
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Annexe Taxonomie
CHIFFRE D'AFFAIRES
8.5
Annexe Taxonomie
Code (a) (2)
Chiffre d'affaires absolu (3)
Part du chiffre d'affaires année 2023 (4)
Atténuation du changement climatique (5)
Adaptation au changement climatique (6)
Eau (7)
Pollution (8)
Économie circulaire (9)
Biodiversité (10)
Atténuation du changement climatique (11)
Adaptation au changement climatique (12)
Eau (13)
Pollution (14)
Économie circulaire (15)
Biodiversité (16)
Garanties minimales (17)
Part du chiffre d'affaires aligné (A.1)
ou éligible sur la taxonomie (A.2),
année 2022 (18)
Catégorie activité habilitante (19)
Catégorie activité transitoire (20)
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- Annexe Taxonomie
354
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Not named
8
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- Annexe Taxonomie
CAPEX
Code (a) (2)
Capex (3)
Part des capex, année 2023 (4)
Atténuation du changement climatique (5)
Adaptation au changement climatique (6)
Eau (7)
Pollution (8)
Économie circulaire (9)
Biodiversité (10)
Atténuation du changement climatique (11)
Adaptation au changement climatique (12)
Eau (13)
Pollution (14)
Économie circulaire (15)
Biodiversité (16)
Garanties minimales (17)
Part des capex alignés sur la taxonomie (A.1.)
ou éligibles (A.2.) à la taxonomie,
année 2022 (18)
Catégorie activité habilitante (19)
Catégorie activité transitoire (20)
R U B I S
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355
Not named
8
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- Annexe Taxonomie
Code (a) (2)
Capex (3)
Part des capex, année 2023 (4)
Atténuation du changement climatique (5)
Adaptation au changement climatique (6)
Eau (7)
Pollution (8)
Économie circulaire (9)
Biodiversité (10)
Atténuation du changement climatique (11)
Adaptation au changement climatique (12)
Eau (13)
Pollution (14)
Économie circulaire (15)
Biodiversité (16)
Garanties minimales (17)
Part des capex alignés sur la taxonomie (A.1.)
ou éligibles (A.2.) à la taxonomie,
année 2022 (18)
Catégorie activité habilitante (19)
Catégorie activité transitoire (20)
356
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- Annexe Taxonomie
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- Annexe Taxonomie
CAPEX PROFORMA
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8
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- Annexe Taxonomie
R U B I S
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359
Not named
8
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- Annexe Taxonomie
OPEX
Code (a) (2)
Opex (3)
Part des opex, année 2023 (4)
Atténuation du changement climatique (5)
Adaptation au changement climatique (6)
Eau (7)
Pollution (8)
Économie circulaire (9)
Biodiversité (10)
Atténuation du changement climatique (11)
Adaptation au changement climatique (12)
Eau (13)
Pollution (14)
Économie circulaire (15)
Biodiversité (16)
Garanties minimales (17)
Part des opex alignés sur la taxonomie (A.1.)
ou éligibles (A.2.) à la taxonomie, année
2022 (18)
Catégorie activité habilitante (19)
Catégorie activité transitoire (20)
360
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Not named
8
I N FO RM ATI O N S C O M P L É M E NTA I RES
- Annexe Taxonomie
Code (a) (2)
Opex (3)
Part des opex, année 2023 (4)
Atténuation du changement climatique (5)
Adaptation au changement climatique (6)
Eau (7)
Pollution (8)
Économie circulaire (9)
Biodiversité (10)
Atténuation du changement climatique (11)
Adaptation au changement climatique (12)
Eau (13)
Pollution (14)
Économie circulaire (15)
Biodiversité (16)
Garanties minimales (17)
Part des opex alignés sur la taxonomie (A.1.)
ou éligibles (A.2.) à la taxonomie, année
2022 (18)
Catégorie activité habilitante (19)
Catégorie activité transitoire (20)
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- Annexe Taxonomie
NUCLÉAIRE/GAZ
Ligne
Activités liées à l'énergie nucléaire
1.
un minimum de déchets issus du cycle du combustible.
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration
et de déploiement d'installations innovantes de production d'électricité à partir de processus nucléaires avec
NON
2.
mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles.
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d'exploitation sûre de nouvelles
installations nucléaires de production d'électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de
chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d'hydrogène, y compris leurs
NON
3.
leurs mises à niveau de sûreté.
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d'exploitation sûre d'installations nucléaires
existantes de production d'électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain
ou aux fins de procédés industriels tels que la production d'hydrogène, à partir d'énergie nucléaire, y compris
NON
Activités liées au gaz fossile
4.
de production d'électricité à partir de combustibles fossiles gazeux.
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d'exploitation d'installations
NON
5.
gazeux.
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d'exploitation
d'installations de production combinée de chaleur/froid et d'électricité à partir de combustibles fossiles
NON
6.
gazeux.
L'entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état ou d'exploitation
d'installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles
NON
362
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R U B I S
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Not named
Siège social
46, rue Boissière - 75116 Paris
784 393 530 RCS Paris
Tél. : +33 (0) 1 44 17 95 95
Relations Investisseurs
Tél.: +33 (0) 1 45 01 87 44
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Crédits photographiques
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PROSPECTUS
Not named
D'AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN
SERVIR LES ÉNERGIES